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L'USINE FORAINE Les fĂȘtes foraines sont devenues des usines Ă abrutir. Finie la poĂ©sie des manĂšges d'antan ! Les hauts-parleurs dĂ©bitant insanitĂ©s musicales et martĂšlements de synthĂšse ont remplacĂ© tambourins et cymbales des machines Ă divertir "made in Disneyland" peintes comme des enseignes de discothĂšques proposent leurs tourbillons hollywoodiens aux mangeurs de gaufres blasĂ©s. Partout de la fureur et des nĂ©ons pour mieux Ă©blouir avec du forains ont des tĂȘtes de mafieux affairĂ©s et les guichetiĂšres dans leur antre minable ont des allures de maquerelles fatiguĂ©es attendant le client, pions peu aimables qui distribuent Ă la chaĂźne tickets et mauvaise humeur. Tarifs Ă©levĂ©s pour plaisirs insignifiants. Matraquage de cervelles et saccage de tympans ces forains reconvertis dans l'exploitation des machines Ă sensations fortes la fĂȘte est un filon, ni plus ni moins qu'une pompe Ă fric. Acteurs d'une arnaque planifiĂ©e Ă l'Ă©chelle industrielle, les travailleurs de ce nouveau "secteur d'Ă©conomie en pleine expansion" sont plus racoleurs qu'artistes. Plumer le pigeon des grandes villes avec des engins clignotants pilotĂ©s par ordinateurs semble ĂȘtre la raison d'ĂȘtre de ces marchands de rĂȘves frelatĂ©s. Le talent des saltimbanques a depuis longtemps fait place aux machines sophistiquĂ©es crachant dĂ©cibels numĂ©riques et feux factices. La fĂȘte foraine s'est dĂ©voyĂ©e, uniformisĂ©e, ces exploitants-investisseurs aux airs crapuleux forains sur le papier, briseurs de rĂȘves sur le terrain le vrai roi de la fĂȘte ça n'est pas le gamin qui s'Ă©merveille il est dĂ©jĂ trop abruti et ne s'Ă©merveille plus, gavĂ© qu'il est de produits dĂ©rivĂ©s en tous genres, mais le chiffre d'affaires.+++++++Le texte sur les forains aurait dĂ» s'arrĂȘter lĂ mais un intervenant, par ses pertinentes rĂ©actions pro-fĂȘtes foraines a prolongĂ© le sujet. Mes rĂ©ponses 1 - Bonjour François-Xavier,Je connais assez les fĂȘtes foraines pour m'y ennuyer Ă mourir et les railler avec luciditĂ©. La cause que je dĂ©fends n'est pas celle des syndicats de forains mais des "consommateurs" intelligents et avertis. Moi j'ose dire la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est. Les forains comme les cultivateurs ont perdu leur Ăąme. Les vrais paysans n'existent plus, les forains non plus... Faut-il aimer la musique industrielle pour ĂȘtre moderne ? Faut-il renier la musique traditionnelle pour ĂȘtre dans l'air du temps ?C'est prĂ©cisĂ©ment parce que j'ai su garder une Ăąme d'enfant que je rĂ©agis de la sorte par rapport aux fĂȘtes foraines contemporaines. Les fĂȘtes foraines actuelles ne me font pas rĂȘver. Ce ne sont pas les machines sophistiquĂ©es qui font la magie des fĂȘtes, mais ce qui est du domaine de l' nos jours les forains achĂštent des machines et les exploitent. Le mĂ©tier de forain ne se rĂ©sume plus qu'en l'installation et la dĂ©sinstallation de ces machines. Les forains ne jonglent plus avec des balles, ils gĂšrent des machines. Ils sont devenus de vulgaires gestionnaires qui n'ont pas de temps Ă perdre Ă exercer quelque art traditionnel... RentabilitĂ© de rigueur !Ma force, c'est la sincĂ©ritĂ©, l'honnĂȘtetĂ©, la luciditĂ©. J'ose dire ce que je vois. Mon but n'est pas de dĂ©nigrer pour dĂ©nigrer, mais de dire les choses telles qu'elles sont. Je sais que ça n'arrange pas tout le monde. PrĂ©fĂšreriez-vous que je mente pour ne pas vous dĂ©plaire ? Oui les exploitants de machines ont des airs de mafieux, de maquereaux mĂȘme. Du moins ceux que je vois habituellement dans ma ville le Mans et ailleurs. Leur abord est si peu amĂšne, si peu aimable que j'estime inutile d'aller leur parler de mes Ă©tats d'Ăąme. Je sais que la conversation s'achĂšvera en peu de mots. Ces forains-la n'ont pas de temps Ă perdre. Ils sont trop empressĂ©s de faire tourner leur chĂšre affaire. Merci pour les enfants !RaphaĂ«l Zacharie de Izarra=======2 - François-Xavier,Vous semblez ne m'avoir pas compris. Je reproche aux forains en gĂ©nĂ©ral non Ă vous en particulier leurs airs crapuleux, leurs mines patibulaires, leur mauvaise humeur, leurs allures de repris de justice, leurs moeurs douteuses... On dirait vraiment que ces gens flirtent avec le monde de la mafia. Nul besoin d'ĂȘtre fin psychologue pour dĂ©tecter chez la plupart de ces gens une propension au vice, Ă la malhonnĂȘtetĂ©. Une observation de surface suffit Ă s'en convaincre. Les forains n'ont pas la flamme pure du mĂ©tier. Ce ne sont d'ailleurs plus des artistes comme ils le furent originellement. Il leur manque l'essentiel l'amour du public. C'est l'amour de l'argent et de l'argent seul qui les pas me faire croire que les forains sont des anges de douceur Ă©pris de respect ! Les forains ne me font pas rĂȘver, bien au contraire... On ne s'y prendrait pas mieux qu'eux pour tuer le rĂȘve, se dĂ©sillusionner parfaitement sur ce monde de joie factice !Les forains me font rĂ©ellement songer Ă des ratĂ©s, Ă des minables reconvertis dans "l'exploitation de machines Ă sous" je caricature volontairement pour mieux me faire comprendre faute d'Ă©ducation, de choix, voire de moralitĂ©...Franchement antipathiques, ils ont le sourire rare derriĂšre leur "vitre de parloir de prison". Avec leurs aspects de bagarreurs, leurs faces de camionneurs, leurs expressions sinistres, comment voulez-vous qu'ils passent pour d'aimables saltimbanques ? CĂŽtoyer le public c'est un mĂ©tier, il faut avoir ça dans le sang, c'est faire rĂȘver les gens avec des manĂšges il faut avoir l'amour sincĂšre du public et les forains n'ont vraiment pas l'air d'aimer leur public ! N'ayant pas du tout le sens social, ils se rattrapent sur le sens du gain crapuleux. Quand je vois la multiplication des carrĂ©s Ă peluches oĂč le rĂŽle du forain se rĂ©sume Ă surveiller d'un oeil de cerbĂšre ses machines et Ă se lever de temps en temps de son siĂšge pour encaisser la monnaie, lĂ j'ai vraiment l'impression d'avoir affaire Ă un maquereau exploitant ses poules... Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ demandĂ© ce que le public pouvait penser de vous Ă vous voir ainsi avec vos airs inquiĂ©tants sous les lumiĂšres crues des nĂ©ons Ă racoler le pigeon sous des mines faussement amĂšnes ? Si je fais le rapprochement entre les forains et les proxĂ©nĂštes, les mafieux, la pĂšgre, ce n'est pas par sotte et stĂ©rile mĂ©chancetĂ©, c'est rĂ©ellement parce que bien souvent ces mondes se ressemblent vraiment Ă travers leurs reprĂ©sentants. Je ne dis pas que TOUS les forains sont ainsi, je ne prĂ©tends pas non plus que les forains sont nĂ©cessairement des crapules en puissance, je dis qu'ils en ont presque tous les signes les fĂȘtes foraines et leur vacarme abrutissant, leurs vitrines attrape-gogos, leurs exploitants peu engageants me semblent sordides elles me font irrĂ©mĂ©diablement songer aux trottoirs mal famĂ©s de Pigalle oĂč vient s'Ă©chouer la ne suis pas contre la fĂȘte foraine, bien au contraire j'aime la fĂȘte foraine. Mais la vraie fĂȘte foraine dans la grande tradition des saltimbanques, des authentiques artistes et jongleurs et non pas ces grosses crapuleries Ă base de machines Ă fric tenues par des rustres n'ayant aucun sens artistique ni apparemment nulle connaissance des ressorts de la psychologie humaine qui leur permettrait de conquĂ©rir le public grĂące Ă de rĂ©elles sĂ©ductions poĂ©tiques au lieu de ces grosses machines exploitĂ©es sans Ă©tat d' rĂȘver c'est un mĂ©tier, un sacerdoce et les forains n'ont dĂ©finitivement pas la tĂȘte de l' Zacharie de Izarra=======3 - François-Xavier,Je peux parfaitement comprendre votre rĂ©action qui est humaine il n'est jamais agrĂ©able de se faire critiquer de la sorte par un membre extĂ©rieur Ă la n'empĂȘche pas que ce que je vois en surface des forains est prĂ©cisĂ©ment ce qu'ils me montrent allures douteuses, mauvaise humeur, mĂ©pris pour le public. Les apparences ne sont pas nĂ©cessairement paysan typique se reconnaĂźt Ă ses allures, Ă sa tĂȘte. Un marin-pĂȘcheur qui a bourlinguĂ© sur les ocĂ©ans a la face burinĂ© de son mĂ©tier. De mĂȘme un cadre commercial se reconnaĂźt Ă ses maniĂšres policĂ©es, Ă ses expressions physiques. La vertu en gĂ©nĂ©ral se lit sur les fronts. Le vice Ă©galement. Bien Ă©videmment cela n'est pas systĂ©matique et il arrive que les apparences soient trompeuses, c'est vrai. Mais en rĂšgle gĂ©nĂ©rale les apparences reflĂštent avec justesse les une fois je ne parle pas de vous en particulier, je ne vous connais pas. Je parle de ce que je connais, de ce que je vois, de ce que je sens. Devant un de ces exploitants de manĂšges citĂ©s en termes peu flatteurs termes reflĂ©tant la stricte rĂ©alitĂ©, comment voulez-vous que je rĂ©agisse ? Pourquoi voudriez-vous que j'invente, que j'extrapole, que je mente ici ? Mon but n'est pas de mĂ©dire pour mĂ©dire mais de dĂ©noncer ce qui mĂ©rite d'ĂȘtre dĂ©noncĂ©. Lorsque j'entre dans une fĂȘte foraine j'ai rĂ©ellement l'impression d'ĂȘtre pris pour un gogo, d'ĂȘtre mĂ©prisĂ© par les forains en gĂ©nĂ©ral. Quel intĂ©rĂȘt aurais-je Ă dĂ©nigrer avec tant de virulence les forains si mon opinion n'Ă©tait pas fondĂ©e Ă partir de faits, d'observations, de ressenti ?Un dĂ©tail trĂšs rĂ©vĂ©lateur tout de mĂȘme Ă la diffĂ©rence des forains les marchands de gaufres, de nougats, de bonbons officiant dans les fĂȘtes foraines ne m'inspirent pas du tout les mĂȘmes sentiments dĂ©sagrĂ©ables... Leur sens vĂ©ritable de l'accueil, leur professionnalisme relationnel, leurs sourires, leur mines honnĂȘtes tranchent radicalement avec l'abord suspect des pu le noter dans toutes les fĂȘtes foraines sans exception. Cela serait un simple hasard selon vous ? D'ailleurs je ne suis pas le seul Ă considĂ©rer les forains comme de dĂ©sagrĂ©ables opportunistes exploitant leurs semblables avec leurs manĂšges clinquants, sans aucune poĂ©sie ni rĂ©el souci d'enchanter le public... Renseignez-vous, soyez sagace et je pense que vous prendrez conscience du problĂšme. Evidemment la majoritĂ© reste silencieuse mais je suis persuadĂ© qu'elle n'en pense pas moins. En somme vous me reprochez surtout d'oser dire ce que je ressens vis-Ă -vis des forains et de leurs "exploitations commerciales". Mais si les forains Ă©taient plus sensibles aux attentes vĂ©ritables du public, s'ils avaient le vrai sens de l'accueil, s'ils avaient le sens de la fĂȘte sans arriĂšre-pensĂ©e de pigeonner le client, s'ils avaient le sens artistique au lieu de ce pragmatisme brutal, de cette trivialitĂ© tueuse de rĂȘves, je n'aurais pas tous ces prĂ©jugĂ©s sur sĂ»r il est lĂ©gitime que les forains gagnent correctement leur vie. Le problĂšme n'est pas sur les prix pratiquĂ©s ni mĂȘme sur la qualitĂ© des manĂšges bien que la chose soit discutable mais lĂ c'est encore un autre dĂ©bat mais sur l'Ă©tat d'esprit forain. Encore une fois je regrette que mon opinion vous chagrine car vous n'ĂȘtes certainement pas comme ces forains que je dĂ©nonce, mais je ne fais que relever des choses vues, ressenties, vĂ©cues en toute bonne Zacharie de Izarra=======4 - François-Xavier,J'ai argumentĂ© en long et en large, vous n'avez rĂ©pondu que par de simples dĂ©nĂ©gations Ă mes arguments construits. Un enfant n'aurait pas fait effet, je suis dĂ©sabusĂ© par les marchands de vent que sont les forains contemporains. Suis-je obligĂ© d'apprĂ©cier systĂ©matiquement la soupe que l'on me sert ? Dieu merci je suis encore libre de critiquer ceux qui veulent me vendre au prix fort leurs mauvaise humeur et plaisirs frelatĂ©s ! Je regrette, mais je ne me satisfais pas des artifices forains falsifiĂ©s je ne suis dĂ©finitivement pas un pigeon de texte n'est pas nausĂ©eux, il est simplement SINCERE. C'est juste que ma sincĂ©ritĂ© vous contrarie. Auriez-vous prĂ©fĂ©rĂ© que je sois hypocrite, menteur, flatteur, fabulateur ?Imaginez que je fisse l'Ă©loge de la fĂȘte foraine... Totalement partial, je suis persuadĂ© que vous auriez encensĂ© ce texte. Ce qui prouve bien que l'on ne peut ĂȘtre Ă la fois juge et partie, Ă moins bien entendu d'ĂȘtre intellectuellement trĂšs honnĂȘte. Ce dĂ©bat avec vous est nĂ©cessairement nul puisque vous dĂ©fendez vos intĂ©rĂȘts sans argumenter, juste pour dĂ©fendre votre mĂ©tier. La dĂ©marche est certes comprĂ©hensible humainement, mais parfaitement faussĂ©e intellectuellement. Cela dit quand vous insinuez que vous n'ĂȘtes pas comme ces forains que j'ai citĂ©s, il n'y a pas de raison pour que je ne vous croie pas. Cela n'empĂȘche pas qu'en dehors de vous ces forains dĂ©criĂ©s existent, que vous fassiez semblant de l'ignorer ou que vous l'ignoriez refusez d'admettre la justesse de mes observations, Ă savoir que chez les forains il y a des gens tels que je les ai dĂ©crits. Ne pas vouloir l'admettre est stupide et malhonnĂȘte. Un mĂ©decin qui refuserait d'admettre que dans sa corporation il y a des charlatans serait immĂ©diatement taxĂ© de mauvaise foi. Ou d'aveuglement. Ou de bĂȘtise. Quoi qu'il en soit il ne serait pas crĂ©dible. Tout le monde sait que parmi les mĂ©decins il y a des gens malhonnĂȘtes, des charlatans, des pour ne pas vous froisser vous aimeriez que je change radicalement mon discours, que je vous dise que les forains sont tous aimables, tous accueillants, qu'ils font rĂȘver le public...Comment appeler cela si ce n'est de la censure professionnelle ?D'autant que je ne vous ai jamais attaquĂ© personnellement. J'ai dit "les forains en gĂ©nĂ©ral" parmi ceux que je cĂŽtoie. Je n'ai pas mis tous les forains dans le mĂȘme Zacharie de Izarra=======5 - Je "n'attaque" personne comme vous dites, j'use simplement de ma libertĂ© d'expression et je ne vous empĂȘche pas d'en faire autant Ă mon sujet si cela vous j'avais envie de rĂ©diger un article sincĂšre sur mes expĂ©riences des fĂȘtes foraines, ce que j'ai ne suis pas lĂ pour mentir, inventer, fabuler mais pour encenser ou dĂ©noncer les choses de ce monde. Ou simplement les constater. Je persiste et signe mes expĂ©riences Ă propos des fĂȘtes foraines ont toutes Ă©tĂ© Ă©difiantes et m'ont ouvert les yeux sur cet univers de fric, de faussetĂ©, de quoi perdre toutes ses illusions sur le monde prĂ©tendument idĂ©al des forains...Continuer de faire semblant de n'avoir rien vu serait irresponsable de ma part. Et trĂšs malhonnĂȘte. La mentalitĂ© foraine, du moins celle que j'ai approchĂ©e, ressemble Ă celle de la pĂšgre. D'ailleurs je me demande s'il n'y a pas des ponts entre le "milieu" et le monde forain comme c'est le cas avec le encore permis d'exprimer ses opinions dans ce pays, et peu importe qu'elles soient justes ou fausses ?Si je me trompe, et vous avez parfaitement le droit de le penser, alors venez argumenter pour dĂ©fendre votre cause au lieu de nier sottement. Votre attitude stĂ©rile consistant Ă nier me porterait mĂȘme Ă croire que c'est la preuve par la non argumentation de la partie adverse de la justesse de mes vues. Il ne suffit pas d'affirmer de belles choses, de brandir un Ă©tendard d'idĂ©aliste, encore faut-il que les faits rejoignent le que j'ai inventĂ© les cerbĂšres surveillant leurs carrĂ©s Ă peluches d'un air crapuleux, faisant la monnaie aux clients avec dans le regard une certaine malveillance comme s'il s'agissait de mĂ©prisables visiteurs Ă plumer ? Ai-je imaginĂ© les exploitants de manĂšges aux mines sinistres distribuant des tickets avec des airs blasĂ©s propres Ă dĂ©moraliser un rĂ©giment de joyeux collĂ©giens ? Ai-je rĂȘvĂ© ces regards peu aimables, ces visages antipathiques, ces tĂȘtes pas engageantes, enfin ces forains assimilables Ă des repris de justice en quĂȘte de mauvais coup ? Attention je n'ai jamais dit que les forains Ă©taient de potentielles crapules, j'ai dit qu'ils me faisaient songer Ă des crapules. C'est aussi ajoutĂ© qu'il n'Ă©tait pas impossible qu'ils les cĂŽtoient. Mais de cela je n'en ai aucune preuve, juste l'intuition, qui peut s'avĂ©rer inexacte comme toute intuition. Certes mon propos est dur, je ne le nie pas. Il est dur mais il est le reflet exact de ma pensĂ©e. AprĂšs, je peux me tromper. Mais c'est encore Ă Zacharie de Izarra=======Mot final en forme de remerciement Ă l'adresse de mon dĂ©tracteur nommĂ© François-Xavier qui a su me tenir tĂȘte sur le sujet des forains Soyez remerciĂ© de m'asticoter de la sorte ainsi le dĂ©bat critique me permet de dĂ©velopper mes textes, de les enrichir d'arguments nouveaux, de les approfondir. C'est aussi par la dispute fĂ©conde que naissent mes textes, vous l'aurez remarquĂ©. ======= L'affaire du faux Rimbaud documents complets 1 - APRES VERIFICATIONS ET CONFIRMATION, L'INEDIT DE RIMBAUD ETAIT BIEN UN FAUX !Portrait complet de l'imposteur premier article suspect mais assez intriguant reproduit ci-aprĂšs Ă©tait apparu sur le NET Ă l'annonce de la dĂ©couverte d'un texte inĂ©dit de Rimbaud L'auteur d'un des coups montĂ©s les plus audacieux de ces derniĂšres dĂ©cennies s'est manifestĂ© sous le nom d'emprunt "Jean Daube Rit" presque anagramme douteux du pseudonyme adoptĂ© par le jeune Rimbaud lui-mĂȘme "Jean Baudry". De source indiscutable, l'imposture a Ă©tĂ© prouvĂ©e auprĂšs d'un certain journaliste parisien collaborant Ă la rĂ©daction d'une cĂ©lĂšbre revue littĂ©raire et qui a prĂ©fĂ©rĂ© -on le comprend- garder l'anonymat. Le faux a Ă©tĂ© effectuĂ© grĂące Ă la recomposition frauduleuse d'archives anciennes Ă l'aide de vieilles feuilles vierges authentiques celles-lĂ ajoutĂ©es Ă la revue en question qui aurait Ă©tĂ© ensuite "retrouvĂ©e" chez un bouquiniste de Charleville-MĂ©ziĂšres. Affaire Ă suivre...PiĂ©gĂ© comme les autres, Nabe hier soir dans l'Ă©mission de TaddĂ©i sur France 3 le 19 mai 2008 a pour la premiĂšre fois lu ce faux Ă l'adresse de millions de crĂ©dules !Cet article publiĂ© sur plusieurs sites officiels Ă©tait demeurĂ© anonyme. Puis dans un second temps le falsificateur -ou prĂ©tendu tel- s'est dĂ©voilĂ© dans les termes suivants Ă travers un autre article, dĂ»ment signĂ© cette fois VoilĂ je suis l'auteur de cette imposture qui est en train de prendre des proportions Ă©normes. J'en frĂ©mis d'horreur. Et d'aise. Je n'en suis pas Ă mon coup d'essai il est vrai j'avais dĂ©jĂ fabriquĂ© des faux documents littĂ©raires Ă propos de Maupassant et de Hugo, pour ne parler que des plaisanteries un peu consistantes publiĂ©es sur support papier "authentique", donc... Bien entendu mes potacheries n'avaient jamais marchĂ©, du moins pas au point de dĂ©ranger les cercles officiels. Jusqu'Ă ce que je m'essaye Ă un "faux Rimbaud". Cette fois la supercherie a Ă©tĂ© prise au sĂ©rieux, trop. Beaucoup trop, Ă hauteur inconsidĂ©rĂ©e de la folie furieuse des mĂ©dias souvent prompts Ă s'emballer Ă la moindre alarme littĂ©raire !Les seuls responsables sont les "spĂ©cialistes" crĂ©dules relayĂ©s par les journalistes pressĂ©s de vendre de l'information et non l'auteur de cette malicieuse falsification. Je ne me considĂšre pas comme un faussaire au sens judiciaire du terme mais comme un aimable gredin qui a ouvert sa cage Ă plumes que le vent mĂ©diatique a emportĂ© plus haut que prĂ©vu. La blague sera de toute façon utile elle permettra de remettre les pendules Ă l'heure chez les prĂ©tendus spĂ©cialistes de la partie strictement littĂ©raire la rĂ©daction du texte "Ă la Rimbaud" fut l'Ă©tape la plus facile et la plus plaisante de l'entreprise. Un peu plus complexe -mais Ă la portĂ©e de tout bon faussaire un peu habile- fut de confectionner un faux matĂ©riel sur vieux papier. Le faire entrer ensuite dans un circuit classique afin de lui donner la "patine onirique" nĂ©cessaire Ă sa crĂ©dibilitĂ© grenier de particulier, bouquiniste, antiquaires Ă travers un protocole plausible ne demande pas une grande imagination, au contraire ! DĂ©couvert par un cinĂ©aste sur les traces de Rimbaud comme le hasard fait bien les choses, n'est-ce pas ? le document fut fatalement rĂ©cupĂ©rĂ© "dans les rĂšgles de l'art". La presse n'avait plus qu'Ă prendre le voilĂ comment un gentil farceur se retrouve avec une mĂ©chante affaire sur les bras !RaphaĂ«l Zacharie de Escalier de la Grande Poterne72000 Le Mans FRANCETĂ©lĂ©phone 02 43 80 42 98Freebox 08 70 35 86 222 - IZARRA FAUX NOM, VRAI FAUSSAIRE ?L'auteur est un habituĂ© des coups montĂ©s littĂ©raires, il semblerait qu'avec des moyens chimiques, techniques mais surtout informatiques il soit parvenu Ă tromper la vigilance des plus rusĂ©s ! A partir de vieilles archives vierges authentiques il aurait fabriquĂ© ce faux. Les naĂŻfs s'y seraient laissĂ© que les circonstances de cette trouvaille devraient inciter Ă la plus extrĂȘme prudence... Comme par hasard un cinĂ©aste justement en train de faire un documentaire sur Rimbaud entre dans une bouquinerie une librairie de quelle ville donc se demandera le pĂ©quin ? Mais oui bien-sĂ»r de Charleville-MĂ©ziĂšres voyons ! et lĂ , hop ! comme par enchantement il trouve le fameux trĂ©sor littĂ©raire qu'on recherchait depuis 1945 ! Bref, un mauvais scĂ©nario de Indiana Jones qui semble passer comme une lettre Ă la poste ! Sans parler des dĂ©tails tellement "beaux et Ă©vidents" qu'il sont invraisemblables quand y rĂ©flĂ©chit bien. Un romancier qui aurait Ă©crit cette histoire aurait Ă©tĂ© taxĂ© d'Ă©crivain sans imagination. La vĂ©ritĂ© est que, comme l'avoue avec complaisance l'auteur de cet Ă©trange message, le faux aprĂšs avoir circulĂ© un certain temps dans un circuit "traditionnel" pour accrĂ©diter son authenticitĂ© aurait finalement Ă©tĂ© dirigĂ© vers cette boutique de Charleville dans l'attente de sa "dĂ©couverte".D'ailleurs trouver un tel document lĂ oĂč prĂ©cisĂ©ment dans l'imaginaire collectif on est censĂ© le trouver, c'est plus fort que fort ! Et c'est pour cela que c'est aussi un peu faible quand on commence Ă se poser quelques questions... Des faux littĂ©raires ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© fabriquĂ©s, cela ne serait pas la premiĂšre fois rĂ©cemment il y eut les faux carnets d'Hitler pour ne citer qu'un cas cĂ©lĂšbre. Pour ce qui est des parties manquantes du document, les dĂ©tĂ©riorations "naturelles" ont Ă©tĂ© machiavĂ©liquement confectionnĂ©es Ă des endroits stratĂ©giques du texte il fallait que cela fasse vrai. Mais pas trop non plus quand mĂȘme car on se doute bien que l'auteur de la farce n'aurait pas masquĂ©, mĂȘme en partie, la signature "Jean Baudry" ! C'Ă©tait la seule chose importante, la signature. Il fallait mĂȘme que ça fasse plus vrai que vrai. C'est rĂ©ussi...SignĂ© un complice impliquĂ© qui n'aura pas l'inconscience, lui, d'en dire plus sur son identitĂ©...Article attribuĂ© Ă un anonyme complice ou plus vraisemblablement Ă RaphaĂ«l Zacharie de Izarra lui-mĂȘme se faisant passer pour un anonyme...3 - PIEGE POUR SOTS ADMIRATEURS D'AUTEURS CONNUSCertains spĂ©cialistes et profanes ne se ridiculisent-ils pas superbement en admirant avec des airs bĂ©ats des Ă©crits signĂ©s "Jean Baudry" ?Ce canular, si c'en est un selon les sceptiques, a un but dĂ©noncer l'imposture d'une certaine littĂ©rature. Imposture orchestrĂ©e par des Ă©diteurs opportunistes aux dĂ©pens d'esprits faibles se croyant Ă©pris de belles lettres dans le dessein que l'on devine fabriquer des mythes rentables. Plus grave elle est relayĂ©e de maniĂšre insidieuse par l'Ăducation Nationale Ă travers ses manuels scolaires Ă©tatiques, sans aucune place pour la rĂ©flexion critique, et ce dans l'intention inique et faussement dĂ©mocratique de fabriquer de futurs bacheliers au rabais. Tout lecteur, averti ou non, sera influencĂ© par la signature des textes qu'on lui soumettra officiellement sous noble reliure. Une nouvelle preuve Ă©clatante avec l'affaire de l'inĂ©dit de Rimbaud ? Aux esprits sagaces de trancher. Les imbĂ©ciles qui se seront trompĂ©s, eux, mĂ©riteront le blĂąme littĂ©raire. Surtout si ce sont des simple signature -certes illustre mais une signature n'est pas une oeuvre- apparaissant au bas d'un texte mĂ©diocre pseudonyme authentifiĂ©, agréé par les cercles littĂ©raires officiels nĂ©cessairement infaillibles... suffit pour que des lettrĂ©s tombent en pĂąmoison. Avec n'importe quel texte, pourvu qu'il soit sur un support "authentique" et signĂ© d'une plume illustre, il est possible de faire passer un potache -ou pour ĂȘtre plus prĂ©cis un IZARRA- pour un ! Cette divine ponctuation ! Ha ! Quel esprit ce Baudry ! Avez-vous vu madame cette pĂ©nĂ©tration dans l'ironie ! Ho ! Le nez de Bismarck ! Oh la la ! La moustache du teuton qui sert de virgule dans cette phrase-ci, quel gĂ©nie ce Baudry, ne trouvez-vous pas ?Le test est concluant lorsque l'on signe du nom d'un bel auteur connu n'importe quel mauvais texte Ă©crit en cinq minutes, pourvu que le lectorat soit dĂ©jĂ bien conditionnĂ© par cette imposture que je dĂ©nonce, il applaudit. A l'inverse, lorsque l'on signe avec des noms d'inconnus des textes authentiques pris dans la PlĂ©iade, ce mĂȘme lectorat raille, peu conditionnĂ© qu'il est pour s'extasier devant des Ă©crits d'auteurs non appris Ă l'Ă©cole, donc parfaitement inconnus...Pour rĂ©sumer, prenez des textes classiques peu connus du grand public, signez-les "Marcel Dupond", soumettez-les Ă des prĂ©tendus beaux esprits et Ă©coutez les commentaires pleins d'Ăąneries qu'ils ne manqueront pas de sortir...Dans le cas concret qui nous prĂ©occupe, parce qu'un texte classique est signĂ© du nom de votre "ennemi" Izarra pour bien nommer celui qui vous ridiculise, cela suffit pour que vous perdiez subitement tout jugement esthĂ©tique vous devenez curieusement incapables d'apprĂ©cier le texte en lui-mĂȘme...Je suis heureux de prouver une nouvelle fois de maniĂšre concrĂšte et non thĂ©orique que la sottise ambiante est Ă nos portes. La supercherie grandira certains esprits qui auront su rester critiques et ridiculisera les autres. Il est tout de mĂȘme dĂ©cevant de constater que mes contemporains sont d'incorrigibles naĂŻfs, et en mĂȘme temps je suis trĂšs satisfait que ma thĂšse sur l'imposture de la littĂ©rature tienne Ă ce point la le document soit un faux ou un vrai, le fait est anecdotique. Je suis lĂ pour une affaire plus essentielle Ă©branler certaines certitudes Zacharie de Izarra4 - Ma principale utilitĂ© Ă©prouver la sagacitĂ© des prĂ©tendus beaux esprits de toutes espĂšces. Et des spĂ©cialistes de la question rimbaldienne. Je suis le trublion des Lettres, c'est de bonne guerre. Et finalement trĂšs sain. Les impostures ont toujours existĂ© dans l'histoire de la littĂ©rature et certains imposteurs furent aussi de grands auteurs plus facĂ©tieux que d'autres. Je fais Ă©ternuer messieurs les grands professeurs de littĂ©rature, enrager les sots convaincus. Rien que des choses fort salutaires !RaphaĂ«l Zacharie de Izarra5 - Je souhaite demeurer le maĂźtre du jeu le plus longtemps possible. Ce n'est pas Ă moi de prouver l'authenticitĂ© de ce texte mais aux spĂ©cialistes de la question littĂ©raire. C'est Ă eux d'assĂ©ner vĂ©ritĂ©s immortelles et Ă©crasantes, de rĂ©pandre affirmations lumineuses et sereines -bref de convaincre l'incrĂ©dule- et non Ă moi d'abrĂ©ger les doutes. Mon rĂŽle consiste Ă faire accoucher la vĂ©ritĂ© littĂ©raire aux prĂ©tendus spĂ©cialistes de Rimbaud, non Ă servir sur un plateau le sujet cuit de leurs actuels tourments. Seul celui qui a les bonnes cartes en main aura le dernier mot. Celui-lĂ peut se permettre toutes les licences et fantaisies. Chacune de mes provocations Ă l'adresse de mes dĂ©tracteurs doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une salutaire incitation Ă percer le mystĂšre de ce texte par des moyens strictement artistiques, littĂ©raires, intellectuels et non vulgairement matĂ©riels. On devrait au contraire me rendre grĂąces d'inviter les admirateurs de Rimbaud Ă la critique honnĂȘte au lieu de me condamner de la sorte !En attendant je laisse Ă mes dĂ©tracteurs le temps de se ridiculiser dans toutes les directions. Ou de faire triompher la vĂ©ritĂ©, s'ils la Zacharie de Izarra6 - Je n'ai pas abattu toutes mes cartes. Une mystification consistante se fait nĂ©cessairement sur le long terme. Donc, pas de prĂ©cipitation ! D'ailleurs je ne sais pas encore s'il sera finalement indispensable de donner des preuves la rĂ©gĂ©nĂ©rescence des esprits corrompus par le snobisme rimbaldien se fera peut-ĂȘtre sans ce concours matĂ©riel que rĂ©clament les admirateurs et fins connaisseurs de Rimbaud... Le miracle de l'Intelligence peut fort bien s'opĂ©rer indĂ©pendamment de toute preuve tangible. Quoi qu'il en soit, ces Ă©ventuelles preuves matĂ©rielles pourront toujours ĂȘtre mises en doute car il y aura toujours des saint Thomas pour douter de l'Ă©vidence, aussi ces preuves palpables sont-elles vaines. La seule vĂ©ritable preuve -irrĂ©futable- que ce document est un vrai, ou un faux, c'est de le confronter audacieusement aux jolies sensibilitĂ©s pĂ©nĂ©trĂ©es de vĂ©ritĂ©s rimbaldiennes promptes Ă tomber en pĂąmoison Ă la moindre prose signĂ©e "Rimbaud".RaphaĂ«l Zacharie de Izarra7 - REPONSE A JEAN-JACQUES LEFREREMonsieur l'Ă©minent spĂ©cialiste de Rimbaud Jean-Jacques LefrĂšre me taxe d'hurluberlu dans le "Figaro LittĂ©raire". C'est de bonne guerre. Il dĂ©fend sa cause, n'est-ce pas lĂ©gitime ? J'assume totalement les volĂ©es de bois vert que l'on me destine. Je m'expose au feu, il est naturel que j'en endure les effets. En outre le qualificatif "hurluberlu" est plutĂŽt aimable. Bien entendu, pas question de m'attaquer aux personnes dans cette affaire. Le dĂ©bat doit porter sur l'objet du dĂ©lit littĂ©raire, non sur les protagonistes. Chacun a le choix de ses armes la vĂ©ritĂ© pour moi, la mauvaise foi pour les va de soi que je respecte tous mes dĂ©tracteurs, quels qu'ils soient. Avec fĂ©rocitĂ© certes je continuerai Ă dĂ©fendre ma version, mais dans les rĂšgles strictes de la ou vaincu, dĂ©chu ou grandi, je saluerai avec la mĂȘme flamme mes chevaleresque imprĂšgnera toujours mon glaive Zacharie de Izarra8 - REPONSE AUX JOURNALISTESLes journalistes ne cessent de me rĂ©clamer des preuves palpables accrĂ©ditant la version "littĂ©rairement impopulaire" selon laquelle l'inĂ©dit de Rimbaud serait un faux. Mais quel genre de certitudes matĂ©rielles ? Les journalistes sont-ils des experts en vrais et faux documents ? Si des experts -des vrais- en analyse de feuillets on pu se laisser berner par un faux document, les pauvres journalistes y verront-ils plus clair du haut de leur courte plume ?D'ailleurs le document en question n'est plus en ma possession puisqu'il est actuellement entre les mains expertes des "experts", prĂ©cisĂ©ment...L'unique preuve concrĂšte que ce document est un faux -ou un vrai- est Ă chercher... dans le document lui-mĂȘme !Et pas si des techniciens du papier ancien et des spĂ©cialistes de Rimbaud incompĂ©tents se font berner par ledit document et sont incapables de persuader dĂ©finitivement et les journalistes et le grand public de leur unique, exclusive, Ă©troite, obtuse vĂ©ritĂ© d'experts et d'exĂ©gĂštes, alors le doute qui nĂ©cessairement se renforce devient de plus en plus expert devrait d'un docte mot, d'un seul, parvenir Ă imposer son incontestable vĂ©ritĂ© d'expert au profane dĂ©sarmĂ©... Sinon il est tout sauf un si les tenants de la vĂ©ritĂ© tangible sont absolument certains de l'authenticitĂ© de ce prĂ©tendu trĂ©sor rimbaldien, pourquoi cette soudaine prudence dans les mĂ©dias ? A cause certainement de la prĂ©cĂ©dente affaire des faux carnets d'Hitler...Les savants pĂ©tris de certitudes rimbaldiennes ne devraient mĂȘme pas se donner la peine de rĂ©pondre Ă "l'hurluberlu" du Mans qui ose se dresser contre un mythe... RĂ©pondre, c'est alimenter la qu'ils se taisent !Et pendant ce temps, qu'on me laisse chanter ma version. Elle a au moins l'avantage d'Ă©largir la vue des brebis pensantes qui prĂ©fĂšrent -saine attitude- prendre le risque d'Ă©couter un son diffĂ©rent au lieu de bĂȘler sottement avec le reste du Zacharie de Izarra9 - Certaines personnes indĂ©licates mâaccusent de vouloir me faire de la publicitĂ© pour mon blog, ce qui bien Ă©videmment ne me ressemble pas Ă un esthĂšte de mon consĂ©quent dans un second temps du dĂ©bat j'ai choisi de ne plus indiquer le lien de mon blog afin d'Ă©viter de provoquer les croassements de certains volatiles...Pour en revenir au sujet, je rĂ©pĂšte que la vĂ©ritable imposture n'est pas dans le support matĂ©riel lui-mĂȘme, qui est un faux, mais dans les tĂȘtes. Je dĂ©nonce la corruption des esprits esprits visiblement affaiblis dĂšs qu'il s'agit d'admirer bĂ©atement les "merveilleux Ă©crits" de Rimbaud enclins Ă prendre comme parole d'Ă©vangile tout baratin d'expert doctement Ă©mis. La masse bĂȘlante et profane, la pauvre, l'ignare, en est rĂ©duite Ă chanter sous la baguette du chef-d'orchestre-grand-schtroumf-expert dĂ©tenteur de la "vĂ©ritĂ© littĂ©raire"Je rĂ©pĂšte encore que les preuves matĂ©rielles que ce faux est bien un faux se trouvent dans le document lui-mĂȘme et pas ailleurs. Or ce document n'est plus entre mes mains puisqu'il a Ă©tĂ© "lĂąchĂ©" dans le "circuit fatal" qui lâa portĂ© Ă la outre je ne suis guĂšre pressĂ© d'apporter les preuves que l'on me demande. Ou de les nier. Je n'agis pas dans la prĂ©cipitation, ce serait bien vulgaire pour un esthĂšte de ma qualitĂ©... Je ne cours pas plus aprĂšs les mĂ©dias. J'ai tout mon temps, les arguments qu'il faut, ma vĂ©ritĂ© Ă moi. J'abattrai mes cartes quand je le jugerai nĂ©cessaire. Je ne suis pas Ă la botte des journalistes. Et puis surtout...Surtout ne nous prenons pas trop au sĂ©rieux dans cette serait bien triste si ces messieurs les exĂ©gĂštes ne s'amusaient pas autant que moi ! Rimbaud et tout le tintouin, les haleurs et les poches trouĂ©es, tout cela c'est bien joli mais la poĂ©sie devrait-elle donc rester purement intellectuelle, essentiellement livresque, simplement thĂ©orique ?J'offre aux exĂ©gĂštes une leçon de littĂ©rature grandeur nature, un cour vivant de sagesse rimbaldienne d'abord savoir rire des choses les plus "importantissimes", comme par exemple cette affaire mondaine et finalement assez futile Ă propos du faux texte de et par-dessus tout je leur apprends Ă ne pas oublier l'essentiel lĂącher le lest acadĂ©mique et avec courage, fiĂšvre, hauteur, entrer dans l'arĂšne pour vivre la poĂ©sie, la vivre. La vivre et non l'intellectualiser sans cesse et ainsi la rapetisser jusqu'Ă la rendre ridicule, mesquine, que je leur propose finalement, c'est de vivre la grande aventure Zacharie de Izarra10 - LA SCIENCE AU SECOURS DES LETTRES !J'ai appris que le document en question devra ĂȘtre analysĂ© afin de dĂ©terminer avec certitude si c'est un faux ou au vrai...J'ai dĂ©jĂ rĂ©pondu aux questions de mes dĂ©tracteurs Ă maintes reprises et ma rĂ©ponse ne varie pas la preuve de ce que j'avance est au fond des Ă©prouvettes des chimistes actuellement affairĂ©s autour de la "gĂ©niale trouvaille".Tout de mĂȘme... Chercher la paternitĂ© d'un texte littĂ©raire Ă l'aide d'un scalpel de technicien, d'un double-dĂ©cimĂštres de matheux et de gants de chirurgien, quelle tristesse ! A quelle lamentable pitrerie les exĂ©gĂštes de Rimbaud se livrent-ils ? Pour en arriver lĂ , faut-il qu'ils soient bien ignorants de la littĂ©rature !Incapables de trancher une bonne fois pour toutes grĂące Ă leur seul jugement esthĂ©tique, ils en sont rĂ©duits Ă recourir Ă des analyses scientifiques pour dĂ©terminer si ce texte est d'origine rimbaldienne ou izarrienne !Rimbalesquement Zacharie de Izarra11 - LA PLUME RIMBALDIENNE CAUTION IMMUNITAIRE...Rimbaud aujourd'hui serait un vulgaire dĂ©linquant de la banlieue de Charleville-MĂ©ziĂšres, rappeur, slameur, poĂšte douĂ© et prĂ©coce il est vrai, mais encore sodomite dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, personnage douteux, droguĂ©, buveur, paresseux qui aurait d'abord Ă©tĂ© une petite crapule avant de devenir gros trafiquant de drogue entre la France et le Maroc... VoilĂ ce qui me semble le mieux correspondre si on transpose avec rĂ©alisme la "lĂ©gende Rimbaud" dans notre Ă©poque. Ma vue est honnĂȘte, pleine de justesse nulle illusion romantique ne dĂ©forme mon de lustrer les semelles sales d'un versificateur certes hors du commun quant Ă la qualitĂ© de la plume lorsqu'il ne dĂ©lire pas avec des poĂšmes "charabiatisants" mais qui pour autant ne mĂ©rite pas que l'on en fasse ce mythe nourrit d'artifices plus grotesques les uns que les peut-on admirer un trafiquant d'armes sans Ă©tat d'Ăąme qui prĂŽne les Ă©garements d'une vie dissolue, les dĂ©lices de la perdition, l'enrichissement crapuleux ?PrĂŽner les hauteurs poĂ©tiques, jouer au troubadour Ă©thĂ©rĂ©, au rĂȘveur enivrĂ© d'Ă©clairs radieux, de fulgurances idĂ©ales, voilĂ pour la thĂ©orie chez Rimbaud. Le passage Ă la pratique est beaucoup plus dĂ©cevant...Quelle incohĂ©rence ! Quelle noirceur d'Ăąme ! Ăvidemment le trafic d'armes, les sordides amours, la fuite en Afrique en quĂȘte d'histoires glauques, chez un type comme Rimbaud ça passe pour ĂȘtre d'une grande classe ! Aux yeux de ses sinistres laudateurs cela s'appelle l'aventure, cela s'appelle la noblesse, cela s'appelle le mĂ©pris pour le monde bourgeois. Quelle complaisance !Ainsi la rime justifierait le crime...Ha ! Comme c'est facile d'embellir une biographie quand on a la vue bornĂ©e par des fadaises poĂ©tiques, quand on est Ă©bloui par de flatteurs apparats !Bref, le sexe, l'argent sale, la descente progressive dans les bas-fonds de l'Ăąme, l'hypocrisie, Rimbaud n'Ă©chappe pas aux rĂšgles du genre crapuleux. Il avait vraiment tout ce qu'il faut pour que des esprits faibles d'un siĂšcle dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© lui fabriquent une lĂ©gende Zacharie de Izarra12 - LES VERTUS PEDAGOGIQUES DU FAUX TEXTE DE RIMBAUDL'enjeu de cette affaire dĂ©passe l'anecdote de savoir si ce document est un faux ou un vrai. La vraie question est que vaut la vĂ©ritĂ© d'un docte pitre face Ă un Izarra farceur qui fait le choix de penser plutĂŽt que de braire ?Certains qui ont des chapeaux pointus prĂ©tendent que le rĂ©chauffement climatique est dĂ» Ă l'activitĂ© humaine, d'autres qui portent des lunettes performantes mais qui ont la vue intĂ©rieure lamentablement brĂšve assĂšnent aux masses bĂȘlantes toutes des vĂ©ritĂ©s tordues, comiques, je prĂ©tends que "Le Bateau Ivre" et "Une saison en Enfer" sont des oeuvres purement facĂ©tieuses pondues par le plaisantin de Charleville, sans doute dans le but de rire des faux esthĂštes et snobs Ă©rudits de son Ă©poque. Ce qui ne signifie pas que par ailleurs Rimbaud faisait de la bonne poĂ©sie, l'aciditĂ© de la farce ne s'opposant nullement au feu de la vĂ©ritĂ© izarrienne, qui a la suprĂȘme particularitĂ© d'ĂȘtre joyeusement fantaisiste, pleine d'une rassurante, pĂ©dagogique, libĂ©ratrice souplesse -et qui est hautement rimbaldienne dans le fond- vaut bien celle, figĂ©e, Ă©troite, austĂšre, voire franchement bĂȘte et mĂ©chante des exĂ©gĂštes s'accrochant dĂ©sespĂ©rĂ©ment, acadĂ©miquement, mesquinement Ă leurs Zacharie de IzarraPRECISION FINALE POUR LES MAUVAISES LANGUES Enfin pour rĂ©pondre avec hauteur et concision Ă ces vils dĂ©tracteurs m'accusant de vouloir me faire de la publicitĂ© Ă bon compte pour mon blog, qu'ils sachent que seule la qualitĂ© de mes textes doit sĂ©duire sans l'aide d'une vulgaire publicitĂ© basĂ©e sur le scandale. Je n'ai nul besoin de faire la promotion de mon blog Ă©tant donnĂ© qu'il a toujours Ă©tĂ© trĂšs visitĂ© et ne pratique par consĂ©quent pas ce genre de racolage Zacharie de Izarra "LE MONDE" PUBLIE UN ARTICLE SUR MOI ! Paris est venu au Mans. Ce qui Ă©quivaut, en terme professionnel, Ă un scoop. Du moins dans le cercle restreint des journalistes littĂ©raires, appelĂ©s aussi dans notre jargon mondains du livre ». Depuis lĂ -haut, c'est un Ă©vĂ©nement, une prouesse. Rappel dâune Ă©popĂ©e locale qui avait fait deux ou trois vagues dans nos salons quelques heures Ă peine aprĂšs la rĂ©vĂ©lation au grand public dâun inĂ©dit de Rimbaud Le rĂȘve de Bismarck retrouvĂ© chez un bouquiniste de Charleville-MĂ©ziĂšres, un Ă©nergumĂšne manceau revendiqua non sans fracas la paternitĂ© du document qui serait donc⊠Un faux ! Info ou intox ?A la rĂ©daction les collĂšgues ont bien ri. Il y avait de quoi, avec ma mission dâ envoyĂ© spĂ©cial en province »⊠La dĂ©cision rĂ©sonnait dĂ©sagrĂ©ablement comme le coup de sifflet de JĂ©richo» de lâofficier de police plein dâavenir du Quai des OrfĂšvres rĂ©trogradĂ© du jour au lendemain Ă la circulation de la Place Clichy. Et jâai effectivement Ă©tĂ© envoyĂ© au Mans afin de tenter dâĂ©claircir ce mystĂšre dâarriĂšre pays. Merci le TGV. Bref, de retour avec mon papier, ils ne riaient plus du tout Ă la rĂ©daction. PROLIFIQUERaphaĂ«l Zacharie de Izarra est un auteur prolifique aussi. Avec plein dâ simple hurluberlu en mal de notoriĂ©tĂ© comme lâaffirmait, un peu Ă©nervĂ©, le plus grand spĂ©cialiste de Rimbaud Jean-Jacques LefrĂšre dans les pages du Figaro LittĂ©raire » ? Pas si sĂ»r⊠DĂšs quâon approche le phĂ©nomĂšne, les certitudes toutes faites sâĂ©loignent. Il y a fort Ă parier quâau contact de ce fou follet, plus dâun routard de la presse reverrait son jugement. Un poids-plume de lâauto Ă©dition il se rĂ©pand sur Internet capable dâĂ©branler des maisons Izarra a du souffle, il faut lui reconnaĂźtre ce prĂ©cieux machiavĂ©lique diraient certains⊠Angelot dâune dĂ©sarmante naĂŻvetĂ© pour dâautres. Prince cynique ou entitĂ© ailĂ©e, peu importe le plaisantin ne manque pas dâatouts. Sâil est vrai que le diable a plus dâun tour dans son sac, les anges nâen ont pas moins de la plume. Celui qui veut dĂ©fier les exĂ©gĂštes de la littĂ©rature, pardon de la LittĂ©rature comme il le prĂ©cise, est bien outillĂ©. Ce maĂźtre du verbe joue de son art oratoire jusquâĂ lâĂ©niĂšme degrĂ©, lĂ oĂč commencent les premiers frissons. clown Ă particule » sâavĂšre ĂȘtre un morceau de choix pour tigres de rĂ©dactions, un cas dâĂ©cole comme on en rencontre rarement dans une carriĂšre de reporter. Un pigiste averti y regarderait Ă deux ça Ă lâapparence de lâersatz, de loin ça nâa lâair de rien, de Paris on croit que câest du toc⊠Et quand on vient chez lui au Mans pour une interview de prĂšs, pour de vrai, alors lâIzarra câest de lâor en barre ! Foi de est prĂȘt. De mon cĂŽtĂ©, je fourbis mes armes. Ambiance rĂšglement de compte Ă lâoral. Lâinterview commence mais câest lui qui tient la je lâinterroge au sujet de cette affaire grotesque du vrai-faux-Rimbaud » il ne se dĂ©monte pas. Ses yeux sâĂ©clairent. Le masque de la sincĂ©ritĂ© lâhabille tout de blanc. Et il a des arguments le renard ! RĂ©pondant point par point aux objections Ă©manant de ses dĂ©tracteurs, il se dĂ©fend. Avec foi, panache, consistance. De telle façon quâĂ mi-parcours de lâinterview il est dĂ©jĂ permis de douter de la version officielle. Question de choix. En lâĂ©coutant, intarissable, virtuose, charmeur, parfois excessif, toujours percutant, on se sent plus lĂ©ger, libre de balancer entre vĂ©ritĂ© mĂ©diatique et doute izarrien », qualificatif dont il abuse avec jubilation. Câest le cadeau quâil nous fait penser par soi-mĂȘme. RaphaĂ«l Zacharie de Izarra est persuasif, il a lâart de soulever des questions que nul nâoserait arguments ? Contestables, soyons honnĂȘtes. Contestables et pourtant⊠Pas tant que cela. Et câest Ă©trange, et câest puissant, et câest passionnant. Câest oui ou câest non, câest vrai ou câest faux. Entre les deux, une infinitĂ© de nuances. Toutes a sa place dans la polĂ©mique et il tient tĂȘte. Il a pris le rĂŽle du bouffon, qui nâest pas le plus facile. Rappelons que le pitre officiel du royaume assĂ©nait des vĂ©ritĂ©s cinglantes au roi. Izarra se paye la tĂȘte du roi et câest bien le seul il nây a quâun bouffon dans tout le royaume pour user de ce droit. Les autres se taisent. Lui, il la ramĂšne. Il fabrique du faux pour mieux dĂ©noncer une autre imposture celle dâune certaine littĂ©rature » le dĂ©tail son discours ressemble un peu Ă cette histoire de fous oĂč lâun soutient que la bouteille est Ă moitiĂ© pleine pendant que lâautre sâĂ©vertue Ă dĂ©montrer quâelle est Ă demi vide. Lâun a tort, les deux ont raison et personne ne peut trancher. Ensuite câest une question de crĂ©dibilitĂ© vestimentaire. La vĂ©ritĂ© » du porteur de cravate sera toujours un peu plus vraie » que celle de lâadepte de la chemise Ă carreaux. Izarra ne porte ni cravate ni chemise Ă carreaux, il arbore un front vaillant dĂ©nuĂ© dâartifice, affrontant nu les cohortes de BĂȘtise parĂ©es de flatteurs, mensongers atours ».MĂȘme pour un reporter qui a de la bouteille, il serait trop facile de prendre Ă la lĂ©gĂšre lâĂ©difice de papier de monsieur Izarra. Pour lâheure tout est thĂ©orie, dĂ©monstration intellectuelle, preuve par la dialectique et conviction intime. Le sieur Izarra est redoutable quand il sâagit de semer le doute. Et ça prend. A faire trembler les bases du plus orthodoxe des convaincus. Ca prend tellement bien que, sĂ©duit par le brillant discours, dĂ©jĂ convaincu mais pas tout Ă fait prĂȘt Ă mettre la main au feu tout de mĂȘme, on ne demande plus quâĂ câest ce quâil nous promet depuis le dĂ©but de cette affaire dĂ©cidĂ©ment rocambolesque⊠Mais il nâest pas pressĂ© dâapporter de la matiĂšre Ă son moulin Ă paroles. Izarra brille tant quâil reste dans ses hauteurs » abstraites, position stratĂ©gique bien commode dans laquelle il a tendance Ă sâĂ©terniser⊠Sur la terre ferme son pied est plus a le temps pour lui, rĂ©pĂšte-t-il. Je nâagis pas dans la prĂ©cipitation, mon dessein est de plus grande envergure que de nourrir ces poussins de journalistes. Patience ! Au lieu de petit grain sans lendemain vous aurez la grosse pĂątĂ©e pour lâhiver» confie-t-il, un brin vrai quâil cause bien le contradicteur et quâon serait prĂȘt Ă se convertir Ă sa vĂ©ritĂ© », Ă deux doigts du gouffre sĂ©parant lâhĂ©rĂ©sie mĂ©diatique du ciel izarrien »⊠A condition de donner corps au discours. Bluffant pour ceux qui lâapprochent, lâĂ©coutent, le sentent », simple zozo pour les autres qui nâont pas eu le privilĂšge dâun tĂȘte-Ă -tĂȘte, le personnage a de quoi faire premiĂšre fois il avait mĂȘme fait trĂšs peur lâAFP lui reproche un sĂ©isme dâampleur nationale provoquĂ© par ses simples assertions. Pas si zozo quâil en a lâair le Zaza » !DU TEMPSRaphaĂ«l Zacharie de Izarra nous demande du temps, encore du temps pour prouver quâil est lâauteur de cette farce. Mais oĂč est la vraie farce ? Dans le document lui-mĂȘme qui serait un authentique faux » ou dans le formidable pouvoir de persuasion dâun mythomane de premier ordre ?Sa dĂ©marche, se justifie-t-il, est une oeuvre de long terme, dense, complexe, nĂ©cessairement lente ». A la lumiĂšre de ses propos pour le moins convaincants, irritants, intrigants, presque fascinants, on lui laissera le bĂ©nĂ©fice du doute. Mais pas trop longtemps. Pas trop longtemps monsieur Izarra Ă la rĂ©daction ils ne rient plus, mais alors plus du MondeCOMMENT J'AI FAIT LE FAUX "INEDIT DE RIMBAUD" Le rĂȘve de BismarckA propos de l'affaire de l'inĂ©dit de RIMBAUD, certains "spĂ©cialistes" pensent que je suis incapable de faire un faux sur le plan la question avec mes dĂ©tracteurs Ă©tait lĂ , sur le plan strictement technique. J'avais dĂ©jĂ expliquĂ© ma mĂ©thode et mon mode opĂ©ratoire. Tactique, technique bien sĂ»r mais surtout stratĂ©gie. Avec ma patience, mon rĂ©seau de complices, il n'a pas Ă©tĂ© insurmontable de monter ce fameux coup au sujet de RIMBAUD. Je ne travaille pas, j'ai tout le temps pour Ă©laborer des impostures de ce genre. J'ai beaucoup de pouvoir de persuasion, un vrai sens de la psychologie, des relations dans divers domaines comme dans l'infographie et la sĂ©rigraphie, ce qui m'a Ă©tĂ© d'une aide prĂ©cieuse. J'ai Ă©galement des contacts avec des Ă©tudiants en chimie de l'UniversitĂ© du Mans qui me conseillent et m'aident les Ă©tudiants ayant le sens de la potacherie plus dĂ©veloppĂ© que leurs professeurs. Si vous saviez tout ce qu'on peut faire quand on a de l'audace...Ce que vous avez vu c'est le cĂŽtĂ© Ă©clatant de l'affaire. Mais pour qu'une imposture de cette envergure sorte, il faut s'y prendre avec mĂ©thode et ambition. Plusieurs sont tombĂ©es Ă l'eau et cela nul ne le sait. Il n'y avait pas que RIMBAUD qui Ă©tait sur la "liste d'attente". J'ai fait des faux concernant plusieurs auteurs, sachant pertinemment que sur une quinzaine de fusĂ©es mĂ©diatiques une seule parviendrait Ă dĂ©coller, voire deux peut-ĂȘtre. Ce qui permet de rĂ©ussir une telle imposture, c'est la multiplication des "rampes de lancements". Les autres impostures que j'ai entreprises n'ont pas Ă©tĂ© jusqu'Ă leur terme mais peu importe le but n'Ă©tait pas que les 15 coups rĂ©ussissent, le but Ă©tait de multiplier les "mises Ă feu" pour que l'une des 15 impostures au moins dĂ©part je ne savais pas laquelle des 15 impostures allaient aboutir, bien entendu. J'ignorais quel texte issu des huit auteurs cĂ©lĂšbres choisis j'ai lancĂ© une quinzaine de textes izarriens signĂ©s de huit auteurs cĂ©lĂšbres diffĂ©rents allait ĂȘtre "exhumĂ© de l'oubli"... Au dĂ©part je ne savais pas quels "inĂ©dits" allaient ĂȘtre "dĂ©couverts" dans un des endroits fixes ou rĂ©seaux de circulations stratĂ©giques oĂč je les avais placĂ©s bibliothĂšques, bouquinistes et mĂȘme dans un endroit que je ne peux rĂ©vĂ©ler ici. L'important Ă©tait qu'au moins un de ces textes sorte de "l'oubli".En ce qui concerne le support, j'ajoute que chez n'importe quel bon bouquiniste mĂȘme de province, pour peu que vous payiez le prix vous pouvez obtenir des feuilles vierges de diffĂ©rents formats et plus ou moins jaunies datant du XIX, voire du XVIIIĂšme siĂšcle entre 100 et 200 euros la dizaine ou vingtaine de feuilles. Chez le bouquiniste au Mans, l'Athanor, je les ai eu pour un peu plus de cent "spĂ©cialistes" du vieux document sont des Ăąnes. BernĂ©s avec une centaine d'euros !Bref, tout cela mes dĂ©tracteurs ne le savent pas et c'est ce qui fait ma force on croit impossible qu'une telle entreprise rĂ©ussisse car on pense en terme de coup unique. Comme si j'avais lancĂ© cette affaire de maniĂšre unique et ponctuelle, hasardeuse, presque irrĂ©flĂ©chie...Or le nombre "d'inĂ©dits" mis dans des circuits privĂ©s et publics est supĂ©rieur Ă ce qu'on imagine. Et la laborieuse, minutieuse mise oeuvre de ces affaires, parfois simultanĂ©ment, parfois successivement pour finalement n'en faire triompher qu'une seule -voire deux-, n'est qu'une simple, banale affaire de temps et d'obstination. D'ailleurs on n'imagine rien de tout cela. On pense d'emblĂ©e, sans mĂȘme se poser plus de question, que celui qu'on qualifie de "prĂ©tendu faussaire" -moi donc- aurait lancĂ© sa petite pierre comme cela, de façon unique et alĂ©atoire... Et donc cela semble improbable. Sauf que quand on a le temps, la motivation, l'audace, TOUT DEVIENT POSSIBLE. Ce qui paraĂźt irrĂ©alisable est parfaitement rĂ©alisable et mĂȘme dans les faits la rĂ©alisation de ce genre de chose est souvent plus facile qu'en thĂ©orie. Je le sais par expĂ©rience personnelle...Aucun spĂ©cialiste ne croit possible une telle entreprise. Certes, mais c'est parce que ces grands Ă©rudits pleins de certitudes techniques et littĂ©raires pensent en termes JEAN TEULĂ est restĂ© prudent et Ă mis en doute l'inĂ©dit de Zacharie de IZARRA ======= Editeur de pigeons A travers ces 28 commentaires postĂ©s sur un forum littĂ©raire j'ai abordĂ© l'Ă©pineuse question de l'Ă©dition Ă compte d'auteur. Je rĂ©ponds Ă JM, victime consentante de l'Ă©dition Ă compte d'auteur, Ă son Ă©diteur GB qui entre temps est intervenu ainsi qu'Ă quelques Zacharie de IZARRA+++++++1 - LE PROBLĂME DE L'ĂDITION Ă COMPTE D'AUTEURJe vais vous dire ce que j'ai sur le coeur au sujet de JM, victime de l'arnaque de GB, un de ces nombreux Ă©diteurs qui publient des livres aux frais de leurs auteurs... Ce sont les profiteurs de la sottise humaine comme GB, "Ă©diteur" officiel de JM GB que je cherche Ă contacter pour lui dire ce que je pense de ses bienfaisances hautement tarifĂ©es qui sont Ă blĂąmer et non pas moi qui dĂ©nonce ce genre de crapules !Honteux !Ce sale type tire profit sans aucun scrupule de la naĂŻvetĂ© de JM pour lui faire payer l'Ă©dition de ses bluettes dignes d'un Ă©lĂšve de CE 1 !Certes JM est contente de payer pour avoir l'illusion d'ĂȘtre une poĂ©tesse, elle y trouve son compte je ne le nie pas. Est-ce une raison suffisante pour exploiter financiĂšrement sa crĂ©dulitĂ© de dinde sans dĂ©fense ?Jamais je n'oserais exploiter de la sorte l'ignorance et la faiblesse de gens comme JM pour leur soutirer de l'argent, comme le fait cet odieux personnage qu'est GB ! Les vrais ignobles, ce sont les gens comme eux !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA2 - JM, OUVREZ LES YEUX !Ăvidemment votre Ă©diteur-humaniste si aimable GB trouve "merveilleux" tous vos poĂšmes, je n'en doute pas un seul instant. Il est chaleureux avec vous, attentif... De cela j'en suis Ă©galement persuadĂ©. Pensez ! C'est tout bĂ©nĂ©fice pour lui...Son intĂ©rĂȘt est de trouver ce que vous Ă©crivez superbe. Il attend mĂȘme avec impatience votre prochaine publication normal il prend son pourcentage en bĂ©nĂ©fices. BĂ©nĂ©fices tirĂ©s non pas des ventes de vos oeuvres mais de leur "droits d'inscription" chez lui ou du moins assimilĂ©s comme GB, Ă©diteur si gentil, ne vous critiquera JM. Au contraire il sera toujours Ă vos petits soins. Il dĂ©fendra bec et ongles vos si "jolis" poĂšmes... L'exploitation de la crĂ©dulitĂ©, c'est son fond de commerce. Le plus fort c'est qu'il parvient Ă vous arnaquer en vous facturant vos sourires de bĂ©atitude. Il vous plume et vous ĂȘtes ravie de l'ĂȘtre ! GB est un escroc de salon. Bien vĂȘtu, toujours aimable, il berne les pigeons de votre sait pertinemment que vos oeuvres c'est de la guimauve insipide, illisible, risible. Son filon c'est l'illusion. Alors je vous rassure, GB sera toujours chaleureusement prĂ©sent pour dĂ©fendre votre cause, autrement dit SA cause le vous souhaite de demeurer sur votre petit nuage rose JM car apparemment c'est encore lĂ que vous semblez la plus heureuse. Vous ne semblez pas avoir envie d'ouvrir les yeux sur GB alors restez dans vos doux rĂȘves, au moins vous contribuez Ă enrichir un homme heureux. Et puis aprĂšs tout l'argent est fait pour circuler, alors continuez Ă publier vos merveilleux poĂšmes chez GB moyennant finances !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA3 - LĂGAL MAIS MALHONNĂTECertes GB ne fait rien d'illĂ©gal mais ce n'est pas parce que son entreprise de promotion des pigeons est lĂ©gale que ce personnage est honnĂȘte pour vrai que chacun a le droit de se payer du vent au prix fort, mais Ă condition d'avoir toute sa luciditĂ©. AprĂšs tout chacun est libre de se faire plumer avec son propre consentement, et avec le sourire en plus ! Mais dans le cas de JM, poĂ©tesse-guimauveuse sans dĂ©fense psychologique, c'est de la pure exploitation financiĂšre de personne fragile car JM est victime de sa propre naĂŻvetĂ©. Et GB exploite sa naĂŻvetĂ© sans aucun scrupule !JM n'a pas assez de discernement pour prendre conscience de l'arnaque morale que constitue l'entreprise de faire, c'est de la non-assistance Ă personne vulnĂ©rable exploitĂ©e Ă©hontĂ©ment par un requin. JM doit ĂȘtre avertie de deux choses - Ses Ă©crits sont sans aucune valeur littĂ©raire et aucun Ă©diteur sĂ©rieux n'accepterait d'Ă©diter ces niaiseries - Elle est incapable de se rendre compte que GB n'est pas un vrai Ă©diteur soucieux de littĂ©rature de qualitĂ© mais un pur commerçantGB incarne la misĂšre de l'Ă©dition, le pire qui puisse se faire dans ce domaine. Il "aide" les pires Ă©crivassiers qui soient, moyennant finances chez Gallimard il y a des mises au pilon d' faire croire que ses guimauves vont se vendre, mĂȘme se lire gratuitement est lui faire un Ă©norme mensonge. Certes ses amies mĂ©mĂšres lui achĂšteront quelques ouvrages qu'elles trouveront "merveilleux".Ce ne seront que des achats affectifs primaires. Avez-vous dĂ©jĂ vu une mĂšre critiquer le collier de nouilles que lui offre son enfant pour la FĂȘte des MĂšres ? Bien sĂ»r le collier de nouilles est une horreur et pourtant la mĂšre fait mine de s'Ă©merveiller devant cette misĂ©rable crĂ©ation de sa progĂ©niture toute engluĂ©e dans son insupportable puĂ©rilitĂ©. En ce qui concerne les oeuvres de JM, c'est dans le mĂȘme ordre d'idĂ©e quelle mĂ©mĂšre parmi ses lectrices serait assez cruelle -et assez lucide car j'imagine que le lectorat de JM est essentiellement constituĂ© de gens sĂ©niles- pour assurer que ses vers sont de la confiture de framboise Ă dĂ©gueuler de la premiĂšre Ă la derniĂšre gorgĂ©e ?Nul ne conçoit bien Ă©videment qu'une mĂ©mĂ© sĂ©nile vienne critiquer les Ă©crits de JM...C'est sur ce registre que joue GB le cercle privĂ© des flatteurs-nĂ©s, uniques lecteurs et uniques "critiques" des oeuvres de dĂ©monstration que je viens de faire Ă propos de l'entreprise malhonnĂȘte de GB est d'ailleurs inutile puisque ce que je dis est Ă©vident pour le commun des pas pour JM, hĂ©las !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA4 - ĂDITEUR DE GOGOSGB est un escroc de l'Ă©dition, je persiste et signe. Il abuse de la faiblesse psychologique de JM pour s'enrichir Ă©hontĂ©ment. Il a certes la loi avec lui mais pas la fait partie de ces requins sans scrupule de l'Ă©dition, la honte du mĂ©tier. Je le mets au mĂȘme rang que les escrocs de la "PensĂ©e Universelle".RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA5 - RĂPONSE Ă JMBien sĂ»r que votre "bienfaiteur" va trouver plein de qualitĂ©s Ă votre naĂŻve personne et Ă vos ineptes Ă©crits ! Il ne va pas tuer la poule aux oeuf d'or comme ça... Pas si a tout intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre votre "bienfaiteur" puisqu'il prend sa part de bĂ©nĂ©fices. Vous pensez rĂ©ellement qu'il va critiquer vos Ă©crits au prix oĂč il vous vend ses "services" ?Il a tout Ă gagner Ă "donner leur chance" aux perdants de votre espĂšce... Son fond de commerce c'est la crĂ©dulitĂ© des imbĂ©ciles !Il est exactement comme les directeurs de casinos lui seul est sĂ»r de gagner dans cette affaire !Aucun Ă©diteur digne de ce nom de demande de l'argent Ă un auteur, c'est une rĂšgle d'or qui vaut pour toutes les entreprises de ce genre ! Ce sont les Ă©diteurs qui devraient payer les auteurs en les remerciant et non l'inverse ! C'est une HONTE de voir que ces arnaqueurs sĂ©vissent encore de nos jours ! Ce que les gens peuvent ĂȘtre imbĂ©ciles pour se faire avoir de la sorte ! L'arnaque que pratique GB est aussi vieille que le pensez vraiment que c'est une chance de se faire Ă©diter au prix fort chez ce vendeur de vent ? Il incarne l'image mĂȘme de la calamitĂ© Ă©ditoriale ! Vous faire connaĂźtre ? Mais on se fout de votre gueule ! Vous vous faites une cĂ©lĂ©britĂ© de pauvre cloche en passant par les "services" de ce malfaiteur en col blanc !Jamais un Ă©diteur sĂ©rieux ne demandera la moindre contribution financiĂšre pour publier un auteur ! GB le sait bien et il profite du filon constituĂ© par ces cohortes d'auteurs crĂ©dules, plumes sans talent qui croient encore au PĂšre NoĂ«l et qui comme vous ne seront jamais Ă©ditĂ©s dans des maisons d'Ă©dition traditionnelles qui elles sont honnĂȘtes, pour leur proposer ses services dĂ»ment tarifĂ©s !Vous ĂȘtes la victime consentante de cet arnaqueur mais aprĂšs tout puisque vous insistez pour ĂȘtre plumĂ©e en beautĂ© cela vous regarde et c'est tant pis pour vous. Ou tant mieux, si cela vous rend plus heureuse... GB peut augmenter ses tarifs Ă ce compte-lĂ il est certain que les pigeons pris dans ses filets le suivront pendant encore des annĂ©es...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA6 - RĂPONSE Ă GB qui m'envoie un texte de loi traitant de l'injure et la diffamation publiqueJe n'ai pas lu votre pavĂ© indigeste mais j'en devine les iniques rigueurs la loi devrait protĂ©ger les gens honnĂȘtes comme moi, les ĂȘtres vulnĂ©rables comme JM et non les escrocs de votre genre qui abusent de la crĂ©dulitĂ© des imbĂ©ciles pour les plumer. En toute lĂ©galitĂ©, ! La loi des hommes n'est pas systĂ©matiquement calquĂ©e sur la morale et parfois la loi des hommes dĂ©fend et protĂšge les minables de votre il existe quand mĂȘme des procĂ©dures pour contrer les profiteurs et parasites qui comme vous s'enrichissent sur la faiblesse psychologique de leurs concitoyens. Vous ĂȘtes la face noire de l' devriez vous cacher de honte au lieu de faire appel Ă la loi pour tenter de vous dĂ©fendre. JM n'a AUCUNE chance de rĂ©colter la moindre palme pour l'ensemble de son "oeuvre" et vous le savez aussi bien que moi. Lui faire miroiter de telles chimĂšres tarifĂ©es Ă 70 euros annuels est de l'abus de personne vulnĂ©rable pur et simple. Et cela est passible de poursuites judiciaires en Zacharie de IZARRA7 - RĂPONSE Ă GBQuand on pratique l'escroquerie Ă©ditoriale, et en plus avec l'assentiment de la loi, on doit en assumer les risques malfaiteurs de votre espĂšce doivent recevoir le salaire qui leur est dĂ» et ce, Ă hauteur de leur je ne manquerai pas de continuer de dĂ©noncer publiquement haut et fort et nommĂ©ment vos pratiques certes parfaitement lĂ©gales mais moralement me contrefous de la loi des hommes Ă partir du moment oĂč elle est inique. Seule la loi morale guide mes actes et inspire mes Ă©crits et c'est ce qui fait d'ailleurs ma force. Pour moi vous ĂȘtes un pornocrate de l'Ă©dition. Vous faites payer Ă des auteurs sans talent leur imbĂ©cillitĂ© et cela est moralement Zacharie de IZARRA8 - RĂPONSE Ă UN DĂTRACTEURDans ce cas du site de GB l'escroquerie Ă proprement parler n'est pas sur le plan lĂ©gal mais sur le plan sais pertinemment que cet Ă©diteur n'arnaque pas les gens au sens strictement lĂ©gal du terme puisque ceux-si savent pertinemment qu'ils payent pour ĂȘtre publiĂ©s et que nul ne les force Ă payer leur Ă©diteur. L'arnaque est beaucoup plus subtile. Les auteurs sont certes parfaitement libres de choisir un Ă©diteur qui leur facturera ou non leurs publications...L'arnaque, insidieuse, est dans le fait que ces auteurs dĂ©nuĂ©s de talent voire parfaitement ineptes n'ont pas d'autre choix que de passer par la filiĂšre des "charognards de l'Ă©dition".ChassĂ©s des maisons d'Ă©ditions traditionnelles, ils se tournent vers... Leur sauveur. Qui au passage leur facturera ses dĂ©faut de publication officielle rĂ©munĂ©rĂ©e, ces auteurs que personne ne lira jamais se contentent de publication officieuse. A leurs est lĂ l' ces Ă©diteurs Ă des falsificateurs. Ils vendent de faux espoirs, du vent en jouant Ă fond sur la dĂ©magogie. C'est moralement malhonnĂȘte, mĂȘme si sur le plan lĂ©gal ils ne franchissent pas les le cas de JM c'est carrĂ©ment Ă©coeurant. Cette personne n'a pas les moyens intellectuels de se dĂ©fendre contre un tel "Ă©diteur". N'importe quel Ă©diteur de sous-prĂ©fecture dirait Ă JM que ses poĂšmes ne valent rien sur le plan Zacharie de IZARRA9 - JE MODĂRE MON PROPOS MAIS RESTE FERMEAprĂšs rĂ©flexion et examen des Ă©crits de certains d'entre vous, je modĂšre mon propos au sujet de n'y a certes pas arnaque au sens lĂ©gal du terme ni mĂȘme entre la personne de l'Ă©diteur et la personne de l'auteur Ă proprement existe bel et bien cela dit elle est dans la structure de l'entreprise Ă©ditoriale consistant Ă faire payer Ă un auteur son prĂ©tendu mode Ă©ditorial facturĂ© Ă l'auteur qui est complice lui aussi de cette escroquerie morale non par vĂ©nalitĂ© mais par pure bĂȘtise, par vanitĂ© ne correspond en aucun cas Ă l'Ă©tique de la profession. Je le rĂ©pĂšte aucun Ă©diteur digne de ce nom ne facturera Ă un auteur ses Ă©crits !L'Ă©diteur escroque l'auteur non directement de personne Ă personne mais indirectement, par contrat implicite la victime consentante et son "sauveur", il y a la structure rassurante d'une entreprise aux apparences honorables mais intĂ©rieurement pourrie. Les termes du contrat suspect sont dĂ©finis non par GB lui-mĂȘme mais par un systĂšme vieux comme le monde l'exploitation de la vanitĂ© dont GB se sert, et c'est derriĂšre cet Ă©cran que se protĂšge l'Ă©diteur douteux...Ătant donnĂ© qu'il est en effet fort possible que je me trompe sur la personne de GB, ne connaissant ni les secrets de sa pensĂ©e ni de son coeur, je vais ĂŽter son nom ainsi que le nom de son site dans mes prochains commentaires que je publierai sur souhaite empĂȘcher les gens vulnĂ©rables comme JM de se faire plumer par ce genre d'Ă©diteurs tout en prĂ©fĂ©rant demeurer Ă©quitable envers une personne que je ne connais finalement pas, il est Zacharie de IZARRA10 - RĂPONSE A UN DĂTRACTEURLes poĂšmes niaiseux de JM ne me dĂ©rangent nullement. Il m'arrive mĂȘme d'en lire un ou deux pour rire car en fait ils sont trĂšs drĂŽles. Les Ă©crits de JM sont la caricature de la poĂ©sie. Liquoreux Ă souhait, parfaitement insipides et la dĂ©marche consistant Ă lui faire payer ses bluettes qui m'ennuie vraiment. Cela s'appelle de l'abus de faiblesse. Lui faire croire que ses poĂšmes ont une quelconque valeur littĂ©raire et quelque chance de postĂ©ritĂ© au-delĂ du cercle privĂ© de son auteur tient de la pure escroquerie !J'apprĂ©cie beaucoup JM, indĂ©pendamment de ses Ă©crits. Je sais que c'est une femme qui a souffert dans sa vie et je respecte la souffrance de ce genre de victimes de l'existence comme l'est JM. C'est justement parce que JM a souffert et qu'elle est vulnĂ©rable que je me scandalise de voir que des gens peu scrupuleux exploitent sa plus elle me fait rire avec ses poĂšmes invariablement "guimauveux". Et mĂȘme derriĂšre ses poĂšmes sans aucune valeur littĂ©raire, Ă travers les thĂšmes rĂ©currents qu'elle traite je discerne sa souffrance. Il faudrait ĂȘtre parfaitement insensible pour ne pas voir sa souffrance derriĂšre les apparences comiques de ses vers de Ă©crit car pour elle c'est une thĂ©rapie. Je trouve honteux de lui facturer ses Ă©crits sans intĂ©rĂȘt autre que pour elle-mĂȘme alors qu'elle peut parfaitement les publier gratuitement sur INTERNET et ainsi ĂȘtre potentiellement lue par beaucoup plus de personnes qu'Ă travers ses ouvrages papiers facturĂ©s par son Ă©diteur !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA11 - L'AVANTAGE D'ĂTRE PUBLIĂ CHEZ GB...Se faire publier chez GB est quand mĂȘme une bonne garantie pour un auteur jaloux de ses meilleure protection des oeuvres les faire publier chez la PensĂ©e Universelle ou chez l'assurance de ne jamais avoir de problĂšme de plagiat. Chez ce genre d'Ă©diteur le Copyright est auteur sĂ©rieux aurait l'idĂ©e de s'inspirer des Ă©crits parus chez la PensĂ©e Universelle ou chez GB ?Moi si j'Ă©tais un voleur de textes, je piocherais directement chez "Gallimard" ou chez "LE SEUIL"...L'idĂ©e ne me viendrait vraiment pas d'aller rĂ©cupĂ©rer des auteurs anonymes dans les poubelles de la "PensĂ©e Universelle"...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA12 - POUR JMLa dĂ©marche consistant Ă faire payer Ă un auteur ses mauvais Ă©crits est fonciĂšrement malhonnĂȘte, mĂȘme si l'auteur accepte ce principe odieux qui le dit parfois "Cocu mais content !"C'est votre cas Zacharie de IZARRA13 - QUESTIONS POUR JMCe n'est pas vous salir que de dire que vos poĂšmes sont nuls sur le plan qui vous salit, c'est celui qui vous fait croire le contraire juste pour pouvoir toucher son "salaire" indu... Ce n'est pas lui qui vous aide dans la vie, c'est vous qui l'aidez Ă se faire du fric croyez avoir besoin de cet Ă©diteur alors que c'est lui qui a besoin non de vos poĂšmes mais de votre... avez-vous vendu d'ouvrages ? Ătes-vous rentrĂ©e dans vos frais ? VoilĂ des questions bien embarrassantes, n'est-ce pas ?Et Ă part moi qui critique vos "merveilleux" poĂšmes ? Certainement pas votre Ă©diteur !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA14 - POUR GBL'escroquerie n'est pas prĂ©cisĂ©ment personnelle mais plutĂŽt structurelle vous adoptez un systĂšme douteux pour gagner de l'argent en exploitant une faille humaine la bĂȘtise de vos ĂȘtes moralement un arnaqueur qui a la loi avec alors un profiteur de l'imbĂ©cillitĂ© de ses exploiteur de la sottise de gens sans dĂ©fense intellectuelle, profiteur de la faiblesse de certaines personnes ou arnaqueur, la justice tranchera sur le terme exact, si vous voulez bien prendre le risque de lui demander son avis sur la question...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA15 - POUR JMSi vous prĂ©tendez que l'argent ne vous intĂ©resse pas et que ce que vous souhaitez c'est ĂȘtre lue, pourquoi faire appel Ă un Ă©diteur-papier qui vous fait payer un service au rĂ©sultat ultra confidentiel trĂšs peu de lecteurs alors que vous pouvez ĂȘtre lue du moins potentiellement car le lectorat adepte de niaiseries est assez limitĂ© mĂȘme sur INTERNET par des milliers de gens dans le monde francophone sans que vous dĂ©boursiez un seul centime ? Sachez tout de mĂȘme que ceux qui "apprĂ©cient" vos textes publiĂ©s gratuitement en ligne, autrement dit ceux qui lisent vos textes ne les admirent pas au point d'aller en acheter des versions papier...N'allez pas croire qu'ils seraient prĂȘts Ă payer pour en lire davantage sur support papier. Si ces lecteurs lisent vos poĂšmes, c'est disons Ă 5 pour 100 pour leur "qualitĂ©" intrinsĂšque et Ă 95 pour 100 parce qu'ils sont accessibles mĂȘme qu'il y a des soupes aux navets que l'on avale non parce qu'elles sont spĂ©cialement savoureuses mais parce qu'elles nous sont tombĂ©es sous la cuiller Ă moindre frais, il y a des mets littĂ©raires que l'on accepte d'ingĂ©rer non parce qu'ils sont bons mais parce qu'ils flattent notre paresse cherchez-vous ? Ătre lue ou vendre des livres ? Si vous souhaitez ĂȘtre lue, alors publiez sur INTERNET sans passer par l'Ă©dition papier, chĂšre, fastidieuse, lente et trĂšs peu efficace en terme de si vous cherchez Ă vendre, c'est Ă dire Ă faire du profit avec vos poĂšmes, alors arrĂȘtez tout immĂ©diatement car vous courez Ă la catastrophe Zacharie de IZARRA16 - RĂPONSE Ă GBComment appelez-vous la dĂ©marche consistant Ă faire payer aux auteurs la publication de leurs Ă©crits ? Moi j'appelle cela de l'arnaque pure et simple, mĂȘme si les auteurs acceptent le principe et viennent d'eux-mĂȘmes se jeter dans la gueule du que vous pratiquez est aux antipodes de l'Ă©thique de la savez pertinemment que les auteurs Ă qui vous faites payer la publication sur papier de leurs ouvrages ne seront ni pris au sĂ©rieux ni lus en se faisant publier chez vous Ă part leur cercle restreint d'amis trĂšs proches, disons une quinzaine de personnes en Ă©tant optimiste.Vous ne pouvez ignorer, vous qui vous prĂ©tendez Ă©diteur, que les Ă©crits de JM sont d'une parfaite nullitĂ© et par consĂ©quent Zacharie de IZARRA17 - POUR GBJ'ajoute que si vous deviez dire la vĂ©ritĂ© Ă tous ces auteurs qui librement font le choix de se faire publier Ă compte d'auteur par vos soins, vous n'auriez aucun client ! Sachant au fond de vous-mĂȘme qu'aucun de ces auteurs n'amortira ses frais ou alors exceptionnellement et Ă hauteur de quelques dizaines d'euros, guĂšre plus je suppose que vous vous gardez bien de freiner leur sotte ardeur Ă se faire publier chez vous...En cela vous pratiquez ce qu'on appelle le mensonge professionnel. On peut d'ailleurs l'assimiler Ă la publicitĂ© mensongĂšre. Vous encouragez, du moins ne dĂ©couragez pas les auteurs suicidaires qui frappent Ă votre porte. C'est cela qui est condamnable, ils sont parfaitement libres de se faire Ă©diter chez vous comme ils sont libres d'aller dĂ©penser leur argent au casino ou dans le tabagisme. Sauf que dans les casinos il y a des affiches qui avertissent les joueurs sur les dangers potentiels qui les guettent. Sur les paquets de cigarettes il y a Ă©galement des avertissement trĂšs clairs sur les risques de cancers auxquels s'exposent les vous, avertissez-vous vos "victimes consentantes de l'illusion Ă©ditoriale" sur les dĂ©ceptions auxquelles elles s'exposent ? Leur annoncez-vous au dĂ©part que leur dĂ©marche Ă©gocentrique Ă toutes les chances d'Ă©chouer en termes de rentabilitĂ© financiĂšre et de reconnaissance littĂ©raire ?Permettez-moi de douter sĂ©rieusement sur le fait que vous prenez de telles prĂ©cautions morales avec vos auteurs...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA18 - RĂPONSE Ă LA POĂTESSE JMFaites comme vous voulez. Moi j'ai fait mon devoir consistant Ă mettre en garde le faible qui se met de lui-mĂȘme dans la gueule du vous ai prĂ©venue, maintenant vous ĂȘtes libre. On ne peut empĂȘcher un Ăąne de dites que GB est votre ami... Bien Ă©videmment qu'il est votre ami ! De cela je n'en doute pas un instant... Vous avez dĂ©jĂ vu un flatteur voler dans les plumes de ses protĂ©gĂ©s ? GB a tout intĂ©rĂȘt Ă trouver vos Ă©crits dignes d'ĂȘtres publiĂ©s sur des livres-papier, il a tout intĂ©rĂȘt Ă ĂȘtre toujours bien gentil avec vous et Ă se faire aimer puisque c'est vous qui le payez et non l'inverse !Dormez bien et surtout ne vous rĂ©veillez jamais de votre lĂ©thargie intellectuelle car la chute risque d'ĂȘtre trop dure pour vous. GB a reçu une bonne raclĂ©e verbale et il l'a bien cela serve de leçon aux auteurs crĂ©dules !RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA19 - RĂPONSE Ă UN DĂTRACTEURJe n'ai jamais dĂ©couragĂ© JM d'Ă©crire, je l'ai simplement mise en garde contre les exploiteurs de sa lui ai Ă©galement dit en toute honnĂȘtetĂ© ce que je pensais de ses poĂšmes. Je les trouve nuls, comme tous les membres du FORUM LITTĂRAIRE d'ailleurs. Nuls mais amusants nĂ©anmoins, si on les lit Ă partir du deuxiĂšme des Ă©crits ce n'est pas vouloir empĂȘcher son auteur de les JM continue d'Ă©crire de "merveilleux" poĂšmes Ă la sauce guimauve si cela la rend heureuse ! Pourquoi lui contesterais-je ce droit ? Qu'elle ne conteste pas de son cĂŽtĂ© mon droit de critiquer les Ă©crits que je veux, comme je veux et sur la liste, le forum ou le site que je fait ce qu'elle veut. Elle a le droit de me critiquer, de me railler, de m'encenser. De mon cĂŽtĂ© j'exerce mon droit inaliĂ©nable de critiquer ses textes et mĂȘme de m'en moquer ouvertement. Critiquer un auteur, se moquer de ses Ă©crits n'est pas l' n'ai jamais injuriĂ© ni JM ni qui que ce Zacharie de IZARRA20 - RĂPONSE Ă UN ADEPTE DES PRATIQUES ĂDITORIALES DE GBGB fait tout non pour la promotion de la poĂ©sie mais pour celle de son compte en rĂ©serve de gogos rimailleurs prĂȘts Ă dĂ©bourser un certain nombre d'euros pour se faire Ă©diter Ă compte d'auteur Ă©tant vaste de nos jours oĂč l'Ă©crit a gagnĂ© en prestige, il a fait de cette rĂ©serve de naĂŻfs son filon privilĂ©giĂ© en bon vendeur de vent qu'il ce sens il a tout intĂ©rĂȘt Ă passer pour un bienfaiteur. Je comprends parfaitement que vous rĂ©agissiez ainsi, il n'est jamais agrĂ©able de voir son idole se faire dĂ©boulonner aussi radicalement par une personne Ă©trangĂšre Ă la "secte des rimailleurs qui se font Ă©diter Ă compte d'auteur".DĂ©fendre la littĂ©rature ce n'est pas promouvoir ses pires inepties mais la sĂ©lectionner avec rigueur. GB tire l'Ă©crit vers le bas et c'est tout bĂ©nĂ©fice pour lui puisqu'il donne leur chance aux perdants de la cause littĂ©raire... GB ratisse large en rĂ©cupĂ©rant tous les damnĂ©s des maisons d'Ă©dition traditionnelles -et honnĂȘtes- qui refusent, on les comprend, tous les JM en mal d' principe de l'Ă©dition Ă compte d'auteur est une arnaque, mĂȘme si l'auteur est pleinement consentant. Vous me direz que le principe des machines-Ă -sous en est une Ă©galement... Certes. Sauf que quand vous entrez dans un casino vous ĂȘtes clairement prĂ©venu que vous risquez de vous faire plumer en toute lĂ©galitĂ© et vous pouvez mĂȘme vous faire protĂ©ger de votre vice en vous faisant GB en bon Ă©diteur de gogos qu'il est laisse croire Ă ses clients Ă des merveilles qui jamais ne se rĂ©aliseront. S'il disait la vĂ©ritĂ© aux auteurs, pas un ne ferait la dĂ©marche de se faire Ă©diter Ă compte d'auteur. En effet, qui a envie de se retrouver avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras ?DĂ©fendre la littĂ©rature, je le rĂ©pĂšte, ne consiste pas Ă Ă©diter des perdants mais au contraire Ă leur dire la vĂ©ritĂ©. GB est un opportuniste, pas un dĂ©fenseur de la littĂ©rature. TrĂšs rĂ©vĂ©lateur pour prendre contact avec lui il faut passer par un que ce dĂ©tail en dit long sur les motivations du personnage...Mais bref, je vous laisse continuer de croire Ă vos chimĂšres puisque vous y tenez tant. Dormez bien sur vos certitudes de Zacharie de IZARRA21 - QUELLE IMPORTANCE ?Personnellement je me garderai bien d'aller payer pour me faire Ă©diter ! Mes textes sont accessibles GRATUITEMENT sur puis ĂȘtre lu ou non aprĂšs tout est-ce vraiment si important ? Faut-il se prendre maladivement au sĂ©rieux pour ne pas rire de cette vanitĂ© !Je me moque volontiers de tous ces auteurs qui Ă©crivent avec gravitĂ©, rimaillant avec des airs de paon comme si leur plumage -imaginaire- en dĂ©pendait... Je me moque d'ailleurs de moi-mĂȘme dans certains de mes textes ! Tout cela n'est la plupart du temps que vanitĂ©, inconsistance, de prendre au sĂ©rieux ce qui ne l'est pas ! Ăcrire n'est une douleur ou une entreprise sacrĂ©e que pour les dindons. Ce caractĂšre sacrĂ© de l'Ă©criture n'est entretenu que par ceux qui ont tout intĂ©rĂȘt Ă faire rĂȘver les pigeons les Ă©diteurs genre oĂč ça commence Ă devenir vraiment sĂ©rieux c'est quand des naĂŻfs se font arnaquer financiĂšrement parlant, et c'est ce que je dĂ©nonce. Le reste... Chacun est libre de croire en son talent, qu'il soit imaginaire ou Zacharie de IZARRA22 - LE COMPTE D'AUTEUR EST RĂVĂLATEUR D'UN MALAISE DANS LA LITTĂRATUREDans 98 pour 100 des cas un auteur se faisant Ă©diter Ă son compte est un mauvais Ă©diteurs traditionnels refusent les mauvais auteurs et lĂ encore dans la mĂȘme proportion, dans 98 pour 100 des cas ils refusent de mauvais cela n'est pas systĂ©matique et on peut toujours discuter de la validitĂ© de la remarque. Bien entendu un auteur de gĂ©nie peut parfaitement ĂȘtre Ă©ditĂ© chez la "PensĂ©e Universelle". Affirmer que se faire Ă©diter Ă compte d'auteur, cela n'est pas un raisonnement. C'est juste une remarque. Mais une remarque pleine de justesse dans 98 pour 100 des cas. En effet, il y a de trĂšs fortes chances de tomber sur de la mauvaise littĂ©rature en achetant un ouvrage Ă©ditĂ© Ă compte d' faire Ă©diter Ă compte d'auteur est un signe de mauvaise qualitĂ© littĂ©raire. Certes des chanteurs populaires se font Ă©diter chez des Ă©diteurs traditionnels, hĂ© bien justement ils font partie des 2 pour 100 de mauvais auteurs qui se font publier chez des Ă©diteurs traditionnels... Il reste donc 98 pour 100 de bons auteurs se faisant publier Ă compte d' Zacharie de IZARRA23 - RĂPONSE A UN DĂTRACTEURĂtre lu en payant ses lecteurs c'est trĂšs discutable, je suis bien obligĂ© de vous le dire. MĂȘme si chacun est libre de faire comme il l'entend dans ce lu sans rien payer et mĂȘme recevoir en retour flatteries, railleries, insultes, Ă©loges, coups de fils anonymes vengeurs ou encenseurs de la part de lecteurs rĂ©voltĂ©s ou enchantĂ©s par ses textes et c'est mon cas, voilĂ qui est beaucoup mieux ! Mais me direz-vous, en ce cas ce n'est qu'une affaire de point de vue personnel... Certains prĂ©fĂšrent payer pour ĂȘtre lus et ainsi recevoir de la part de leurs lecteurs de polis et systĂ©matiques Ă©loges de circonstances, d'autre font le choix de recevoir des Ă©loges sincĂšres en ne payant pas pour ĂȘtre lu, ce qui est exactement mon prendre au sĂ©rieux dans son entreprise littĂ©raire au point d'aller se jeter dans la gueule du loup de l'Ă©diteur Ă l'affĂ»t du gogo, c'est assez Zacharie de IZARRA24 - MALENTENDU FRANCO-QUĂBECOISPour ĂȘtre honnĂȘte dans cette affaire concernant GB, je dois ajouter ceci Depuis dĂ©jĂ longtemps j'ai constatĂ© qu'un ocĂ©an d'incomprĂ©hension mutuelle, un gouffre de sensibilitĂ© nous sĂ©parait des "lettrĂ©s" et artistes du QuĂ©bĂ©cois subissant depuis toujours l'influence dĂ©lĂ©tĂšre de leur voisins Yankees sont des gens parfaitement hermĂ©tiques aux raffinement des ĂȘtres civilisĂ©s que nous sommes nous français. Ce sont de gros patauds, de fiers lourdauds Ă la sensibilitĂ© un peuple obĂšse du suffit d'Ă©couter leurs chanteurs Ă voix, de voir leurs spectacles grossiers et populaires rien que de la soupe Ă©paisse pour teutons, de la grosse espagnolade pour touristes danois !Linda Lemay, exception culturelle du Canada, interprĂšte talentueuse de texte pleins de sensibilitĂ©, vĂ©ritable Brassens du QuĂ©bec, passe pour une nullitĂ© dans son pays ! C'est dire l'ampleur du dĂ©sastre culturel de ce pays de consĂ©quent chez ce peuple de gens grossiers le moindre mirliton passe nĂ©cessairement pour un poĂšte... Chez eux tout Ă©tant grossier, primaire, sans raffinement, depuis la culture jusqu'Ă la cuisine en passant bien entendu par le cinĂ©ma, un peu comme chez les Allemands en fait, dĂšs qu'un rimailleur pond un poĂšme narrant ses Ă©tats d'Ăąmes de grand enfant il fait exception, attirant Ă lui de sincĂšres mais naĂŻfs admirateurs, qui sont Ă©galement ses concitoyens. La qualitĂ© moyenne de la poĂ©sie des sites de poĂštes adultes du QuĂ©bec correspond Ă celle de nos adolescents français. Allez vĂ©rifier, vous serez Ă©difiĂ©s !De lĂ vient le grand malentendu entre poĂštes du QuĂ©bec et auteurs français. Tout est dans la diffĂ©rence de niveaux, de sensibilitĂ©s, tout simplement. Les quĂ©bĂ©cois Ă©tant de grands enfants Ă la sensibilitĂ© grossiĂšre, il est naturel qu'il y ait cette "incomprĂ©hension poĂ©tique" entre eux et nous. C'est comme si on tentait d'Ă©tablir des liens culturels entre des italiens, peuple raffinĂ©, avec des Australiens blancs, peuple de gens assez grossiers trĂšs proches des Canadiens par la suffit de visiter les sites de poĂ©sie amateurs, de se frotter au peuple canadien, d'avoir un aperçu de leurs spectacles. L'intuition n'est pas une vaine chose vous savez...Les italiens sont des gens raffinĂ©s et les Allemands d'Ă©pais buveurs de biĂšre, ce ne sont pas que des clichĂ©s, c'est une rĂ©alitĂ©. Les Canadiens sont des gens moins fins, moins Ă©lĂ©gants, moins sensibles, moins Ă©duquĂ©s d'un point de vue culturel que nous français. Certes mon affirmation est purement empirique, intuitive mais juste je niveau calamiteux de la poĂ©sie au QuĂ©bec expliquerait ce Zacharie de IZARRA25 - RĂPONSE A UN DĂTRACTEURLes pornocrates en gĂ©nĂ©ral, les souilleurs de beautĂ©, les maquereaux, les exploiteurs de la bĂȘtise, les escrocs, les vendeurs d'illusions, charlatans sans scrupules, menteurs professionnels, publicitaires vulgaires tous ces gens me sommes dans une sociĂ©tĂ© de fric et ici-bas les requins sont rois. Pour eux tout est bon pour s'enrichir mĂȘme et surtout les moyens les plus douteux...Un vrai professionnel de l'Ă©dition ne demande pas d'argent aux auteurs ! C'est une rĂšgle de base, tellement Ă©vidente qu'elle ne devrait mĂȘme pas ĂȘtre vrai professionnel de l'Ă©dition dirait Ă JM que ses poĂšmes sont d'une totale nullitĂ©, suis lĂ pour mettre en garde les naĂŻfs de votre espĂšce qui payent un Ă©diteur pour se retrouver ensuite avec des cartons d'ouvrages invendus sur les bras et qui finiront soit au grenier soit Ă la poubelle. GB est comme tous les Ă©diteurs qui font payer aux auteurs leurs ouvrages il ratisse large, accepte tous les manuscrits. La preuve, mĂȘme les Ă©crits de JM -nullitĂ© parmi toutes les nullitĂ©s littĂ©raires- ont Ă©tĂ© acceptĂ©s ! Si ce n'est pas la preuve de la malhonnĂȘtetĂ© professionnelle de GB, ou alors de l'incompĂ©tence crasse, qu'est-ce que c'est ?Ha ! oui mais bien sĂ»r c'est de la philanthropie... FacturĂ©e 50 ou 70 euros et contents de l'ĂȘtre, voilĂ comment on appelle ces gogos qui dĂ©fendent leur dĂ©jĂ vu un flatteur dire la vĂ©ritĂ© Ă ceux qui l'Ă©coutent et surtout qui payent pour entendre ses violons ? Vous croyez vraiment que GB va dire Ă un Ă©crivailleur qui vient le voir que ses Ă©crits sont nullissimes ? Son intĂ©rĂȘt Ă lui c'est d'avoir un maximum de clients. Chez lui la poĂ©sie ne rime pas avec sĂ©lection mais avec le contraire du travail d'un Ă©diteur honnĂȘte et compĂ©tent !Mais je le rĂ©pĂšte, libre Ă chacun de se faire cocufier en beautĂ© par son Ă©diteur. Libre Ă©galement Ă moi de dĂ©noncer ce genre de pratique et leurs Zacharie de IZARRA26 - JE SUIS CERTES NARCISSIQUE MAIS SINCĂREL'argent ne me manque pas, je ne vis pas au-dessus de mes moyens comme la plupart de ceux qui se plaignent de n'en avoir jamais textes sont accessibles Ă tous gratuitement et c'est mon intĂ©rĂȘt qu'ils soient lisibles gratuitement. Ma motivation n'est pas l'argent mais l'ego, le narcissisme. Mais pas seulement. Il y aussi le sincĂšre dĂ©sir chez moi de promotion de la BeautĂ©, de la PoĂ©sie, de l'esprit de gratuitĂ©, de fraternitĂ©, de dĂ©fense de la vĂ©ritĂ©. Et de la libertĂ© d'expression. DĂ©noncer le mensonge, la bĂȘtise, les noirceurs de ce monde, cela fait aussi partie de ma dĂ©marche lorsque je pose le problĂšme de l'argent dans cette affaire de l'Ă©dition Ă compte d'auteur, j'en parle surtout du point de vue de l'Ă©diteur, pas de celui des auteurs. Les auteurs font ce qu'ils veulent de leur argent. Moi je dĂ©nonce les charlatans qui prĂ©tendent trouver bons des poĂšmes comme ceux de JM et les publient de tout coeur, chaleureusement.. moyennant c'est de la malhonnĂȘtetĂ© Ă©ditoriale pure et simple. Au mieux, de l'incompĂ©tence professionnelle j'Ă©tais Ă©diteur HONNĂTE publiant des ouvrages aux frais des auteurs, voilĂ ce que je dirais Ă un auteur comme JM "Vos poĂšmes sont nuls, invendables, risibles, ridicules, mais puisque vous y tenez tellement, je vais vous les imprimer. Mais je vous prĂ©viens, jamais vous ne rentrerez dans vos frais ! Ce sera une pure perte pour vous d'un point de vue financier et tous bĂ©nĂ©fices pour moi car je vous le rĂ©pĂšte, vos poĂšmes c'est zĂ©ro d'un point de vue littĂ©raire."RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA27 - DĂFENDRE LA LITTĂRATURE ET NON LA SACRIFIERJe me prends pour un authentique dĂ©fenseur de la littĂ©rature. Moi je ne suis pas un charlatan qui va inciter des gens comme JM Ă publier Ă leurs frais sur des livres-papier leurs poĂšmes littĂ©rature, la vraie, ce n'est pas une "activitĂ© rigolote" ou "sympa" Ă la portĂ©e du premier mirliton venu, contrairement Ă ce qu'aimeraient laisser croire certains Ă©diteurs-profiteurs...La littĂ©rature c'est une chose rare, difficile, Ăąpre qui requiert travail, inspiration, technique, maĂźtrise, expĂ©rience. Et mĂȘme dans ce cas, la littĂ©rature n'est pas une chose vraiment sĂ©rieuse. Elle n'est sĂ©rieuse que pour ceux qui ont des intĂ©rĂȘts financiers dans l' tout auteur digne de ce nom la littĂ©rature, la vraie, n'est pas une chose trĂšs sĂ©rieuse. Et c'est cela qui fait la qualitĂ© de la littĂ©rature, la confondez libertĂ© d'Ă©dition et exploitation du gogo... Votre maniĂšre de concevoir la chose revient Ă dire que par exemple la pornographie tient plus de la libertĂ© d'Ă©dition que de l'exploitation par des mafias de la misĂšre de certaines femmes en dĂ©tresse Ă frais d'auteurs des niaiseries qui ne seront jamais lues tient plus de l'arnaque Ă©ditoriale que de l'exercice de la libertĂ© d'expression des auteurs...RaphaĂ«l Zacharie de IZARRA28 - ĂDITEUR DES RATĂS DE LA LITTĂRATUREEn tant que dĂ©fenseur des Lettres mon rĂŽle n'est pas de faire du fric ni d'encourager la bĂȘtise, l'Ă©chec, les vils compromis littĂ©raires mais de les dĂ©noncer. Ce que je fais prĂ©cisĂ©ment en ce qui concerne cette histoire d'Ă©dition Ă compte d' n'ai rien Ă gagner financiĂšrement parlant dans cette affaire, GB si. Sa parole est nĂ©cessairement muselĂ©e, prostituĂ©e Ă la cause Ă laquelle il est enchaĂźnĂ©e le pognon. Il ne peut par consĂ©quent dire ce qu'il pense, contrairement Ă affirme que les poĂšmes de JM sont bons, c'est soit un menteur soit un immense incompĂ©tent. Je penche pour la premiĂšre si les Ă©crits de tous ces auteurs Ă©taient aussi bons que GB leur laisse croire, pourquoi ne sont-ils pas Ă©ditĂ©s Ă compte d'Ă©diteurs dans les grandes maisons d'Ă©ditions ? Ătrange, non ?GB est un arnaqueur dans le sens oĂč il s'est mis Ă publier tous les perdants de la littĂ©rature Il s'est engouffrĂ© dans le filon des ratĂ©s littĂ©raires. Exactement comme les charognards du marchĂ© de l'emploi ou de l'habitat qui rĂ©cupĂšrent les exclus n'ayant pas eu accĂšs au "pactole social" et qui n'ont plus d'autre choix que de se tourner vers eux pour leur louer au prix fort des appartements insalubres ou pour les employer dans des chantiers au noir pour des salaires de dĂ©marche est exactement la mĂȘme, avec les courbettes et autres civilitĂ©s de salon en plus pour mieux faire passer la Zacharie de IZARRA======= 40 TEXTES SUR LA LAIDEUR CRUAUTES DE LA SAINT-VALENTIN Contre la sclĂ©rose des esprits, je propose aimablement ces quarante textes immodestes, cruels, rarement tendres parfois, mais toujours issus d'une plume soucieuse de froid esthĂ©tisme, d'Ăąpre vĂ©ritĂ©. Ceci afin de rompre agrĂ©ablement avec les miĂšvres, inconsistantes, insipides cĂ©lĂ©brations nuptiales habituellement en vigueur chez mes frileux contemporains. Les traditionnelles dragĂ©es de mariages ont Ă©tĂ© ici avantageusement remplacĂ©es par de savoureux bonbons au poivre. +++++++1 - Les vieilles filles J'aime les vieilles filles. Et lorsqu'elles sont laides, c'est encore mieux. Les vieilles filles laides, acariĂątre, bigotes ont les charmes baroques et amers des biĂšres irlandaises. Ces amantes sauvages sont des crabes difficiles Ă consommer il faut savoir se frayer un chemin Ăąpre et divin entre leurs pinces osseuses. Quand les vieilles filles sourient, elles grimacent. Quand elles prient, elles blasphĂšment. Quand elles aiment, elles maudissent. Leurs plaisirs sont une soupe vengeresse qui les maintient en vie. Elles raffolent de leur potage de fiel et d'Ă©pines. TantĂŽt glacĂ©, tantĂŽt brĂ»lant, elles avalent d'un trait leur bol de passions fermentĂ©es. Les vieilles filles sont perverses. C'est leur jardin secret Ă elles, bien que nul n'ignore leurs vices. Les vieilles filles sont des amantes recherchĂ©es les esthĂštes savent apprĂ©cier ces sorciĂšres d'alcĂŽve. Comme des champignons vĂ©nĂ©neux, elles anesthĂ©sient les cĆurs, enchantent les pensĂ©es, remuent les Ăąmes, troublent les sangs. Leur poison est un rĂ©gal pour le sybarite. L'hypocrisie, c'est leur vertu. La mĂ©disance leur tient lieu de bĂ©nĂ©diction. La mĂ©chancetĂ© est leur coquetterie. Le mensonge, c'est leur parole donnĂ©e. Elles ne rateraient pour rien au monde une messe, leur cher curĂ© Ă©tant leur pire ennemi. Le Diable n'est jamais loin d'elles, qui prend les traits de leur jolie voisine de palier, du simple passant ou de l'authentique Vertu celle qui les effraie tant. Elles Ă©pient le monde derriĂšre leurs petits carreaux impeccablement lustrĂ©s. Elles adorent les enfants, se dĂ©lectant Ă l'idĂ©e d'Ă©touffer leurs rires. Mais surtout, elles ne rĂ©sistent pas Ă leur pĂ©chĂ© mignon faire la conversation avec les belles femmes. Vengeance subtile que de s'afficher en flatteuses compagnies tout en se sachant fielleuses, sĂšches, austĂšres... C'est qu'elles portent le chignon comme une couronne lĂ Ă©clate leur orgueil de frustrĂ©es. Oui, j'aime les vieilles filles laides et mĂ©chantes. A l'opposĂ© des belles femmes heureuses et Ă©panouies, les vieilles filles laides et mĂ©chantes portent en elles des rĂȘves dĂ©sespĂ©rĂ©s, et leurs cauchemars ressemblent Ă des cris de chouette dans la nuit. TrĂ©sors dĂ©risoires et magnifiques, Ă la mesure de leur infinie dĂ©tresse. Contrairement aux femmes belles et heureuses, elles ont bien plus de raisons de m'aimer et de me haĂŻr, de m'adorer et de me maudire, de lire et de relire ces mots en forme d'hommage, inlassablement, dĂ©sespĂ©rĂ©ment, infiniment. 2 - Leçon de choses L'une Ă©tait laide, sotte, mĂ©chante. L'autre Ă©tait belle, espiĂšgle, aimable. Cependant la premiĂšre Ă©tait trĂšs chaste et fort pieuse, la seconde frivole et passablement impie. Par jeu je tins ce pieux discours Ă la dĂ©vote aux traits ingrats - Mademoiselle, votre laideur est le garant de votre vertu. Vos mĆurs austĂšres plaisent Ă Monsieur le curĂ© qui vous voit Ă vĂȘpres chaque jour. Votre vie de misĂšre fait plaisir Ă voir, au moins vu du presbytĂšre. Votre laideur est maudite mais votre vertu est estimable. La dĂ©cence est chose encore assez rare chez les jeunes filles pour qu'elle vaille quelque prix aux yeux des honnĂȘtes gens. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achĂšte votre hymen au prix fort. La chaste me rĂ©pondit - Certes, je suis laide. Cependant je suis une fille pieuse et honnĂȘte, amie des araignĂ©es d'Ă©glise et des soutanes. En ce bas monde seules la solitude et la poussiĂšre me sont chĂšres. Sachez que mon hymen est consacrĂ© au silence, mon cĆur au dĂ©mon de l'ennui et mon Ăąme aux cloches de l'Ă©glise. A l'entendre ainsi parler, elle Ă©tait effectivement bien sotte. A la jolie libertine je m'adressai en ces termes - Mademoiselle, votre charme est le garant de votre bonheur. Vos mĆurs joyeuses plaisent Ă Dieu qui se rĂ©jouit d'avoir fait une si belle oeuvre. Votre lĂ©gĂšretĂ© ensoleille les cĆurs ternes qui vous approchent. Votre beautĂ© est bĂ©nie, ainsi que votre Ăąme. La vĂ©nustĂ© est chose trop prĂ©cieuse pour qu'on omette de lui rendre hommage. Acceptez donc aujourd'hui qu'un galant achĂšte votre hymen au prix fort. Sur quoi l'aimable crĂ©ature me rĂ©pondit - Parce que je me voue sans compter aux causes de l'amour, je vous accorde sans compter l'accĂšs aux merveilles que vous convoitez. Je suis l'amie des joyeuses gens, de la danse et du vent dans les herbes folles. Ma beautĂ© est consacrĂ©e Ă la BeautĂ©, mon cĆur Ă la joie et mon Ăąme Ă qui la mĂ©ritera. AprĂšs l'avoir dĂ»ment corrigĂ©e et humiliĂ©e je laissai tomber la laide, bigote et imbĂ©cile demoiselle au bĂ©nĂ©fice de la belle, Ă©panouie et spirituelle amante. MoralitĂ© chĂątiez, raillez puis fuyez les laiderons sans esprit ni envergure ! 3 - Abstinences et chĂątiments Sa vertu consistait en des puĂ©rilitĂ©s de vieille fille. Elle frĂ©quentait avec assiduitĂ© les lieux austĂšres, sombres, humides caveaux, chapelles dĂ©crĂ©pites, presbytĂšres aux relents d'hospice. Elle consultait des livres poussiĂ©reux sans intĂ©rĂȘt, s'abĂźmait dans la lecture frĂ©nĂ©tique de vieux missels, assistait Ă toutes les messes. Son honnĂȘtetĂ© Ă©tait lĂ©gendaire. Elle ne sortait jamais le soir, ne portait que des vĂȘtements de deuil, se dĂ©tournait naturellement des hommes tant elle avait pris l'habitude de les mĂ©priser depuis ses premiĂšres rĂšgles. Si bien qu'Ă quarante ans elle Ă©tait devenue laide et acariĂątre. Un jour cependant, prise d'une sorte de fureur utĂ©rine sans prĂ©cĂ©dent propre aux femelles de son espĂšce, elle alla exhiber sa nuditĂ© sur une plage oĂč nul ne la connaissait, loin de son village natal. Elle se dĂ©lectait Ă l'idĂ©e d'Ă©veiller de mĂąles ardeurs au-delĂ de son clocher. Elle fit l'effet d'un repoussoir elle Ă©tait sĂšche, osseuse, sans forme. Elle n'avait que de la peau et des Ă©pines. C'Ă©tait une rose sans pĂ©tale, une longue tige couverte de piquants, une femme flĂ©trie et anguleuse. Son corps sans appas provoquait le dĂ©goĂ»t, la pitiĂ©, voire les quolibets. De cette crĂ©ature accoutumĂ©e Ă l'abstinence, aux concerts des cloches d'Ă©glises, au silence des cimetiĂšres et aux murmures des confessionnaux, on ne voyait que les cĂŽtes qui ressortaient, la peau trop pĂąle, l'allure Ă©triquĂ©e. Cette femme Ă©tait un squelette, un corps dĂ©charnĂ©. MĂȘme le Diable n'aurait pas voulu d'une si piĂštre compagne d'alcĂŽve. Elle exposait ridiculement sa poitrine plate aux regards, se dĂ©hanchait maladroitement sur le sable, s'Ă©battait stĂ©rilement dans les flots comme si elle voulait rivaliser avec les beautĂ©s charnelles qui l'entouraient... Le spectre dansait, tandis que les VĂ©nus doraient au soleil. Elle retourna dans son village plus fielleuse que jamais, maudissant les hommes parce qu'ils n'avaient pas daignĂ© poser leurs regards concupiscents sur ce qu'elle pensait ĂȘtre un "trĂ©sor prĂ©servĂ©". Elle se consola en se plongeant de plus belle dans la lecture de ses missels, en usant entre ses doigts de momie ses sempiternels chapelets, en multipliant ses promenades morbides au bord des tombes. Ce qui la rendit encore plus laide, plus honnĂȘte, plus vertueuse, plus infrĂ©quentable. Son existence fut un grand dĂ©sert. La chastetĂ©, la solitude, l'ennui furent ses compagnons de route, les seuls qu'elle admĂźt. Elle mourut dans le plus parfait anonymat sans que son irrĂ©ductible vertu ait reçu la moindre rĂ©compense. On l'inhuma en modestes pompes. Elle fut vite oubliĂ©e. Ainsi en est-il du destin des vieilles filles laides et acariĂątres. Sur sa tombe nul n'alla jamais se recueillir. Sauf moi je suis allĂ© la visiter un jour. J'ai Ă©prouvĂ© le dĂ©sir de laisser sur sa sĂ©pulture la trace Ă©phĂ©mĂšre de mon passage. Je me suis penchĂ© sur le marbre mĂ©diocre, lentement, solennellement. Pour y dĂ©poser un crachat. 4 - La ronce et la plume Je ne vous oublie pas, laide chartraine. Vous demeurez chĂšre Ă mon coeur, vous qui avez si bien su me faire aimer les faces de gargouilles. Et les larmes des poupĂ©es de chiffon. Jâaime vos yeux, beaux comme des Ă©tangs. Vos lĂšvres closes sont comme la rose sous le givre sanguines, glacĂ©es. Amante onirique, vous le visage sans beautĂ©, vous le front de misĂšre, votre couronne dâĂ©pines mâagrĂ©e. Vous plaisez Ă mon coeur, adorable victime. Si frĂȘle, si pĂąle⊠Je cĂ©lĂšbre vos grĂąces arides. Vous ĂȘtes un cantique, une arĂšne, un tombeau. Cristal et austĂ©ritĂ© se mĂȘlent en vous. Je vous prĂ©fĂšre aux fatales crĂ©atures Ă lâĆil cerclĂ© de noir votre sĂšcheresse vous confĂšre une authentique beautĂ©. Vous portez un deuil radieux. Votre mĂ©lancolie met du feu dans vos prunelles. Belle vous ĂȘtes, vous la contadine, vous la misĂ©rable, vous lâĂ©plorĂ©e. Que ne vous ai-je proposĂ© un amour pervers et beau jadis, sous le ciel chartrain ? AffligĂ© je suis, moi lâesthĂšte, moi le cruel, moi la plume. 5 - Une froide beautĂ© Mademoiselle, Ce soir la Lune est grise, je n'ai plus de chandelle et je trempe ma plume dans la nuit. Mademoiselle, vous ĂȘtes ma morte aimĂ©e et votre beautĂ© blĂȘme flatte mon Ăąme esthĂšte. Ma tĂȘte est vide, mon cĆur Ă©prouvĂ©, mon corps las, cependant c'est pour vous que sont ces mots, tĂ©moignage de ma dĂ©tresse de sybarite. Ou de l'effet de votre charme cadavĂ©rique. J'aimais vos yeux de noyĂ©e, vos joues d'affamĂ©e, vos lĂšvres de vestale, vos questions de femme. J'aimais la pierre gothique de votre coeur chartrain. Enfin j'admirais cette statue inquiĂšte qui me faisait face, mĂ©diocre et superbe, modeste et admirable, humble et luxueuse. Comme une poupĂ©e de chiffon aux allures de reine, aux haillons de soie. Votre pauvretĂ© Ă©tait belle Ă regarder, et moi je vous contemplais comme une poterie funĂ©raire. Votre visage Ă©tait tout un musĂ©e. Vous Ă©tiez une statuette antique, une stĂšle mortuaire, une figure Ă©trusque. FunĂšbre et digne. Vous ressembliez indistinctement Ă une terre cuite ou Ă une piĂšce d'argent. Le deuil de vos cheveux blonds, de vos yeux clairs, de votre front impĂ©nĂ©trable produisait un effet sĂ©pulcral, poĂ©tique et pĂ©trifiant, exhumant de vos traits un charme de pietĂ qui me rĂ©chauffait le coeur. Votre face de momie Ă©tait vraiment adorable. 6 - La beautĂ© d'une gargouille Mademoiselle, Ainsi comme vous me l'avouez, il est flatteur pour vous dâĂȘtre ma muse et vous voulez que je rende un juste et mĂ©ritĂ© hommage Ă votre beautĂ© absente, Ă la pauvretĂ© de votre Ă©clat, Ă la tristesse de votre face plus humaine quâangĂ©lique⊠Eh bien soit ! Point de vaines sĂ©ductions stylistiques, pas dâartifices malvenus ni de mensongers violons au bout de ma plume pour vous honorer. Pour vous plaire, je vais donc mettre un peu de ces rĂ©alistes arabesques autour de mes propos. Si vous ĂȘtes laide, alors votre laideur est toute gothique. Telle une cathĂ©drale ornĂ©e de gargouilles, votre sĂ©duction est dans les grimaces de votre fĂ©minitĂ©. Et câest lĂ que vous m'ĂȘtes aimable avec ce voile dâombre et de pierre sur le front. Le bleu de Chartres est dans vos pupilles, et je crois voir dans votre regard cĂ©rulescent cette Vierge affligĂ©e dĂ©jĂ aperçue dans quelque vitrail. Votre mystĂšre est austĂšre, certes. Mais câest prĂ©cisĂ©ment cette humilitĂ© qui fait chanter les poĂštes. Vous n'ĂȘtes pas vraiment belle Mademoiselle, mais c'est en cela que vous brillez. 7 - Le vice mal vĂȘtu La vieille fille dont je vais conter l'histoire et que l'on surnommait "Mademoiselle la Diablesse" Ă©tait non seulement fort laide mais encore trĂšs mĂ©chante, sotte, cruelle. Voire ignoble. Elle n'aimait absolument personne, frustrĂ©e de n'ĂȘtre point nĂ©e du flanc de VĂ©nus. Elle battait son chien Ă heures fixes, mĂ©disait sur ses voisins, crachait dans la sĂ©bile des mendiants, maudissait son curĂ©, insultait mĂȘme le Bon Dieu le dimanche Ă l'Ă©glise. Parce qu'en plus d'ĂȘtre parfaitement impie dans ses actes, elle Ă©tait particuliĂšrement assidue aux messes. Fausse dĂ©votion destinĂ©e au dieu Hypocrisie... Rien ne l'amusait tant que d'aiguiser son coeur de silex. Elle Ă©tait insensible Ă la souffrance des enfants qu'elle dĂ©testait, mais Ă©prouvait une Ă©trange pitiĂ© pour les asticots que les pĂȘcheurs utilisaient comme appĂąts. Elle se rĂ©jouissait du malheur de ses semblables, seule consolation Ă sa misĂšre. Bref, c'Ă©tait un monstre de vieille fille. Notons que sa laideur ne l'empĂȘchait nullement d'Ă©prouver les nĂ©cessitĂ©s de la chair qu'une abstinence prolongĂ©e et forcĂ©e rendait plus vives encore. Mais tout chez elle Ă©tait dĂ©cidĂ©ment corrompu ses dĂ©sirs charnels n'Ă©taient que perversitĂ©s, honte, bassesses... Ses fĂ©minins vertiges consistaient en la perspective de saillies brutales et abjectes, exemptes de toute tendresse. Elle se mit en tĂȘte d'attirer de mĂąles dĂ©bauchĂ©s avec les seuls artifices Ă sa portĂ©e la cosmĂ©tique bon marchĂ©. Elle se farda outrageusement. Loin de masquer sa laideur, ce maquillage eut pour effet de la dĂ©cupler. Elle se crut dĂ©sirable et acheva de se dĂ©grader en s'affublant de noires dentelles et de verts souliers. Ainsi parĂ©e, son dessein premier fut de faire des avances au bedeau du village qui outre de n'avoir pas son pareil pour faire sonner l'airain, avait surtout la rĂ©putation de manier avec art un certain battant... Elle frĂ©missait Ă l'idĂ©e d'ajouter un son fĂȘlĂ© au concert de cet expert en cloches. Avec sa tĂȘte affreuse, ses membres osseux, ses cĂŽtes apparentes, son corps anguleux, elle ressemblait Ă une longue araignĂ©e attendant sa proie. DĂšs qu'elle vit l'oiseau sortir de son clocher, elle exerça sur lui ses viles sĂ©ductions. Mais le brave bedeau qui n'avait de goĂ»t ni pour la chair triste ni pour les crĂ©atures contrefaites, encore moins pour les Ă©pouvantails harnachĂ©s de broderies, rĂ©pondit Ă ses avances par une paire de gifles magistrales, agrĂ©mentĂ©es d'un crachat bien ajustĂ© entre ses pommettes ingrates. La gueuse s'en fut, plus fielleuse que jamais, jurant par tous les diables que la prochaine fois elle dissimulerait ses intentions libidineuses derriĂšre le masque permanent et authentique de sa naturelle laideur plutĂŽt que sous celui d'une mensongĂšre beautĂ©. 8 - La morale amoureuse J'aimais les rires stridents de la mĂ©chante fille, et fuyais les sourires onctueux de l'aimable couturiĂšre. Il faut dire que la pimbĂȘche Ă©tait belle comme une catin, alors que la chiffonniĂšre Ă©tait d'une repoussante banalitĂ©. La premiĂšre Ă©tait une vraie pie jacassiĂšre, la seconde une carpe parfaitement dĂ©vote. La chipie avait un coeur venimeux qui Ă©tait loin de me dĂ©plaire, alors que l'ouvriĂšre Ă©tait d'une honnĂȘtetĂ© dĂ©goĂ»tante un vrai tue l'amour. Je n'avais de cesse d'admirer la blonde vipĂšre qui s'Ă©battait joyeusement sous le soleil. Et je maudissais tout haut la terne fileuse chaque fois que je la voyais sortir de son antre. La mĂ©chante fille s'amusait parfois Ă lui cracher au visage. Ce spectacle me rĂ©jouissait c'Ă©tait la beautĂ© piĂ©tinant la laideur. Le triomphe de la joie sur la tristesse. Le plus comique de l'histoire, c'est que la gueuse avait des vues sur moi. Je lui fis comprendre non sans cruautĂ© que c'Ă©tait son ennemie, la blonde mijaurĂ©e, que je prĂ©fĂ©rais. Je lui expliquai que ses rires aigus, ses Ă©clats de voix fielleux, son front haineux, ses dentelles recherchĂ©es, sa toilette osĂ©e, sa gorge aĂ©rĂ©e, sa cuisse dĂ©voilĂ©e Ă©taient choses adorables Ă mes yeux et que je ne voyais rien d'aussi aimable chez celle qui pensait me sĂ©duire avec ses chapelets et ses doigts dessĂ©chĂ©s de laborieuse... Je lui dĂ©montrai la vanitĂ© de la moralitĂ©, de la modestie, de la dĂ©cence, lui prouvai la supĂ©rioritĂ© des rires perçants des blondes impertinentes sur les sombres sourires des vierges de son espĂšce. Je lui expliquai tout cela en prĂ©sence de la scĂ©lĂ©rate beautĂ© qui n'en perdit pas une miette. Pour finir je lui crachai au visage au moment oĂč je sentis poindre ses premiĂšres larmes. Je n'eus mĂȘme pas Ă inviter la jolie hyĂšne Ă m'imiter elle me devança et ses crachats recouvrirent les miens sur le visage en pleur de l'offensĂ©e. C'Ă©tait odieux et dĂ©lectable, ignoble et exquis, infĂąme et jouissif. Amants et esthĂštes, mes frĂšres, rĂ©compensons sans compter le vice et la beautĂ©, chĂątions sĂ©vĂšrement la laideur et la vertu. 9 - Lâinfortune de la laideur, les avantages de la fortune - Mademoiselle, vous allez ĂȘtre bien Ă©tonnĂ©e vous ĂȘtes laide, cependant je convoite avec feux votre modeste hymen. En vertu de cette loi mondaine qui sur lâĂ©chiquier de lâamour fait passer au second plan le visage contrefait de lâamante lorsque cette derniĂšre Ă lâavantage de possĂ©der une jolie dot, je brĂ»le en votre nom. DĂ©plaisants sont vos traits pour le premier venu. Ravissants je les trouve Monsieur votre pĂšre en mâaccordant votre main me lĂšgue sa fortune. - RĂ©jouissez-vous car vous auriez pu naĂźtre laide et pauvre. Le sort a voulu que vous naissiez laide et riche. - Vos mille Ă©cus vous confĂšrent mille grĂąces. Ce que la beautĂ© seule peut sâacheter passagĂšrement sans le secours dâun hĂ©ritage, la laideur couverte dâor peut se lâapproprier durablement. Quand une femme a lâheur de possĂ©der soit la beautĂ© soit la fortune, elle doit en user sans entrave ni honte Ă dessein de jouir au mieux de lâexistence. - Ce que la naissance accorde aux ĂȘtres, beautĂ© ou argent, les ĂȘtres doivent en user sans scrupule. Armes lĂ©gitimes de la vie de salon... Soyez certaine quâen maintes occasions, ici et ailleurs, aujourdâhui et de tout temps, Ă lâinsu des bonnes consciences et sous couvert de vertu, la beautĂ© a toujours exercĂ© ses droits autant que la richesse. Quâune femme laide comme vous use de ses biens pour sâacheter un durable hymĂ©nĂ©e est aussi judicieux et pas plus dĂ©shonorant quâune femme usant de sa beautĂ© Ă des fins personnelles, quâelle soit en quĂȘte d'Ă©mois charnels furtifs ou de romanesques enchantements de lâĂąme. - Vous nâavez pas la beautĂ© mais vous avez lâor. Dâautres ont la beautĂ© mais point lâor. La justice est de ce monde Mademoiselle, en vertu de la loi universelle des Ă©quilibres mes ardeurs contre vos Ă©cus, et tout sâarrange, tout sâharmonise, bref tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. - Monsieur, pour cynique quâil soit votre discours est cependant plaisant et aimable. Vous disposez avec outrance, dĂ©sinvolture et grande libertĂ© des mots autant que des cĆurs, et vos arguments Ă©hontĂ©s me montent Ă la tĂȘte. Je suis dâautant plus sensible Ă vos raisons que je suis effectivement bien laide, et fort riche. Jâai tout Ă gagner Ă partager la fortune de mon pĂšre avec un compagnon aussi conciliant. Je vous accorde le droit dâaccĂ©der Ă ma dot en Ă©change de votre fidĂ©litĂ© Ă cet hymen si peu accoutumĂ© aux courtisans. Flattez-le bien Monsieur, et vous nâaurez point Ă le regretter puisque jâacquiesce de tout cĆur Ă vos avances ma dot contre votre flamme. 10 - Le plaisir des bigotes Plus que toutes autres femmes, les bigotes abstinentes aiment se donner du plaisir. Enhardies par la honte, excitĂ©es par l'effroi des feux infernaux, elles s'adonnent sans retenue Ă d'inavouables passions charnelles. Entre les bigotes et la vertu, c'est une grande, une brĂ»lante, une pitoyable histoire la haine. Les bigotes dĂ©caties portent des masques de toute beautĂ©, des dessous honnĂȘtes, chastes, s'enroulent des chapelets rutilants autour de leurs doigts gracieux. Elles sont laides dans leurs Ă©glises, laides dans leurs maisons. Les curĂ©s peuplent leur imaginaire Ă©rotique, et les vierges en plĂątre des Ă©glises sont leurs derniers garde-fou. Quant aux vierges en plastique ramenĂ©es de Lourdes, ce sont leurs petits diablotins. Indulgentes envers le pĂ©chĂ©, le Mal, les concessions et la licence la plus Ă©hontĂ©e, elles ne supportent pas la pleine lumiĂšre. Chez elles la pĂ©nombre est propice aux confessions des pires pĂ©chĂ©s. Leur sexualitĂ© portĂ©e en sacrifice est leur passion, un calvaire dĂ©licieux. Digne d'une procession, pensent-elles... Ce sont des vestales Ă la flamme absente, au coeur dĂ©charnĂ©, Ă la voix suraiguĂ« qui les fait chanter si bien Ă la messe. Leur hypocrisie jacassiĂšre est une sorte de chef-dâĆuvre balzacien. On pourra trouver dĂ©lectable leur satanĂ© chignon, dĂ©sirables leurs courbes diaboliques, charmants leurs crucifix comme des petits amants d'acier... Leur Ăąme cependant brille comme une Ă©clipse de soleil. Leur toilette est provinciale, leur coeur sec, leur chair maudite. Et leurs mĆurs sont dissolues, ne nous leurrons pas. Bref, ces misĂ©rables qui hantent les Ă©glises sont les pires dĂ©pravĂ©es de notre sociĂ©tĂ©. 11 - La plume et le laideron Elle Ă©tait laide, veule, riche, aimable, cruelle et rusĂ©e. Un jour je la frappais de bois vert, le lendemain je goĂ»tais l'absinthe en sa compagnie. J'aimais sa laideur, sa lĂąchetĂ© qui me la rendaient Ă la fois proche et dĂ©testable, franche et insidieuse. Toutefois, soucieux de prĂ©server ma rĂ©putation de collectionneur de papillons, j'Ă©vitais de m'afficher en public avec ce cafard. Femelle elle Ă©tait, sans finesse ni artifices. Laideron Ă l'Ă©tat brut. Riche, elle pouvait thĂ©oriquement se permettre maintes dentelles et autres fanfreluches. Avaricieuse, elle s'interdisait cependant ces dĂ©penses futiles... En outre elle avait conscience que l'excĂšs d'apparats n'embellirait pas davantage ses traits ingrats ni ne redresserait son dos difforme, et que cela risquerait au contraire de la ridiculiser. Je la dĂ©testais le lundi, l'adorais le mardi, la reniais le mercredi, la suppliais le jeudi, l'ignorais le vendredi, lui crachais au visage le samedi, allais Ă la messe avec elle le dimanche, Ă bonne distance de ses omoplates tordues. Question de pudeur. Un jour au sortir de la messe je tentai de la soudoyer, Ă l'abri des regards l'agrĂ©ment de ma plume contre l'argent de la quĂȘte prĂ©cisons qu'elle Ă©tait responsable de la corbeille sacerdotale.... N'Ă©tant point insensible Ă l'honneur littĂ©raire, elle cĂ©da. C'est la raison pour laquelle sous l'effet de mon art je fis de ce laideron corrompu l'hĂ©roĂŻne de cette histoire. 12 - La belle ambiguĂ« Ses cheveux clairs cascadent le long de ses Ă©paules et font autour de son visage une parure solaire. Son teint est frais, sa joue plate, son front lisse. Sur ses lĂšvres, un sourire de femme cosmĂ©tique de luxe et dentition Ă©clatante. De la dentelle habille son Ă©paule, de la soie couvre son sein, des diamants pendent Ă son cou. Elle est jeune, fine, blonde. Mais fort laide. 13 - Le sort et la fortune L'aristocrate Ă©tait mariĂ© Ă une sorciĂšre. Il Ă©tait jeune, beau, galant. Elle Ă©tait vieille, laide, mĂ©chante. C'Ă©tait un mariage de raison l'or avait prĂ©sidĂ© Ă leur hymĂ©nĂ©e. Une fortune pour tout dire. Elle passait ses journĂ©es Ă maudire ses semblables, Ă cuisiner des recettes horribles dans son chaudron, Ă Ă©triper des poulets. Lui, lisait des vers, rĂȘvait dans les chemins, dĂ©florait des pucelles. L'Ă©pouse si joliment dotĂ©e valait bien quelque sacrifice, se disait le hobereau. Aussi le soir s'acquittait-il consciencieusement de son devoir conjugal, bien qu'il fermĂąt les yeux pour ne point voir la grimace de l'amante qui lui tenait lieu de visage. Il l'aimait cependant beaucoup durant l'acte il songeait aux tintements argentins des Ă©cus, ce qui lui donnait des ardeurs nouvelles. Des mots d'amour sortaient de sa bouche il parlait pourcentages, taux d'intĂ©rĂȘt, rentes... La chambre nuptiale rĂ©sonnait de chiffres tendrement soupirĂ©s. Dans le noir les rĂȘves bancaires du hobereau confĂ©raient beautĂ© Ă l'Ă©pousĂ©e. Alors l'aristocrate rouvrait les yeux, les plongeait dans ceux de sa femme et y trouvait des diamants qu'il convertissait aussitĂŽt en Ă©cus, mentalement. Ainsi les jours du jeune homme furent heureux, lui qui porta le doux fardeau de l'or. Ceux de sa femme furent affreux elle perdit un poumon lors d'une maladie hĂ©rĂ©ditaire. Puis un cancer la rongea par le bas. Elle s'en sortit aprĂšs d'atroces douleurs. N'importe ! Le sort lui fut autrement fatal elle chuta d'un cheval lancĂ© au galop, lui-mĂȘme renversĂ© par un bourgeois ivre qui traversait la route avec son gros Ăąne. La tĂȘte de la rescapĂ©e du cancer cogna contre le coin d'une statue antique qui traĂźnait sur le bord du trottoir. Son crĂąne ne rĂ©sista pas au choc contre l'objet d'art. Elle mourut aprĂšs 33 jours d'agonie. 14 - Laide et dĂ©bauchĂ©e J'aimais la regarder passer sous ma fenĂȘtre sa laideur Ă©tait un vrai spectacle. J'avais sur elle le regard fĂ©roce et cynique du collectionneur blasĂ©. La beautĂ© ayant fini par me rendre indiffĂ©rent, il me fallait un autre passe-temps pour satisfaire mes sens Ă©moussĂ©s. Je ne manquais jamais une occasion de faire battre mon coeur carnassier sur le dos de cette bossue dĂ©pravĂ©e. PrĂ©cisons que cette gueuse Ă©tait incroyablement stupide et fonciĂšrement mĂ©chante, ce qui me dĂ©douanait complaisamment. Les rires cruels que je lui destinais, moi seul pouvait les savourer. Oisif insolent et dandy rompu aux vices mondains, j'avais besoin d'exotisme, de piment pour mon Ăąme en quĂȘte de nouvelles ivresses. DiscrĂštement je la regardais passer sous ma fenĂȘtre avec sa bosse sur le dos. A travers les rideaux de soie qui me prĂ©servaient de la vulgaritĂ© du dehors, elle paraissait comme un suaire affreuse et morbide. MaquillĂ©e de maniĂšre outrageuse, une cigarette bon marchĂ© entre les lĂšvres, elle Ă©tait plus laide que jamais. Sa toilette d'un goĂ»t douteux trahissait des moeurs Ă©hontĂ©es. Je l'entendais maudire les hommes, les femmes et les chiens errants. Elle insultait, crachait, aboyait. EntourĂ© des lambris recherchĂ©s de ma demeure, la contemplation de sa laideur me comblait de satisfaction. Cette femelle dĂ©chue rĂ©unissait en elle toutes les infirmitĂ©s humaines c'Ă©tait un chef-dâĆuvre de dĂ©solation, comme un champ de bataille aprĂšs le combat. La dĂ©faite, l'ombre et l'abĂźme peuvent ĂȘtre choses Ă©mouvantes, belles Ă mettre en scĂšne sous forme de musique, de mots, d'images... L'Ă©vocation de la mort n'est-elle pas exquise lorsque l'artiste en fait un requiem ? La misĂšre n'inspire-t-elle point les peintres ? Le "Radeau de la MĂ©duse" peint par GĂ©ricault finirait de convaincre mes dĂ©tracteurs, si j'en avais encore. De mĂȘme la tristesse inspire l'archet du violoniste mieux que ne saurait le faire la plus sincĂšre allĂ©gresse. Bref, j'avais trouvĂ© lĂ la muse hideuse nĂ©cessaire Ă mon inspiration d'esthĂšte. Et je chantais, chantais, chantais Ă n'en plus finir sa laideur, ses vices et sa sottise... Et mon chant de sybarite prenait la forme de railleries, de quolibets, de sarcasmes, de traits d'esprit fins, joyeux, redoutables... Et infiniment divertissants. 15 - La beautĂ© dĂ©chue Autrefois c'Ă©tait une crĂ©ature. Jeune, grande, blonde, belle, radieuse. C'Ă©tait il y a trĂšs longtemps. Elle se remĂ©more le temps bĂ©ni de sa jeunesse oĂč le Ciel venait lui baiser les pieds. Elle se revoit au temps oĂč elle Ă©tait cette femme une princesse, un astre, un cygne... Elle a un sourire dĂ©sabusĂ© en se regardant dans le miroir, pleurant sa beautĂ© perdue, maudissant son reflet. Des rides profondes marquent sa face. Son visage est une grimace hideuse. Son sourire une plaie. Sa silhouette un spectre. La fleur est fanĂ©e. Son Ă©clat l'a quittĂ©e depuis plus de cinquante ans. Ce qui Ă©quivaut Ă un siĂšcle pour une femme qui fut si belle. Aujourd'hui elle a quatre-vingt dix ans et elle est laide malgrĂ© son maquillage. C'est son miroir qui le lui crie, le lui rĂ©pĂšte Ă chaque seconde. Elle est vieille et laide, c'est une Ă©vidence. Nul besoin de se farder pour en ĂȘtre convaincu. L'astre Ă©blouissant qui a fait les beaux jours de l'amour est mort. L'Ă©toile qui a brillĂ© si fort s'est Ă©teinte. Le soleil qui fut jadis splendide s'est dĂ©finitivement couchĂ©. Il ne rĂ©apparaĂźtra plus. Dans un geste hĂ©roĂŻque et pathĂ©tique, dĂ©risoire et beau, la vieille femme fixant Ă©perdument son visage dans la glace lĂšve son verre avec un air plein de dĂ©fi... Ses doigts osseux Ă©treignent avec rage la coupe exhalant des parfums de ciguĂ«. Elle lĂšve son verre Ă sa mort prochaine. 16 - Quand le chardon se fane Elle Ă©tait aimable, vertueuse, fort intelligente, cultivĂ©e, douĂ©e pour les Arts, les sciences, et mĂȘme pour la cuisine, mais affligĂ©e d'une rare laideur. Nul ne la courtisait, Ă part ses prĂ©cepteurs et son curĂ© car, rappelons-le, c'Ă©tait une femme Ă©prise de connaissances et de religion. De plus ces commerces Ă©taient assez chastes, on le conçoit. Il ne lui restait que le bedeau pour satisfaire ses aspirations amoureuses. Lui-mĂȘme, bien qu'il fĂ»t l'idiot incontestĂ© du village, n'en Ă©tait pas moins agrĂ©gĂ© de philosophie, pĂ©dant Ă l'envi, hĂ©rĂ©tique faute de mieux et fonciĂšrement mauvais. Mais surtout, aussi contrefait qu'elle Ă©tait repoussante. Elle lui offrit son coeur. Il le refusa, prĂ©fĂ©rant prendre son hymen. AprĂšs moult hĂ©sitations elle finit par accepter de se faire dĂ©florer les voies vaginales par l'agrĂ©gĂ© moyennant la conversion de ce dernier Ă la cause pie. Le marchĂ© ne dĂ©plut point au paillard. AprĂšs un mariage sans faste ni dĂ©pens, elle devint acariĂątre, sotte et fielleuse, dĂ©laissant Arts et sciences, et mĂȘme religion. Au bedeau mariĂ©e, de ses livres sĂ©parĂ©e, de son amabilitĂ© dĂ©barrassĂ©e, mais toujours aussi laide elle Ă©tait. 17 - Lyre des mots Du jour au lendemain, je m'Ă©pris de la fille du maire. Non qu'elle fĂ»t particuliĂšrement jolie, vertueuse, spirituelle ou aimable... Bien au contraire. Elle Ă©tait Ă l'extrĂȘme opposĂ© de telles qualitĂ©s. Elle Ă©tait surtout une source inĂ©puisable d'explorations littĂ©raires pour moi. Une muse maudite en quelque sorte. Elle savait m'inspirer les plus beaux textes. A ses cĂŽtĂ©s, ma plume s'Ă©veillait comme par enchantement, plongeant avec une insatiable frĂ©nĂ©sie dans quelque abĂźme fĂ©cond de son ĂȘtre. Je devenais papillon aux ailes vĂ©nĂ©neuses, puisant chez cette crĂ©ature trouble mon suc quotidien. Je m'abreuvais de sa fange, et lui restituais une exquise pourriture. Elle lisait avec dĂ©lectation et sotte gravitĂ© mes textes, flattĂ©e de se savoir l'Ă©gĂ©rie d'un si estimable peintre des Ăąmes. Sous ma plume odieuse, j'accentuais ses dĂ©fauts, lui faisais endosser les pires forfaits, la grimais de mille façons infĂąmes. Elle Ă©tait ravie c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'on lui parlait d'amour. Je finis par l'aimer avec une sincĂšre cruautĂ© sa laideur, sa stupiditĂ©, sa mĂ©chancetĂ©, ses vices m'Ă©taient trop chers pour que j'acceptasse de voir un jour fleurir ce chardon. Il fallait que j'entretienne la friche, sous peine de stĂ©rilitĂ© littĂ©raire. En faisant de la fille du maire la plus grosse cloche de la contrĂ©e, mes mots pour la raconter n'avaient jamais aussi bien sonnĂ©. 18 - Le vice et la laideur Marguerite Ă©tait une jeune femme prĂ©tendument sage, aimable, sĂ©rieuse. Et fort laide. Marguerite se croyait belle parce qu'elle se vĂȘtait de soie cousue d'or. Laide mais luxueusement accoutrĂ©e, elle s'admirait sincĂšrement dans le miroir, s'imaginant un avenir radieux. Marguerite Ă©tait riche. Elle avait accumulĂ© tant d'artifices qu'elle en avait fini par oublier, peut-ĂȘtre pire encore, par ignorer en toute bonne foi son authentique et dĂ©finitive laideur. Ce qui lui permettait d'exercer sans pudeur ses charmes hideux sur la gent ecclĂ©siastique. Marguerite avait en effet un fĂącheux penchant pour la soutane. Non contente d'ĂȘtre laide, Marguerite se permettait le luxe d'ĂȘtre une femme dĂ©naturĂ©e. A force de vils harcĂšlements, de chantages et menaces divers, allant mĂȘme jusqu'Ă soudoyer l'Ă©vĂȘque en personne ce que lui permettait sans grande difficultĂ© sa fortune mal acquise elle parvint Ă se faire dĂ©chirer l'hymen par Monsieur l'abbĂ© de la CoutenciĂšre, prĂȘtre Ă©minent et respectable d'une paroisse intĂ©griste de la petite province... Le scandale fut Ă©norme, si bien que Marguerite dut s'exiler loin de son Ă©vĂȘchĂ© natal. Son vice semble n'avoir pas de limite puisque, installĂ©e dans une autre petite ville de province, elle travaille bĂ©nĂ©volement dans un hospice qui accueille de vieux prĂȘtres grabataires. 19 - Belle et macabre crucifiĂ©e Mademoiselle, Un fantĂŽme me poursuit. Votre visage de verre et de larmes me hante. La Lune est sur mes pas. Je vous aime Mademoiselle avec un silex dans le coeur, une Ă©pine sur le front, une chandelle dans lâĆil. Je ne songe qu'aux statues dĂ©crĂ©pies qui vous ressemblent, ne vois que votre ombre qui m'est lumiĂšre, n'aspire qu'Ă rejoindre l'astre mort oĂč vous m'attendrez peut-ĂȘtre. Votre beautĂ© funĂšbre enchante mon coeur lugubre et esthĂšte. Votre regard grand ouvert est un cercueil de cristal. Votre sourire est un linceul oĂč toute joie s'est Ă©teinte. Votre visage entier est une tombe adorable. Vous ĂȘtes une esthĂ©tique ensevelie, une exquise gisante, un irrĂ©sistible cadavre. Vous ĂȘtes belle comme une stĂšle mortuaire. Blonde comme l'astre blafard, sublime et pathĂ©tique ainsi qu'une mare reflĂ©tant le firmament, dĂ©risoire et superbe telle la vase oĂč viennent s'abreuver les Ă©toiles, avec votre regard Ă©thĂ©rĂ© de spectre, vos doigts de fĂ©e et votre charme cadavĂ©reux, vous rivalisez de misĂšre et de grandeur, de dĂ©tresse et de gloire, de grĂące et de dĂ©solation avec les monstres de pierre perchĂ©s sur les flancs des cathĂ©drales. J'aime votre beautĂ© de paille, votre Ăąme de feu, votre charme de cendres. J'aime vos yeux de corbeau, vos lĂšvres de glace, vos cheveux sous la pluie, votre coeur dans les tĂ©nĂšbres. Le gel vous drape de blanc, le vent vous cingle la face et le chant des oiseaux est votre baume. Vous ĂȘtes un bel, un troublant, un Ă©mouvant Ă©pouvantail. 20 - Laide et luxurieuse Je connus une authentique vieille fille. Laide, acariĂątre, avaricieuse, hypocrite, pieuse comme une pierre ponce. Un vrai rabat-joie, un cafard portant chignon, un coeur et un hymen rigides. Bref, une femme comme une figue sĂ©chĂ©e. Et bien entendu, vicieuse Ă faire tressaillir le Diable, en bon laideron qu'elle Ă©tait. Je la dĂ©florai. Autant par dĂ©fi Ă ses moeurs que par amusement d'esthĂšte. Durant l'acte la puritaine se comporta en putain. C'est ainsi qu'aprĂšs le procĂšs charnel, l'apĂŽtre de la fausse vertu devint enfin femme. Mais seulement sur le plan clinique, car le silex qui lui tenait lieu de coeur Ă©tait toujours aussi aiguisĂ©. Se dĂ©solant de la perte de sa chĂšre virginitĂ©, elle se rĂ©pandait en fiel, semant sa haine stupide sur le monde et les amants qui le peuplent, tout en maudissant la faiblesse de ses sens, allant mĂȘme jusqu'Ă insulter sans remord ce Ciel qu'elle chĂ©rissait tant en temps ordinaire ! Cependant elle se dĂ©lectait secrĂštement Ă l'Ă©vocation du sceptre profanateur qui avait si dĂ©licieusement explorĂ© ses terres vierges... En se logeant dans son temple fĂ©minin, le mĂąle poignard avait dĂ©finitivement atteint son Ăąme de damnĂ©e. L'Ă©cume du plaisir lui avait laissĂ© un goĂ»t immodĂ©rĂ© dans le coeur. Elle Ă©tait dĂ©jĂ laide, sĂšche, sotte et mĂ©chante. Au contact de la chair virile elle Ă©tait devenue perverse, insatiable, avide de stupre. En l'espace d'une heure, elle changea radicalement. Ses habituels chapelets ne meublaient plus son coeur aride. Il lui fallait Ă tout prix boire Ă la coupe du mĂąle. L'ivresse des sens Ă©tait devenue sa seule quĂȘte elle avait une Ă©ternitĂ© d'abstinences Ă rattraper. C'est ainsi que la bigote devint la plus fameuse catin de toute la contrĂ©e, la pire traĂźnĂ©e de la paroisse. Mais seulement en rĂ©putation et non dans les faits car nul amant ne voulait perdre haleine entre des bras aussi osseux, contre des flancs aussi atrophiĂ©s, en face de traits aussi ingrats. Si bien que je fus son seul et unique amant une heure durant. Elle mourut inassouvie et fielleuse, seule et laide. 21 - Laide et apprĂ©ciĂ©e Depuis le temps que je vous promĂšne de salon en salon, je peux vous avouer que votre face de chĂšvre m'agrĂ©e singuliĂšrement. En vĂ©ritĂ© vous ĂȘtes le plus beau laideron de toute la contrĂ©e. Et si vous humiliez les garçons que vous approchez, lesquels vous fuient invariablement, vous n'ĂȘtes pas pour me faire plus honneur, soyez-en persuadĂ©e. C'est que je suis comme les autres je vous trouve laide moi aussi. Mais votre laideur a cela de nĂ©cessaire Ă ma gloire, c'est qu'elle fait converger tous les regards vers moi. Je m'affiche tel jour en public en votre piĂštre compagnie et aussitĂŽt je me mets Ă dos les rieurs pour les mieux contredire le lendemain. C'est que je remporte tous les suffrages lorsque je vous remplace par une plus flatteuse conquĂȘte ! Et les rieurs de la veille d'applaudir le joli tour de passe-passe... Un jour je sors avec la poupĂ©e de chiffon, le lendemain avec la poupĂ©e de porcelaine. On me raille lorsque j'ai le torchon Ă mon bras, on se rallie chaudement Ă ma cause quand la serviette est pendue au cou. En votre compagnie, que d'heureuses je fais ! Je brille et fais briller Ă bon compte, mettant en valeur des femmes qui sans votre voisinage se seraient senties bien mĂ©diocres. Votre prĂ©sence accentue les contrastes. Tout votre art est lĂ . Une vierge commune devient princesse Ă vos cĂŽtĂ©s. Elle se sent belle comparĂ©e Ă vos traits caprins, Ă votre silhouette bovine, Ă vos charmes de camĂ©lidĂ©. Son hymen en devient plus accessible, considĂ©rant elle-mĂȘme sa dĂ©chirure non plus comme une infamie mais ainsi qu'un authentique honneur. Vous ĂȘtes un chef-dâĆuvre de laideur. Votre tĂȘte terne fait devenir soleil la simple provinciale. Votre disgrĂące fait rayonner la commune lessiveuse. Votre naissance de misĂšre donne aussitĂŽt du prix Ă l'ordinaire courtisĂ©e. Bref, votre difformitĂ© fait plaisir Ă voir. Sortez toujours plus de l'ombre. Continuez Ă me servir de faire-valoir, Ă ĂȘtre celle qui fait jaser. Soyez fiĂšre de m'accompagner. Ne maudissez pas votre sort surtout votre laideur est pour les autres un cadeau. 22 - Laide et mĂ©chante Mademoiselle DulcinĂ©e Ă©tait une jeune fille fort laide, paysanne de son Ă©tat qui vivait seule dans sa ferme. Et comme si cela ne suffisait pas, son coeur Ă©tait rongĂ© par les vers de la haine. La mĂ©disance Ă©tait son pain quotidien, le fiel son vin du matin, l'amertume sa soupe du soir. Son Ăąme venimeuse se nourrissait de la boue et des crapauds qui s'y vautrent. Nul ne l'aimait. Pas mĂȘme ses cochons qu'elle martyrisait pour son plaisir odieux. Un jour un galant de passage, qui devait avoir des goĂ»ts douteux quant aux femmes, fit irruption dans la vie misĂ©rable de DulcinĂ©e. Peut-ĂȘtre un esthĂšte dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, Ă moins que ce ne fĂ»t un pauvre diable ivre mort... Bref, ils passĂšrent la nuit ensemble dans le fumier de l'Ă©table. Ce qui Ă©tait d'ailleurs lĂ bien le genre de DulcinĂ©e. Le laideron perdit donc sa virginitĂ© entre l'Ăąne et le bĆuf. L'on aurait put s'attendre Ă ce que cette initiation aux Ă©mois de l'Ăąme et de la chair adoucisse les moeurs de l'infĂąme... Il n'en fut rien. Curieusement, ni les tendresses de l'amour ni les vertus sĂ©minales n'opĂ©rĂšrent de miracle dans l'Ă©table. Au contraire, aprĂšs cette nuit passĂ©e dans les bras de son amant DulcinĂ©e Ă©tait devenue encore plus mĂ©chante qu'Ă l'accoutumĂ©e. AprĂšs cela, allez donc comprendre les vieilles filles laides et mĂ©chantes ! 23 - La dĂ©faite de la laideur Il Ă©tait une fois deux sĆurs, CunĂ©gonde et Julie. CunĂ©gonde Ă©tait la fille la plus laide du canton, tandis que sa sĆur Julie Ă©tait belle comme le jour. Monsieur de la Tricouille, qui Ă©tait le garçon le plus charmant de la contrĂ©e, convoitait la main de la belle Julie. Les choses Ă©taient dĂ©cidĂ©ment bien faites car Julie aimait secrĂštement le jeune hobereau. PrĂ©cisons que le jeune Monsieur de la Tricouille Ă©tait montĂ© comme un Ăąne. CunĂ©gonde savait pertinemment que sa sĆur Ă©tait l'objet des feux du jeune homme, cependant elle avait elle aussi des vues sur le bel arrogant, bien que sa cause fĂ»t dĂ©sespĂ©rĂ©e. Elle savait Ă©galement par ouĂŻe dire que Monsieur de la Tricouille Ă©tait montĂ© comme un Ăąne. D'ailleurs tout le canton le savait. Un jour CunĂ©gonde interrogea sa sĆur, la belle Julie - Ma sĆur, vous qui ĂȘtes belle Ă faire pĂąlir l'astre du jour, vous l'Ă©lue d'entre toutes les grĂąces, savez-vous que j'espĂšre goĂ»ter Ă la trique de Monsieur de la Tricouille, bien que je sache que son coeur ne m'est hĂ©las ! pas destinĂ© ? Pour une fois, il ne sera pas dit qu'en amour la beautĂ© remportera les suffrages. Le combat injuste et inĂ©gal qu'elle mĂšne depuis toujours pour dĂ©fendre sa cause a assez durĂ©. A travers moi, la laideur doit prendre sa revanche. Moi aussi j'ai besoin de me faire agrandir le fond de la culasse par le chibre d'Ăąne de Monsieur de la Tricouille. - CunĂ©gonde ma pauvre soeur, vous ĂȘtes vraiment bien trop laide pour que Monsieur de la Tricouille daigne vous foutre sa grosse triquapute dans le fond des tripes. Il a du goĂ»t ce joli, et je gage qu'il vous rira au nez sans autre forme de procĂšs dĂšs que vous lui dĂ©voilerez vos desseins. - Julie, vous ĂȘtes bien belle et c'est vrai que tous les garçons du pays brĂ»lent de vous perforer l'hymen avec leur braquemart, cependant serez-vous Ă mĂȘme de recevoir l'Ă©norme triquaille de Monsieur de la Tricouille soit dans la culasse soit dans la tripaille ? Je vous rappelle que ce sacrĂ© foutu couillu est le garçon le mieux montĂ© de toute la contrĂ©e. Quand on a affaire Ă un Ăąne comme Monsieur de la Tricouille, apprenez que la beautĂ© seule ne peut suffire Ă le contenter ma soeur. Encore faut-il avoir le coeur disposĂ© ainsi que les trous Ă baisaille adĂ©quats. - Et vous estimez peut-ĂȘtre que je n'ai point ce qu'il faut de ce cĂŽtĂ©-lĂ , CunĂ©gonde ma soeur ? - Parfaitement, belle Julie. Je vous juge incapable de recevoir dignement la grosse triquaille de Monsieur de la Tricouille dans le fond de la tripe, encore moins dans le trou Ă purin Ă©tant donnĂ© que vous avez le cul bien trop serrĂ© ma jolie. Bref, vous ĂȘtes bien trop prude pour vous faire arranger les trous Ă baisaille par Monsieur de la Tricouille, le beau couillu dotĂ© d'un braquemart du diable. - CunĂ©gonde, vous ĂȘtes non seulement laide, mais encore fort vile. - Julie ma soeur vous ĂȘtes certes belle, mais infoutue de vous faire arranger les tripes par Monsieur votre aimĂ©, alors que moi je le puis. - Et qu'en savez-vous ma soeur ? - J'en sais que Monsieur de la Tricouille qui est montĂ© comme un Ăąne en a plus dans la frocaille que vous n'en avez dans les jupons. Monsieur de la Tricouille me baisera moi plutĂŽt que vous. Foi de CunĂ©gonde ! La morale de cette histoire est sauve puisque CunĂ©gonde ne fut jamais baisĂ©e par Monsieur de la Tricouille qui prĂ©fĂ©ra encore offenser la beautĂ© et l'innocence avec son Ă©norme chibre d'Ăąne plutĂŽt que de rendre hommage Ă la laideur. 24 - Le laideron et le gant blanc Elle Ă©tait laide et perverse, pauvre et vicieuse, propre sur elle et mĂ©ticuleuse. Elle n'aimait personne et Ă©tait cruelle envers les animaux. Surtout envers ses cochons qu'elle engraissait avec rage et vanitĂ©. Du matin au soir elle Ă©piait ses voisins, sans cesse en quĂȘte de ragots Ă colporter dans le village. Ou de mĂ©disances Ă semer dans les cĆurs... Un jour elle tomba amoureuse d'un aristocrate tout de blanc gantĂ©, au teint blafard, Ă la mine hautaine et qui parlait avec l'Ă©lĂ©gance des gens nĂ©s dans l'opulence et la religion. Mais le hobereau qui ne manquait pas de cruautĂ© lui non plus, l'ignorait parfaitement et s'amusait mĂȘme de ce chiffon humain tentant de faire la poupĂ©e. C'Ă©tait pitoyable et ridicule, pathĂ©tique et vain. Enfin, le spectacle Ă©tait particuliĂšrement savoureux pour l'oisif blanc-gantĂ©. Elle Ă©tait si Ă©prise de ce beau sang dĂ©sĆuvrĂ© et arrogant qu'elle lui dĂ©clara un jour sa flamme en pleine face, droit dans les yeux. Le jeune et beau seigneur offensĂ© par tant d'insolence lui rĂ©pondit par une gifle assĂ©nĂ©e du bout de son gant blanc. La gueuse s'en retourna Ă ses cochons, piteuse, le coeur plein de fiel, jurant qu'on ne la reprendrait plus Ă succomber aux charmes des gens de chĂąteau. Au moins aura-t-elle appris que dans ce monde on ne mĂ©lange pas les torchons avec les serviettes. 25 - Lettre d'amour Ă une jeune et laide bigote Mademoiselle, Permettez qu'un prĂ©tendant digne de votre chaste hymen se manifeste enfin. J'aime singuliĂšrement vos grĂąces d'oiseau dĂ©pourvu d'ailes, vos airs d'ange dĂ©chu, votre vol de papillon sans mystĂšre. Vous ĂȘtes un joli caillou, une sorte de diamant obscur au prix indĂ©fini. Votre front dĂ©nuĂ© de lauriers vaut votre regard sans fard. Vous ĂȘtes d'ailleurs si vraie que l'artifice serait une offense Ă votre nature. Votre authenticitĂ© inĂ©dite a les charmes bruts de l'amertume. Vous ĂȘtes belle comme un rĂȘve dont on ne se rappelle plus. 26 - Les misĂšres de la laideur Mademoiselle, Votre hymen intact ayant traversĂ© les ans avec gloire et trompettes, vous n'en ĂȘtes pas plus honnĂȘte pour autant. Le vice masquĂ© vous plaĂźt. La fange, pourvu qu'elle se voile de chastes atours, vous agrĂ©e. Vous ĂȘtes laide. Laide et corrompue. MĂ©chante et perverse. Les Ăąmes naĂŻves vous aiment et les cĆurs puĂ©rils vous encensent sans compter pour les dignes apparences que vous arborez. Moi je vois non seulement les traits de votre visage ingrat, mais encore la noirceur de votre Ăąme aigrie. Si vous Ă©tiez belle, vous seriez une sainte. Mais vous ĂȘtes laide, et vous ĂȘtes un dĂ©mon. Les bigotes vous prennent pour un modĂšle de vertu. Le bon prĂȘtre auprĂšs de qui vous faites si bonne figure, dupĂ© par votre piĂ©tĂ© mensongĂšre, vous croit pleine de valeur. Comme si votre absence de joliesse confĂ©rait quelque beautĂ© Ă votre Ăąme... A la beautĂ© va la vertu, Ă la laideur va le vice. Vous ĂȘtes nĂ©e laide, vous mourrez damnĂ©e. Vous avez beaucoup reçu en disgrĂące, il vous est donc beaucoup demandĂ© en Ă©change. Mais vous ĂȘtes faible, et vous prĂ©fĂ©rez la facilitĂ©. Votre malheur Ă©tait pourtant prometteur. Vous l'avez gĂąchĂ©. Vous n'avez pas su contrer le vice. Le combattre vous aurait grandi. Mais vous l'avez adoptĂ©. Vous ĂȘtes laide en dehors, laide en dedans. 27 - ProcĂšs de la laideur Les femmes laides ne valent rien. Ce sont de ridicules amantes, de dĂ©sagrĂ©ables compagnes, de risibles faire-valoir. Les femmes laides ont cet inconvĂ©nient majeur par rapport aux belles femmes, c'est prĂ©cisĂ©ment qu'elles sont laides. D'oĂč la supĂ©rioritĂ© de la beautĂ© sur la laideur chez la femme. Si les femmes laides sont dĂ©laissĂ©es, c'est qu'elles le mĂ©ritent pour la bonne raison que leur laideur est un naturel repoussoir. Ce qui fait la valeur de la beautĂ©, c'est qu'elle rĂ©pond Ă des lois injustes qui Ă©chappent Ă notre volontĂ© Ă©galitaire, Ă notre souci de nivellement, Ă la standardisation de notre sociĂ©tĂ©. Cela fonctionne exactement comme la grĂące elle peut tomber du ciel sur n'importe quelle tĂȘte. La beautĂ© d'une femme ne dĂ©pend nullement de son bon vouloir mais des coups de dĂ©s du Ciel. Ou si on prĂ©fĂšre, de la Nature. Et c'est trĂšs bien ainsi. Que les ennemis de l'injustice naturelle fassent donc le procĂšs de la Nature et qu'ils rendent d'un coup de baguette magique la justice selon les rĂ©fĂ©rences humaines... Toutes les femmes seraient belles, hĂ©las ! Et la beautĂ© perdrait du mĂȘme coup tout ce qui fait son charme. Ce serait la dictature de la monotonie. Vivent les femmes laides et tant pis pour elles ! GrĂące Ă leur laideur l'on mesure la valeur inestimable de la beautĂ©. 28 - Hommage Ă la laideur Je sais que vous n'ĂȘtes pas celle dont on dit qu'elle est jolie. Votre visage, si dur et si doux Ă la fois, ce visage-lĂ , si triste et si plein d'Ă©clat, n'a point la beautĂ© facile de ces pucelles de dix-huit ans fraĂźches et gaies qui font si souvent se retourner dans la rue les hommes mariĂ©s et qui leur font oublier un instant la pesanteur d'un trop long et trop fade hymĂ©nĂ©e. Vous, vous n'inspirez que vide et ennui Ă ces cĆurs frivoles. Vous n'ĂȘtes pas belle, certes. Vous ne faites rĂȘver personne. Je vous aime moi, pourtant... Vous ne serez jamais celle qui fera pĂąlir les blondes de la terre, jamais celle dont on chantera les grĂąces au son de la viole, au clair de Lune, mais vous serez pour toujours ma pauvre chandelle. Vierge parmi les vierges, jeune parmi les jeunes, vous ĂȘtes la derniĂšre toutefois. Morte en ce monde, vous ĂȘtes ma lumiĂšre. 29 - Lettre d'amour pour une femme laide Mademoiselle, Cette lettre vous Ă©tonnera. Elle vous choquera peut-ĂȘtre, vous irritera possiblement, vous ĂŽtera sans doute le sommeil. Ce que je souhaite surtout, c'est qu'elle vous fasse pleurer. Soit Ă cause de son inutile cruautĂ©, soit Ă cause de la joie qu'elle saura inspirer Ă votre coeur dĂ©laissĂ©. Ce qui revient au mĂȘme, le prix de vos larmes n'Ă©tant pas diffĂ©rent pour la flĂšche de l'aveugle Cupidon ou pour l'Ă©prouvette du distinguĂ©, calculateur, aimable corrupteur que je suis. Que vos larmes soient amĂšres ou bien douces, aucune importance, pourvu que l'Amour en soit la cause. La façon d'extraire vos larmes futures importe peu. Le rĂ©sultat seul compte, non les moyens dĂ©ployĂ©s pour l'obtenir. Finalement cette lettre vous agrĂ©era Ă©tant laide vous ne devez pas avoir l'habitude de recevoir des lettres d'amour. Votre laideur est loin de me dĂ©plaire. SincĂšre soupirant, je n'hĂ©site pas pour vous mieux sĂ©duire Ă faire fi des moindres lĂąchetĂ©s, hypocrisies, vilenies et mensonges si coutumiers aux vils et ordinaires sĂ©ducteurs. Je ne suis certes point de cette espĂšce commune. Ma quĂȘte est plus digne je flatte votre laideur non dans le but d'entretenir ma mĂąle vigueur ce qui serait un simple, banal, peu glorieux exercice amoureux de routine, mais dans le but de gagner votre coeur, votre hymen, votre main envisagĂ©s comme de vĂ©ritables trophĂ©es. Je veux faire de ces conquĂȘtes si peu enviĂ©es une espĂšce d'exploit dont je me glorifierai. La laideur des femmes en ce monde Ă©tant une chose fort peu cotĂ©e chez les esthĂštes, pour ma gloire, et accessoirement pour la vĂŽtre, je dĂ©sire ĂȘtre un don Juan maudit. Je veux briller parmi les astres citadins grĂące Ă la terne Ă©toile que vous ĂȘtes. Soyez ma curiositĂ© mondaine, mon nouvel objet de snobisme, mon sujet de scandale, mon triomphe de salon, mon faire-valoir paradoxal soyez Ă moi. Je ne vous trouve vraiment pas belle. Mes mots ne sont nullement mensongers puisque belle vous ne l'ĂȘtes assurĂ©ment, irrĂ©mĂ©diablement pas. Je ne vous aime certes pas pour votre beautĂ©, celle-ci vous faisant dĂ©finitivement dĂ©faut. Je vous aime bien plutĂŽt pour votre laideur, qui elle est rĂ©elle, authentique, Ă©vidente. Presque insolente. Cette permanente laideur est votre durable parure, votre fard naturel, votre habit de sortie, votre indĂ©lĂ©bile grimage qui vous interdit tout espoir d'ĂȘtre aimĂ©e. VoilĂ prĂ©cisĂ©ment un motif de vous aimer. Je veux ĂȘtre votre Ă©trange accident, la bizarrerie qui fera mentir le sort, l'anomalie terrestre qui rendra perplexe le Ciel. En pur esthĂšte, je dĂ©sire vous contempler dans votre pure laideur. Pleurez maintenant, de peine ou de joie, mais de grĂące versez vos larmes en mon nom puisque vous vous savez enfin aimĂ©e. Non pour votre beautĂ© absente, mais pour votre laideur omniprĂ©sente. 30 - Ăloge et dĂ©fense de la laideur Voici, fidĂšlement rapportĂ©s par mon imagination, quelques propos Ă©changĂ©s entre une femme laide et son amant. - Je me sais laide, et cette laideur est une offense Ă l'amour. Vous ne pouvez m'aimer. Votre regard doux sur moi me rend honteuse. Votre tendresse a quelque chose de malsain. Il n'est pas sĂ©ant de se faire l'amant de la laideur. Vous choquez la morale, l'honnĂȘtetĂ©, le ciel et tous ses anges. Vous me faites rougir, et j'ai envie de pleurer. Je suis laide, je le sais, vous le savez, et c'est un crime de m'aimer ainsi que vous le faites. Le monde est plein de filles jolies qui ne demandent qu'Ă ĂȘtre chantĂ©es, louĂ©es, honorĂ©es selon les lois ordinaires de l'amour, ne perdez donc pas votre temps et votre jeunesse avec celles qui, comme moi, ne mĂ©ritent de recevoir aucune fleur de la Terre. Je suis laide, laide, laide, et je vous vous interdis de m'aimer ! Cet amour que vous m'avouez m'est une douleur, une peine, non un bien. Ne m'aimez pas, laissez-moi en paix, seule avec ma laideur comme avant, seule comme je l'ai toujours Ă©tĂ©. VoilĂ mon sort, ma juste condition, la volontĂ© du ciel et des hommes. Ne troublez pas l'ordre naturel des choses. Vous faites mal, lors mĂȘme que vous croyez bien faire. - Vous ĂȘtes laide et je vous aime. En esthĂšte j'admire vos traits ingrats. Mon coeur a choisi pour battre, enfin, le paysage austĂšre de votre physionomie. LassĂ© des molles merveilles qui ont fini par Ă©mousser sa sensibilitĂ©, il a Ă©lu votre tĂȘte dĂ©chue qui pleure aujourd'hui de se savoir aimĂ©e. Il s'est soudainement Ă©mu pour votre front sans Ă©clat qui n'est qu'un dĂ©sert de pierres, de roc, de cailloux. Et ce dĂ©sert a sĂ©chĂ© votre regard, durci vos lĂšvres, tari vos sourires votre face est un mets bien amer, mais c'est pour moi un miel nouveau. Je goĂ»te comme un Christ au vin Ăąpre de la misĂšre, et une Ă©trange ivresse me gagne. Votre dĂ©tresse est une croix qu'il m'est doux de porter. Votre disgrĂące a aussi la saveur de la brume, la duretĂ© des glaces, la sĂ©vĂ©ritĂ© du gel. Votre visage est pareil Ă une montagne rude et magnifique, froide et chaste, lointaine et silencieuse je le contemple et je m'Ă©lĂšve. - Vous ĂȘtes fou. Ma pauvre couronne ne mĂ©rite pas d'ĂȘtre si bien servie. Je ne suis que la reine des servantes, la princesse de la poussiĂšre, l'aimĂ©e des cailloux. Mon pouvoir ne s'Ă©tend point au-delĂ des ronces et des orties qui m'entourent. Je me sais si laide que je n'accepte de compliments que de la part des pierres. Elles sont muettes et leur Ă©loquence me va toujours droit au cĆur. Je sais qu'elles disent vrai. Tandis que vous, vous me dites des choses que je ne puis croire. Vous mentez. Allez plutĂŽt rejoindre vos jolies donzelles, au moins elles vous croiront quand vous leur chanterez leurs grĂąces si sĂ»res. Vous ne mentirez pas lorsque vous leur tiendrez galant discours. Je suis laide, oubliez-moi. - Vous ĂȘtes laide, et vos traits rendent votre coeur humble, fragile, sensible. Vous le briser est chose si aisĂ©e qu'il me faut prendre mille prĂ©cautions pour le manier, de crainte de le blesser sans le vouloir. Vos sĆurs plus jolies sont armĂ©es de cuirasses, et je n'ai pas besoin de tant de maniĂšres pour les convaincre de servir la cause amoureuse vite conquises, elles ne laissent pas le temps au cĆur de s'Ă©pancher comme il le faudrait. Sur quelques accords de musique, sur quelques pas de danse l'affaire est entendue. Et la chose est si commune Ă leurs yeux, que l'hymĂ©nĂ©e qui s'ensuit est vidĂ© d'Ă©moi. Pour ces filles jolies l'amour est une chose bien banale. On les sĂ©duit sans maniĂšre, sans dentelle ni beaux discours. On les aime avec des piĂštres sentiments qui s'Ă©vanouissent dĂšs l'aube. Ce ne sont que des Ă©toiles filantes. Elles ont l'Ă©clat de la beautĂ©, mais de racines point. Leur beautĂ© leur confĂšre une futilitĂ© toute particuliĂšre. Et s'il est vrai que les attraits ostensibles d'une vierge facile sont toujours flatteurs pour l'heureux amant qui les conquiert, il est Ă©galement vrai que les fleurs les plus belles paraissent aussi les plus superficielles. Sachez donc que la vanitĂ© sied mieux Ă la beautĂ© plutĂŽt qu'Ă la modestie. - Ainsi je trouve grĂące Ă vos yeux aujourd'hui, parce que je n'ai pas l'heur d'ĂȘtre de cette race des beautĂ©s radieuses que vantent tellement les hommes de votre espĂšce, ordinairement. Je veux bien croire Ă la ferveur de votre priĂšre, au singulier Ă©moi de votre cĆur, puisque vous voulez tant que j'en sois convaincue. Je ne sais pourtant si votre galante dĂ©votion est une insulte ou un rĂ©el Ă©loge. A moins que cela ne soit que pure folie, mon ami. - Croyez plutĂŽt en la sincĂ©ritĂ©, l'honnĂȘtetĂ©, l'humilitĂ© de mon cĆur aimant. Et oubliez donc au nom de cet amour -si particulier j'en conviens- les rigueurs de la simple raison. Je vous aime ainsi que vous ĂȘtes, parce que vous ĂȘtes ainsi. 31 - Une folie d'amour La pucelle est laide de visage. Le soldat ne semble pas trĂšs regardant sur l'Ă©clat de ses conquĂȘtes sous le soleil de juin toutes les filles ont de la poitrine et les robes lĂ©gĂšres sont des invites pour tout ce qui porte moustaches et baĂŻonnette. Les fruits ont mĂ»ri Ă temps, le loup rĂŽde, la laide Suzon est loin d'ĂȘtre gourde. EugĂšne, aprĂšs l'horreur des tranchĂ©es a lâĆil indulgent pour tout ce qui ressemble Ă une femme. En permission depuis peu, se perdre dans la voluptĂ©, chercher la douceur fĂ©minine lui est un devoir, un acte de rĂ©bellion contre les obus, la terreur, la mitraille, lĂ -bas... BientĂŽt l'humble Suzon tombe dans les bras du poilu. Demain il sera peut-ĂȘtre mort. AprĂšs la boucherie des combats, le feu de la chair. L'Ă©treinte est bestiale, profonde, belle et dĂ©sespĂ©rĂ©e. Les amants se roulent dans la paille, ivres de vin blanc et d'amour. Les cĆurs se rĂ©vĂšlent, les corps exultent, les tĂȘtes tournent, on se fait des serments fous... Les bruits de la guerre sont loin. Le corps apaisĂ©, Suzon se sent belle. Son soldat est son "premier". EugĂšne lisse ses moustaches en caressant le menton de la coquine, l'humeur mĂ©lancolique, le geste attentionnĂ©, l'air tendre et gaillard. Mais l'amour, le vrai, l'inattendu, le fou, l'aveugle, le dĂ©concertant, a surpris la Suzon. Elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisĂ©. Demain dĂ©jĂ , il lui faudra retourner au combat. Que faire ? Il n'y a rien Ă faire. Les tranchĂ©es ont dĂ©jĂ broyĂ© l'Ăąme d'EugĂšne. Sous ses jolies moustaches, c'est une Ă©pave. Demain il exposera son corps au fer et au feu "pour la France". Demain il sera mort, c'est dĂ©cidĂ© ! Cette Ă©treinte Ă©tait son dernier hommage rendu Ă la vie, sa derniĂšre volontĂ© avant d'en finir. Demain il se laissera ensevelir par la boue de Verdun en hurlant son dĂ©sespoir. EugĂšne n'aime pas la guerre, n'aime pas le drapeau, n'aime pas cet enfer patriotique qui l'a dĂ©jĂ tuĂ© en dedans. Ils se sont quittĂ©s sur un dernier baiser, elle l'herbe sauvage, lui le soldat brisĂ©... Quatre-vingt annĂ©es se sont Ă©coulĂ©es depuis. A presque cent ans la Suzon est encore plus laide qu'Ă vingt ans grabataire, ridĂ©e, effrayante, complĂštement dĂ©mente. Elle ne s'est jamais mariĂ©e. Dans l'hospice qu'elle hante depuis si longtemps, plus personne ne l'entend quand de sa bouche Ă©dentĂ©e elle murmure entre des sanglots de moribonde, le regard affligĂ©, la main tremblante, la voix inaudible - "EugĂšne, il s'appelait EugĂšne et j'l'aimais c't'homme-lĂ ... L'tranchĂ©e l'a pris mon EugĂšne... Il m'a aimĂ©e avant d'partir et moi j'l'aimais aussi, d'tout mon coeur... D'tout mon coeur mon EugĂšne..." 32 - L'amant des laides Je suis le refuge des esseulĂ©es, le souffle des vies en deuil, le feu des Ăąmes refroidies, l'asile des dĂ©laissĂ©es, l'espoir des affligĂ©es. J'apporte la flamme qui d'habitude n'Ă©choit jamais aux humbles. J'Ă©lis les non-Ă©lues, j'aime les mal-aimĂ©es. Je suis le chantre des Ă©ternelles Ă©conduites, des recluses, des cloĂźtrĂ©es, des timides, des Ă©garĂ©es, des invisibles, enfin de toutes ces misĂ©rables enfants de la solitude, de ces crĂ©atures inĂ©ligibles au trĂŽne de la beautĂ©. Je suis l'Ă©toile fidĂšle, l'Ă©pĂ©e loyale, la priĂšre inextinguible. Je rĂšgne dans le coeur des dĂ©sespĂ©rĂ©es de l'amour. Je suis l'Amant des laides, agenouillĂ© Ă leur chevet de douleur. 33 - LâĆuvre du temps Elle avait un nom unique Rosemonde-AimĂ©e. L'image de mon premier amour me revenait en mĂ©moire, tandis que je flĂąnais sur le port. L'air doux du printemps, l'Ă©cume, la brise m'amenaient naturellement au souvenir de Rosemonde-AimĂ©e, la seule Ă©toile de ma vie. Rosemonde-AimĂ©e, joyau pur de ma jeunesse, ange descendu sur Terre, Amour virginal... On s'Ă©tait jurĂ© mille sornettes sur la plage. Serments ingĂ©nus de l'Ăąge pubĂšre... Nous nous perdĂźmes de vue, elle m'oublia, se maria sans doute. Trente annĂ©es s'Ă©taient Ă©coulĂ©es. Je ne l'avais plus jamais revue. Dieu seul sait ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Je me remĂ©morais avec tendresse nos Ă©treintes sous les Ă©toiles. Chastes, exaltĂ©es. Rosemonde-AimĂ©e avait toujours reprĂ©sentĂ© pour moi l'Amante. C'Ă©tait une gazelle, une crĂ©ature linĂ©ale, Ă©thĂ©rĂ©enne, Ă©vanescente. La grĂące incarnĂ©e. Elle avait une voix comme le chant de la mer, des flots d'or pour toute chevelure, de l'azur dans le regard. Une Ă©cume sur les lĂšvres aussi promesse d'un baiser qu'elle ne me donna jamais. Des cris stridents me sortirent de ma rĂȘverie une espĂšce de monstre femelle s'agitait Ă quelques mĂštres de moi. Enorme, rougeaude, hideuse. La vendeuse de poisson penchĂ©e sur ses cageots extirpait les viscĂšres de sa marchandise tout en hurlant sur son mari ivre qui tentait maladroitement de justifier son Ă©tat. NĂ©gation parfaite de l'Amour, la femme m'inspirait dĂ©goĂ»t, pitiĂ©. Le spectacle Ă©tait pittoresque, affligeant, grotesque. L'hystĂ©rique agonisait d'injures son mari penaud, minuscule Ă cĂŽtĂ© d'elle. Elle avait une cigarette jaune aux lĂšvres, des mains d'ogresse, une poitrine titanesque. Une vraie caricature "cunĂ©gondesque". Le tue l'amour par excellence. Comment cette femme avait-elle pu inspirer de l'amour Ă cet homme, me demandais-je ? Elle fut donc jeune et attirante elle aussi ? En voyant ce mastodonte, j'avais peine Ă m'imaginer la chose ! Comment en Ă©tait-elle arrivĂ©e Ă ce degrĂ© de dĂ©chĂ©ance ? Quelle dĂ©gradation s'Ă©talait devant moi ! AprĂšs m'avoir amusĂ© trente secondes, la vue de cette vendeuse de poissons me fit ardemment dĂ©sirer me replonger dans ma quiĂšte rĂȘverie... Le souvenir de Rosemonde-AimĂ©e agissait comme un antidote face Ă ce spectacle, un baume contre l'horreur de cette scĂšne. Je poursuivis mon chemin le long du port, faisant semblant d'ignorer la mĂ©gĂšre lorsque je passai Ă sa hauteur. Je hĂątai le pas. DerriĂšre moi j'entendais de loin en loin les Ă©clats de voix du phĂ©nomĂšne. Soudain, je blĂȘmis. Son mari, aprĂšs avoir lĂąchĂ© quelques jurons, nomma l'acariĂątre Ă©pouse. Cette femme, Ă©tait-ce possible que... Il la nomma distinctement, et c'Ă©tait inconcevable Ă entendre. A chaque fois que je repense Ă ce nom prononcĂ© par l'ivrogne s'adressant Ă sa femme, un frisson terrible m'envahit. Je l'entends encore - Ben mouĂ© je vais te dire ! Tu vaudras jamais l'vin que j'dĂ©glutis tous les jours pour mieux oublier ta face de beuglante, tu m'entends la Rosemonde-AimĂ©e ? 34 - Rose-Alberte et ses lapins Ce qui m'agrĂ©ait le plus chez elle, ça n'Ă©tait point sa laideur pourtant remarquable, ni sa profonde sottise, pas mĂȘme son extrĂȘme gentillesse, mais sa cruautĂ©. Aimable avec les humains, Rose-Alberte dĂ©ployait un Ă©tonnant potentiel de tyrannie en prĂ©sence et Ă l'endroit de ses lapins. Les enfants pourtant l'adoraient, et elle ne manquait jamais une occasion pour les gĂąter. Mais c'Ă©tait diffĂ©rent avec les lagomorphes. Elle les affamait plusieurs jours durant pour s'amuser Ă les voir dĂ©vorer les Ă©pluchures les plus immondes. Elle crachait toujours dans leur eau et y ajoutait parfois du vinaigre Ă la bĂȘtise la plus primaire s'ajoutait une haine imbĂ©cile. Elle invitait souvent les enfants Ă partager ses cruautĂ©s, ce qui les ravissait. Rose-Alberte n'avait pas d'amant, aussi se vengeait-elle comme elle pouvait. La nuit on entendait des plaintes dans le clapier. A quelle expĂ©rience odieuse se livrait la sorciĂšre ? Au matin on trouvait des boĂźtes de mĂ©dicaments pĂ©rimĂ©s au pied des clapiers, des ampoules vides dans la paille, et les lapins vous regardaient avec des yeux globuleux... Je commençais Ă apprĂ©cier cette ortie humaine qui savait si bien se faire aimer de ses semblables tout en inspirant la terreur chez les lĂ©poridĂ©s. J'Ă©tais curieux de voir comment la scĂ©lĂ©rate se comporterait sous les avances d'un benĂȘt. Ou d'un satyre. Je lui fis une cour Ă l'eau de rose mais, comme je m'y attendis, elle fut insensible Ă mes arguments. Aussi optai-je pour des hommages plus crapuleux. LĂ , la "belle" s'Ă©veilla. Tout son mauvais fond ressortit elle me proposa d'aller sur-le-champ prĂ©parer avec elle des civets de lapin. Le charme Ă©tait rompu. Rose-Alberte qui n'avait guĂšre que sa laideur pour unique atout venait de perdre sa derniĂšre chance, se montrant dĂ©cidĂ©ment trop stupide ! Avec ses inepties, elle m'inspira soudain une vive rĂ©pulsion. Je prĂ©fĂ©rai laisser lĂ le laideron avec le secret dessein d'aller libĂ©rer ses oreillards otages, car nul jusqu'alors n'avait eu l'idĂ©e saugrenue de me proposer de dĂ©guster des recettes de lapins droguĂ©s. 35 - Berthe a manquĂ© sa chance Le baron s'ennuyait avec ses sempiternelles conquĂȘtes, toutes crĂ©atures de choix. BlasĂ© de ces mornes vĂ©nustĂ©s, il dĂ©cida de sĂ©duire un laideron la repoussante Berthe constitua sa plus odieuse idylle. Elle le charmait avec ses maladresses, sa physionomie simiesque, ses allures grotesques, ses disgrĂąces divertissantes, sa sottise congĂ©nitale, son hymen sans intĂ©rĂȘt. Elle devint sa favorite. Le baron aimait s'afficher au chĂąteau en si haĂŻssable compagnie. Berthe Ă©tait son bouffon. Jusqu'au jour oĂč une fĂ©e aimable transforma le petit canard en cygne. Berthe pris son envol, quitta le baron pour aller pondre un oeuf dans un nid autrement plus douillet. L'oiseau Ă©lu fut Monsieur le curĂ© tout de noir vĂȘtu. Un pieux bossu qui aima avec charitĂ© la belle Berthe, ex laideron. Entre temps lâĆuf avait Ă©clos. En sorti un baronnet Ă clochettes. On accusa le curĂ© d'avoir engrossĂ© la belle, anciennement laide. Il nia mollement, adopta le morveux Ă sonnettes et vĂ©cu longtemps avec l'argent des quĂȘtes, la Berthe -qui avait Ă©tĂ© si peu plaisante jadis- , sa bosse et le bĂątard Ă grelots qui fut finalement appelĂ© "Gaspard". Ce dernier devint bouffon officiel du roi vers l'Ăąge de 47 ans. La morale de cette histoire, c'est que les fĂ©es aimables devraient s'occuper du suivi de leurs protĂ©gĂ©s qui ne savent pas toujours tirer les meilleurs profits de leurs coups de baguettes. 36 - Deux amoureux Elle lui sourit. Il lui rĂ©pondit par un regard Ă©tonnĂ©. A son tour il lui sourit avec une contenance de circonstance le port altier, la tĂȘte lĂ©gĂšrement de cĂŽtĂ©, le regard sĂ»r. Geste maladroit mais sincĂšre. C'Ă©tait la premiĂšre fois qu'ils se rencontraient. Le hasard venait de les rĂ©unir dans un jardin public, par un aprĂšs-midi de printemps. RĂ©servĂ©s, ils se tenaient l'un Ă cĂŽtĂ© de l'autre Ă distance formelle c'Ă©taient des honnĂȘtes gens. Une brise souleva mollement les longs cheveux de la femme. Une mĂšche vint s'enfouir dans le creux de ses seins Ă demi dĂ©voilĂ©s. Du coin de lâĆil, l'homme esquissa un lĂ©ger signe d'intĂ©rĂȘt. La gorge Ă©tait profonde, le dĂ©colletĂ© osĂ©. Se sentant dĂ©sirĂ©e, la belle appuya son sourire. Le vent chassa la mĂšche indiscrĂšte qui alla s'enrouler dans le vide. Et tantĂŽt ses longs cheveux flottaient devant son visage, tantĂŽt son front se dĂ©gageait avec grĂące au grĂ© de la brise... La scĂšne Ă©tait impromptue, charmante. Leurs regards se croisaient, se dĂ©croisaient, se cherchaient, se trouvaient. Le jeu se prolongea assez longtemps. Ils n'avaient pas prononcĂ© le moindre mot. C'Ă©tait adorable et puĂ©ril, tendre et Ă©mouvant. Ces deux-lĂ se plaisaient, c'Ă©tait Ă©vident. Les tourtereaux s'Ă©taient rapprochĂ©s l'un de l'autre. Alors l'homme prit la main de son Ă©lue. Tacitement elle passa son bras sous le bras du galant. Il n'y avait pas d'hĂ©sitation dans leur Ă©treinte, les deux amants s'Ă©taient reconnus comme des semblables. Enfin ils s'en furent, tendrement enlacĂ©s parmi les roseraies, confusĂ©ment Ă©mus, l'allure lente mais sĂ»re, Ă petits pas vers un avenir plein de promesses... Deux silhouettes attendrissantes dans le parc qu'accompagnait le chant des oiseaux. La femme dĂ©plaçait avec difficultĂ© ses cent-quarante kilos. Lui, claudiquait nerveusement avec sa bosse sur le dos. 37 - Une idylle Elle Ă©tait jeune, grande, blonde, fine. Belle. En fait non, elle n'Ă©tait pas belle. Elle Ă©tait laide. Elle n'Ă©tait pas fine, mais sĂšche. Pas grande, mais osseuse. Pas blonde, mais artificielle. Ceci dit, elle Ă©tait jeune, bien qu'elle fĂ»t dĂ©jĂ vieille dans sa tĂȘte c'Ă©tait une authentique vieille fille. Un vrai Ă©pouvantail. Personne ne la courtisait. Sauf la pluie, le vent et le chiendent. Elle n'avait vraiment rien pour elle parce qu'en plus d'ĂȘtre laide, elle Ă©tait pauvre, orpheline, sans avenir. NĂ©e sous une bien triste Ă©toile. Sa vie n'Ă©tait que dĂ©ceptions, tristesse, amertume. Cette pauvre femme avait cependant un jardin secret comme tout un chacun. L'on aurait pu s'attendre de sa part Ă quelque beau rĂȘve consolateur... En fait elle Ă©tait perverse, vicieuse, scĂ©lĂ©rate. Elle ne cultivait que vengeance, haine, mĂ©disances, maudissant autant son infortune que ses voisins. Un jour elle fut condamnĂ©e par un tribunal pour l'envoi de lettres anonymes calomnieuses. Lors du procĂšs, elle trouva vite le parfait Ă©cho de sa perversitĂ© en la personne du greffier. C'est pourquoi elle fut enfin aimĂ©e, la plus aimĂ©e des femmes. Par le prĂ©posĂ© au greffe. 38 - Le vice masquĂ© Miss Gulch, J'aime vos airs d'hypocrite, votre col Ă©triquĂ©, votre maintien ridicule, votre voix stridente de vieille fille abstinente. Votre mĂ©chancetĂ© est un vrai théùtre. Je ris de vos malheurs. Votre hymen irrĂ©mĂ©diablement clos fait la joie des railleurs. Il est le frisson dĂ©licieux des enfants qui vous croient sorciĂšre. Il est la rumeur tapageuse des soirs d'hiver... Votre voile intact Miss Gulch est un hymne Ă la littĂ©rature. J'aime vos mĆurs dĂ©suĂštes, votre missel poussiĂ©reux, votre morale irrĂ©prochable. Votre personnage est d'autant plus savoureux que je devine vos dĂ©sirs inavouables. Je sais ce que dissimulent vos artifices. Je connais la valeur de votre moralitĂ©. Je n'imagine que trop les secrets de votre cĆur frustrĂ©... Vous ĂȘtes une vraie bigote ainsi que je les aime derriĂšre votre livre de messe vous frĂ©missez d'aise en songeant Ă ces lurons musculeux entr'aperçus Ă l'entrĂ©e de l'Ă©glise, hache Ă la main, lâĆil canaille. Vous rosissez parfois devant votre jeune curĂ© que vous trouvez tellement effĂ©minĂ©... Vous n'osez pas toujours regarder le corps de votre cher Christ Ă©tendu sur la croix sa nuditĂ© offense votre chapeau si chaste. A moins qu'elle n'en fasse sortir de drĂŽles d'idĂ©es... Vieille chouette dĂ©catie, caqueteuse au plumage terne, glaneuse de mauvaises nouvelles, vous ne rĂȘvez en rĂ©alitĂ© que d'Ă©treintes impies, de corps Ă corps endiablĂ©s, d'Ă©bats charnels Ă©hontĂ©s. Vous aimeriez tant goĂ»ter Ă cette ivresse amoureuse que vous honnissez si furieusement, tout haut... Mais vous ĂȘtes laide Miss Gulch, laide et dĂ©jĂ trop vieille. Continuez plutĂŽt Ă Ă©gayer nos conversations au coin du feu, continuez Ă chanter sous la lune vos cantiques avec cette voix suraiguĂ« qui fait frĂ©mir les enfants, fuir les amants. Et leur fait aimer encore plus les jolies femmes. 39 - Un beau spĂ©cimen Mademoiselle, Vous avez les grĂąces douteuses des lĂ©tales amantes. Votre visage est celui dâune vipĂšre, avec des mĂšches de feu, du poison dans lâĆil et des lĂšvres de roc. Votre Ă©clat cruel et macabre enchante mon cĆur malade. Je suis lâesthĂšte des causes dĂ©sespĂ©rĂ©es, vous ĂȘtes mon Ă©gĂ©rie. Jâaime votre regard de sorciĂšre, vos mains de fillette, votre air de menteuse. Jâaime vos prunelles de silex, votre vertu de catin, votre voix de flĂ»te. Vous ĂȘtes la plus prĂ©cieuse ivraie de mon harem. Votre corps de diablesse mâeffraie, votre visage de dĂ©sincarnĂ©e me plaĂźt. Votre charme verdĂątre fait honneur aux fantĂŽmes des cimetiĂšres, rend jalouse la Lune, assoiffe les dieux sanguinaires. Vous ĂȘtes belle Ă regarder, comme un noir scorpion sur le sable. Votre face osseuse, votre allure Ă©thĂ©rĂ©e, votre joue pĂąle me font songer Ă une inhumĂ©e. La dentelle vous pare comme un linceul, les soupirs sont vos sourires, et vos sourires ressemblent Ă un tombeau. Je vous aime en vĂ©ritable collectionneur avec du formol dans le coeur, un prĂ©cis de grammaire Ă la main, de la poussiĂšre dans le sang. Permettez que, tout de blanc gantĂ©, un lorgnon Ă lâĆil, je vous contemple derriĂšre une vitre, tel un insecte vĂ©nĂ©neux que crĂšve une Ă©pingle. 40 - La beautĂ© d'une affligĂ©e Vos traits mĂ©lancoliques, nĂ©buleuse enfant, Ă©voquent le chant triste de lâautomne ils mâinspirent une profonde, authentique langueur. Vos yeux dâazur ont la grĂące des vĂ©nus de glace, et votre regard de statue est plus austĂšre que le marbre. Votre beautĂ© est de pierre, et votre charme a lâextrĂȘme rudesse du roc. Vous ĂȘtes un silex et sur ce silex jâĂ©lĂšverai mes plus doux sentiments. Votre visage est une poignĂ©e de sable. Votre front une grave, Ăąpre, puritaine façade hellĂšne des lois sĂ©vĂšres y sont gravĂ©es. Vos lĂšvres sont une indĂ©lĂ©bile tache de sang et les mots qui en sortent sont des ronces qui Ă©corchent les cĆurs Votre chevelure est un foin ardent qui se consume bien vite câest que ses mĂšches trop sĂšches et trop strictes nâalimentent pas longtemps les rĂȘves. Cependant dans ce dĂ©sert aride vos pupilles sont comme deux saphirs. Mais sachez que les vĂ©ritables perles de ce trĂ©sor maudit, ce sont vos larmes. Elles seules brillent. Câest votre tristesse qui vous confĂšre beautĂ©, Ă©motion, prestige et vous donne finalement un prix infini. Elle seule compte. Votre souffrance exclusivement agrĂ©e aux dieux. Je suis un de ces dieux cruels et esthĂštes qui vous contemplent dâen haut. Je fais partie de lâOlympe des beaux esprits aimant misĂšre et douleur pourvu quâelles soient esthĂ©tiques, acadĂ©miques, remarquables. Comme lorsque le pissenlit se pare de lâĂ©pine pour donner une grimace belle Ă regarder, ainsi que les gargouilles et les calvaires. Mademoiselle, vous ĂȘtes une vivante piĂšce de musĂ©e, une durable oeuvre dâart animĂ©e, le trophĂ©e favori de mon Ăąme collectionneuse. Je vous aime, chandelle de DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA ======= La provinceJe vous prĂ©sente Ă travers ces quarante-deux textes une riche brochette de hĂ©ros provinciaux aux traits psychologiques bien marquĂ©s. Issus d'un milieu Ă©triquĂ©, ces personnages pittoresques sont touchants et haĂŻssables, humains et monstrueux, exquis et rĂ©pugnants. +++++++ 1 - Vieille tanteChez elle ça puait l'honnĂȘtetĂ© vierge en plastique trĂŽnant sur le poste de tĂ©lĂ©vision, chien bĂątard sagement couchĂ© dans son panier, horloge-baromĂštre aux armes criardes du Mont-Saint-Michel, portrait jauni d'une aĂŻeule au regard sĂ©vĂšre et stupide... Inculte, superstitieuse, aimable avec tous par opportunisme, croyante par habitude, cette vieille tante attardĂ©e mĂ©ritait, Ă soixante-dix-neuf ans, une bonne raclĂ©e littĂ©raire, un concert de trompettes dans l'espĂšce de caveau lui tenant lieu d'habitation, un grand coup de masse dans sa un rĂ©veil en fanfare Ă l'orĂ©e de sa commencer je crachai au visage de la dĂ©funte encadrĂ©e. Grand Ă©moi chez la casaniĂšre. Pour faire hurler de plus belle la vieille pantouflarde, je me mis Ă lui parler avec la dĂ©sinvolture des gens qui se savent supĂ©rieurs - "InfĂąme dĂ©crĂ©pite, que croyez-vous que vous valez Ă mes yeux avec une si minuscule existence ? Qu'attendiez-vous donc d'un bel esprit comme moi avec vos allures d'Ă©ternelle retraitĂ©e ? Que je me range Ă votre cause inepte ? Esprit rabougri ! Gibier d'hospice ! Ăme insignifiante !"Scandale dans la chaumiĂšre. Je m'emparai de la Vierge en plastique - "Vieille chouette, Ă voir cette horreur couverte de poussiĂšre ça fait bien vingt ans que vous avez Ă©tĂ© vous agenouiller Ă Lourdes en Ăąnonnant des priĂšres pour l'Ăąme de l'autre hulotte dĂ©catie accrochĂ©e au mur, n'est-ce pas ? Et qu'avez-vous fait pour sa mĂ©moire ? Vous avez achetĂ© Ă grand frais cet ignoble moulage d'usine. Vous n'avez pas honte ? Femme sans goĂ»t, avez-vous au moins ouvert un seul livre dans votre vie de limace, Ă part les almanachs locaux ?"Je jetai contre le portrait de l'ancĂȘtre l'objet du dĂ©lit. Fracas du verre sale recouvrant le cadre qui en bougeant laissa Ă©chapper quelques araignĂ©es tapies derriĂšre depuis des lustres, effroi de la propriĂ©taire, rire sardonique de l'auteur de ces lignes... - "Maintenant que vous savez ce que je pense de vous, vous pouvez rendre l'Ăąme ma tante, si vous en avez encore une. Votre grand Ăąge ne vous mettant pas Ă l'abri d'hĂ©riter d'un si petit esprit, il serait inconcevable que vous ne me rendiez pas grĂąces pour ce grand dĂ©poussiĂ©rage intĂ©rieur que je viens de vous accorder."Je quittai l'ingrate qui ne daigna pas m'adresser le moindre remerciement. Elle mourut trois jours - Dimanche de mortDans la demeure qui ronronne, le couple de retraitĂ©s est Ă ses molles occupations. La femme coud en silence, l'autre Ă©pluche des comptes domestiques. Les heures dominicales passent, mortelles. L'hĂŽtesse a une tĂȘte de pot-au-feu. D'ailleurs tout sent le pot-au-feu dans cette maison les murs, les photos de mariage sur la tĂ©lĂ©vision, la nappe Ă carreaux, les rideaux, la vie qui s'y dĂ©roule... De la naissance Ă la mort, ça transpire le pot-au-feu chez eux. De gĂ©nĂ©rations en gĂ©nĂ©rations, ça s'enlise sous ce toit...Lui, a une tĂȘte de rien du tout. Ou plutĂŽt une tĂȘte de boeuf, avec un air de lĂ©gume. La pluie ruisselle sur les petits carreaux. On entend le tic-tac morne d'une horloge-Mont-Saint-Michel du plus horrible effet. Souvenir inestimable de leur voyage de noces dans le dĂ©partement voisin. Un exil de deux jours qui les marquera pour le restant de leur existence. C'Ă©tait il y a trente ans. - Tu te souviens de notre voyage de noces au Mont-Saint-Michel, tu te rends compte dis, hein Germaine ? Ha ! On n'avait pas peur Ă c't'Ăąge-lĂ qu'on avait, hein ? On Ă©tait fou ! C'est pas avec mon arthrite que je remettrais-ça ! Pis ça coĂ»te... C'est quand mĂȘme pas quand on est Ă la retraite qu'on va refaire des voyages comme ça. As-tu remis du charbon dans la cuisiniĂšre ? Quand mĂȘme, le Mont-Saint-Michel, c'Ă©tait quelque chose ! - Vi bĂ© c'est pas moi non pus qui r'f'rais un voyage pareil... Mmm ? Moui alors... Le temps y passe pas vite aujourd'hui, hein ? Y fait-y un sale temps dehors, tu t'rends compte un peu ? Ha ben ça alors... Hein tu trouves pas, dis Bernard ?- Ah ben ça oui t'as raison Germaine... Y fait un sale temps dehors... Hééé oui... Demain c'est lundi, affligeants d'un couple vivant depuis toujours sur le mode de la dĂ©crĂ©pitude amoureuse. Vers la fin de l'aprĂšs-midi l'homme lĂšve le nez de ses petits comptes, rajuste ses lunettes et de sa voix ridicule dit Ă sa femme - Ha ben ça va ĂȘtre l'heure de manger dis, tu crois pas ? Demain on est lundi, ça fera dĂ©jĂ une journĂ©e de passĂ©e pour aujourd'hui. Hééé oui... C'est toujours ça de Ăme indigente qui considĂšre la mort comme une stricte formalitĂ© administrative dont il faut s'affranchir le plus scrupuleusement possible... Et l'autre de rĂ©ponde, aussi insignifiante que son boeuf de mari - Héé oui, demain on est lundi. Ca pùùsse...Le couple vĂ©cut centenaire. Soixante-quinze ans Ă se raconter le temps qu'il fait ou qu'il ne fait pas, Ă parler de l'heure qui passe, Ă se ressasser leur voyage de noces au Mont-Saint-Michel qui d'annĂ©e en annĂ©e prit des allures de lĂ©gende dans leur crĂąne de plus en plus rĂ©trĂ©ci une expĂ©dition Ă©prouvante, l'odyssĂ©e de leur jeunesse. On les inhuma sous une pluie morne qui rappelait le tic-tac de leur horloge-souvenir. Les funĂ©railles furent ennuyeuses Ă mourir ils avaient choisi pour leurs obsĂšques l'option la plus Ă©conomique, le temps le plus maussade, le jour le plus - Un dimanche en provinceC'Ă©tait un vieux garçon issu d'une petite ville perdue au fin fond de la Sarthe. Un authentique rescapĂ© du monde moderne. Chez lui ça puait le chien, les placards pleins de poussiĂšre et les vieux habits. Odeurs de vieillot et de renfermĂ©. Une ambiance mortelle Ă©manait de sa la salle de sĂ©jour, en rĂ©alitĂ© lieu de dĂ©barras Ă©ternellement sombre, encombrĂ© de boĂźtes en cartons, de reliques ineptes, de bibelots imbĂ©ciles, l'ennui rĂ©gnait du matin au soir. Partout, des portraits jaunis du pape Ă tous les Ăąges de son rĂšgne et diverses tĂȘtes de pontifes saint-sulpiciens... Quelques photos de la mĂšre aussi -sĂ©vĂšre- une dĂ©vote trĂ©passĂ©e depuis plus de vingt ans, et surtout des calendriers antĂ©diluviens accumulĂ©s au fil des dĂ©cennies. Sur les murs, un papier peint Ă la tĂ©lĂ©vision, dernier outrage au goĂ»t, tĂ©moignage de l'imbĂ©cillitĂ© la plus crasse, vestige d'une existence toute vouĂ©e aux petitesses, une superbe vierge en blanche, barrĂ©e de bleu, couverte d'une fine couche noirĂątre, elle trĂŽnait toute l'Ăąme de la maison Ă©tait lĂ . GĂątĂ©e par le temps, pieusement immobile depuis vingt, trente ans, l'horreur bicolore avait Ă©trennĂ© plusieurs modĂšles de rĂ©cepteurs de tĂ©lĂ©vision. Et lui de l'admirer benoĂźtement... Vieille cervelle apathique !Je me retrouvais avec joie entre les quatre murs ternes de ce demi taudis en compagnie de son hĂŽte, aussi terne que sa bicoque. J'aimais observer ce cas pathĂ©tique, ayant toujours raffolĂ© "d'exotisme de proximitĂ©". - Vous prendrez bien un petit cafĂ©, hein ? Vous prendrez bien un petit cafĂ©... Oui... Ha ben oui... C'est bon un cafĂ©, surtout de ce temps lĂ ... Hein ? Ha ben oui alors... Puis, s'adressant Ă son chien - Ben oui Sultan, je sais ben que tu veux un su-sucre... Ben oui Sultan ! Gentil hein... Il est-y pas beau mon chien-chien, hein ?Il fallait le voir flatter son chien comme un vieux sĂ©nile qu'il Ă©tait ! Et moi, mondain nĂ© loin de son monde, je le plaignais sans rien montrer, feignant l'attendrissement devant la complicitĂ© qui unissait les deux vieux compagnons... Se rendait-il compte qu'il se donnait en spectacle, pitoyable avec ses petites joies du dimanche ? Le chien, un bĂątard insignifiant et hargneux, me semblait aussi abruti que le maĂźtre. Deux crĂ©atures indigentes, l'une Ă quatre pattes, l'autre Ă mobylette. MisĂšre de la condition provinciale...A chaque fois que je prenais congĂ© du vieux couple, satisfait mais prĂ©cautionneux, j'avais soin de me laver les mains, aussi dĂ©goĂ»tĂ© par le chien que par le - Le pot-au-feuC'est jour de pot-au-feu chez les Mouvier. Les dimanches chez eux sont pesants, interminables, mortels. L'abbĂ© Borel est invitĂ©. Il y a son petit vin blanc tout prĂȘt qui l'attend prĂšs de son assiette, avec l'Ă©tiquette dĂ©lavĂ©e. Bouteille bon marchĂ©... Chez les Mouvier, on affectionne la mĂ©diocritĂ©. Signe ultime d'honnĂȘtetĂ©, de sobriĂ©tĂ©, d'immobilisme. Le vieux couple est austĂšre, pĂąle, et il sent fort la cire. En fait les deux tĂȘtes de navet dĂ©gagent une vraie odeur de cercueil. A les voir, on devine que leur existence ne fut qu'une longue stagnation au bord du fleuve. Eux, sont toujours demeurĂ©s loin de toute agitation. Leur plus grande fiertĂ© d'Ă©ternels retraitĂ©s ! DĂ©jĂ morts avant d'avoir vu le soleil, connu l'Amour, goĂ»tĂ© Ă la Vie...En attendant l'abbĂ©, le pot-au-feu mijote sur la cuisiniĂšre. Les portes et fenĂȘtres sont bien fermĂ©es, le feu est vaillamment entretenu, l'horloge bien rĂ©glĂ©e. On craint le vent, le froid, l'imprĂ©vu dans cette maison. L'horloge justement, elle rassure les hĂŽtes au possible. SatanĂ© cadran... Le seul occupant encore vivant dans cette demeure. Avec ses tic-tac mornes Ă©voquant un monde surannĂ©, mort, enseveli, il est bien plus palpitant que ses propriĂ©taires au coeur frappe mollement, entre sans cĂ©rĂ©monie, salue avec tiĂ©deur, amenant avec lui un parfum de formol qui se marie Ă merveille aux vapeurs de boeuf et de carottes, ce qui ajoute au tableau une atmosphĂšre de morositĂ© profonde, trĂšs apprĂ©ciĂ©e des deux sĂ©dentaires. La conversation est particuliĂšrement pauvre. D'un ennui que tous trois, confusĂ©ment, recherchent. L'ennui, cette poutre essentielle qui maintient le toit au-dessus de leur tĂȘte, l'indispensable base oĂč prennent racines leurs aspirations tranquilles... Tout tourne autour du pot-au-feu, des oignons, de la cloche de l'Ă©glise, des dimanches Ă venir qui, l'espĂšrent-ils, ressembleront Ă celui-ci... Le tout arrosĂ© d'une bonne dose de propos mĂ©tĂ©orologiques. AttablĂ©s autour du pot-au-feu comme pour faire le point sur leurs jours sans saveur, les mangeurs se sentent en sĂ©curitĂ© dans leurs Ă©changes insipides mĂȘlĂ©s de bruits de mastications. Avec les sifflements de la bouilloire pour pluie de fond et le carillon pour meubler l'indigence des paroles. Le cĂ©rĂ©monial du pot-au-feu-carottes occupera leur aprĂšs-midi jusqu'Ă l'heure du thĂ©. Un dimanche d'enterrĂ©s particuliĂšrement - Les ravages de la fermeLa grand-mĂšre regarde tristement par la fenĂȘtre crasseuse, la tĂȘte vide. Elle reste lĂ , muette, placide, stupide. Dehors, tombe une pluie maussade. Le grand-pĂšre impotent Ă©tendu dans son fauteuil a les yeux fixĂ©s sur un plafond infiniment terne. Il attend. La piĂšce est sombre, l'ambiance mortelle. La mĂšre est en train de nettoyer des seaux de zinc qui recueilleront le lait des vaches que sa fille Marie-Sophie ira traire Ă la main, tantĂŽt. Dans cette salle qui fait aussi cuisine on n'entend que le bruit du chiffon qui astique les seaux. Le pĂšre est assis sur le banc. Il songe avec anxiĂ©tĂ© Ă ses cultures qui prennent l'eau depuis trois jours il pleut sans discontinuer. Ca sent le pot-au-feu dans la piĂšce. L'abbĂ© doit venir manger chez cette famille de paysans honnĂȘtes, travailleurs, est sinistre l'abbĂ© avec sa sempiternelle soutane, ses priĂšres mornes, son air de dĂ©jĂ mort. Ses conversations surtout sont dĂ©primantes toujours Ă parler des enfers, des hĂ©rĂ©tiques, des cultures du pĂšre ou des vertus de la continence. Jamais un rire n'est sorti de sa bouche qui semble ne savoir que maudire. Il sent la poussiĂšre, la superstition et le vieux regarde elle aussi par la fenĂȘtre, l'air songeur. C'est une jeune fille qui aurait pu ĂȘtre jolie si les annĂ©es passĂ©es Ă la ferme n'avaient corrompu ses traits, si les longues soirĂ©es passĂ©es en famille dans la pĂ©nombre Ă parler de tout et de rien et se terminant dans le silence Ă attendre que le temps passe n'avaient ĂŽtĂ© de son regard d'adolescente la joie de vivre. Les visites rĂ©pĂ©tĂ©es de l'abbĂ© ont d'ailleurs fini par attĂ©nuer considĂ©rablement en elle la derniĂšre Ă©tincelle de ce feu infus. Avec son fichu sur la tĂȘte, son tablier autour de la taille, sa louche Ă la main, Marie-Sophie Ă l'air d'une petite vieille dans cette ferme de mangeurs de pots-au-feu et de moribonds. Elle regarde la pluie tomber dans les bruits de nettoyage de seaux Ă lait. Elle a le coeur gros. Dans cette ferme isolĂ©e, elle n'a pas vingt ans qu'elle est dĂ©jĂ morte. Depuis toujours elle vit avec ses parents, de vrais tombeaux ambulants. Et avec ses grands parents. Des Ă©ternels enterrĂ©s, eux. Nulle joie sous ce toit toujours gris. Inculture, obscurantisme, bigoteries sont les seuls horizons promis Ă Marie-Sophie. Chez ces parents ignares, insensibles, sclĂ©rosĂ©s, jamais l'idĂ©e que leur fille puisse un jour vivre ailleurs, faire autre chose que traire les vaches, manier la fourche ou s'Ă©chiner Ă ramasser des patates dans les champs n'a effleurĂ© leur cervelle durcie. Ou le grand-pĂšre ronfle dans son fauteuil sale Ă force de fixer le plafond, il est allĂ© le rejoindre au pays des songes, son plafond. La grand-mĂšre radote des "Quel temps de chien y fait, c'est-y pas malheuleux de voil ça !" en roulant des "R" Ă faire sombrer dans un abĂźme de grisaille une armĂ©e de lurons. Le pĂšre pense toujours Ă ses chĂšres cultures, absent. La mĂšre est absorbĂ©e dans sa tĂąche de quincailliĂšre, en train de frotter ses vieux seaux en on frappe Ă la porte. L'Ă©table humaine sort de sa torpeur. Une silhouette apparaĂźt, austĂšre. C'est l'invitĂ©, tout de tristesse vĂȘtu, son missel Ă la main. Il hume avec un air taciturne le pot-au-feu qui mijote sur la cuisiniĂšre. Marie-Sophie ne quitte pas du regard la fenĂȘtre. Elle ne vient pas comme Ă son habitude saluer l'abbĂ©, lui dĂ©signer le banc respectueusement. Elle reste lĂ Ă mĂ©diter devant la fenĂȘtre, le regard rĂȘve d' -L'abreuvoirC'Ă©tait un gars comme elle les aimait. Un peu marin, un peu canaille, avec une odeur de foin dans les cheveux. Vivant Ă la bohĂšme, il se louait de ferme en ferme, de temps en temps. Il n'avait pas son pareil pour convaincre les plus rĂ©tives toutes succombaient Ă son charme. Il sĂ©duisait les filles de ses patrons, lorsqu'elles Ă©taient Ă son goĂ»t, laissant derriĂšre lui soupirs et langueurs. Et un parfum de mystĂšre la fille du fermier, avait des vues sur le nouveau commis. Le soir-mĂȘme elle lui offrit son hymen. Il ne le refusa point. Il demanda cependant un dĂ©dommagement la dĂ©vergondĂ©e Ă©tait laide. Elle lui accorda six sous. Il les refusa en lui crachant au visage. Il voulait l'abreuvoir Ă vaches du pĂšre. Celui qui trĂŽnait au milieu de la cour de ferme, splendide, avec des cales larges et des rebords Ă©lĂ©gants. Gertrude prit peur, pleura, supplia l'infĂąme de ne pas exiger d'elle pareil sacrifice... Rien n'y fit, l'amant rĂ©clamait son abreuvoir en Ă©change de ses services malhonnĂȘtes. Elle dut cĂ©der. L'autre s'Ă©clipsa dans la nuit, tirant pĂ©niblement derriĂšre lui son butin indu. Le lendemain Gertrude dut expliquer au pĂšre les circonstances de la disparition de l'abreuvoir. Le scandale fut Ă©norme. On la maria promptement au garde-champĂȘtre qui racheta un abreuvoir neuf au fermier. Trente ans aprĂšs le garde-champĂȘtre mit la main sur le dissolu qui n'avait en fait jamais quittĂ© le canton. Les faits Ă©tant prescrits par la loi depuis vingt ans, il fut aussitĂŽt relĂąchĂ©. Il mourut quatre ans plus tard dans les tranchĂ©es de Verdun, en 1917. Aujourd'hui on peut lire son nom sur le Monument aux Morts du village voisin oĂč s'est passĂ©e cette triste histoire Alphonse - Vieille chouette !Tu en auras allumĂ© des feux dans ta cheminĂ©e les soirs d'hiver, vieille sorciĂšre va ! Sale fagoteuse, quand tu seras crevĂ©e, fais-moi confiance tu auras l'occasion d'en allumer d'autres, des feux. Pis des bien chauds enfer. Avec tes satanĂ©s fagots, va donc au Diable ! Pus personne ne peut pus te voir dans la campagne. Quand le pĂšre Lagloire aura fini de faucher son blĂ©, bĂ© tiens, je suis sĂ»r qu'il viendra te couper ta tĂȘte d'oiseau de malheur ! J'le connais le gaillard, y t'aime pas pus que moi... Pis avec tes habits d'Ă©pouvantail tu fais peur Ă la Lune. MĂȘme les chiens dans la nuit, y font des cauchemars quand tu passes. Va donc aller traĂźner ailleurs tes sales fagots ! T'as pas encore crevĂ©, dis la vieille ? Mais que ce qu'il attend le Diable pour te foutre sa fourche au travers de la gorge ? T'as bien cent ans comme t'es lĂ , hein la vieille ? Faudra bien que t'y passes un jour ou l'autre, alors pourquoi pas demain, hein ? Et crois-moi je serai bien content quand ça arrivera. T'entends la vieille ? Tu vas-t-y crever, nom de Dieu ? 8 - Les fagotsLa vieille ployait sous le poids des fagots. Mais elle Ă©tait robuste, dure Ă la tĂąche, Ăąpre au gain. Sous la Lune je distinguais sa silhouette brisĂ©e, d'apparence si frĂȘle. Avec son bois sec sur le dos, ses doigts crochus, son corps osseux, elle me faisait songer Ă un arbre vieille chouette en rĂ©alitĂ©. Je lui adressai le bonsoir en la croisant Ă l'orĂ©e de la forĂȘt. Promptement elle m'envoya au Diable en me menaçant avec son bĂąton, l'oeil mĂ©chant, un silex dans la voix la vieille avait un caractĂšre de chat sauvage. Depuis le temps que je la connaissais, j'avais toujours Ă©tĂ© sĂ©duit par cette sorciĂšre qui vivait Ă l'Ă©cart du village. Solitaire et rebelle, intrĂ©pide et coriace, cette vagabonde de la nuit Ă©tait un la regardais souvent ramasser du bois, humble trĂ©sor de son foyer, et m'attardais ainsi jusque tard dans la nuit sur ce fantĂŽme anguleux, sur cette ombre aux allures de fable. TantĂŽt je la comparais Ă un Ă©pouvantail en route vers les paysages morts et silencieux de la Lune, tantĂŽt je me la figurais hĂŽte des clochers, chevaucheuse des vents ou spectre des cimetiĂšres. Je voyais en cette glaneuse de bois un ĂȘtre fabuleux. Elle rentrait tard dans sa chaumiĂšre sans confort, rapportant ses pauvres fagots. Peu aprĂšs sa fenĂȘtre s'Ă©clairait au coeur de la sa maigre fortune sur le dos, son feu de misĂšre, ses haillons d'un autre Ăąge, la vieille me faisait rĂȘver sous les - Vieille rosseC'Ă©tait une espĂšce de sorciĂšre sans Ăąge. Bossue, laide, vĂȘtue de haillons. Une voix rauque, des traits anguleux, une canne terrible Ă la main. Jamais un sourire, toujours de la haine pour ses semblables. D'ailleurs ses sourires devaient la faire ressembler Ă une tĂȘte de mort ricanante, tant elle Ă©tait hideuse, difforme, gĂątĂ©e par les l'avais toujours connue vieille. A ma naissance elle avait dĂ©jĂ soixante-dix ans. Lorsque j'atteignis mes dix ans, j'osai contre l'octogĂ©naire m'essayer Ă ma premiĂšre bastonnade sorte de rite initiatique qui me valut une grande considĂ©ration de la part de mes pairs en culottes courtes avec qui j'avais engagĂ© quelque innocent pari. Ce jour-lĂ j'hĂ©ritai d'un lot de quatre-vingts billes, la plupart d'agate, d'autres opalines, et mĂȘme dorĂ©es pour certaines. Au jour de mes vingt ans je gagnai l'admiration d'un harem de sottes jouvencelles en assĂ©nant quatre-vingt-dix coups de balai sur les os de la sorciĂšre. Avant d'atteindre mes trente ans je lui avais dĂ©jĂ brisĂ© plusieurs bagatelles sur le dos, dans l'hilaritĂ© un peu brouillonne de mes vertes annĂ©es. Pour ses cent ans je la rossai plus doctement Ă l'endroit de sa bosse cent coups de bois vert sur l'Ă©chine pour mieux lui faire sentir l'effet d'un siĂšcle en elle Ă©coulĂ©. C'Ă©tait une vieille souche qui devenait de plus en plus rĂ©sistante avec les annĂ©es. L'Ăąge de la maturitĂ© me confĂ©rait sagesse, mĂ©tier, respect en frappant avec fermetĂ© mais sans haine je m'achetais une Ă©ternelle renommĂ©e auprĂšs des ennemis de la vieille. Alors que j'avais dĂ©passĂ© la trentaine, la vieille Ă©tait toujours vivante, plus fielleuse que jamais. En la croisant je lui crachais habituellement au visage, lorsque je ne lui faisais pas de croche-pied. Elle me rĂ©pondait le plus souvent en me menaçant avec sa canne ou en me jetant des sorts d'un autre Ăąge... ArrivĂ© vers la quarantaine, je ne savais plus quoi inventer pour tourmenter la gueuse, alors qu'elle Ă©tait dĂ©jĂ plus que dĂ©cidĂ© d'en finir une bonne fois pour toutes avec ce jeu qui s'Ă©ternisait depuis presque quarante ans, je me promis de faire la paix avec jour de sa - Avarice sordideLe vieillard craignait que l'on brĂ»lĂąt 98 chandelles pour fĂȘter sa quatre-vingt-dix-huitiĂšme annĂ©e. Avaricieux Ă s'en rendre malade, mĂȘme la dĂ©pense des autres faite Ă son attention lui tournait les sa vie il avait Ă©conomisĂ©. Sur tout. CĂ©libataire par Ă©conomie, prĂ©fĂ©rant attraper la crĂšve pour Ă©pargner un fagot, affamĂ© un jour sur deux pour gagner une livre de pain, il se consolait dans la solitude de son foyer glacial mais paisible, se chauffait avec des flambĂ©es imaginaires, se nourrissait de repas sautĂ©s. En revanche il buvait de l'eau jusqu'Ă satiĂ©tĂ©. Tous les jours de l' jour il mit sa vie en pĂ©ril pour ne point dĂ©penser deux francs Ă Rouen il prĂ©fĂ©ra traverser la Seine Ă la nage plutĂŽt que de se payer le bac. A deux doigts de la noyade, il rĂ©ussit cependant Ă joindre l'autre rive sans payer. Il avait plus de cinquante ans et Ă l'Ă©poque le prix de la traversĂ©e en bateau lui avait paru exorbitant. La rage de l'Ă©conomie l'avait poussĂ© Ă l' jeune, il dĂ©cida de visiter Paris. Il gravit les trois Ă©tages de la Tour Eiffel Ă pied. Il fit la charitĂ© Ă un mendiant en lui dĂ©signant une fontaine. Du Louvre, il admira sans rien dĂ©bourser les murs extĂ©rieurs avec leurs sculptures haut-perchĂ©es. Au Jardin des Plantes il opta pour l'observation des pigeons du parc, n'osant franchir la frontiĂšre qui sĂ©pare la partie du parc public accordĂ©e aux simples promeneurs de la partie payante rĂ©servĂ©e aux visiteurs munis de tickets. Il mangea sans maniĂšre, repus des mets divers et inĂ©gaux extirpĂ©s des poubelles de la capitale. Vu que ça ne lui coĂ»tait rien il Ă©couta de bon coeur les chanteurs de rues. Il leur donna des airs d'encouragements en compensation et estima que c'Ă©tait dĂ©jĂ bien trop pour des paresseux pareils ! Le soir il sortit aux Champs ElysĂ©es en compagnie de sa sinistre mais sobre solitude. Il ne trouva que des gens richement vĂȘtus et en fut Ă©bloui. Lorsque trop las il entreprit de s'asseoir gratuitement sur les marches de quelque Ă©tablissement huppĂ© pour observer tous ces nantis qui passaient, on le prit pour un indigent. Il ne refusa point les piĂšces qu'on lui retour dans son taudis de campagne il enferma dans une boĂźte en fer ses piĂšces indĂ»ment rĂ©coltĂ©es avant de la cacher sous le plancher, et Ă l'heure actuelle il les possĂšde toujours, Ă©tincelantes dans leur boĂźte rouillĂ©e. La passion de l'Ă©conomie l'ayant empĂȘchĂ© toute sa vie d'aller dĂ©penser cet argent si joliment gagnĂ© dans la prestigieuse avenue, ses piĂšces Ă©taient devenues Ă©videmment caduques depuis 1960, date de l'arrivĂ©e des nouveaux francs !Pour ĂȘtre honnĂȘte prĂ©cisons que vers soixante ans, Ă©crasĂ© par la solitude, il pensa tout de mĂȘme Ă se marier... Dans sa folie d'avare il s'Ă©tait Ă©pris d'une vagabonde mĂ©nopausĂ©e, vaguement chiffonniĂšre, femme douteuse vĂȘtue de sacs de la tĂȘte aux pieds. Les conditions Ă©taient telles que la belle refusa. Il excluait en effet de nourrir chaque jour de la semaine l'Ă©pousĂ©e. Seulement les dimanches et les jours de fĂȘte, soit un jour par semaine plus les jours fĂ©riĂ©s. Et encore avait-il Ă©tabli un barĂšme inique et complexe qui lui donnait le droit de compter comme un seul jour fĂ©riĂ© certains jours chĂŽmĂ©s qui se suivaient, estimant que ces jours fĂ©riĂ©s qui se doublaient s'annulaient pour n'en faire finalement qu'un... Trois jours fĂ©riĂ©s qui se suivaient revenaient selon lui Ă un jour ouvrable, donc pas de nourriture Ă devoir Ă l'aimĂ©e... Il exigeait en outre que sa femme lui fĂ»t fidĂšle dans des besognes viles et harassantes, qu'elle ne gaspillĂąt aucun bois, mĂȘme par grand froid... Et il en Ă©tait ainsi pour tous les aspects de la vie quotidienne il tirait Ă l'extrĂȘme la corde humaine, ne se souciant que des Ă©conomies faites sur le dos d'autrui. Si bien qu'en Ă©pousant l'affreux bonhomme la malheureuse chiffonniĂšre eĂ»t Ă©tĂ© bien vite morte de faim, de froid, de jour de ses quatre-vingt-dix-huit ans il eut le soulagement de constater que le gĂąteau qu'on lui avait prĂ©parĂ© ne comportait que neuf bougies - Le quincaillierVĂȘtu de sa longue blouse de travail couleur grisaille, il s'affairait au milieu de ses marchandises avec l'air pĂ©nĂ©trĂ© de ceux qui sont investis de hautes missions. Une vie passĂ©e Ă exaucer des souhait mĂ©nagers, Ă dĂ©battre avec les fournisseurs et les clients de sujets pointus relatifs Ă des produits dĂ©tergents, Ă des chignoles, Ă des mĂ©canismes subtils de balais-brosses... Parfois il entrait dans des discussions savantes et inspirĂ©es avec ses clients pour savoir quel Ă©vier, quels jeux de vis ou genres de casseroles correspondaient le mieux Ă leur recherche. La satisfaction de ses clients lui donnait le sentiment d'ĂȘtre utile. Voire indispensable. Il avait trop conscience de passer pour un notable dans la petite ville. Aussi remplissait-il sa mission avec une authentique ferveur. Dans sa boutique, une odeur de saintetĂ©. Rien que des exhalaisons Ăącres de chastetĂ© provinciale. Un siĂšcle et demi de trĂ©sors domestiques entreposĂ©s en ces lieux avait rendu l'atmosphĂšre irrespirable tout dans la quincaillerie puait la province Ă©triquĂ©e ! Les murs restituaient avec insistance des parfums ensevelis depuis une Ă©ternitĂ© et passĂ©s de mode. Odeurs obsolĂštes Ă jamais perdues, oubliĂ©es par le reste du monde et qui donnent cette nausĂ©e dĂ©lectable que l'on appelle peut-ĂȘtre la mĂ©lancolie...VĂ©tustes et cossus, les rayons croulant sous les marchandises inspiraient un ennui mortel. L'ambiance dĂ©suĂšte et austĂšre de la boutique s'accordait Ă merveille avec la tĂȘte du quincaillier qui se prenait trĂšs au sĂ©rieux dans son quincaillerie Ă©tait une vieille affaire fondĂ©e par d'illustres aĂŻeux qui, en plein XIXĂšme siĂšcle, s'Ă©taient fait un nom dans la ville. PĂšres d'une future dynastie de quincailliers vouĂ©e Ă la lĂ©gende familiale, leurs portraits jaunis trĂŽnaient au-dessus de la caisse, lieu symbolique de toutes les rĂ©ussites provinciales. Endroit vĂ©nĂ©rable de la quincaillerie, zone rouge de l'antre sĂ©culaire, sujet tabou, depuis plus de cent cinquante ans la caisse inspirait un respect innĂ© de pĂšre en fils... Cette maison honnĂȘte frĂ©quentĂ©e par de vieilles rombiĂšres en panne de robinetterie ou de dames "bien comme il faut" en manque de produits dĂ©tartrants lui confĂ©rait une honorabilitĂ© qui avait fait son renom depuis plus de cent cinquante ans. Ici on ne vendait que des choses utiles, pragmatiques, fonctionnelles. Point de fanfreluches ni de bagatelles, rien que des accessoires indispensables au bon entretien de la plomberie des honnĂȘtes gens, essentiels Ă la bonne marche du quotidien des bons citoyens, nĂ©cessaires au soutien du moral des troupes immergĂ©es dans le rĂ©el...Pauvre type ne rĂȘvant pas plus loin que ses articles de zinc et d'Ă©tain et qui pour rien au monde n'aurait voulu changer sa place de gardien des biens mĂ©nagers, le fier quincaillier faisait pitiĂ© Ă voir dans sa destinĂ©e aussi Ă©troite, aussi minable que sa longue blouse de travail couleur - Un bon rustreJ'ai un chapeau sur la tĂȘte, une pipe dans la poche, de la chique dans la bouche et de l'or dans un coffre. Mais je vous dirai pas oĂč. Croyez-moi, ma canne est plus dure que vos caboches d'assistĂ©s, tous autant que vous ĂȘtes ! Je ne crains ni les cornus, ni les statues, ni les moustachus. D'ailleurs je suis moi-mĂȘme barbu avec de la moustache. C'est pas demain que l'on me verra mettre de la cire d'abeille sur ma selle de vĂ©lo comme font les jeunots qui tiennent pas dessus ! Je roule Ă la sueur, vis Ă l'ancienne, dors au rouge. L'eau est rĂ©servĂ©e pour arroser pendant l'Ă©tĂ©. Je vais Ă l'ombre au fond des bois quand le soleil tape trop fort. Pas besoin de bouton Ă©lectrique dans la nature je suis chez fais mon jardin, mon pain, mon beurre. Jamais malade. Je n'aime pas rentrer dans les villes, c'est antihygiĂ©nique. Et puis les citadins n'aiment guĂšre mes senteurs. Je sens la terre, les bois, le jardin de la campagne. Un peu la sueur aussi. Je travaille sans me presser, c'est meilleur pour le moral. Les patates ont le temps, pourquoi j'irai faire la course aux plantations ? Il n'y a que du naturel dans la terre que je retourne. Il faut respecter le sillon. A la ville on mange sous des plastiques. Moi je me nourris sans enfants aujourd'hui sont tous des bons Ă rien. Ils sont habillĂ©s avec du chimique sur le dos, engraissĂ©s au sucre blanc, gonflĂ©s au blĂ© industriel. De mon temps ils allaient au vent avec des bures contre le froid. Ils faisaient pas les difficiles pour la soupe. Ils Ă©taient pas chĂ©tifs avec des casques pour aller Ă pas la tĂ©lĂ©vision, mais plein d'Ă©toiles Ă regarder, une cheminĂ©e pour rĂȘver dans les flammes, un chat qu'il faut caresser tous les me prend pour un attardĂ© Ă la ville. Demain matin ils partiront tous dans leurs usines manger des sucres blancs dans des plastiques pour revenir le soir voir ce qu'il y a dans leur poste de tĂ©lĂ©vision. Demain matin j'aurai quatre-vingt-treize ans. Toujours vaillant. Jamais vu le docteur. J'irai faire mes fagots. 13 - 14 juilletLa troupe des patriotes est rĂ©unie, tout de tricolore parĂ©e. Il y a le vĂ©tĂ©ran, la poitrine couverte d'honneurs, ventru, rougeaud, dĂ©jĂ transpirant de pastis. Avec son air d'Ă©ternel abruti, il est raide comme une stĂšle devant le drapeau qui flotte sur le Monument aux morts. Il y a la belle GisĂšle, la putain de Monsieur le curĂ©. PrĂȘte Ă pousser l'hymne patriotique pour se faire remarquer des villageois... Belle est un grand mot la cinquantaine dĂ©catie, Ă©dentĂ©e, claudicante, apprĂȘtĂ©e comme une jument de trait, elle fit rĂȘver plus d'un bĂ©ret. Parce qu'elle est blonde, on dit qu'elle est belle dans le coin. CritĂšres locaux...Il y a Monsieur le curĂ©, Ă©videmment. Noire soutane et missel sous le bras, l'air de rien fadasse, lisse, insignifiant. Un fĂ©tu de paille, un poltron, voire un ancien collabo disent certains... Passons plutĂŽt Ă son voisin, le pĂšre Hector, le maire du village. Une cuve Ă biĂšre que mĂȘme une barrique n'effraie pas ! La rĂ©putation pas usurpĂ©e d'ĂȘtre un sacrĂ© foutu couillu de chaud lapin aussi... Ălu dĂšs le premier tour avec 45 voix sur 60. La grande affaire de sa vie. L'homme respectĂ© du village. Autour de ces quatre piliers, les notables commis agricoles, bedeau, Ă©picier et son Ă©piciĂšre, la secrĂ©taire du maire, quelques moustachus du Monument aux morts l'hymne national retentit. Les tambours municipaux rĂ©sonnent, terribles. Quelques rosiĂšres endimanchĂ©es tressaillent, trop Ă©motives. D'autres, plus canailles, se pĂąment. De sa voix chevrotante la GisĂšle entonne le chant, rapidement dĂ©synchronisĂ©e avec l'orchestre. Une larme coule sur la joue du vĂ©tĂ©ran. Simple sueur d'ivrogne... L'hymne achevĂ©, un grand silence pĂšse sur la place, vite relayĂ© par un concert d'aboiements. Les chiens du village excitĂ©s par les tambours apportent une note vachĂšre Ă la discours du maire est trĂšs applaudi, bien que truffĂ© de fautes grammaticales. "Drapeaux" fut hĂ©roĂŻquement accordĂ© avec "martial", non sans trĂ©molos patriotiques dans la voix du journĂ©e des cĂ©lĂ©brations du 14 juillet terminĂ©e, tard dans la nuit chacun s'en retourne chez soi ou ailleurs cuver son dĂ» rĂ©publicain. La putain du curĂ©, au presbytĂšre. Le vĂ©tĂ©ran, dans le fossĂ©, ivre-mort. Les autres, dans leurs Ă©tables, les bistrots alentours ou plus sobrement, nulle maire, dans son - La GisĂšleGisĂšle, dite "la belle GisĂšle", la quinquagĂ©naire dĂ©catie qui sert de "dame de salon" Ă Monsieur le curĂ©, avec toute la rĂ©alitĂ© crapuleuse que sous-entendent ces termes Ă©dulcorĂ©s, GisĂšle disions-nous, se dirige vers l'Ă©glise, la tĂȘte droite, l'oeil canaille, l'Ă©paule de travers, la jambe lourde, l'air pas fin du c'est fĂȘte, le grand jour dimanche de PĂąques ! Une des meilleures recettes pour le clocher... GisĂšle le sait, c'est elle qui tient la quĂȘte. Dans le village personne n'est dupe de ses coups tordus avec le dĂ©tournement d'une partie de l'argent pie, elle s'achĂšte au grand jour Ă©charpes aux coloris vifs et souliers vernis. Il y a mĂȘme du fil dorĂ© sur les bagatelles qu'elle ! Elle fait bien le bonheur du camelot, allez ! Il faut la voir parader au marchĂ© du jeudi sur la place du village... FiĂšre, froide, hautaine avec son sac Ă main achetĂ© Ă PentecĂŽte, juste aprĂšs la quĂȘte. C'est qu'elle ne perd jamais de temps la GisĂšle... Elle en fait jaser plus d'une, c'est sĂ»r !Et avec ça elle fait tourner la tĂȘte Ă plus d'un commis. C'est qu'elle commence Ă avoir des airs de "belle de la ville" la GisĂšle, avec ses toilettes de luxe... Pensez donc, du fil dorĂ© sur ses Ă©charpes ! On n'a guĂšre l'habitude de voir dĂ©ambuler d'aussi jolies chouettes au village. Il paraĂźt que le bedeau, le brave Ămile, depuis que la GisĂšle s'habille comme une princesse, il sonne les cloches de travers. L'amour l'a rendu encore plus benĂȘt qu'il n' faut dire que le camelot qui fournit la GisĂšle s'est fait une jolie rĂ©putation depuis qu'il a vendu un chapeau Ă plume Ă la femme de l'ancien maire. On aurait dit une authentique bourgeoise de sous-prĂ©fecture ! C'Ă©tait il y a quinze ans. L'Ă©vĂ©nement avait Ă©mu le village Ă l'Ă©poque... Le curĂ© en avait mĂȘme parlĂ© dans son sermon du dimanche. On avait frisĂ© le la renommĂ©e du colporteur ayant dĂ©passĂ© les limites de la paroisse, sa clientĂšle est devenue choisie. Citadine, prĂ©tendent les mauvaises langues... Il est vrai que seuls les notables osent franchir le pas la femme du patron vacher du hameau voisin, les filles de l'Ă©picier, et mĂȘme le premier adjoint au maire en personne. Mais revenons Ă GisĂšle sur le chemin de l'Ă©glise. Depuis qu'elle tient la quĂȘte, c'est une autre femme. Avec ses allures de mondaine, elle impressionne mĂȘme Fernand le PrĂ©sident de l'Amicale des Chasseurs de la Commune, qui n'est pas homme Ă se laisser Ă©mouvoir Ă force de rouerie combinĂ©e Ă l'assiduitĂ© aux messes, la GisĂšle est devenue une personnalitĂ© incontournable dans le village. Toujours vĂȘtue d'effets de chez le camelot, elle en impose la GisĂšle ! Mal enrichie mais respectĂ©e. L'habit faisant finalement le moine, quoi qu'on dise...15 - Un coeur increvableLa vieille femme dont je vais relater l'histoire Ă©tait Ă la fois si bonne et si mĂ©chante qu'elle prĂ©fĂ©rait donner son repas Ă un chien galeux plutĂŽt qu'Ă un enfant affamĂ©. Physiquement elle Ă©tait d'une extrĂȘme laideur. IntĂ©rieurement aussi. Et pourtant... Tant de beautĂ© potentielle sous ce visage hideux ! Une flamme brĂ»lait en son Ăąme, l'Ă©clairant et la noircissant en mĂȘme temps. Suie et lumiĂšre se rĂ©pandaient en elle, issues d'un mĂȘme yeux Ă©taient d'azur et de purin. Dans son coeur, roses et orties formaient bouquet. CollĂ© sous sa semelle, de l'excrĂ©ment parsemĂ© d'Ă©toiles. Entre ses mains, miracle infernal, l'eau claire se mĂȘlait de sang. Ses mots Ă©taient de cristal, ses intentions de velours, ses actes de marbre elle se sacrifiait sans compter pour sauver chiens errants et corneilles fatiguĂ©es devant des petits mendiants dĂ©concertĂ©s et envieux. Elle regardait avec apitoiement les petits humains misĂ©reux en lĂąchant de la viande grasse et du pain frais Ă ses chiots. Ou alors, avec un geste ample, ostensible, théùtral sensĂ© traduire l'authentique gĂ©nĂ©rositĂ©, elle tendait une main vide Ă ses semblables vĂȘtus de haillons en regardant avec pitiĂ© une portĂ©e de canidĂ©s... Les enfants repartaient les mains vides, les yeux pleins d'une merveilleuse illusion de pain, tandis que les chiots restaient chez la vieille, le ventre rempli de son pot-au-feu du midi, bouillon et carottes jour les gens du village enterrĂšrent avec soulagement et mĂ©disances une centenaire la dĂ©funte Ă©tait si laide, si mĂ©chante avec les enfants, si odieusement aimable envers les cochons, les chiens et les corneilles que tous ce jour-lĂ furent heureux le jour de ses obsĂšques... Cependant ils n'Ă©taient pas parfaitement heureux de voir le visage honni Ă©tendu prĂšs de la tombe. La centenaire haĂŻe gisait bien lĂ , pĂąle, sans plus d'Ăąme, inoffensive, dĂ©finitivement partie dans l'autre monde. Pourquoi tant d'aigreur subsistait malgrĂ© tout chez les villageois ? La morte enfin avait bien les traits de notre hĂ©roĂŻne. Alors pourquoi ?C'Ă©tait sa Ă©tait toujours vivante et menait le cortĂšge, plus vaillante que - Les fruits de la discordeElle Ă©tait d'une parfaite probitĂ©. Au moins dans les apparences. Belle comme un poirier endimanchĂ©, pieuse comme une Ăąme damnĂ©e, sotte comme une employĂ©e de mairie qu'elle Ă©tait, aimable comme un pot de miel, on pouvait dire en la voyant que c'Ă©tait un vrai trĂ©sor de la province, une grosse pierre bien ancrĂ©e dans la France profonde. Ajoutons qu'elle ne ratait jamais une messe en bonne cĂ©libataire qui se la montagne de savon au lait avait un versant moins lisse. La nuit Madame la servante du Bon Dieu devenait grande prĂȘtresse de la dĂ©bauche. Elle pouvait dĂ©niaiser de force le fils du maire puis aller aussitĂŽt porter plainte au Commissariat de la ville voisine pour outrages aux bonnes moeurs de la part du Maire lui-mĂȘme. Affabulatrice, dĂ©pravĂ©e, calomnieuse et insatiable, cette vieille catin Ă©tait tout cela Ă la fois. On l'aimait bien nĂ©anmoins dans le village. Connue pour ses vices cachĂ©s autant que pour son sourire dĂ©goulinant de confiture, on la traitait Ă la fois comme la sainte protectrice des fraises en bocaux et comme une putain de seconde Monsieur le curĂ© lui rendait visite dans sa chaumiĂšre. Pour conclure de douteuses affaires affirmaient les mauvaises langues... Monsieur le curĂ© Ă©tait de toute façon un impuissant notoire. En fait il venait lui revendre Ă vils prix des vieux mobiliers d'Ă©glise qu'elle se chargeait d'Ă©couler au prix fort dans des rĂ©seaux n'aimais pas cette femme presque belle et franchement corrompue. Elle me le rendit bien puisqu'un jour je reçus d'elle un Ă©norme colis par la poste. Rempli de pots de - La vieille crogneJe suis une crogne, une sale vieille crogne de putain de charogne de saloperie d'ordure. Plus crogne que moi, y a pas. J'ai quatre-vingt-huit ans, presque toutes mes dents et une canne plus dure que la tĂȘte du Diable. J'ai vĂ©cu deux maris, trois chiens, un glaĂŻeul. Tous des crucifix rougis au feu dans les trous de serrures des maisons des pauvres gens. Avec ma canne je cogne les riches, je cogne les chats, je cogne les agents de la marĂ©chaussĂ©e. Pis j'ouvre le courrier de mes voisins pour cracher dedans. Je suis une vieille crogne je vote communiss' et je brĂ»le l'argent des ouvriers. Seulement les billets, parce que les piĂšces rĂ©sistent au suis une vieille crogne et je vous envoie Ă tous ma canne au travers de la gorge ! J'ai besoin de personne, vous pouvez tous allez crever lĂ oĂč que vous ĂȘtes ! Je vous enterrerai bien avant que le DĂ©luge me tombe sur la tĂȘte... J'en ai enterrĂ© de plus solides que vous. J'ouvre Ă personne dans ma maison, pas mĂȘme au Bon Dieu. Sous mon toit je suis chez moi et y a pas intĂ©rĂȘt Ă ce qu'on vienne me chercher des noisettes ! Je suis pas crogne pour rien. Je vous materais tous autant que vous ĂȘtes, bande de petits ricouillards !Je peux vous dire que vous allez entendre parler de moi. Ma canne elle en a rĂąpĂ© des chemins. Ca fait des lunes que je la traĂźne. MĂȘme elle je peux pas la voir, la Lune. Alors c'est pour dire que si jamais je vous vois... Ben y a pas intĂ©rĂȘt Ă ce que je vous vieille crogne, je suis une vieille crogne que je vous dis !18 - La belle BertheAvec son giron de fermiĂšre endurcie, immense, redoutable, avec sa cuisse comme un chĂȘne et son cou de boucher, Berthe ressemblait plus Ă une masse bovine en action qu'Ă une frĂȘle femme. Elle buvait comme un Prussien, crachait comme un tonnelier, chiquait plus que de raison, mangeait comme quatre, tenait la charrue mieux qu'un colosse, jurait comme un dĂ©mon. Et frappait mĂȘme les hommes comme un vrai couillu qu'elle deux besognes de force elle Ă©mettait parfois des plaisanteries de salles de garde. Elle avait des dĂ©licatesses de charretier, des finesses d'engraisseuse de cochons, des moeurs de boucanier. Bref cette reprĂ©sentante du beau sexe Ă©tait un authentique tue l' pas pour tout le monde. Alphonse Torchecul, commis agricole Ă la musculature aussi Ă©paisse que les capacitĂ©s de rĂ©flexion Ă©taient rĂ©duites avait des vues sĂ©rieuses sur la belle Berthe. Il ne savait pas parler aux femmes. Qu'Ă cela ne tĂźnt, il dĂ©cida de parler en homme Ă Berthe avec ses humbles mots Ă lui - Berthe, j'ai Ă te parler. Tu vas faire la vache et je m'en va faire le taureau. T'Ă©carteras tes cuisses, comme ça y aura plein de jus Ă te foutre dans ta matrice de coche pour qu'aprĂšs tu beugles comme un veau Ă nous pondre dans les saintes douleurs un salopard de pĂ©quenaud qui sortira de ta culasse neuf mois pus tard !C'Ă©tait clair, Alphonse semblait sincĂšrement amoureux de la belle fut Ă©mue par la dĂ©claration d'amour du commis agricole. Elle lui rĂ©pondit en rosissant - L'Alphonse, ramĂšne donc ta tripe de boeuf que je la foute dans ma grosse boyauterie. Tu vas me la secouer dans les tripes, je veux parler des tripes vachĂšres, pas des tripes Ă purin, et pis je te la ferai bien dĂ©gorger jusque dans le fond de mes putains de rognons de fumelle... Pis aprĂšs y'aura un paquet de viande qui m'poussera dans la panse. On l'appelera Nesto'. Qu'ĂȘ qu'ten dis l'Alphonse ? Nesto', c'est-y pas un beau nom ça pour un futur laboureur qui te ressemblera ?- Nestor, je dis pas. Pour un beau nom c'est un beau nom. Y'a rien Ă dire la Berthe. Mais si c'est une fumelle ? Comment que tu l'appelleras ?- On n'aura qu'Ă l'appeler Nestorine. Ca mange pas de pain de l'appeler Nestorine. Pis elle travaillera comme un gars avec un nom pareil ! On peut pas dire, le nom ça y fait. C'est pas moi qui appellerait le fruit de mes entrailles Charles-Edouard, acrĂ© nom de diou ! Ca non alors ! Pasque ça c'est un nom de vrai fainĂ©ant ça ! Allez ! Viens donc me rentrer dedans l'Alphonse, pasqu'y faut dĂ©jĂ commencer par la fabriquer cette andouille Ă naĂźtre dans neuf mois ! Les deux amoureux Ă©changeaient innocemment de la sorte et se disaient encore plein d'autres choses aussi charmantes. C'Ă©tait touchant de les voir parler ainsi de leur avenir. Ils conçurent entre le tas de fumier et l'Ă©table Ă vaches. Les meuglements, caquĂštement et grognements des hĂŽtes de la ferme accompagnĂšrent leurs roucoulades comme le plus doux des mois plus tard la petite Nestorine vint au fut pour elle le dĂ©but d'un enfer sans tache. 19 - Une jeune fille Ă la fermeA vingt ans, Nestorine connaissait mieux le langage des porcs que le Grevisse. Elle Ă©tait le parfait reflet de ses gĂ©niteurs, mais en plus jeune. Elle se mouchait dans ses doigts, se soulageait dans la rĂ©serve Ă purin, se rinçait le gosier dans la gouttiĂšre. C'Ă©tait un monstre femelle de cent-vingt kilogrammes absolument inaccessible. Une sorte de mastodonte intouchable, un phĂ©nomĂšne en jupon. Bref, un beau brin de jeune fille selon les critĂšres de beautĂ© en vigueur dans la parents Ă©taient trĂšs fiers d'elle dĂšs ses seize ans elle portait dĂ©jĂ sans effort apparent des sacs de cent kilos, mĂątait des boucs hargneux en quelques Ă©treintes nerveuses et puissantes, retournait d'une seule traite de larges carrĂ©s de terre Ă la force du mollet, cognait les gaillards les plus vigoureux du pays, abattait des verrats d'un seul coup de maillet, s'enfournait Ă la suite des chapelets de saucisses-maison, Ă©ructait plus fort qu'une ogresse, avalait sans rechigner son verre d'absinthe Nestorine n'Ă©tait pas du tout heureuse. A vingt ans elle avait mĂ»ri. SecrĂštement elle aspirait Ă une existence plus virile, moins effĂ©minĂ©e. Sans jamais oser l'avouer Ă ses parents de crainte de les contrarier, elle dĂ©sirait se confronter aux dangers de la vraie vie, loin du cocon rassurant de la ferme familiale. Elle avait l'ardent dĂ©sir de connaĂźtre les Ă©lĂ©ments, les hommes et les bĂȘtes de maniĂšre moins attĂ©nuĂ©e, plus authentique. Elle voulait un contact rĂ©el, vrai, direct avec le monde et ses habitants. Elle sentait bien que sous ce toit oĂč elle Ă©tait nĂ©e elle vivait protĂ©gĂ©e comme une poupĂ©e dans un jardin beaucoup trop rose pour avait besoin de recevoir de grands coups de poing de la vie, besoin de sentir les flammes vivifiantes de l'aventure, besoin de savourer l'amertume incomparable de la biĂšre de contrebande, besoin de voir un autre sang que celui de ses verrats qu'elle abattait avec un plaisir de plus en plus Ă©moussĂ©, besoin de fracasser d'autre crĂąnes, de terrasser d'autres adversaires plus consistants que ses boucs habituels, besoin de cogner d'autres tĂȘtes que celles qu'elle connaissait dĂ©jĂ ... Bref, elle voulait sortir de sa trop jolie cage dorĂ©e, prendre son envol de jeune aurait voulu donner libre cours Ă toute son Ă©nergie, montrer au monde la mesure de sa vitalitĂ© plutĂŽt que de demeurer ainsi dans sa ferme. Elle s'y ennuyait comme un poupin devenu adulte Ă qui l'on n'aurait pas remplacĂ© la dĂźnette de l'Ăąge elle dut rester toute sa vie Ă la ferme Ă Ă©gorger du bĂ©tail, engraisser des porcs, mener la charrue, abattre des chĂȘnes, terrasser des cornus, arracher des souches, frapper de peureux colosses, chiquer l'humble tabac paternel, boire de la bibine de mauviette Ă quarante degrĂ©s, se faire saillir par des bons Ă rien de laboureurs, de dockers ou de boxeurs qui ne tiennent mĂȘme pas debout aprĂšs un litre de tord-boyaux... Cette existence fadasse de midinette ne lui convenait vraiment pas et la rendit malheureuse toute sa vie durant, elle qui ne rĂȘvait que de mĂąles activitĂ©s, de dĂ©fis martiaux, d'ouvrages magistraux et de grosse - Emoi au villageLes rosiĂšres trĂ©pignent devant la salle des fĂȘtes. DĂ©jĂ en Ă©tat d'Ă©briĂ©tĂ© avancĂ©, le garde-champĂȘtre supervise tant bien que mal l'organisation. De zĂ©lĂ©s administrĂ©s s'improvisent auxiliaires municipaux, le bĂ©ret bien vissĂ©, fiers comme le coq penchĂ© du clocher. Les anciens respectĂ©s parce qu'ils ont connu le CafĂ©-Tabac d'avant la guerre jouent de la casquette le mĂ©got humide collĂ© Ă la lĂšvre infĂ©rieure, le rire gras comme les frites-saucisses qu'on sert sur les trĂ©teaux, l'haleine fraĂźche comme le rosĂ©, la bedaine hĂ©roĂŻque. Le bedeau, incorrigible vieux garçon qui ne connaĂźtra dĂ©cidĂ©ment ni les subtilitĂ©s de l'amour ni l'usage du savon lorgne l'assistance femelle, l'oeil Ă©grillard, un ballon de rouge d'une main, le drapeau tricolore de l'autre. Ils sont tous lĂ le maire avec son Ă©charpe rĂ©publicaine qui impressionne tant la vieille Taupine, que certains prĂ©tendent de Hambourg mais qui en rĂ©alitĂ© est nĂ©e au village, qui plus est ennemie farouche des Boches... Il y a le curĂ© bien sĂ»r, la soutane imprĂ©gnĂ©e de naphtaline, le missel Ă la ceinture, prĂȘt Ă dĂ©gainer au moindre appel du Ciel. Bon vivant, bon buveur, bon prĂȘcheur, mauvais exemple, il aime ses ouailles impies, dĂ©teste les pĂ©cheurs vĂ©niels. Allez comprendre ! Le premier adjoint quant Ă lui ne manquerait pour rien au monde les festivitĂ©s il rayonne, auguste, le regard dur, la chique molle, enivrĂ© depuis la veille Ă l'idĂ©e de parader au milieu des administrĂ©s, pĂ©nĂ©trĂ© de son importance municipale. Il brigue le trĂŽne aux prochaines Ă©lections et a d'ailleurs promis d'arrĂȘter la chique le jour oĂč il sera commis Alphonse toujours lĂ quand il y a distribution gratuite au buffet de la mairie, traĂźnant odeurs de foin et relents de gnĂŽle. AnalphabĂšte, Ă©pris de ses guĂȘtres, le souffle chaud, le chapeau crasseux, les manches rĂąpĂ©es, il n'est pas difficile l'Alphonse il ne demande qu'Ă faire son trou au village. Et puis au cimetiĂšre aussi, il y tient chĂšrement. Un romantique l'Alphonse, le dernier des moitiĂ© des avinĂ©s ne sait pas ce qu'on fĂȘte Ă la mairie. L'autre moitiĂ© a oubliĂ©, grisĂ©e par l'ambiance, emportĂ©e par le souffle puissant, divin de l'accordĂ©on. Peu importe le flacon la salle des fĂȘtes est pleine, le maire balbutie de joie - enfin d'ivresse -, le bedeau est aussi sonnĂ© que ses cloches, le pĂšre EugĂšne, bĂ©quilleux, danse sur ses trois pattes. L'Ă©motion est grande ce soir au - Berthe-la-patte-folleTu perds rien pour attendre la Berthe ! DĂ©jĂ qu'avec ta patte folle tu ressembles Ă une vieille capocharde en bois, quand je te tomberai dessus j'te cassera le dos en deux, moi ! T'entends dis ? Ha t'entends pas ? Pasqu'en plus t'es sourde... SacrĂ© foutue vieille, va ! Des chouettes comme toi j'en dĂ©plumerais bien tous les jours, face de ratiĂšre ! Je t'aurai bien un jour, espĂšce de vieille bĂ©casse Ă la patte tordue ! Tu le sais que je t'aurai un jour la Berthe, tu le sais. Alors c'est pas la peine de faire des airs que c'est comme si ça arrivera pas... Pasque ça arrivera. Et ce jour lĂ la Berthe, t'entends, ce jour-lĂ t'en verras des pas mĂ»res. Pis des sacrĂ©es encore ! Vieille patte folle de sale oiseau que t'es, va donc crever ! Allez, cours-y Ă la crevure avec ta patte de travers, tu perds rien pour attendre que je te dis !Ca te fait quel Ăąge maintenant, dis la Berthe ? BientĂŽt quatre-vingt-dix ans, c'est ça ? T'es pas folle non ? Ben si t'es folle, justement. Faire des histoires Ă ton Ăąge... Hein, quand mĂȘme, tu te rends compte ? Tu l'auras quand mĂȘme voulu. Je va pas me gĂȘner pour t'avoir au dĂ©tours. C'est pas l'Ăąge qui fait, hein la Berthe ? T'es rien qu'une vieille patte folle qui perd pas pour attendre, pour autant que t'as quatre-vingt-dix balais... Et crois-moi, je va pas te rater !Non, ça je va pas te rater la Berthe, fais-moi confiance... C'est pas avec tes quatre-vingt-dix ans que tu vas m'empĂȘcher d'aller te remettre Ă ta place que tu mĂ©rites. Pauv' sourde va ! T'es qu'une patte folle qu'entend pas, t'entends dis ? Une vieille peau de patte folle que je va bientĂŽt aller rĂ©gler son compte bien comme y faut. En attendant dors sur tes deux oreilles pasque de toute façon tu me verras pas venir le jour oĂč je viendrai, que tu soyes sourde ou pas. Tu m'entendras pas venir, mais je peux t'assurer que tu le sentiras passer... T'as toujours Ă©tĂ© une sale sourde Ă la patte folle et je te dis que tu vas le regretter la vieille !Tu sais comme moi que la vengeance est un plat qui se mange froid, hein la vieille ? Bien froid !22 - La soupe est prĂȘte !D'un geste las, la maĂźtresse de maison pose la soupiĂšre fumante sur la table. Ca sent fort la soupe aux poireaux-pommes-de-terre. Son mari, une espĂšce de lĂ©gume insignifiant, regarde le rĂ©cipient sans broncher. Il attend le signal de sa femme pour y plonger la louche. Avec sa calvitie prononcĂ©e, son air d'Ă©picier de province et ses vieilles pantoufles usĂ©es, il est loin de faire pitiĂ©. Au contraire, il inspire mĂ©pris, dĂ©goĂ»t, railleries. Le filet de bave qui lui pend aux lĂšvres est la goutte de trop devant tant de dĂ©crĂ©pitude, qui rĂ©sisterait Ă la furieuse envie de lui cracher au visage ? Cet ancien comptable a l'air de ce qu'il est un Ă©ternel sĂ©dentaire qui n'a jamais eu d'autres rĂȘves que de possĂ©der des canapĂ©s en cuir, de rutilantes boĂźtes Ă outils vues dans les catalogues, un bon systĂšme d'adoucisseur d'eau, une vĂ©randa, une tondeuse Ă gazon dernier cri facile Ă entretenir, une assurance-vie... Aspirations de petit fonctionnaire Ă©triquĂ© que des milliers de soirs successifs Ă patienter devant des soupiĂšres ont fini par abrutir parfaitement. - " Sers-toi donc Gaston, tant qu'la soupe elle est ben chaude !"Toujours la mĂȘme phrase, tous les soirs. Et lui de rĂ©pondre invariablement, des milliers de soirs de suite - " Ha ben ça fait-y pas du bien de manger de la bonne soupe, hein ?Parfois au milieu de la soupe le retraitĂ© se prend Ă rĂȘver un peu plus que d'habitude - " Tu sais Germaine, un jour j'aimerais bien toi et moi acheter la cabane de jardin dont je t'ai parlĂ©e l'autre jour. Avec les p'tits nains tout autour, ça serait-y pas beau prĂšs de la vĂ©randa, hein ? J'en ai vu des beaux en passant devant chez Bricolage-Service... Y en a de vraiment chouettes alors ! "- Avec ses rĂȘves ineptes de minus et ses soupiĂšres pleines de promesses potagĂšres l'ex-comptable vĂ©cut heureux encore trĂšs longtemps auprĂšs de sa femme Ă son image. Ils n'eurent aucun enfant. Mais des soupiĂšres Ă vider, des milliers. 23 - Le destin de PatatinPatatin, fermier de son Ă©tat, aimait sa femme AdĂšle comme un gougnafier qu'il Ă©tait, laquelle le lui rendait bien mal elle, Ă©tait une grande romantique, une belle Ăąme, une parisienne Ă©lĂ©gante en quĂȘte de raffinements du coeur. Qu'Ă©tait-elle venu patauger dans la fange quotidienne de ce rustaud ? Tous au village se l'Ă©taient toujours demandĂ©... ĂlevĂ© chez les porcs, Patatin affectionnait leur compagnie, nĂ©gligeant sans complexe celle de ses semblables. Les porteuses de dentelles n'Ă©taient pour lui que des dĂ©pensiĂšres qu'il fallait corriger et, accessoirement, abreuver d'eau claire, nourrir d'avoine, atteler Ă la ne frappait pas sa femme. Mais il ne l'habillait pas, ne la sortait pas, ni ne la cajolait. Il usait pour lui parler du mĂȘme langage qu'envers son bĂ©tail. Il la hĂ©lait comme une vache laitiĂšre lorsqu'il Ă©tait en rut, tapait du poing sur la table quand elle parlait poĂ©sie, la sifflait Ă l'heure de manger. En outre, le dimanche matin au lieu de lui apporter au lit des croissants chauds et du cafĂ© autrichien, il lui faisait curer les Ă©tables, car le dimanche Ă©tait jour de fumier. L'affaire Ă©tait sĂ©rieuse pour Patatin. Pour rien au monde il n'aurait manquĂ© Ă ce rituel dominical pendant que sa femme s'affairait Ă remplir des brouettĂ©es de fumier de six heures Ă midi, lui dĂ©gustait des pommes cuites arrosĂ©s de Calvados. Elle avait droit Ă une pause qu'il calculait Ă la seconde prĂšs, chronomĂštre en main, afin qu'entre deux Ă©tables elle pĂ»t satisfaire aux nĂ©cessitĂ©s naturelles. Lui, pendant ce temps saupoudrait les pommes dorant au four de cannelle corvĂ©e finie, extĂ©nuĂ©e, couverte de fumier, AdĂšle devait encore prĂ©parer le repas du midi pendant que Patatin allait inspecter les Ă©tables, racontant ses rĂȘves de la nuit Ă ses vaches qui bousaient avec placiditĂ©. Ainsi en allait-il de la vie de Patatin. Mais, lassĂ© des maniĂšres mondaines de sa femme, il finit par demander le divorce. Il obtint gain de cause et reçu de son ex-Ă©pouse une pension alimentaire qui lui permit d'aller jouer toutes les semaines au casino et de gagner une grosse somme qu'il utilisa pour s'agrandir. Il acheta des terres, construisit d'autres Ă©tables, grossit son cheptel. Il devint important dans la rĂ©gion. Riche, respectĂ© de ses pairs, il Ă©pousa la fille de la chĂątelaine qu'il engrossa le jour-mĂȘme des noces. Le fruit de la saillie fut laid et contrefait. Et fort sot. N'importe ! Il devait hĂ©riter de la ferme, des Ă©tables, du bĂ©tail, des terres, de toutes les terres acquises par le fermier...Ce qui, dĂ©finitivement, gonflait d'orgueil fils n'hĂ©rita point il mourut Ă l'Ăąge de douze ans, foudroyĂ© par une leucĂ©mie aiguĂ« qui laissa Patatin sans voix mais non sans ressources il se consola en engrossant une nouvelle fois sa seconde femme. Mais celle-ci mourut avant mĂȘme d'enfanter. D'une indigestion de en dĂ©but juillet. Patatin dut finir seul la rĂ©colte des cerises Ă la hĂąte avant l'enterrement, ce qui l'irrita quelque peu, lui qui avait mis toute sa confiance dans sa femme. Pour finir, le jour des funĂ©railles de son Ă©pouse, ayant failli se rompre les os en glissant sur la dalle humide du caveau, il se jura de ne plus jamais prendre - Le pĂšre MesnierDans certains coins de la province profonde, on trouve depuis toujours des tribus d'Ăąmes arriĂ©rĂ©es. Le pĂšre Mesnier est un cas. Ce personnage singulier se distingue de ses concitoyens agrestes par ses frasques mondaines, ses moeurs parisiennes, ses dĂ©licatesses d'un autre monde. Mais aussi par ses outrances de philistin. Bien qu'il n'aie jamais quittĂ© son canton, on le prendrait pour un citadin. Ou pour un bourgeois en sabots. Ou pour un ours. Ou pour un papillon... Le pĂšre Mesnier est inclassable. Un drĂŽle de zĂšbre en phallocrate, congĂ©nitalement effĂ©minĂ©, fantasque et sage, raisonnable et pervers, le pĂšre Mesnier sait rallier quiconque Ă sa cause, laquelle se rĂ©sume en deux mots l'ail et la Lune. Amoureux fou de l'astre noctambule et passionnĂ©ment versĂ© dans la culture des liliacĂ©es, il ne mange jamais d'ail, ne veille jamais sous les rayons de la planĂšte blonde. Le pĂšre Mesnier, personnalitĂ© pour le moins paradoxale...Les femmes sont un Ă©ternel sujet d'indiffĂ©rence pour notre hĂ©ros qui ne jure que par la PoĂ©sie ! Inculte, paresseux, gourmand, il n'a jamais ouvert aucun livre de sa vie. Ce qui ne l'empĂȘche pas de postuler rĂ©guliĂšrement pour une place Ă l'AcadĂ©mie Française dĂ©s qu'un immortel meurt. Ni de jouer de la lyre dans les rues de son village tĂŽt le pĂšre Mesnier va Ă la messe le mardi, mange des crĂȘpes banales le dimanche, imite assez bien le cri de la pie tous les jours de la semaine. Chez lui, il y a des tableaux de maĂźtres, des vaches, pas de cochons, des poules et des faĂŻences choisies. Il aime chrĂ©tiennement sa femme, chĂšrement les arbres, piteusement l'avoine, mais n'aime pas du tout le vin collectionne le vent, l'eau de pluie, les fleurs fanĂ©es et aussi les lettres de grands Ă©crivains avec qui il correspond assidĂ»ment depuis plus de trente vous le rencontrez un jour au dĂ©tour de son village quelque part au fin fond de la France, n'hĂ©sitez pas Ă lui adresser la parole et mĂȘme Ă lui parler fort, vu qu'il est un peu dur d'oreille, mais Ă©vitez surtout de converser avec ses voisins. Ce sont de vĂ©ritables anonymes, et de la pire espĂšce encore rien que de pauvres haricots - Un humble clocherJ'entrai dans la petite Ă©glise du village. L'assemblĂ©e de pieuses Ă©tait au complet. Il y avait la femme du maire et son chignon ridicule de fausse bourgeoise, la vieille fille mĂ©chante de la grand'rue, les quatre catins obĂšses parĂ©es de leurs dentelles du dimanche fleurant le formol, la femme du marchand de vins, fournisseur officiel de Monsieur le curĂ©, les demoiselles pubĂšres toutes Ă peu prĂšs aussi sottes et laides les unes que les autres... Il y avait encore quelques paysannes en fichu, aussi avaricieuses que superstitieuses, les doigts crispĂ©s autour de leur chapelet usĂ©, Ă moins qu'ils ne fussent hermĂ©tiquement clos jusqu'au passage de l'assistant du curĂ©, enserrant avec une ferveur toute Ă©conomique quelque inestimable piĂ©cette destinĂ©e Ă la quĂȘte. Et au fond de l'Ă©glise, dĂ©jĂ Ă moitiĂ© ivre, le bedeau avec son air d'imbĂ©cile qui attendait benoĂźtement la fin de la messe pour sonner les cloches, sa plus chĂšre mission sur cette terre, semblait-t-il...Les fautes de goĂ»t se lisaient aisĂ©ment sur ces visages plus ou moins rougeauds, Ă travers les toilettes dĂ©modĂ©es qui s'Ă©talaient non sans outrance, jusque dans les airs sottement compassĂ©s de ces ouailles "poullaillĂšres".La vieille fille chantait comme une chĂšvre, couvrant de sa voix sonore et sirupeuse les autres choristes. Avec des trĂ©molos exagĂ©rĂ©s dans la gorge, on eĂ»t dit qu'elle invoquait le dieu des caprins, comme si le salut de son Ăąme dĂ©pendait de la ferveur de ses bĂȘlements de femelle prĂ©tendument abstinente... Je savourais ce concert d'Ă©table, amusĂ© par ce chef-d'oeuvre de maladresses si chĂšrement encaustiquĂ©es, de crĂ©tinisme provincial si pur. Les moeurs arriĂ©rĂ©es et ridicules de ce village parfaitement sclĂ©rosĂ© semblaient avoir Ă©tĂ© miraculeusement prĂ©servĂ©es de toute corruption citadine. Le tableau Ă©tait pitoyable et pittoresque. Cette Ă©glise perdue Ă©tait un rĂ©gal, mais aussi un vĂ©ritable laboratoire pour les railleurs de mon espĂšce dont le sens critique commençait Ă s'amoindrir soit par manque d'exercice, soit par lassitude, les provinciaux de notre Ă©poque ressemblant tous de plus en plus aux hĂŽtes prĂ©cieux de la capitale...Je ressortis de l'Ă©glise juste avant la fin de l'office, infiniment rassĂ©rĂ©nĂ© sur la prĂ©ciositĂ© de ma personne, le prix de mon extraction, la valeur de ma particule, ainsi que sur la sottise, l'insignifiance, l'ineptie de ceux que je raillais si mĂ©chamment. Et sur l'innocuitĂ© sĂ©culaire des cloches qui commençaient Ă s'Ă©branler derriĂšre - Le tĂ©tin de la ViergeEmile Ă©tait le bedeau du village, et comme tous les bedeaux de village il Ă©tait passablement demeurĂ©, mal dĂ©grossi, voire un peu idiot, quoique fort aimable. Toujours prĂȘt Ă rendre service, il se dĂ©vouait tant qu'il le pouvait pour aider, c'est-Ă -dire dans la mesure de ses moyens, lesquels Ă©taient assez limitĂ©s. Il Ă©tait surtout lĂ pour sonner les cloches le dimanche Ă l'Ă©glise. Et quand il oubliait de carillonner, ce qui pouvait arriver de temps Ă autre, c'est lui qui se les faisait sonner, les cloches. C'Ă©tait d'ailleurs lĂ toute l'affaire de Monsieur le curĂ© qui n'avait pas son pareil pour tonner contre son "fichu bedeau de bon Ă rien" comme il disait...Bref, la vie au village s'Ă©coulait, banale et sans heurts pour le brave jour le curĂ© confia une tĂąche inhabituelle Ă son bedeau il fallait Ă©pousseter les statues en plĂątre de l'Ă©glise. Emile se chargea donc de remplir la mission avec une imbĂ©cile ferveur, comme Ă son habitude. ArmĂ© de son chiffon et Ă l'aide d'un escabeau, il s'attaqua sans tarder aux statues naĂŻves qui ornaient les murs dĂ©crĂ©pis de l'Ă©glise. AprĂšs avoir astiquĂ© quelques saints, il posa bientĂŽt son escabeau devant la statue de la Sainte Vierge. Celle-ci avait le sein dĂ©nudĂ© et l'offrait Ă l'Enfant JĂ©sus dans un geste tout sulpicien. Emile ne s'Ă©tait encore jamais approchĂ© d'aussi prĂšs de la Sainte Vierge en plĂątre de l'Ă©glise si haut perchĂ©e, pas plus que d'une femme de chair d'ailleurs. Et pour la premiĂšre fois de sa vie, un tĂ©ton de femme avait troublĂ© le bedeau, mĂȘme si celui-ci n'Ă©tait qu'un mĂ©diocre moulage. Il poursuivit cependant sa besogne en commençant par le haut de la une fois le visage de la Sainte Vierge dĂ»ment, longuement, religieusement nettoyĂ© comme pour retarder quelque honteuse Ă©chĂ©ance, le chiffon d'Emile arriva inĂ©vitablement Ă hauteur du sein en question, ce tĂ©tin qu'il redoutait tant. Il hĂ©sitait devant le petit dĂŽme de plĂątre... Puis, gauchement il passa son chiffon sur le sein nu de la Vierge. A ce moment prĂ©cis un phĂ©nomĂšne inĂ©dit eut lieu dans la tĂȘte bornĂ©e et fruste du bedeau, un phĂ©nomĂšne qui Ă©tait pour lui un Ă©vĂ©nement d'une immense envergure il faisait cela comme on caresse pour la premiĂšre fois une femme, comme on Ă©treint avec Ă©motion cette source intarissable d'ivresses qu'est le flanc nourricier de l'aimĂ©e... Une tempĂȘte de passions se leva dans le coeur candide du rustaud. Il tremblait en caressant de son chiffon le sein de la Vierge en plĂątre. C'Ă©tait Ă la fois touchant et pathĂ©tique, attendrissant et navrant, Ă©mouvant et pitoyable, insolite et criant de dĂ©tresse...Cette statue de plĂątre Ă©tait devenue l'exclusive source d'Ă©moi de son coeur puceau. De la femme, Emile ne connaissait pour ainsi dire que la Sainte Vierge de l'Ă©glise, sa seule rĂ©fĂ©rence. PiĂštre science amoureuse acquise Ă bout de chiffon au cours d'une mission mĂ©nagĂšre...Dans les jours qui suivirent cette "expĂ©rience amoureuse", l'Ă©motion d'Emile pour la statue de plĂątre ne s'amoindrit pas, au contraire. Il allait voir chaque jour sa "fiancĂ©e" comme il disait, sa "vraie fiancĂ©e" qui l'aimait parce qu'elle ne le repoussait pas du haut de son perchoir et avec laquelle il entretenait un commerce aussi platonique que on le voit, le coeur humain est admirable, ou parfaitement indigent, qui a de temps Ă autre ses hĂ©ros. Ou ses martyrs...Dix ans, vingt ans passĂšrent. Au village Emile le bedeau sonnait toujours les cloches de l'Ă©glise le dimanche. Un peu plus vieux, un peu moins vaillant Ă la tĂąche mais toujours aussi Ă©pris de sa statue. Les gens du village qui ne savaient rien de cette singuliĂšre, affligeante, dĂ©solante histoire d'amour entre cet humain infirme et la statue, depuis vingt ans qu'ils entendaient Emile leur rĂ©pĂ©ter qu'il avait une fiancĂ©e, lui rĂ©pondaient parfois par quelques propos salaces avec des airs goguenards. Par exemple - Alors l'Emile, quand c'est-y que tu vas la foutre en cloque ta sacrĂ©e fumelle d'fiancĂ©e ?Et lui de rĂ©pondre invariablement, naĂŻvement, avec toute la puretĂ© de son Ăąme simple, de son esprit dĂ©bile, de son coeur ignorant la malice - C'est ma fiancĂ©e que je vous dis, je va pas la mettre enceinte, j'y suis point encore mariĂ© avec. C'est ma vraie fiancĂ©e que ça fait vingt ans que je l'aime. Elle aussi elle m'aime, mĂȘme si elle cause guĂšre. Moi je sais que c'est ma fiancĂ©e, ma vraie fiancĂ©e... Ma fiancĂ©e qu'est dans l'Ă©glise...27 - Hauteur de vueA Albert, petite ville de la Somme, est sise une basilique. Une Vierge dorĂ©e, entrĂ©e dans l'Histoire lors de la Grande Guerre, domine l'Ă©difice. Pour les albertains, braves gens du nord, la sĂ©culaire dorure est devenue j'y vois mille feux, une aurĂ©ole, une perle d'or au-dessus la citĂ©. J'aime Ă lever les yeux au ciel, Ă la rencontre de l'hĂŽte des regard embrasse ciel et cime, et face Ă cet horizon vertigineux je chancelle avec dĂ©lices, isolĂ© du monde. La flĂšche mariale de la basilique me dĂ©signe des espaces intĂ©rieurs sans borne. EnivrĂ© d'or et d'azur, j'accĂšde Ă des hauteurs de conscience la terre, et pars vers l'EmpyrĂ©e, saluant oiseaux, astres, dĂ©sincarnĂ©s. Des ailes m'emportent, des anges me parlent, des passants m'observent... Je redescends de mes sommets, le regard Ă hauteur humaine pour adresser quelque parole Ă mes frĂšres leur parle de la pluie, du beau temps. Ils sont contents. Je leur parle de l'Ă©tat du ciel, de l'Ă©tat de leurs finances, de l'Ă©tat de leur voiture. Mais surtout pas de la Vierge dorĂ©e. Ils me comprennent, acquiescent, me donnent je les laisse au pied de la basilique, songeurs, hilares ou bien placides. Dans leur tĂȘte, des rouages de mĂ©canique d'automobile, des inquiĂ©tudes mĂ©tĂ©orologiques, des espĂ©rances je poursuis mon vol, plein de pitiĂ© pour mes semblables albertains, l'Ăąme plus lĂ©gĂšre que jamais, le pas comme une aile, le coeur libĂ©rĂ© des derniĂšres pesanteurs - Vue d'esthĂštePar un dimanche triste, pluvieux, je suis entrĂ© dans l'Ă©glise d'un village perdu du fin fond de la campagne mayennaise afin dâassister Ă la messe. LâĂ©glise Ă©tait pleine de bonnes gens du pays casquettes rondes et tailleurs dĂ©modĂ©s de rigueur. Ca sentait la cire, la vieille province et le avec attention cette sociĂ©tĂ© de dĂ©vots endimanchĂ©s. Chose Ă©tonnante, parmi cette assistance grisonnante il y avait quelques jeunes filles Ă la mise moderne, colorĂ©e. Elles nâavaient pas vingt ans. Certaines Ă©taient laides, dâautres charmantes. Je scrutais discrĂštement ces enfants de choeur en fleur. Dâabord les rosiĂšres sans grĂące, puis les jolies oies blanches. Sur ces derniĂšres je mâattardais charitablement. Le contraste Ă©tait saisissant entre ces dos courbĂ©s, ces nuques ridĂ©es, ces faces rougeaudes dâhommes et de femmes de la terre mayennaise, et ces crĂ©atures juvĂ©niles aux mines dĂ©licates, aux galbes olympiens, aux gorges parisiennes. Je me perdais dans la contemplation de ces chairs esthĂ©tiques, de ces traits aĂ©riens, de ces toilettes recherchĂ©es...Les ouailles entonnĂšrent un chant, guidĂ©es par un orgue solennel. Lâinstrument en question, mi-orgue, mi-harmonium pour ĂȘtre honnĂȘte, semblait issu dâun XIXĂšme siĂšcle des plus rustiques. Les premiĂšres notes sâĂ©levĂšrent... Le pire Ă©tait Ă chant nâĂ©tait point grossier. Surpris, je lâĂ©coutai avec une sincĂšre attention. Lâon aurait pu sâattendre Ă quelque pesante, grasse, champĂȘtre interprĂ©tation... La chorale Ă©tait dâune Ă©tonnante qualitĂ©. Et le choix de l'oeuvre d'un goĂ»t sĂ»r. Tout Ă l'Ă©coute du chant de messe, je ne quittais pas des yeux les gracieuses pucelles, leur prĂȘtant une attention grandissante au fur et Ă mesure que sâĂ©levait le choeur. En esthĂšte averti jâassociais les Ă©mois, combinais les ravissements, mĂȘlais les ivresses jâĂ©tais enchantĂ© par la vue de ces demoiselles parĂ©es de la GrĂące, et dans le mĂȘme temps transportĂ© par l'hymne. Aux anges, corps et Ăąme. Mon regard obliquait parfois vers la voĂ»te aux peintures naĂŻves, puis revenait vers ces vestales mayennaise propres Ă inspirer dâauthentiques vocations parnassiennes. Cette fois le chant qui rĂ©sonnait sous la voĂ»te Ă la fresque Ă©caillĂ©e Ă©tait de toute beautĂ©. CâĂ©tait inattendu dâentendre ça dans cette Ă©glise du fin fond de la Mayenne, dĂ©concertant de s'apercevoir qu'un tel joyau pĂ»t naĂźtre de ces gorges agrestes, insolite de dĂ©couvrir tant d'art chez ces Ă©leveurs de bĂ©tail. Etonnant mais indĂ©niable le chant Ă©tait splendide. Moment de grĂące dans une semaine dâĂ©tables, de bistrots miteux et de cours de fermes aux odeurs de fumier. Pris sous le pieux sortilĂšge des choristes, j'accĂ©dais Ă une autre dimension du monde, biblique. Tout Ă©tait magnifiĂ© Ă travers le prisme de mon regard. Mon regard qui devenait insensiblement, progressivement comme le regard originel, le regard dâAdam et Eve dâavant le pĂ©chĂ©, ce regard vierge de prĂ©jugĂ©, innocent, libre, ignorant des mondanitĂ©s, du mal comme de la laideur...Sous lâeffet de lâArt, lâesthĂšte que je suis voyait la beautĂ© partout oĂč son regard se posait. Et mon regard avait fini par se poser indistinctement sur les Ă©lues de la BeautĂ© comme sur les crĂ©atures franchement ingrates. Cependant, conquis par tant de causes diverses mais encore conditionnĂ© par dâacadĂ©miques prĂ©jugĂ©s culturels, je prĂ©fĂ©rais me concentrer sur les visages les plus flatteurs. Je contemplai ainsi quelque jeune et vierge soeur dâAphrodite, irrĂ©sistiblement emportĂ© par lâaile dâEuterpe ou de je ne sais quel messager cĂ©leste missionnĂ© pour sauver mon Ăąme chant redoubla dâ Ă ce moment prĂ©cis les faces bovines s'affinĂšrent, des traits linĂ©aux apparurent sur les visages et je voyais des poĂštes Ă la place des paysans... Et je voyais des anges Ă la place des jeunes filles, qu'elles fussent belles ou laides...J'ai craint que le charme ne se rompe aussitĂŽt le chant fini, aussi ai-je quittĂ© l'Ă©glise bien avant la fin de l' - Le silence est d'orAlphonse aimait la Berthe en secret. Depuis vingt ans qu'il avait Ă©tĂ© engagĂ© Ă la ferme, il courtisait toujours aussi timidement la fille du patron. Il lui jetait des regards furtifs Ă table, lui adressait de maniĂšre anodine des mots codĂ©s sensĂ©s ĂȘtre doux qu'elle recevait avec placiditĂ©. Vingt ans que ça durait ! La Berthe Ă©tait devenue Ă©norme, rougeaude, repoussante, mais Alphonse avait conservĂ© intact son Ă©moi originel. Il n'avait d'yeux que pour celle qui lui avait souri une fois, une seule fois, lors de son premier jour passĂ© Ă la ferme. Pure courtoisie de la part de la fille de son employeur ou vĂ©ritable aveu d'amour, comment savoir ? Il y avait vingt ans dĂ©jĂ ... Quoi qu'il en fĂ»t, il avait pris ce sourire avec toute la tragique candeur de son coeur de rustre. Une timiditĂ© viscĂ©rale le tenait toutefois Ă distance exagĂ©rĂ©e de l'ĂȘtre cher. Alphonse avait une Ăąme d'authentique vieux vingt ans la belle Ă©tait devenue un monstre. Mais le niais Ă©tait demeurĂ© niais. Heureux homme trompĂ© par le temps, façonnĂ© par des moeurs arcadiennes qui ne voyait ni le mal ni la laideur, berger au coeur pur qui ne faisait pas de diffĂ©rence entre la chevrette et la barrique Ă fromages pourvu que les deux exhalassent le doux parfum de l'oubli... Alphonse s'Ă©tait sclĂ©rosĂ© dans ses habitudes amoureuses. A cinquante ans il espĂ©rait encore avoir des enfants de cette femelle encore vierge mais mĂ©nopausĂ©e qui apparemment n'avait vĂ©cu que pour faire tourner la ferme de ses vieux parents. Sa raison d'ĂȘtre Ă elle semblait se rĂ©sumait Ă cette continuait ses tendres allusions Ă l'adresse de l'aimĂ©e qui en vingt ans n'y avait vu que du feu. Vingt ans Ă lui faire une cour aussi discrĂšte qu'inexistante entre le sillon et l'Ă©table ! Vingt ans d'un espoir fou accrochĂ© Ă la charrue, d'un fardeau d'amour traĂźnĂ© patiemment Ă la force du poing... En effet, Alphonse Ă©tait restĂ© travailler dans cette ferme uniquement pour gagner la main de la Berthe qui lui avait souri le premier jour, alors qu'au dĂ©part il ne devait faire qu'une saison avant de rentrer chez ses parents embrasser une carriĂšre de marchand de annĂ©es encore s'Ă©taient Ă©coulĂ©es. Un jour de grande chaleur, dans un moment d'intimitĂ© impromptue Ă©vĂ©nement rarissime en trente ans de "vie commune" Ă la ferme, alors qu'ils Ă©taient seuls aux champs, le coeur serrĂ©, n'y tenant plus, s'adressant au mastodonte Alphonse finit par lui avouer - "La Berthe, si je suis restĂ© Ă la ferme depuis trente ans, c'est pour toi. Pour toi la Berthe ! T'entends dis ? C'est par amour pour toi. J'ai jamais osĂ© te le dire en trente ans mais aujourd'hui je crois que c'est le moment. Tu m'avais souri le premier jour, tu te rappelles ? Tu m'avais souris ce jour-lĂ et depuis ça n'est jamais sorti de mon coeur. C'est pour ça que je suis restĂ©, pour hĂ©riter de ta main la Berthe. Tu te rappelles dis, quand tu m'avais souri ce jour-lĂ ? Tu m'aimais donc la Berthe ? "- "Alphonse, lui rĂ©pondit Berthe, je t'ai aimĂ© dĂšs le premier jour c'est vrai. Mais comme tu n'as jamais semblĂ© faire attention Ă moi j'ai pris pour de l'indiffĂ©rence ta froideur. Ca m'a tuĂ©e en dedans de moi. Je me suis dĂ©sespĂ©rĂ©e sans jamais rien laisser paraĂźtre de ma peine. Je me suis mise Ă manger pour mieux oublier, et bien sĂ»r toi tu semblais faire encore moins attention Ă moi. Je pensais que ça t'Ă©tait complĂštement indiffĂ©rent que je devienne une coche. Toujours aussi impassible, tu travaillais Ă mes cĂŽtĂ©s. Et maintenant tu dis que tu m'aimais... Mais pourquoi ne m'as-tu pas dit ça les premiers jours Alphonse ? Ca nous aurait Ă©conomisĂ© une vie !"- " La Berthe, je vais te dire... Maintenant que tu m'as ouvert les yeux, je me rends compte d'une chose... C'est vrai, tu es trĂšs vite devenue grosse et grasse comme une coche tout de suite aprĂšs que je t'ai connue. Moi je ne voyais que ton sourire du premier jour, tu comprends ? Pendant trente ans je vivais avec ton sourire d'avant. Mais maintenant que tu m'as dit tout ça, la Berthe, je crois qu'Ă partir d'aujourd'hui.. Je ne t'aime plus du tout."30 - RĂ©veillon de pingresLes BĂ»chebois ont bouleversĂ© leur quiĂ©tude, cette annĂ©e ils fĂȘteront NoĂ«l ! Comme chez les jeunes avec de la chandelle et du gras. A ceci prĂ©s que chez ce couple de vieillards la moindre dĂ©pense est sujette Ă d'interminables discussions. Deux vieux avares incurables et butĂ©s aux moeurs anachroniques s'apprĂȘtent Ă festoyer dans leur chaumiĂšre Ă l'approche de NoĂ«l. Un couple de demi fous en guenilles ne vivant que par procuration, Ă la vĂ©ritĂ©...Il fut d'abord dĂ©cidĂ© qu'ils passeraient le rĂ©veillon sans feu, car selon eux ça ne valait pas la peine de chauffer la piĂšce pour l'occasion alors que tous les jours de l'hiver ils rĂ©sistaient fort bien au froid. L'esprit d'Ă©conomie a ceci de vrai et d'avantageux, c'est qu'il endurcit les Pas besoin de feu ! C'est dĂ©jà ça de gagnĂ©, hein la mĂšre ?- C'est ben vrai l'pĂ©', c'est toujours ça de gagnĂ© d'Ă©conĂŽĂŽĂŽmie... Ca fera une bonne annĂ©e de commencĂ©e. Faut pas dĂ©jĂ pousser les dĂ©penses alors qu'on n'a mĂȘme pas commencĂ© l'an !Ensuite tous deux se mirent d'accord pour manger de maniĂšre raisonnable. Pas la peine de se rendre malade avec de bonnes choses chĂšres et de devoir aller quĂ©rir le docteur le lendemain. C'est qu'il ne travaille pas gratis le bougre !- A-t-y des patates douces la mĂšre ? - J'en avions l'pĂ©'. - Ben ça suffira bien assez tout comme pour les jours ordinaires ! Pis y'a quoi Ă boire ?- Y a d'lieau Ă boi' dans la cruche l'pĂ©' !- Va pour l'ieau d'la cruche ! L'vinasse du ciel elle fait l'affaire tout comme le vin, sauf qu'elle est pas Ă trente sous la bouteille elle au moins ! Pis elle coule pareil dans la gorge tout comme le vin, pas vrai la mĂšre ?- Ca je vais pas te dire le contraire l'pĂ©'... L'ieau et le vin c'est du pareil au mĂȘme vu que les deux y abreuvent aussi bien. Y 'a juste qu'une diffĂ©rence, c'est une diffĂ©rence de prix. Allez, on va pas se tracasser la tĂȘte l'pĂ© ! Y'a de la bonne ieau qui fera l'affaire du pareil au nuit de NoĂ«l enfin arrivĂ©e, les deux avares firent un festin de pommes-de-terre Ă l'eau. Sans beurre. Dernier compromis qu'ils s'autorisĂšrent au dernier moment, quand les patates furent chaudes... Le couple d'ascĂštes ne put en effet se rĂ©soudre Ă ajouter le beurre. Les vieillards sentaient bien l'un comme l'autre que ça leur faisait mutuellement trop mal au coeur de gaspiller ainsi le beurre. " Le gras c'est pour les jeunes et non pour les vieux ! ", dĂ©crĂ©tĂšrent-ils de maniĂšre parfaitement arbitraire mais non moins dĂ©finitive... Ce soir-lĂ ils ne changĂšrent finalement rien Ă leurs vieilles habitudes. C'est qu'on ne bouscule pas aussi facilement soixante-dix-huit ans de rĂ©flexes instituĂ©s en vĂ©ritable religion ! ObstinĂ©ment attachĂ©s Ă leurs valeurs, les BĂ»chebois ripaillĂšrent surtout en imagination ce soir-lĂ . La chandelle qu'ils allumĂšrent Ă cette occasion ne brĂ»la qu'une demi minute symbolique. Juste pour marquer le coup. - C'est-y pas malheureux tout de mĂȘme de voir qu'y a des gens qui brĂ»lent jusqu'au bout de la bonne chandelle, hein l'pĂ© ! - Que veux-tu qu'on y fasse la mĂšre ? Allez, c'est assez brĂ»lĂ©, Ă©teint donc ta flamme ça va faire une minute...- T'en fais pas, ça aura pas fait une minute. J'ai comptĂ©, elle aura brĂ»lĂ© trente-trois seconde l'pĂ©. Trente-trois seconde, ça va. C'est Oui ça va trente-trois secondes... Ca fait pas mĂȘme pas une minute. On peut bien se permettre trente-trois secondes de chandelle, c'est pour la NoĂ«l. C'est pas tous les jours NoĂ«l quand mĂȘme !- Ha ! M'en parle pas l'pĂ© ! Tous les jours la NoĂ«l, putĂŽt crever oui ! Tu te rends comptes l'pĂ© ? Ca serait pas vivab' ! Tous les jours Ă faire la fĂȘte Ă la chandelle, ha non alors ! Pas pour moi ! Tiens je prĂ©fĂšre encore rester pauvre jusqu'Ă ma mort Ă l'idĂ©e de devoir dĂ©penser comme c'est pas permis tous les jours de l'annĂ©e !Il discutĂšrent ainsi une longue partie de la soirĂ©e Ă propos de chandelle. Et d'autres choses insignifiantes. Ils se permirent tout de mĂȘme une petite fantaisie qui Ă©gaya leur soirĂ©e ils burent leur eau de pluie habituelle jusqu'Ă satiĂ©tĂ©. Pour ne pas Ă avoir Ă regretter de n'avoir pas bu de burent, burent, burent, sordides et mesquins jusqu'Ă la derniĂšre la fin de la soirĂ©e ils se jurĂšrent de ne jamais plus recommencer une expĂ©rience aussi Ă©prouvante. A force de n'ĂȘtre jamais mangĂ©, leur beurre devint rance quelque jours aprĂšs ce rĂ©veillon le mangĂšrent quand mĂȘme, le trouvant fort bon, regrettant seulement de ne pas pouvoir attendre encore plus longtemps avant de le faire disparaĂźtre dans leur maigre - Un abruti finiLe pĂšre EugĂšne est un ancien combattant des tranchĂ©es de la "14". Quand il raconte ses souvenirs de guerre, il Ă la larme Ă l'oeil. A force de rire. Il s'esclaffe en racontant ses anecdotes triviales de bidasses, inconscient des horreurs vĂ©cues dans la boue de Verdun. Il narre, joyeux, sa folle jeunesse sous les obus, le pinard des tranchĂ©es, le Boche qu'on tirait comme un lapin en faisant des paris avec les copains, intarissable sur ses coups pendables, se vante de ses succĂšs en permission, prĂ©tend qu'il paradait fiĂšrement au bras des filles, exagĂšre ses faits d'armes, se souvient avec tendresse des chants paillards prĂ©cĂ©dant les assauts, se remĂ©more, hilare, les champs de bataille quand il fonçait sur l'ennemi, toujours rond...Il avale sec sa gnĂŽle le pĂšre EugĂšne, trinquant Ă ses souvenirs, l'air nostalgique - " Ha ! C'Ă©tait quelque chose les tranchĂ©es mon gars ! Ca y allait. Pis ça pĂ©tait de tous les cĂŽtĂ©s ! Y sortait du Boche de partout. Ca mitraillait dur. On avait la trouille, mais que ce qu'on rigolait mon gars ! Fallait nous voir courir comme des liĂšvres... Ha ! Dans ce temps lĂ j'avais des pattes pour la course, c'est pas comme maintenant. Tu penses bien, Ă cent-un an... C'est pus comme avant, hein ? Fallait le faire quand mĂȘme, quand on y pense... Ha ! Ca y allait dans les tranchĂ©es ! "Toute sa vie durant, et ce depuis bien avant qu'il soit envoyĂ© dans les tranchĂ©es, le pĂšre EugĂšne a tirĂ© sa substance vitale des mamelles de Bacchus. HabitĂ© par le dieu GnĂŽle du matin au soir, analphabĂšte, inculte, ignare, le pĂšre EugĂšne passe cependant pour un hĂ©ros sous prĂ©texte qu'il a connu les tranchĂ©es. Pion de base imbibĂ© en permanence de mauvais vin, EugĂšne aurait tout fait pendant sa jeunesse pourvu qu'on le lui ordonnĂąt, pourvu qu'on le ravitaillĂąt en pinard rĂ©publicain casser du Boche, envahir l'Espagne, coloniser les NĂšgres, conquĂ©rir le monde, pour lui aucune diffĂ©rence. Bien rigoler entre bidasses, voilĂ l' est jovial le pĂšre EugĂšne. Tout le monde l'aime faut quand mĂȘme reconnaĂźtre qu'Ă cent-un an, cet ivrogne d'EugĂšne est un parfait, dĂ©finitif, irrĂ©ductible - Les ordures du villageNul n'apprĂ©ciait l'Ă©tranger. Il avait une tĂȘte pas de chez nous, des regards de travers, des idĂ©es peu catholiques. Il habitait l'impasse, ne mangeait pas comme les autres, s'habillait comme un diable, priait un dieu lointain. Nous le toisions du regard. Fier, il ne baissait pas les yeux... Insupportable !Il n'Ă©tait pas chez lui et il osait. Chez nous, il osait... Il fallait n'ayant rien donnĂ©, certains -plus tĂ©mĂ©raires que d'autres- employĂšrent la force. Mais l'Ă©tranger avait de la pogne et en usa, laissant les assaillants meurtris dans leur honneur. Nous devions venger l'affront. Les humiliĂ©s attendirent une occasion. Une nuit ils essayĂšrent de le prendre par derriĂšre. A plusieurs, c'Ă©tait quand mĂȘme plus prudent pensĂšrent-ils... Mais l'ennemi avait le dos solide. Et puis il Ă©tait vif, un vrai serpent. Les nĂŽtres essuyĂšrent un second revers. Plus cuisant que le prĂ©cĂ©dent. Des enfants du pays, battus, rabaissĂ©s par ce mĂ©tĂšque, cet intrus, ce criminel ! C'Ă©tait le village entier qu'on humiliait. On Ă©tait chez nous, et lui lĂ , il osait... Nous dĂ©cidĂąmes d'en finir le feu prit chez lui par une nuit sans lune ni tĂ©moin. Mais le vent se leva, et les flammes Ă©pargnant subitement le foyer du coupable allĂšrent lĂ©cher puis embraser la maison voisine, lĂ oĂč vivaient la veuve et ses trois enfants. Il les sauva du pĂ©ril. La veuve qui s'Ă©tait montrĂ©e la plus haineuse Ă son Ă©gard n'osa plus le regarder en face. Lui gardait la tĂȘte haute. Insupportable ! Nous tentĂąmes alors de l'accuser d'avoir mis le feu chez la veuve en espĂ©rant pouvoir enfin se dĂ©barrasser de lui... Les gendarmes l'emportĂšrent soulagement de tous, le condamnĂ© finit sur l' n'aimions pas l' - La porteuse de ciergeElle Ă©tait si fiĂšre de porter le gros cierge ! Le seul honneur qui fĂ»t Ă sa portĂ©e. Son rĂȘve de cĂ©libataire provinciale se rĂ©alisait tous les dimanches. En tĂȘte de procession, elle se sentait pousser des ailes. Ha ! Il fallait la voir parader dans la petite Ă©glise de son village, la tĂȘte haute, le talon bas, solennelle et ridicule...Dans sa cervelle Ă©triquĂ©e de vieille fille, elle ne rĂ©alisait pas encore que ce cierge qu'elle hissait si haut dans son estime, Ă©treignait si fort entre ses doigts, arborait avec femelle vanitĂ© devant les autres fidĂšles trahissait en fait ses dĂ©sirs les plus chers, qui Ă©taient aussi les moins avouables... Le curĂ© accoutumĂ© aux fiĂšvres suspectes de ses ouailles avait plus que les autres conscience que la processionnaire, Ă travers l'objet pieux, rendait confusĂ©ment hommage Ă quelque vaillante virilitĂ©... Ce cierge, elle le pressait comiquement contre sa poitrine, le baisait sans pudeur, l'exhibait tel un sceptre processionnait ainsi dans l'Ă©glise chaque dimanche au son de l'harmonium, s'imaginant affermir sa rĂ©putation d'abstinente. Mais qui Ă©tait encore dupe ?La flamme du flambeau montant vers le ciel dĂ©signait tacitement son hymen clos la prude montrait trop bien ce qu'elle voulait cacher, le masque de sa dĂ©votion ayant pris dĂ©finitivement les traits du vice. Elle Ă©tait bien la seule Ă ignorer que l'Ă©clair de son cierge ne symbolisait rien d'autre que le feu de sa chair inassouvie... CĂ©citĂ© de bigote. Ainsi elle se donnait en spectacle Ă la messe devant les notables amusĂ©s, la misĂšre de sa condition la rendant dĂ©cidĂ©ment sotte. L'image de piĂ©tĂ© qu'elle pensait transmettre le dimanche Ă l'assemblĂ©e se transformait Ă son insu en aveu Ă©hontĂ© ses priĂšres publiques Ă©taient tout Ă la gloire de ses obsessions - Une vie sans histoireJe suis un modeste comptable sans histoire calvitie naissante, gentille bedaine, lunettes sages, costume sombre. Classique. On me dit terne. Triste, voire sinistre ajoutent les mauvaises langues... Il est vrai que je vis seul, ne sors jamais, ne me chauffe pas par souci d'Ă©conomie. Et alors ? Au moins je ne "fais pas la vie", moi ! Mon existence est rythmĂ©e simplement par les jours qui passent, tous semblables. J'ai des manies de petit retraitĂ© vĂ©rifier que ma porte est bien fermĂ©e le soir en rentrant du travail, regarder l'heure aprĂšs mon bol de tilleul, aligner mes pantoufles le long du lit avant d'aller me coucher. PlutĂŽt rassurant, non ?Nulle passion n'agite inutilement mon coeur. Le mĂ©decin a dit qu'il fallait me mĂ©nager j'ai un peu d'embonpoint, ne faisant pas de sport. Mais avec l'Ăąge que j'ai, hein... La cinquantaine tranquille. Dans la vie je ne fais pas de vagues. J'ai des habitudes assez ordinaires me lever le matin, remplir des formulaires le jour au bureau, rentrer chez moi le soir, me coucher, me lever le matin suivant...Mes idĂ©es politiques sont claires il faut vivre avec son temps et ne pas s'opposer Ă la marche des choses, ça ne sert Ă rien. Mais surtout moi je dis qu'il vaut mieux ĂȘtre bien avec tout le monde. A quoi ça sert de se brouiller avec les gens qui nous entourent ? J'ai les idĂ©es de mes voisins et je vote donc comme la majoritĂ©. Ne pas faire de vagues, c'est ma suis croyant dans le Bon Dieu. Enfin s'il existe, hein... Moi je ne sais pas, je ne l'ai jamais vu. Sinon je ne suis pas contre le fait qu'il existe. Ca serait mĂȘme bien pour moi, vu que je suis croyant. J'aime les femmes aussi, mĂȘme si je ne me suis jamais mariĂ©. La vie de ce cĂŽtĂ©-lĂ n'a pas voulu de moi. Quand j'Ă©tais jeune on disait que j'Ă©tais empotĂ© avec les filles... Je sais pas, je ne les ai jamais abordĂ©es Ă cette Ă©poque. J'avais trop peur de faire des une jeunesse de reposante solitude, j'ai invitĂ© ma premiĂšre et seule conquĂȘte fĂ©minine au bar-tabac de ma rue. J'avais dans les quarante ans. C'Ă©tait une employĂ©e de l'usine sise juste en face de chez moi. En partant Ă mon travail je la voyais arriver au sien. On se croisait presque tous les matins pour ainsi dire. J'ai mis ma cravate du dimanche et lui ai offert un cafĂ©. En payant le cafetier, j'en ai profitĂ© pour me dĂ©barrasser de toutes mes petites piĂšces qui me restaient dans le fond de mes poches. Histoire de faire le malin devant la belle. Les femmes aiment les boute-en-train. Comme je n'avais pas assez, je lui ai demandĂ© de mettre au bout. J'ai rĂ©cupĂ©rĂ© les sucres qui n'avaient pas Ă©tĂ© consommĂ©s aussi j'ai voulu montrer Ă ma future femme combien j'Ă©tais Ă©conome, avisĂ©, sĂ»r de mon droit. J'avais payĂ© le cafĂ© avec les morceaux de sucre servis en mĂȘme temps, plus la TVA. Il Ă©tait normal que j'emportasse les sucres restants... C'est le genre de dĂ©tail qui pouvait jouer favorablement dans mon entreprise de sĂ©duction, pensais-je. Les femmes aiment les hommes forts. Elle gagnait assez bien sa vie, vu qu'elle travaillait Ă un poste de sous-chef dans la chaĂźne d'assemblages de l'usine qui fabriquait des appareils mĂ©nagers. J'avais des vues sur elle depuis un mois elle Ă©tait stable, ponctuelle au travail, propre sur elle, avait un air sĂ©rieux, une vie apparemment bien rĂ©glĂ©e. Une fille modeste avec des goĂ»ts simples, bonne couturiĂšre, honnĂȘte et pas dĂ©pensiĂšre. L'Ă©pouse idĂ©ale. Je me voyais dĂ©jĂ filer le parfait bonheur conjugal avec elle promenades vespĂ©rales du samedi dans la grande rue et pot-au-feu du dimanche. L'usine oĂč elle travaillait Ă©tant juste en face de chez moi, je pensais que ce dernier argument aurait fini par la convaincre. Elle s'est finalement mariĂ©e avec un employĂ© de la chaĂźne de montages de la mĂȘme usine, sous-chef lui aussi. Depuis j'Ă©prouve une certaine rancoeur envers les sous-chefs des chaĂźnes de bon je n'ai pas Ă me plaindre. J'ai une vie paisible, rangĂ©e, sans histoire. Tout comme j'ai toujours rĂȘvĂ©. Alors c'est pas Ă cinquante ans passĂ©s que je vais commencer Ă faire des histoires, hein ?35 - L'effet clochesJe passai prĂšs de l'Ă©glise au moment oĂč s'Ă©branlaient les cloches j'assistai au concert, charmĂ© par le chant de l' ne m'Ă©tais jamais rendu compte jusqu'Ă ce jour qu'une volĂ©e de cloches pĂ»t ĂȘtre si exquise... Au son du bourdon, des souvenirs surgirent, des images puissance, majestĂ© Ă©manaient du mĂ©tal. Peu Ă peu le carillonnement devint assourdissant. Une ivresse inconnue me gagna je me sentais emportĂ© par les clameurs argentines du clocher. A cet instant je compris que les cloches au contact de l'homme avaient hĂ©ritĂ© d'une Ăąme. Elles apparaissaient vivantes Ă son coeur enclin Ă leur attribuer chaleur, Ă©clat, souffle. Ainsi la matiĂšre la plus dure pouvait lui inspirer les plus doux Ă©mois pourvu qu'elle fĂ»t travaillĂ©e avec art, patience, amour. C'est alors que je vis sortir de l'Ă©glise une longue crĂ©ature ingrate, sorte de chĂšvre acariĂątre au pas pressĂ©, au regard hargneux. Chignon strict et silhouette Ă©triquĂ©e caractĂ©ristiques... Je devinais Ă son aspect chagrin qu'elle Ă©tait chantre de messe. Une mĂ©chante fille que l'habitude des cloches avait rendu sourde aux plaisirs de la chair, aux tendresses de l' compris autre chose les vieilles filles au contact des cloches hĂ©ritaient quant Ă elles d'une chastetĂ© de fer. L'hymne du clocher faisait briller les beaux esprits, emplissait de joie les Ăąmes gĂ©nĂ©reuses, faisait battre les coeurs de braise. Et rendait encore plus rigides les hymens - Les yeux clairsLorsque j'Ă©tais enfant il y avait dans mon village un vieil homme qui passait Ă vĂ©lo. On l'appelait "Saint-Denis". J'ignore si c'Ă©tait lĂ son vĂ©ritable nom ou un simple sobriquet. Il vivait dans une vague cabane dans le village d'Ă cĂŽtĂ©. Dans une espĂšce de lieu informel, mi-terrain vague, mi-sous-bois, non loin du centre de son village. Une situation Ă la limite de la lĂ©galitĂ©. Ce "Saint-Denis" doit ĂȘtre mort depuis longtemps, maintenant. Je portais sur cet homme mon regard puĂ©ril, et voyais en lui une sorte d'aimable vagabond aux allures d'Ă©toile filante, juchĂ© sur son antique vĂ©lo et qui passait dans la rue, laissant sur son sillage un parfum mystĂ©rieux et exotique. Mon imagination impubĂšre s'emportait et je me laissais vite sĂ©duire par ce vieux fou. Je le croyais prince de quelque royaume fantastique, sorcier magnifique ou compagnon de lutins. Je l'interrogeais, Ă©merveillĂ© par ses histoires de loups dans la nuit, de hĂ©rissons, de hiboux, par ses anecdotes pittoresques, ses aventures avec son vĂ©lo sur les petites routes de campagne... Cet homme fut un des rĂȘves ayant nourri mon imaginaire je grandis. Alors mon regard sur les choses de ce monde changea. Le merveilleux personnage que je m'Ă©tais figurĂ© Ă©tait devenu un pauvre type analphabĂšte, inculte, sans conversation, aux allures douteuses et ne s'intĂ©ressant qu'aux bistrots. Ce "Saint-Denis" n'Ă©tait pour moi plus qu'un vieux garçon minable et sans intĂ©rĂȘt qui vivait dans une cabane jour oĂč je pris conscience de cela, ce jour-lĂ je devins adulte. Mais le jour oĂč je pris conscience, bien plus tard, que mon regard avait Ă ce point changĂ©, ce jour-lĂ je dĂ©cidai de redevenir enfant. Et je ne voulus plus jamais ĂȘtre - Une biĂšre blondeC'Ă©tait un dimanche monotone. Dans la basilique la messe venait de finir. Le ciel Ă©tait gris, les cloches sonnaient Ă toute volĂ©e pendant que les fidĂšles s'Ă©parpillaient. ImbĂ©cilement, les hommes ne disaient rien. Pieusement, les femmes se taisaient. Les passants Ă©taient muets et les cloches redoublaient de fureur. Le rond-point plongĂ© dans la torpeur n'Ă©tait traversĂ© que par quelque silhouette insignifiante. Le monument aux morts s'ennuyait Ă mourir sur la place dĂ©sertĂ©e. Dans la rue les yeux Ă©taient vides, dans les bars les verres Ă©taient pleins. Bref, les hommes passaient humblement le temps dans cette petite ville de province sans histoire. Avec ce regard mĂ©ditatif et mĂ©lancolique propre aux Ăąmes rĂȘveuses, je m'attardais sur les choses les plus banales et les ĂȘtres les plus modestes qui entraient en scĂšne sous mes yeux. Ce spectacle morne et dĂ©risoire m'inspirait une nostalgie sans objet. Mon spleen Ă©tait un dĂ©lice, je le savourais en esthĂšte. Je voyais tout cela Ă travers la vitre du bar qui donnait sur la basilique. Plus prĂ©cisĂ©ment, je voyais tout cela Ă travers les vapeurs de la biĂšre qui me montaient Ă la tĂȘte et qui me rendaient encore plus contemplatif qu'Ă l'accoutumĂ©e... Et le monde soudain dansait au-dessus de ma tĂȘte, et des fantĂŽmes joyeux tournaient autour de moi dans le fracas agrĂ©able des cloches... A mes pieds traĂźnaient quelques vieux mĂ©gots Ă©crasĂ©s. Tandis que dehors le concert d'airain berçait mon ivresse, Ă travers la vitre du bar je levai les yeux vers le sommet de la basilique oĂč trĂŽnait la statue de la Vierge recouverte d'or. Les vapeurs de la biĂšre continuaient Ă m'enivrer progressivement. L'Ă©ther montant en moi, je vis les premiers sourires apparaĂźtre sur les visages. Les assoiffĂ©s accoudĂ©s au bar, tous marquĂ©s Ă divers degrĂ©s par des moeurs Ă©thyliques hĂ©rĂ©ditaires, Ă©taient devenus mes frĂšres de perdition. Je dĂ©tournai cependant assez vite le regard de cette assemblĂ©e de nez pourpres et de casquettes Ă©paisses. A prĂ©sent le son des cloches de la basilique s'espaçait tout en diminuant graduellement d'intensitĂ©. BientĂŽt un silence mortel rĂ©gna dans la rue ainsi que dans le bar. En effet, les buveurs n'ayant brusquement plus rien Ă se dire, ils se turent stupidement. Mais leur silence me parut plein de discernement, de pĂ©nĂ©tration, de profondeur. Je levai une fois encore les yeux vers la statue mariale et en ressentis un dĂ©licieux vertige. Le dĂ©mon de la biĂšre m'emportait toujours plus haut sur ses ailes ambrĂ©es... Je n'Ă©tais plus seul. En moi un feu du diable brĂ»lait, j'Ă©tais aux anges. Tout autour de moi Ă©tait devenu statique. Il ne se passait rien dans le bar, rien dans la rue, rien dans les tĂȘtes ni dans les coeurs. C'Ă©tait la province un dimanche, ça respirait l'ennui, le petit blanc sec et la lĂ©thargie, et les gens n'avaient rien Ă faire. Tout n'Ă©tait que mollesse et temps qui passe, monotonie et repli sur soi. Mais dans ma tĂȘte se concertaient avec finesse et Ă©clat Bacchus et la Vierge dorĂ©e un instant de grĂące dans un monde de parfaits ville Ă©tait morte et s'appelait - Debout les villageois !Il a plu des obus certains jours autour de Warloy-Baillon. Aujourd'hui on s'ennuie Ă mourir dans cette petite citĂ©. Pourtant la soporifique couveuse » est riche de sites et d'Ă©vĂ©nements. En effet, Warloy est entourĂ© d'authentiques Blockhaus, de champs encore minĂ©s, plombĂ©s », de quelques jolis bois et surtout de riants chemins de craie. Mais rien n'y fait. PlongĂ© dans sa progressive torpeur, sa coutumiĂšre grisaille et ses provinciales habitudes, le village se sifflement des obus est bien loin aujourd'hui. Les trĂ©passĂ©s se reposent. Les survivants de la 14 » sont partis. Il n'y a plus rien Ă dire Ă prĂ©sent, puisque plus personne ne raconte, puisque les habitants de Warloy ne causent plus qu'avec leur tĂ©lĂ©vision le soir, puisque le village est mort d'ĂȘtre Ă©ternel Warloy-Baillon aucun train ne passe, nul oiseau venu d'ailleurs ne vient se poser, rien ne vient distraire la morositĂ© ambiante. Warloy-Baillon est une terre sans plus d'histoires. Dans cette modeste paroisse comme dans tant d'autres en cette fin de siĂšcle, les vivants semblent dormir sous les toits d'ardoise d'un mĂȘme sommeil que les morts du cimetiĂšre dans leur lit de marbre. Et Ă prĂ©sent on ne voit plus que des fantĂŽmes dans les rues de Warloy-Baillon. Plus rien ne peut rĂ©veiller ses habitants. L'ennemi n'est plus le traditionnel Allemand de la 14 », mais le silence et la boue. On baille ferme Ă s'enfonce, s'enlise, se fige il ne s'y passe pas grand-chose. Les cloches de l'antique Ă©glise semblent sonner les heures pour rien, pour personne tout demeure pĂ©trifiĂ© au son clair de l'airain. Hommes et bĂȘtes. MĂȘme les anges s'ennuient lĂ -bas, et le dimanche Ă l'heure de la messe l'Ă©glise est commune est une tombe. Muette. Grise. Pesante. Ă Terminus-City » !39 - Un retraitĂ© actifLe pĂšre EugĂšne est un membre assidu du club des AĂźnĂ©s Ruraux de son village. Quatre-vingt-trois ans et une sĂ©nilitĂ© parfaitement assumĂ©e ! Le dimanche en compagnie de ses pairs, il faut le voir jouer aux cartes, et puis l'entendre chanter, ça n'est pas rien ! Un vrai boute-en-train le pĂšre EugĂšne... Avec son mĂ©got Ă©teint perpĂ©tuellement pendu Ă sa lĂšvre molle, son Ă©ternel bĂ©ret vissĂ© sur le front et sa dĂ©marche chancelante, il a bien l'air de ce qu'il est un vieil abruti ses passions dĂ©biles, ses occupations ineptes et ses amours insignifiantes, le pĂšre EugĂšne symbolise Ă lui seul tous les bas-fonds des hospices de province. Une vie entiĂšre passĂ©e Ă boire, fumer, parler voitures, tondre son gazon le dimanche pour finir comme un dĂ©tritus passant son temps Ă faire des parties de cartes avec d'autres "seniors" de son rang !Rassurons-nous toutefois car le pĂšre EugĂšne a toujours Ă©tĂ© Ă l'abri de sa propre inanitĂ© derriĂšre ses mĂ©gots. Ignorant la misĂšre de sa condition, il vous postillonne chaleureusement Ă la face en racontant ses histoires sans intĂ©rĂȘt, hilare. Sur le sort de son chien, il est intarissable. Sur la mĂ©tĂ©orologie il est capable de dĂ©biter en une heure autant d'Ăąneries qu'un plombier sur la philosophie kantienne en une vie entiĂšre ! AprĂšs ses interminables parties de cartes, en gĂ©nĂ©ral il n'a plus rien Ă dire du tout il s'imagine toujours capable d'honorer les caissiĂšres de supermarchĂ©s le pĂšre EugĂšne ! Mieux encore il aime dire "HĂŽtesses de caisses", ça lui plaĂźt Ă l'EugĂšne. Ca lui donne l'impression de faire moderne. Notons qu'il est parfaitement conditionnĂ© par les Ă©missions de TF1. Un spectateur modĂšle, irrĂ©prochable ! Il sait parler comme les jeunes le pĂšre EugĂšne. Il dit "HĂŽtesses de caisse" pour ajouter une touche de noblesse Ă ses mots d'amour...Pitoyable du haut de son bĂ©ret jusqu'au fond de ses charentaises... Longue vie dans le club des AĂźnĂ©s Ruraux EugĂšne !40 - JĂ©sus de VireElle partit de Vire comme une andouille pour se rendre Ă Lourdes en quĂȘte de miracle. Ce dernier eut lieu elle dĂ©pensa une petite fortune en objets de dĂ©votion qu'elle se mit Ă chĂ©rir imbĂ©cilement, elle qui d'ordinaire Ă©tait si retour Ă Vire la sotte femme prit un amant de passage. Celui-ci l'engrossa en le faisant exprĂšs, puis la quitta par inadvertance. Elle enfanta d'un mĂąle qui fut baptisĂ© "JĂ©sus". JĂ©sus grandit Ă Vire entre vierges en plastiques remplies d'eau de Lourdes et mĂšre peu dĂ©vouĂ©e. Il devint sonneur de cloches Ă l'abri du besoin. Monsieur le curĂ© -homme fier, austĂšre, injuste, violemment antistatique- en fit un parfait paillard, alors qu'il prĂŽnait avec ardeur l'abstinence lors de ses pays des pommes JĂ©sus de Vire passait pour une poire. Maladroit, cruel, aliĂ©nĂ© par la folle piĂ©tĂ© de sa gĂ©nitrice -vraie bigote Ă l'opposĂ© de la mĂšre castratrice-, homosexuel peu refoulĂ©, esprit tordu bien que faible, JĂ©sus de Vire visita Lourdes vers sa vingtiĂšme annĂ©e. LĂ , il reproduisit aussi fidĂšlement que possible le parcours de sa mĂšre. De son union passagĂšre avec une amante oublieuse, il hĂ©rita d'un fils, Joseph. Ce fut le nom presque involontaire que la mĂšre donna Ă sa progĂ©niture avant de l'abandonner Ă son Vire dĂ©sormais vivaient JĂ©sus et Joseph, derniers d'une lignĂ©e - L'incroyable GertrudeGertrude est une "femme Ă couilles". Cent-vingt kilos, des biceps d'acier, une pogne d'enfer. Et avec ça elle crache plus loin que le Diable, Ă©met des ronflements d'ogre, crie aussi fort que son Ăąne, jure comme un "Ă l'ancienne", le sillon est son Ă©lĂ©ment et elle dĂ©fend ses droits Ă coups de poing. Gertrude, une femme de caractĂšre diront certains... Une femme, une vraie. La terre est son enfant -celui qu'elle n'a jamais eu, le seul qu'elle aura autant aimĂ©-, le facteur une poule mouillĂ©e qui roule en "autojĂŽne" et le bon Dieu une espĂšce de mauviette qui se cache derriĂšre les nuages. Bref, voici une femme de marbre au destin taillĂ© Ă sa mesure. La terreur pĂ©nĂštre sur le territoire de la Gertrude s'expose aux fureurs d'une hĂŽtesse prompte Ă la riposte. Fureur dans tous les sens du terme car Gertrude est aussi une femme qui Ă sa maniĂšre "aime" les hommes. Redoutables sont ses transports utĂ©rins et malheur Ă celui qui tombe dans ses filets ! Mais laissons-lĂ les amusements. CĂŽtĂ© politique, recettes de cuisine et autres subtilitĂ©s de la langue ou de la pensĂ©e, ses arguments sont en gĂ©nĂ©ral assez convaincants quand Gertrude se met Ă causer, elle commence d'abord par remonter ses manches. MĂȘme les gendarmes n'osent pas enfreindre la loi de fer qui rĂšgne dans la ferme du tyran. Les plaintes portĂ©es contre elle n'ont jamais eu de suite. Franchir la barriĂšre sĂ©parant le monde civilisĂ© de l'exploitation agricole, c'est faire acte d'hĂ©roĂŻsme. Ou d'inconscience Gertrude manie avec autant d'aisance la fourche que le fusil. Celui qui lui rend visite le fait toujours Ă ses risques et de porcs, rompant leur cou Ă mains nue, un couteau entre les dents, une flamme sauvage dans l'oeil, voilĂ la Gertrude. Arracheuse de souches, bĂ»cheronne Ă la hache, buveuse de gnĂŽle forte distillĂ©e par ses soins, telle est cette femme nĂ©e sous le passage de Dieu sait quel mĂ©tĂ©ore...Un jour la Terre trembla le malingre Jean Duval, comptable de moins de cinquante kilos et de plus de quarante-huit ans -une petite nature-, alla demander la main au monstre. Parfois la folie s'empare subitement de certains ĂȘtres... Tous s'attendirent Ă ne pas voir le prĂ©tendant sortir indemne de la eut lieu. Les chaumiĂšres firent leurs veillĂ©es autour de cette histoire d'amour contre-nature entre le moucheron et la tarentule. Le maire trembla le jour de l'union officielle, non d'Ă©motion mais de crainte l'Ă©pousĂ©e le toisait, le dĂ©passant d'une tĂȘte. Le curĂ© encore sous le choc d'une expĂ©dition Ă la ferme vingt ans auparavant pour une belle mais illusoire tentative de "conversion Ă la douceur christique" de son hĂŽte, expĂ©dia la cĂ©rĂ©monie sans demander son reste. La marĂ©chaussĂ©e quant Ă elle se tint Ă carreau, prĂ©fĂ©rant feindre une pacifique indiffĂ©rence en ce jour noces ne se prolongĂšrent guĂšre Ă la mairie, au grand soulagement de tous. Le couple vit heureux depuis dix ans dans les hauteurs du hameau. La Gertrude manie toujours aussi habilement la bĂȘche et le canon Ă gros gibier. Quant Ă l'heureux Ă©poux, c'est un permanent - EvĂ©nement dominicalLe village somnole sous le soleil de cet Ă©niĂšme dimanche d'Ă©tĂ©. Rien ne bouge. Avec cette impression que l'inertie dure depuis des siĂšcles... Les rues mortes semblent avoir Ă©tĂ© conçues pour des habitants morts. Leurs maisons sont des tombeaux d'oĂč Ă©manent parfois des senteurs de cuisine. Odeurs pesantes de pot-au-feu, de graille, de fritures douteuses...Sous les toits, on parle de tout et de rien de la mĂ©tĂ©o, des derniĂšres nouvelles potagĂšres, des minuscules Ă©vĂ©nements du village voisin... Parfois on ne parle pas du tout, les repas, les journĂ©es se passent dans un silence crĂ©tinisant. Les tĂȘtes, les paroles, les regards, tout est vide. Sauf les assiettes prĂ©occupation vitale qui donne une raison de vĂ©gĂ©ter Ă ce peuple de lĂ©gumes. Les repas forment le point d'orgue de leurs journĂ©es sans saveur. MĂȘme quand ils ne mangent pas, la plupart des habitants passent leurs journĂ©es assis, Ă attendre que le temps arpentant la rue principale de ce cimetiĂšre d'Ă©ternels attablĂ©s, l'Ă©tranger Ă©garĂ© sent les petits yeux ridĂ©s qui Ă©pient. DerriĂšre les carreaux, les fantĂŽmes du village s'en donnent Ă coeur joie. Un Ă©tranger ! ĂvĂ©nement considĂ©rable. Pour ces Ă©ternels enterrĂ©s n'ayant rien Ă faire du matin au soir, ne connaissant que les limites de leur espace maraĂźcher, limitant leur cercle social aux voisins les plus proches et aux cousins, un visiteur est un ennemi, une bĂȘte curieuse, un parisien, un messie. Ou bien alors le passe l'ombre du flĂąneur, nĂ©cessairement hĂ©rĂ©tique, sorcier ou alchimiste, mĂȘme le coq sur le clocher n'en revient pas ! La cloche de l'Ă©glise se tait, le bedeau oubliant l'heure de son service devant la portĂ©e de l'affaire. Un passant que nul ne connaĂźt, qui plus est dans la rue principale du village ! Le centre de l'Univers violĂ© par le passage d'un inconnu. Les chiens aboient, les fichus se collent aux fenĂȘtres, les casquettes se figent, tout est aux aguets dans la "rue-morte"...Ătat de choc dans le voici que le marcheur s'Ă©loigne, prend la direction de la sortie du village. Dix paires d'yeux derriĂšre des jumelles escortent l'Ă©tranger jusqu'Ă l'horizon. Un hĂ©ros anonyme le suit mĂȘme courageusement dans le viseur de son fusil. Sait-on jamais... La silhouette disparaĂźt au loin. Tout est fini. Le village peut reprendre son dimanche dont les habitants se souviendront longtemps !TEXTES DE RAPHAEL ZACHARIE DE IZARRA
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IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre rose bĂ©bĂ© 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre rose bĂ©bĂ© de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre rose 250gr Renshaw IdĂ©al pour la dĂ©coration de votre gĂąteau d'anniversaire, cette pĂąte Ă sucre est la rĂ©fĂ©rence en Angleterre. Nous conseillons cette pĂąte Ă sucre pour les amoureux d'une pĂąte plutĂŽt ferme et peu vanillĂ©. 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre fuchsia 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre fuchsia de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre lavande 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre lavande de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă sucre... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre violette 250gr Renshaw Pro Cette pĂąte Ă sucre violette de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre vert pastel 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre vert pastel de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants ! Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Verte 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre vert sapin de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Verte Ă©meraude 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre vert Ă©meraude de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre bleu glacier 250gr Renshaw Pro Cette pĂąte Ă sucre bleu-vert de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre bleu bĂ©bĂ© 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre bleu pĂąle de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre bleu turquoise 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre turquoise de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre bleu atlantique 250gr Renshaw... Cette pĂąte Ă sucre atlantique de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre bleu saphir 250gr Renshaw Cette pĂąte Ă sucre bleu saphir de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants ! Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre bleu marine 250gr Renshaw Pro Cette pĂąte Ă sucre bleu marine de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre teddy bear 250gr Renshaw Pro Cette pĂąte Ă sucre teddy bear de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants ! Cette pĂąte Ă ... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre marron 250gr Renshaw Pro Cette pĂąte Ă sucre marron de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă sucre... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre chocolat goĂ»t cacao 250gr... Cette pĂąte Ă sucre saveur Chocolat de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants ! Cette pĂąte... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre grise 250gr Renshaw PRO IdĂ©al pour la dĂ©coration de votre gĂąteau d'anniversaire, cette pĂąte Ă sucre est la rĂ©fĂ©rence en Angleterre. Nous conseillons cette pĂąte Ă sucre pour les amoureux d'une pĂąte plutĂŽt ferme et peu vanillĂ©. 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre noire 250gr Renshaw Pro Cette pĂąte Ă sucre noire de Renshaw peut ĂȘtre Ă©talĂ©e, modelĂ©e, façonnĂ©e avec des emporte-piĂšces ou des moules. Elle est parfaite pour recouvrir et dĂ©corer des gĂąteaux, cupcakes et biscuits. IdĂ©al pour toutes vos crĂ©ations, quâil sâagisse de gĂąteaux pour un mariage ou dâautres occasions festives, ou pour vous amuser avec vos enfants !Cette pĂąte Ă sucre... 2,39 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre spĂ©cial couverture Renshaw 1Kg La pĂąte Ă sucre blanche de Renshaw est un glaçage idĂ©ale pour recouvrir le dessus de vos gĂąteaux. Le fondant a une dĂ©licieuse saveur de vanille et garde sa structure souple. MĂȘme aprĂšs avoir enduit le gĂąteau, vous pouvez toujours enlever des aspĂ©ritĂ©s. La pĂąte Ă sucre de Renshaw durcit Ă peine et fond dans la cette pĂąte ne convient... 7,40 ⏠Disponible Ajouter au panier PĂąte Ă sucre blanche 1Kg extra Renshaw La pĂąte Ă sucre Renshaw extra du Royaume-Uni est un fondante et Ă©lastique mais ferme, elle est facile Ă utiliser. Cela la rend adaptĂ© aux climats plus chauds et plus humides. Elle ne colle pas et a une dĂ©licieuse saveur de vanille. Il est idĂ©al pour recouvrir les gĂąteaux, grĂące Ă sa finition lisse. Et vous pouvez mĂȘme Ă©liminer toutes les imperfections.... 7,67 ⏠Rupture de stock PĂąte Ă sucre blanche marshmallow 1Kg extra... La pĂąte Ă sucre extra de Renshaw est maintenant disponible dans une version Ă la guimauve pĂȘte Ă sucre est extra ferme, extra Ă©lastique et a un dĂ©licieux goĂ»t de guimauve. Cela la rend idĂ©al pour les climats plus chauds et plus humides !Veuillez noter que ce fondant a une texture plus ferme que le fondant Renshaw standardPoids 1Kg 8,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre rouge 1Kg Renshaw IdĂ©al pour la dĂ©coration de votre gĂąteau d'anniversaire, cette pĂąte Ă sucre est la rĂ©fĂ©rence en Angleterre. Nous conseillons cette pĂąte Ă sucre pour les amoureux d'une pĂąte plutĂŽt ferme et peu vanillĂ© Poids 1kg Couleur rouge 8,05 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre noire 1Kg Renshaw IdĂ©al pour la dĂ©coration de votre gĂąteau d'anniversaire, cette pĂąte Ă sucre est la rĂ©fĂ©rence en Angleterre. Nous conseillons cette pĂąte Ă sucre pour les amoureux d'une pĂąte plutĂŽt ferme et peu vanillĂ© Poids 1kg Couleur noir 8,05 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage blanche Renshaw 250gr Cette pĂąte de modelage de Renshaw est idĂ©ale pour confectionner des fleurs et façonner des formes et figurines. Sa texture fine et sa tenue au modelage permettent un travail de grande prĂ©cision. Mode d'emploi PĂ©trissez convenablement la pĂąte pour qu'elle se rĂ©chauffe, ce qui augmente son Ă©lasticitĂ©. Pour obtenir le meilleur rĂ©sultat, il convient... 2,95 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage blanche Renshaw 1Kg Cette pĂąte de modelage de Renshaw est idĂ©ale pour confectionner des fleurs et façonner des formes et texture fine et sa tenue au modelage permettent un travail de grande prĂ©cision. Mode d'emploi PĂ©trissez convenablement la pĂąte pour qu'elle se rĂ©chauffe, ce qui augmente son Ă©lasticitĂ©. Pour obtenir le meilleur rĂ©sultat, il convient... 9,05 ⏠Disponible Ajouter au panier PĂąte Ă modelage jaune Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste jaune 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de fleurs. Parce que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la modĂ©lisation. 3,95 ⏠Rupture de stock PĂąte Ă modelage rose clair Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste rose clair 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de fleurs. Parce que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la modĂ©lisation. 3,95 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage rouge Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste rouge 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de fleurs. Parce que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la modĂ©lisation. 3,95 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage vert gazon Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste vert gazon 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de fleurs. Parce que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la modĂ©lisation. 3,95 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage vert foncĂ© Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste vert foncĂ© 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de fleurs. Parce que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la modĂ©lisation. 3,95 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage bleu clair Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste bleu clair 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de fleurs. Parce que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la utiliser pĂ©trir la pĂąte pour qu'elle se rĂ©chauffe, car... 3,95 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage bleu foncĂ© Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste bleu foncĂ© 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la modĂ©lisation. 3,95 ⏠Disponible PĂąte Ă modelage noire Renshaw 250gr Renshaw Flower & Modelling Paste noire 250g est parfaite pour la modĂ©lisation de belles figures, ainsi que pour la fabrication de fleurs. Parce que la texture est trĂšs fine, la pĂąte est trĂšs appropriĂ©e pour l'excellent travail, tout en restant assez solide pour la modĂ©lisation. 3,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre marshmallow 250 grs Funcakes Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le... 1,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre funcakes Marshmallow 1kg Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 6,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes saveur citron PĂąte Ă sucre au bon goĂ»t citron et trĂšs facile Ă travailler pour la dĂ©coration de vos gĂąteaux de fĂȘte. Nous la conseillons Ă tous les 250gr 1,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes saveur citron 1Kg PĂąte Ă sucre au bon goĂ»t vanille et trĂšs facile Ă travailler pour la dĂ©coration de vos gĂąteaux de fĂȘte. Nous la conseillons Ă tous les dĂ©butant. 6,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes saveur Framboise Nouvelle recette et coup de coeur THEMA DECO ! Ultra simple Ă travailler et un trĂšs bon goĂ»t framboise, l'essayer c'est l'adopter !Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour Ă©taler et une texture plus souple qui rend lâutilisation plus facile. ... 2,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes saveur fraise PĂąte Ă sucre au bon goĂ»t fraise et trĂšs facile Ă travailler pour la dĂ©coration de vos gĂąteaux de fĂȘte. Nous la conseillons Ă tous les 250gr 2,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes saveur caramel salĂ© PĂąte Ă sucre au bon goĂ»t caramel salĂ© et trĂšs facile Ă travailler pour la dĂ©coration de vos gĂąteaux de fĂȘte. Nous la conseillons Ă tous les dĂ©butant. 2,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes saveur chocolat PĂąte Ă sucre au bon goĂ»t chocolat et trĂšs facile Ă travailler pour la dĂ©coration de vos gĂąteaux de fĂȘte. Nous la conseillons Ă tous les dĂ©butant. 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre funcakes blanche Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la meilleure. La pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de vanille. La pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 1,95 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre chair 250 grs Funcakes Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes jaune pastel Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre funcakes jaune Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la meilleure. La pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de vanille. La pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible 1,14 ⏠2,29 ⏠-50% Disponible PĂąte Ă sucre funcakes orange tropical Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 1,14 ⏠2,29 ⏠-50% DLC 23/09/2022Promo ! Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes orange tiger 250gr Nouvelle recette et coup de coeur THEMA DECO ! Ultra simple Ă travailler et un trĂšs bon goĂ»t, l'essayer c'est l'adopter !Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend lâutilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes rose pastel Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre funcakes rose Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes Rose bonbon 250gr Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes corail 250gr Nouvelle recette amĂ©liorĂ©e !GrĂące Ă sa nouvelle recette amĂ©liorĂ©e la texture de la pĂąte Ă sucre de FunCakes est dĂ©sormais plus ferme, plus Ă©lastique et encore plus onctueuse. Sa grande fermetĂ© la rend trĂšs maniable, quelles que soient les conditions climatiques, y compris par temps chaud et humide. Finies aussi les fissures et les craquelures vous... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes Fuchsia 250gr Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre funcakes rouge Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes Rouge Rubis 250gr Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre funcakes lilas Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la meilleure. La pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de vanille. La pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes violette 250gr Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes violet foncĂ© 250gr Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes bleu pastel Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre bleu bĂ©bĂ© Funcakes Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible PĂąte Ă sucre funcakes bleu 250 grs Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le modelage en... 2,29 ⏠Disponible 1,14 ⏠2,29 ⏠-50% Disponible PĂąte Ă sucre Funcakes Turquoise 250gr Si vous ĂȘtes dĂ©butant, n'hĂ©sitez pas une seconde, c'est celle ci la pĂąte Ă sucre de Funcakes a une meilleure qualitĂ© pour rouler et une texture plus souple qui rend l'utilisation plus facile. La pĂąte Ă sucre apporte un dĂ©licat parfum de pĂąte Ă sucre FunCakes est parfaite pour le nappage de gĂąteaux ET pour le... 1,14 ⏠2,29 ⏠-50% DLC 25/09/2022Promo ! 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9 h > 19 h Lady Bike, la moto au fĂ©minin Espace entiĂšrement dĂ©diĂ© Ă la gent fĂ©minine. Voici les activitĂ©s qui y sont proposĂ©es espace bien-ĂȘtre, atelier mĂ©canique et initiation moto. RĂ©servĂ© aux femmes et aux hommes accompagnant une femme. 9 h > 9 h 25 course 2 â Championnat de France VMA Le circuit Bugatti sera le théùtre de la deuxiĂšme des neuf manches qui composent le Championnat de France de Vitesse en Motos Anciennes. Une quarantaine de pilotes rĂ©partis en deux catĂ©gories sont attendus sur la grille de dĂ©part. La catĂ©gorie Vintage regroupe des machines de 1966 Ă 1970 telles que la Ducati 350, la Honda 350 ou encore la Yamaha 350, tandis que la catĂ©gorie Classic se compose de motos des annĂ©es 1979 Ă 1981, de marques Honda, Ducati, BSA et bien d'autres, allant de 350 cm3 Ă 1000 cm3. 9 h > 14 h Fan Zone Toujours soucieux de faire vivre de nouvelles expĂ©riences Ă son public, lâACO propose un espace inĂ©dit, place centrale du Village, offrant aux fans dâendurance moto comme aux novices de la discipline de se glisser dans la peau et la combinaison dâun pilote des 24 Heures Motos. 9 h 40 > 10 h 25 Warm Up â 24 Heures Motos Il s'agit dâune ultime sĂ©ance d'essai quelques heures avant le dĂ©part des 24 Heures Motos. Les temps Ă©tablis ne sont donnĂ©s qu'Ă titre indicatif. Les pilotes reprennent le guidon afin de se mettre dans le rythme pour la course. Câest aussi l'occasion pour les Ă©quipes de tester et de valider, ou non, les derniers rĂ©glages et ajustements techniques. Parfois aussi dâadapter les machines aux conditions mĂ©tĂ©orologiques qui se profilent. Pour les spectateurs, le warm-up est l'occasion de trouver le meilleur endroit pour assister au dĂ©part. A lâ'issue du warm-up, les team managers de chaque Ă©quipe annoncent les noms des trois pilotes qui participent au 24 Heures Motos. 10 h > 22 exposition des clubs Sarthois DĂ©couvrez 32 motos anciennes dâexception autour du Village des 24 Heures Motos. Rencontrez les collectionneurs de ces vĂ©hicules et partagez avec eux votre passion de la moto. 10 h > 23 h exposition Le Mans, la naissance des Grands Prix Laissez-vous conter lâhistoire de la genĂšse des Grands Prix Motos au Mans. Anecdotes, histoires, mythes, motos⊠seront au rendez-vous. 10 h 40 > 11 h 10 course â Womenâs Cup Depuis 2016, date de sa crĂ©ation, la Womenâs Cup se dĂ©roule en lever de rideau des 24 Heures Motos. Pour sa quatriĂšme saison, ce championnat se dĂ©roulera sur quatre Ă©preuves dont la premiĂšre aura lieu au Mans sur le circuit Bugatti. Cette formule regroupe des compĂ©titrices novices et chevronnĂ©es, au guidon de machines de classes 600cc, 1000cc roadster ou sportives. Lâengouement est toujours trĂšs important pour cette course. 11 h 25 > 11 h 45 course 2 â Pro Classic Le championnat Proclassic, qui dĂ©butera sa saison 2019 aux 24 Heures Motos, offre aux passionnĂ©s de motos classiques de compĂ©tition la possibilitĂ© de vivre leur passion. Le Proclassic regroupe des machines nĂ©o-modernes des catĂ©gories 600 Supersport et Superbike 750 cm3 et 1000 cm3. Ainsi, des Suzuki GSX-R, Yamaha R1/R6, Ducati 748/749/998/999 et autres Honda CBR s'affronteront sur le circuit Bugatti. Dans ce championnat, rien nâest jamais figĂ©, ce qui promet du beau spectacle. 12 h > 12 h 40 course â FIM Side Car World Championship La manche du Mans ouvrira la saison 2019 du Championnat du Monde Side-car FIM, qui se disputera sur six rendez-vous. Cette course est toujours trĂšs attendue par les spectateurs des 24 Heures Motos tant elle est spectaculaire et offre un show Ă couper le souffle. Le singe » passager est chargĂ© d'Ă©quilibrer le side-car au cĂŽtĂ© du pilote. 13 h 55 > 15 h cĂ©rĂ©monie de dĂ©part des 24 Heures Motos 15 h dĂ©part des 24 Heures Motos 15 h 30 > 20 h Fan Zone 19 h > 00 h 00 fĂȘte foraine Incontournable, la fĂȘte foraine attend les amateurs au niveau de la zone du Raccordement entre le Circuit Bugatti et celui de Maison Blanche. Les animations principales seront le Boosters Cyber One », attraction de type pendule, ce manĂšge vous fera tourner Ă 360° Ă plus de 130 km/h soit jusquâĂ 13 tours minute produisant une accĂ©lĂ©ration de 3,6G. Sans oublier le Chamboule tout », le Coup de poing », rodĂ©o, le karting, les autosâtamponneuses et le ballâtrap⊠La traditionnelle grande roue qui surplombe la piste Ă 32 mĂštres de haut sera Ă©galement situĂ©e zone du Raccordement. 20 h > 21 h 30 concert de Rotterdames Le groupe manceau Rotterdames assurera la premiĂšre partie du grand concert des 24 Heures Motos 21 h 30 > 23 h concert de Triggerfinger Cette annĂ©e, câest le groupe de rock belge Triggerfinger qui viendra Ă©lectriser la grande scĂšne des 24 Heures Motos. DJ Loran, DJ rĂ©sident de la radio RTL2, prolongera la fĂȘte jusque tard dans la nuit.
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FĂȘtes et festivals Cahors. Les Docks sur un air d'accordĂ©on FĂȘtes et festivals. Les Docks programment leur premier bal folk traditionnel, jeudi 10 novembre. Ă partir de 21 heures, RĂ©mi Geffroy fera parler» son accordĂ©on. De bals en concerts, en passant par l'animation de divers stages et ateliers, son style particulier et ses compositions originales l'amĂšnent depuis... NoĂ«l et Nouvel an Cahors. Pour les fĂȘtes, un village de NoĂ«l et un Ă©vĂ©nement surprise se prĂ©parent NoĂ«l et Nouvel an. Les fĂȘtes de fin d'annĂ©e approchent Ă grands pas. La mairie, avec les commerçants, peaufine le programme d'animations qui sera dĂ©voilĂ© d'ici la fin novembre. Avant-goĂ»t. Avec l'arrivĂ©e des premiers... Patrimoine Quartiers anciens Cahors plante le dĂ©cor Patrimoine. La Biennale europĂ©enne du patrimoine urbain portĂ©e par l'association Dialogue mĂ©tropolitain de Toulouse a dĂ©butĂ© hier Ă Cahors. La ville en profite pour donner un Ă©clairage particulier sur ses... Patrimoine Cahors. Biennale EuropĂ©enne du Patrimoine Patrimoine. La Biennale EuropĂ©enne du Patrimoine Urbain s'ouvre aujourd'hui. Les reprĂ©sentants de onze communautĂ©s d'agglomĂ©ration formant l'association du Dialogue MĂ©tropolitain de Toulouse prĂ©sidĂ©e par Jean... Vins Cahors. Une soirĂ©e bulles de malbec ce jeudi Vins. Oui, on peut dĂ©velopper une offre de vins effervescents dans le vignoble du cahors. C'est la dĂ©monstration qui sera faite aujourd'hui Ă partir de 19 h 30 Ă la Villa Malbec Ă l'occasion d'une soirĂ©e... Concerts Cahors. Un Requiem Allemand de Brahms par A Contretemps» Concerts. Un Requiem Allemand de Johannes Brahms sera donnĂ© dimanche 6 novembre Ă 17 heures Ă l'Ăglise Saint-BarthĂ©lĂ©my Ă Cahors avec le ChĆur A Contretemps, dirigĂ© par Guy Zanesi, avec Sonia Menen, soprano,... Colloques et confĂ©rences Cahors. Tout savoir sur la grippe avec Pauline Maisonnasse Colloques et confĂ©rences. Vaincre la grippe ? Immunitaire, mon cher Watson !» Par ce dĂ©tournement accrocheur d'une phrase de Sherlock Holmes, le Carrefour des Sciences et des Arts se propose d'attirer le public auprĂšs de... CinĂ©ma Cahors. Complexe cinĂ©matographique les dĂ©tails du projet dĂ©voilĂ©s CinĂ©ma. Le coup d'envoi du projet de complexe cinĂ©matographique a Ă©tĂ© donnĂ© hier soir au conseil municipal. L'Ă©quipement qui reposera sur un montage public-privĂ© aura une capacitĂ© d'un millier de siĂšges.... Patrimoine Le coup d'envoi du projet de complexe cinĂ©matographique Ă Cahors Patrimoine. Ce soir, au cours d'une confĂ©rence de presse qui rĂ©unissait le maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze et les exploitants indĂ©pendants des deux salles de cinĂ©ma actuelles, le projet de complexe... Danse Cahors. Hip hop une alchimie rĂ©ussie entre l'art et l'Ă©nergie du corps Danse. La salle de danse de la place Ămilien Imbert, Ă Cahors, vibre et rĂ©sonne trois fois par semaine, le mardi, le mercredi et le jeudi, sur les rythmes et les sons du hip hop que la chorĂ©graphe Myriam... Spectacles DĂ©monstration de hip hop samedi Ă Cahors Spectacles. La salle de danse de la place Ămilien Imbert, Ă Cahors, vibre et rĂ©sonne trois fois par semaine, le mardi, le mercredi et le jeudi, sur les rythmes et les sons du hip hop que la chorĂ©graphe Myriam... Patrimoine La cathĂ©drale de Cahors prĂ©pare son 900Ăšme anniversaire sur Facebook et Twitter Patrimoine. La cathĂ©drale de Cahors un bijou architectural qui soufflera sur sa 900e bougie dans prĂ©cisĂ©ment⊠1 000 jours. D'ores et dĂ©jĂ , le pĂšre Ronan de Gouvello, curĂ© de la cathĂ©drale, annonce que "de... Artisanat Cahors. Artisans et apprentis Ă l'honneur avec les 17es TrophĂ©es de l'excellence Artisanat. Remise de diplĂŽmes aux apprentis, de divers prix aux artisans et 20e anniversaire de l'Ă©cole des MĂ©tiers du Lot cette annĂ©e la soirĂ©e proposĂ©e par la chambre de mĂ©tiers se dĂ©roulera Ă Figeac ce... Patrimoine Cahors devient la capitale du patrimoine urbain Patrimoine. Cahors accueillera jeudi prochain le coup d'envoi de la Biennale europĂ©enne du patrimoine urbain. Onze communautĂ©s dâagglomĂ©ration et des experts europĂ©ens participeront Ă ce rendez-vous initiĂ©... Vins Le label national reconduit pour Destination Cahors Malbec Vins. Outil de valorisation des destinations viticoles, le label national Vignobles et dĂ©couvertes» vient d'ĂȘtre renouvelĂ© pour les 45 communes de l'AOP Cahors. C'est bon pour les clients, c'est bon... Concerts Cahors. SoirĂ©e folk Ă La Poule aux potes aujourd'hui Concerts. Ce vendredi 28 octobre, Ă 20 h 30, Birds are alive, coup de cĆur des Inrocks, sera en concert Ă La Poule aux potes. Ce one man band, tel qu'il se dĂ©crit, transportera le public dans son univers... FĂȘtes et festivals Cahors. Les attractions Ă sensations fortes, tremplins lucratifs pour les forains FĂȘtes et festivals. La fĂȘte foraine Ă Cahors connaĂźt un net regain d'activitĂ© le mercredi. Logique, c'est la journĂ©e Ă demi-tarif. Les manĂšges tournent Ă plein rĂ©gime. Ambiance⊠Les forains ont su Ă©voluer avec leur... FĂȘtes et festivals FĂȘte les attractions Ă sensations fortes, tremplins Ă©conomiques pour les forains FĂȘtes et festivals. La fĂȘte foraine Ă Cahors connaĂźt un net regain dâactivitĂ© le mercredi. Demain donc. Logique, câest la journĂ©e Ă demi-tarif. Les manĂšges tournent Ă plein rĂ©gime. Mais ce sont incontestablement les... Expositions Cahors. Nuit debout» rue Saint-James Expositions. La galerie-vitrine Le Pas de cĂŽté», 37 rue Saint-James Ă Cahors, occupĂ©e tour Ă tour par Jean Maureille et Luc Rigal, prĂ©sente jusqu'au 30 octobre une installation originale de ce dernier dont le... Patrimoine "Le Portrait" un tournage 100% lotois avec Christophe Leclaire Ă la rĂ©alisation Patrimoine. Christophe Leclaire, jeune rĂ©alisateur de 37 ans, a dĂ©cidĂ© de poser ses valises et ses camĂ©ras dans le Lot. Ce Picard, fondateur de la sociĂ©tĂ© de production Eggmotion, basĂ©e dans le Lot, vit... Expositions Cahors. JYPC au Quai des arts Expositions. Jean-Pierre Condette, qui signe JYPC, peint depuis plus de quarante ans ! Il expose actuellement 24 de ses toiles, pour la premiĂšre fois dans le chef-lieu lotois, rue PĂ©legry, dans la galerie du... Concerts Cahors. Les standards du jazz avec le Swing Machine Big Band Concerts. Le Swing Machine Big Band & The Voice Messengers, dirigĂ©s par Jean-Pierre Rodrigo, se produiront en concert ce vendredi 21 octobre Ă 21 heures Ă l'espace ValentrĂ© de Cahors. Une soirĂ©e qui... FĂȘtes et festivals Cahors. La fĂȘte foraine est un village» FĂȘtes et festivals. La fĂȘte foraine de Cahors dĂ©ploie ses soixante stands, place de Gaulle, jusqu'au 1er novembre. Stands, manĂšges pour enfants ou attractions Ă sensation, comme le Magic twist, il y en a pour tous les... Concerts Roques il a Cahors au cĆur et l'accordĂ©on collĂ© au corps Concerts. Le Cadurcien AndrĂ© Roques fait un retour artistique rempli de nouveautĂ©s ce soir. De l'Olympia au Lot, l'accordĂ©oniste n'a jamais lĂąchĂ© sa passion et ses racines. Dans le monde de l'accordĂ©on, on... Concerts AprĂšs un double disque d'or et un Olympia, AndrĂ© Roques fait son come-back Ă 89 ans Concerts. 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Le second chĂąteau a suivi le mĂȘme sort que le premier quant Ă sa disparition prĂ©maturĂ©e, mais nous nous y attacherons tout de mĂȘme quelques instants. DĂšs avant 1335, Raoul, comte d'Eu et de Guienne, est propriĂ©taire du chĂąteau de Jarnac et du quint, la cinquiĂšme partie des revenus de cette terre. En 1350, le roi Jean ordonne la confiscation de ses biens et sa dĂ©capitation pour intelligence avec les anglais. Un siĂšcle plus tard, alors que le chĂąteau et les clĂŽtures sont dĂ©clarĂ©s inhabitables, la seigneurie de Jarnac et le quint qui y est attachĂ© Ă©choient Ă Renaud Chabot, par son acquisition du 6 dĂ©cembre 1441 pour 1500 Ă©cus neufs ayant cours, la piĂšce pour 26 livres 11 deniers, Ă la charge d'un hommage lige ou devoir d'une maille d'or pesant deux axalins et demi pour le devoir dudit hommage. Ce paiement effectuĂ© auprĂšs du duc Charles d'OrlĂ©ans, est en fait destinĂ© Ă payer la rançon du frĂšre de ce dernier, Jean, comte d'AngoulĂȘme, prisonnier en Angleterre, lequel abandonne ainsi son fief jarnacais. Cependant le 4 mai 1456, aprĂšs une procĂ©dure, Jean d'AngoulĂȘme rĂ©cupĂšre son bien et rembourse les Ă©cus Ă Renaud Chabot. Par suite de plusieurs cessions, la terre de Jarnac devient la propriĂ©tĂ© du Cardinal de Joyeuse le 3 mars 1587, moyennant Ă©cus. La famille Chabot, reprĂ©sentĂ©e par LĂ©onard, reprend le domaine pour Ă©cus le 31 juillet 1593. Puis le conseiller du roy, Pierre Saulgier, paie livres son rachat du 24 juillet 1634. Louis Chabot, par son mariage avec dame Catherine de la Rochebeaucourt en 1648, devient le nouveau seigneur du fief et comte de Jarnac. Celle-ci, devenue veuve, rĂ©dige un testament le 23 janvier 1668 qui donne, en quarante pages, la description dĂ©taillĂ©e du chĂąteau jarnacais. Le 7 mai de la mĂȘme annĂ©e Catherine de la Rochebeaucourt dĂ©cĂšde. 1 Guy-Henri Chabot 1648-1690, succĂšde Ă sa mĂšre en 1668, suivi par un autre Louis Chabot 1675-1691, puis par Henriette-Charlotte Chabot, mariĂ©e en juillet 1709 Ă Paul Auguste Gaston de la Rochefoucault 1675-1714 qui devient comte de Jarnac de 1709 Ă 1714. Henriette-Charlotte Chabot 1690-1769, veuve depuis le 19 dĂ©cembre 1714, se remarie le 20 juin 1715 Ă Charles Annibal de Rohan Chabot 1687-1762, le nouveau comte de Jarnac. Il acquiert le 10 juin 1717 pour livres, la totalitĂ© du quint, rĂ©unissant ainsi entre ses mains la propriĂ©tĂ© entiĂšre de ses terrains. Le fief devenu colossal s'Ă©tend sur 115 villages et domine 45 vassaux. Plan de Jarnac en 1829 ChĂąteau de Jarnac en 1770 en incrustation Le chĂąteau de Jarnac, reconstruit au courant du XVIIe siĂšcle, flanquĂ© Ă cette Ă©poque de six tours, se situe le long de la Charente, Ă l'exact emplacement de la Place actuelle, sachant qu'aucun pont n'enjambe encore la riviĂšre. Il est gardĂ© par un pont-levis et de larges fossĂ©s donnant sur une vaste cour, prolongĂ©e par le potager d'en haut et encadrĂ©e de deux allĂ©es, longeant les Ă©curies. Au delĂ de cette cour, commence la grand route partant de Jarnac Ă AngoulĂȘme, rue CondĂ© aujourd'hui. A gauche de la cour, une porte est amĂ©nagĂ©e permettant d'accĂ©der au village. Ladite cour donne, par la droite, sur les servitudes et basses-cours du domaine. Une grande orangerie de quarante deux toises et demie sur vingt-cinq de large 76 par 45 mĂštres est amĂ©nagĂ©e sur une terrasse, Ă gauche du chĂąteau, le long de la Charente. Charles Annibal de Rohan Chabot, compte tenu de la vĂ©tustĂ© du chĂąteau, fait rĂ©aliser quelques travaux de rĂ©novation, puis en 1744, prĂ©fĂšre s'installer Ă Paris, laissant son domaine Ă l'abandon. Sans postĂ©ritĂ© masculine, la comtesse Henriette-Charlotte, dĂšs 1751, transmet sa succession Ă Louis-Auguste de Rohan Chabot 1722-1758 qui revient, au dĂ©cĂšs de celui-ci, au dernier comte de Jarnac, Charles Rosalie de Rohan Chabot 1740-1813. En 1772, le nouveau comte de Jarnac fait la connaissance de l'architecte François-Nicolas Pineau 1746-1823 et lui confie la restauration et restructuration de son chĂąteau qui dureront jusqu'en 1789. Les toitures vont ĂȘtre rĂ©parĂ©es ou remplacĂ©es, de nombreux Ă©lĂ©ments de confort intĂ©rieur et de dĂ©coration sont amĂ©nagĂ©s, les fossĂ©s devant le chĂąteau, devenus inutiles, sont comblĂ©s et engazonnĂ©s, la Cour est transformĂ©e en jardin. Le comte de Jarnac Charles Rosalie de Rohan Chabot, trĂšs impliquĂ© dans les travaux de son chĂąteau, s'occupe lui-mĂȘme des plans et de l'approvisionnement des matĂ©riaux nĂ©cessaires, comme en tĂ©moignent les nombreux courriers qu'il adresse Ă Pineau. AprĂšs son veuvage, Rohan Chabot Ă©pouse la jeune irlandaise Elizabeth Smyth ce qui contraint un peu plus celui-ci Ă accĂ©lĂ©rer la transformation de son chĂąteau. 2 L'Ile-Madame, possession du seigneur de Jarnac, reliĂ©e Ă la rive droite de la Charente par un petit pont en pierre Ă deux arches, fait l'objet de tous les soins de Pineau qui transforme les lieux en un vaste parc avec cascades, parterres fleuris et cabinets de verdure... En novembre 1789, le ci-devant Rohan Chabot est contraint d'Ă©migrer abandonnant son fief et son chĂąteau, il rejoint Dublin puis Twickenham. Pendant son exil, il maintient des relations Ă©pistolaires avec son ancien architecte Pineau qui l'informe des Ă©vĂ©nements jarnacais ayant trait Ă son domaine. Le 1er avril 1792, l'inventaire de ce qu'il reste du mobilier du chĂąteau est Ă©tabli ; le domaine de Jarnac et son chĂąteau sont confisquĂ©s comme bien national en 1793 ; sa forĂȘt et ses parcs sont vendus en aoĂ»t 1795, les arbres passĂ©s Ă la coupe. Le dĂ©mantĂšlement du chĂąteau de Jarnac En 1806, Rohan Chabot Ă©crit de Twickenham Ă Pineau, l'informant du projet dont il a eu vent concernant la destination de son chĂąteau saisi on aurait l'intention de continuer le grand chemin d'AngoulĂȘme futur rue CondĂ© en le faisant entrer dans l'avant-cour du chĂąteau, en traversant ensuite le chĂąteau coupĂ© en deux Ă cet effet puis en le faisant franchir la Charente par un pont Ă construire. En fait Pineau Ă©tait dĂ©jĂ renseignĂ© puisque le 7 vendĂ©miaire an 9 29 septembre 1800, ledit Pineau Ă©crit au sous-prĂ©fet de Cognac que le chĂąteau de Jarnac n'est plus aujourd'hui qu'une masure au trois quarts pourrie et que son sol a Ă©tĂ© spĂ©cialement rĂ©servĂ© pour le passage du pont qui doit ĂȘtre construit sur la Charente. Le 6 mars 1806, la municipalitĂ© de Jarnac autorise l'Etat Ă acquĂ©rir les dĂ©bris et l'emplacement de l'ancien chĂąteau, d'une superficie de 15 ares 55 centiares, de laquelle il y a lieu de dĂ©duire 2 ares 76 centiares pour le passage de la grande route. Un arrĂȘtĂ© du prĂ©fet de la Charente du 26 aoĂ»t 1806 donne l'autorisation de procĂ©der Ă la vente des matĂ©riaux provenant de l'Ă©croulement d'une partie de la toiture du chĂąteau de Jarnac. Le sieur Jean Besson, dit LabiĂšre est autorisĂ© le 29 janvier 1809, par le conseil municipal, Ă acquĂ©rir pour francs les matĂ©riaux dĂ©pendant de la dĂ©molition du chĂąteau. L'architecte Pineau, consultĂ© le 20 mai 1811 par le prĂ©fet charentais pour faire l'estimation des murs et tours en ruine, seuls vestiges encore prĂ©sent sur le site du chĂąteau, arrĂȘte celle-ci Ă francs. Le 16 dĂ©cembre 1815, François-Nicolas Pineau adresse un courrier Ă son fils Dominique, chirurgien Ă Paris on va mettre en vente la masure du chĂąteau par lot, de maniĂšre qu'il y a lieu d'espĂ©rer quelle disparaĂźtra dans le courant de l'annĂ©e suivante. Les derniĂšres pierres seront enlevĂ©es en 1818... Une fois le chĂąteau Ă©radiquĂ©, la nouvelle place publique dite Place du ChĂąteau, est amĂ©nagĂ©e Ă partir de 1820, des rangĂ©es d'arbres vont y ĂȘtre plantĂ©es. Comme prĂ©vu, un pont suspendu, dit pont en fil de fer, est mis en place dans le prolongement de la route d'AngoulĂȘme qui devient la Grande Route de Saintes Ă AngoulĂȘme future rue de CondĂ©, passant par le mitan de la nouvelle place. La construction de ce pont Ă pĂ©age est adjugĂ©e Ă François-Antoine-Alphonse Hyrvoix le 4 janvier 1826. La premiĂšre pierre de l'ouvrage est posĂ©e le 5 juillet de la mĂȘme annĂ©e. Le 2 septembre 1827, on procĂšde aux Ă©preuves du pont aprĂšs un essai concluant avec 106 tonnes de sable chargĂ© sur le tablier, c'est au tour des spectateurs de passer le test ; mille deux cents jarnacois vont se masser sur le nouveau pont qui est ainsi inaugurĂ©. De 1875 Ă 1876, un pont en pierre est Ă©difiĂ© Ă la place du pont en fil de fer, construit par la Compagnie du chemin de fer des Charentes et achevĂ© le 10 octobre. Jarnac - Ancien pont suspendu "en fil de fer" de 1827 â Nouveau pont de pierre de 1876 De mĂ©moire de jarnacais, les chais d'eau de vie ont toujours existĂ© Ă Jarnac. En 1828, une nouvelle maison spĂ©cialisĂ©e dans les eaux de vie de cognac, fondĂ©e par LĂ©opold Caboche 1806-1851 et Louis-Jules Gallois 1800-1867, s'installe sur la place du ChĂąteau. FĂ©lix-Joseph Courvoisier 1799-1866, marchand de vin Ă Bercy et Louis Gallois 1775-1849, maire de Bercy oĂč il est propriĂ©taire d'entrepĂŽts, s'associent Ă Caboche et crĂ©ent, le 18 novembre 1843, la maison FĂ©lix Courvoisier-Caboche, Ă la tĂȘte d'un immeuble et de deux magasins place du ChĂąteau et de trois chais. Courvoisier devenu seul propriĂ©taire Ă la suite du dĂ©cĂšs de ses associĂ©s, s'associe en 1854 Ă son neveu donc Jules Curlier 1824-1886. Jarnac - RĂ©clame Cognac Courvoisier 6 novembre 1909 â Place du chĂąteau avant construction du Kiosque et du "chĂąteau" Courvoisier La Place du ChĂąteau accueille quelques unes des douze foires annuelles jarnacaises. Et lors de la frairie de la pentecĂŽte, pendant deux jours de fĂȘte, les jeux, les concerts et concours divers envahissent la place, des baraques foraines sont installĂ©es, parfois on organise le lancement d'un ballon. L'harmonie de Jarnac, la SociĂ©tĂ© Philharmonique, fondĂ©e en 1860, est bien entendu de toutes les fĂȘtes, et, lors des festivitĂ©s, un kiosque Ă musique temporaire et dĂ©montable en bois est installĂ© sur la place du ChĂąteau, comme ce mĂ©morable 7 juillet 1889 oĂč un bal est organisĂ© lors d'une course de vĂ©locipĂšdes. En 1901, un Kiosque Ă musique dĂ©finitif est enfin installĂ© sur la place du ChĂąteau, sur l'esplanade faisant face aux Ă©tablissements Courvoisier-Curlier. De forme octogonale, sa toiture en zinc, ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement est en pierre et le garde-corps en fer forgĂ©. Jarnac - Place du chĂąteau, théùtre ; Kiosque Ă musique en construction â Kiosque Ă musique La mĂȘme annĂ©e 1901, une demeure Ă l'allure de manoir est construite Ă la place du bĂątiment d'angle des chais Courvoisier le long du quai de la place du ChĂąteau. Il sera vite baptisĂ© ChĂąteau Courvoisier et bien souvent confondu avec le ChĂąteau de Jarnac, bel et bien disparu. Si la place du ChĂąteau est restĂ©e sensiblement identique depuis un siĂšcle, les Ă©diles ont cependant dĂ©cidĂ© de supprimer, vers 1980, le kiosque Ă musique qui certes n'Ă©tait guĂšre utilisĂ© depuis longtemps mais qui faisait partie intĂ©grante du paysage patrimonial. Kiosque supprimĂ©. voir ici place du ChĂąteau Ă Jarnac, sans son kiosque, aujourdhui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 Ancien parc du chĂąteau des Rohan Chabot sur l'Ile Madame Ă Jarnac 1/2 â 2/2 publiĂ© par JeanMarc Lun 14 Mai 2018 1405 Mai 1879 â La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac primĂ©e Ă Cognac â Cognac. Au concours qui vient d'avoir lieu ici, les premiers prix ont Ă©tĂ© remportĂ©s par les SociĂ©tĂ©s suivantes Concours Ă vue, division supĂ©rieure, 1e section. Prix unique, mĂ©daille d'or. La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac, direction M. Braconnier. 22 mai 1887 â Frairie annuelle de Jarnac des 29 et 30 mai 1887 â Jarnac cĂ©lĂ©brera dimanche et lundi prochains sa frairie annuelle. Dimanche divertissements nombreux, chevaux de bois, jeux divers, lancement d'un superbe ballon. lluminations. Lundi, Ă deux heures et demie courses de vĂ©locipĂšdes, cinq Ă©preuves pour bicycles ou tricycles, 150 fr. de prix. Il ne sera perçu aucune entrĂ©e. Les engagements seront reçus Ă la mairie jusqu'au 22 mai, Ă trois heures du soir. 14 juillet 1888 â Rendez-vous des vĂ©locipĂšdes Ă Jarnac, la SociĂ©tĂ© Musicale donne un concert lors de la fĂȘte organisĂ©e sur la place. â Une Excursion Ă Jarnac. Profilant du beau temps, des belles routes et de la fĂȘte nationale, MM. Valeton, O. Maillotte et Man, tous trois en tricycle, partaient, samedi matin, de Bordeaux pour Jarnac, oĂč rendez-vous leur avait Ă©tĂ© donnĂ© par le sport vĂ©lo jarnacais DĂ©cidĂ©s Ă faire une promenade, et non Ă battre un record, les trois touristes ont suivi, au petit train de route, par Saint-AndrĂ©, Saint-Savin, oĂč ils ont fait une petite halte, rejoints par M. Laval qui, aux approches de Mirambeau, a repris son train rapide sur Rochefort. ... Vers sept heures, les membres du tous en tenue officielle, rencontraient, Ă deux kilomĂštres de Jarnac, Man, qui s'Ă©tait portĂ© Ă leur rencontre. La rentrĂ©e en ville a Ă©tĂ© superbe. Conduite par M. Tricoche, son sympathique et fort aimable vice-prĂ©sident, la petite troupe est arrivĂ©e dans un ordre parfait au siĂšge du club, oĂč flottait un immense drapeau aux insignes du La soirĂ©e s'est passĂ©e charmante, pleine de cordialitĂ©, au milieu des feux de bengale, des drapeaux et des illuminations, tandis que l'excellente SociĂ©tĂ© musicale de Jarnac nous rĂ©jouissait par de la bonne musique, et rendait ainsi la fĂȘte complĂšte. Vers onze heures, aprĂšs le feu d'artifice, un punch a Ă©tĂ© servi, auquel M. Tricoche, vice-prĂ©siaent, a portĂ© un toast au VĂ©loce-Club bordelais au nom du M. Man a rĂ©pondu en buvant Ă la prospĂ©ritĂ© assurĂ©e dĂ©sormais du sport de Jarnac et en remerciant ces messieurs de leur excellent accueil et de leur dĂ©vouement Ă la vĂ©locipĂ©die. Jarnac - Noce villageoise lors de la mi-carĂȘme â Le jour de la mi carĂȘme sur la place du ChĂąteau, kiosque au fond Ă droite 11 juillet 1889 â Bal et concert sur le Kiosque Ă musique temporaire installĂ© sur la place du ChĂąteau lors des courses de vĂ©locipĂ©des. La fanfare de trompettes Hugon de Bordeaux et la Philharmonie de Jarnac sont de sortie. â Courses de Jarnac. C'est la tĂȘte encore remplie du bruit des acclamations, des sonneries de trompes de chasse, des fanfares et des pĂ©tards que j'Ă©cris ces lignes. A Jarnac, on ne fait pas les choses comme ailleurs. Je dirai mĂȘme tout de suite qu'on les fait mieux que presque partout ailleurs, grĂące au concours aussi dĂ©vouĂ© que dĂ©sintĂ©ressĂ© de ceux que la vĂ©locipĂ©die jarnacquoise a l'honneur de possĂ©der Ă sa tĂȘte. Tout Jarnac Ă©tait sur pied ou sur pĂ©dales, dimanche dernier 7 juillet, et jamais, pour ma part, il ne m'a Ă©tĂ© donnĂ© d'assister Ă sĂ©rie aussi complĂšte de rĂ©jouissances organisĂ©es en honneur du cyclisme ni Ă des courses revĂȘtues d'un caractĂšre plus officiel. A 2 heures, les courses ont commencĂ© sur le vĂ©lodrome des Grandes-Maisons piste de 300 mĂštres, admirablement bien amĂ©nagĂ© et fort artistiquement dĂ©corĂ© pour la circonstance. Une affluence aussi considĂ©rable que choisie, parmi laquelle les dames brillaient par leurs toilettes autant que par leurs applaudissements prĂ©cieux, n'a cessĂ© d'acclamer les coureurs. Le jury a fonctionnĂ© sous la prĂ©sidence effective de M. le gĂ©nĂ©ral de division Tricoche, grand officier de la LĂ©gion d'honneur, ancien directeur de l'artillerie au ministĂšre de la guerre et partisan convaincu de la vĂ©locipĂ©die militaire dont il a pu apprĂ©cier les services. ... A l'issue des courses, grand banquet officiel admirablement servi par l'hĂŽtel de France dans un immense chai dĂ©corĂ© pour la circonstance avec un goĂ»t exquis aux couleurs nationales. Soixante-douze convives Ă table. ... C'est ici qu'a eu lieu Ă notre avis le clou de la journĂ©e. Du banquet, le cortĂšge officiel s'est rendu sous le kiosque Ă©levĂ© spĂ©cialement sur la place principale de Jarnac en vue de la distribution des prix aux coureurs et lĂ , avant de procĂ©der Ă cette distribution, M. le gĂ©nĂ©ral Tricoche, dominant de sa fiĂšre stature et de son organe gĂ©nĂ©reux la foule innombrable assemblĂ©e tout autour, Ă fait une des plus belles apologies de la vĂ©locipĂ©die militaire que nous ayons jamais entendues. AprĂšs la distribution solennelle des prix, a eu lieu le punch d'honneur offert dans les salons du Club, et les hĂŽtes officiels du ont quittĂ© Jarnac vers 11 heures au moment oĂč les rĂ©jouissances populaires s'achevaient sur la place du chĂąteau en un bal public des plus suivis. Pendant celte journĂ©e si complĂštement remplie, l'excellente fanfare Hugon de Bordeaux trompes de chasse n'a cessĂ© de se faire entendre, aprĂšs avoir accueilli le gĂ©nĂ©ral Tricoche au son de la Marseillaise Ă son entrĂ©e sur le vĂ©lodrome et s'est partagĂ© les honneurs avec la philharmonique de Jarnac, fondĂ©e en 1860 et dont le chef servit en 1870 sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Tricoche. Jarnac - Kiosque de la musique sur la place du ChĂąteau â Vue panoramique de la place et et du kiosque 28 juin 1891 â Concert de la Philharmonie sur le Kiosque place du ChĂąteau Ă l'occasion du concours annuel de la sociĂ©tĂ© de Tir â Jarnac. Dimanche 28 juin dernier avait lieu Ă Jarnac les derniĂšres opĂ©rations du douziĂšme concours annuel de la SociĂ©tĂ© de tir. M le sous-prĂ©fet de Cognac et une dĂ©lĂ©gation des officiers du 107e de ligne avaient bien voulu honorer cette fĂȘte de leur prĂ©sence et ont suivi les derniers tirs avec beaucoup d'intĂ©rĂȘt. A six heures, Ă l'hĂŽtel Hillairet, un banquet offert Ă M. le sous-prĂ©fet rĂ©unissait les membres actifs de la SociĂ©tĂ© et les officiers du 107e. Au dessert M. Laroche, le sympathique prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© de tir, a pris la parole pour remercier M. le sous-prĂ©fet de Cognac et les officiers d'avoir acceptĂ© avec tant d'empressement l'invitation qui leur avait Ă©tĂ© faite.... L'heure de la distribution des prix Ă©tant arrivĂ©e, le cortĂšge prend place sur le kiosque, pendant que la SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac exĂ©cute un des plus beaux morceaux de son rĂ©pertoire. M. le sous-prĂ©fet prend de nouveau la parole et fait, devant, un nombreux public, un nouvel Ă©loge de la ville de Jarnac, dont il vante l'attachement Ă la RĂ©publique et le dĂ©vouement Ă toutes causes patriotiques. M. Philippe Delamain, officier de tir, commence la lecture du palmarĂšs et la distribution des prix a lieu... Jarnac - Tramway et Kiosque Ă musique, place du ChĂąteau â HĂŽtel Couturier-Hillairet, Kiosque Ă musique, magasins et "chĂąteau" Courvoisier Juin 1891 â La Philharmonique de Jarnac recueille tous les Ă©loges lors du Concours musical du jardin des Plantes de Nantes â Le cortĂšge des 93 SociĂ©tĂ©s a dĂ©filĂ© avec une exactitude peut-ĂȘtre insuffisamment militaire devant les autoritĂ©s et s'est rendu jusqu'au Jardin des Plantes pour la rĂ©pĂ©tition du Festival de la FĂȘte de Nuit. Pour suivre pas Ă pas l'ordre du programme, disons que la FĂȘte de Nuit a Ă©tĂ© des plus brillantes au point de vue des lumiĂšres, mais le froid devenu de plus en plus vif et des averses sĂ©rieuses ont quelque peu nui Ă sa rĂ©ussite complĂšte. Quant Ă la partie musicale de ces fĂȘtes, ainsi que nous avons eu constamment occasion de le faire remarquer, Ă la grande stupĂ©faction des personnes qui n'ont pas l'habitude de ces exĂ©cutions monstres et monstrueuses au point de vue de l'art, nous avons encore assistĂ© cette fois Ă ce phĂ©nomĂšne bizarre qu'une musique d'harmonie de cinquante musiciens qui se sentent bien les coudes, la musique de Jarnac, par exemple, fait dix fois plus d'effet au Jardin des Plantes que la rĂ©union sans cohĂ©sion de plusieurs centaines et mĂȘme plusieurs milliers d'exĂ©cutants orphĂ©onistes, harmonistes ou fanfaristes. Le fait est que dimanche soir, personne n'a rien compris au Choeur des Jeunes Bataillons, chantĂ© par tous les orphĂ©ons et l'exĂ©cution des morceaux par toutes les SociĂ©tĂ©s instrumentales a Ă©tĂ© quelque peu charivarique, sans produire mĂȘme Ă aucun moment l'effet de sonoritĂ© sur lequel comptait bien Ă tort une partie des auditeurs. La SociĂ©tĂ© philharmonique de Jarnac, qui concourait seule pour le prix d'excellence, mĂ©rite aussi des Ă©loges. Il est vraiment bien extraordinaire de voir une si petite ville arriver Ă des rĂ©sultats trĂšs supĂ©rieurs Ă ceux obtenus parfois dans des citĂ©s de habitants. L'exĂ©cution de cette musique d'harmonie au concours d'honneur a Ă©tĂ© certainement trĂšs brillante, mais nous l'avons surtout apprĂ©ciĂ©e dans la Marche aux Flambeaux Ă la FĂȘte de Nuit. la Gazette artistique de Nantes du 1er juin 1891 9 aoĂ»t 1902 â Le Kiosque Ă musique de la place du chĂąteau sollicitĂ© pour la distribution des rĂ©compenses de la sociĂ©tĂ© de Tir â Jarnac. Dimanche soir, Ă huit heures et demie, a eu lieu au kiosque de la Musique, sur la place du ChĂąteau, la distribution des rĂ©compenses du 21e concours annuel de la SociĂ©tĂ© de Tir de Jarnac. En l'absence du PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ©, M. Laporte-Bisquit, sĂ©nateur, M. Abel Foucaud, vice-prĂ©sident a prononcĂ©, en termes Ă©loquents, un discours dont les grandes lignes, empreintes du plus pur patriotisme, ont Ă©tĂ© fort applaudies... Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 Ă Jarnac Annonce et prĂ©paratifs â Jarnac s'apprĂȘte a recevoir joyeusement les nombreux Ă©trangers qui vont lui rendre visite les 3 et 4 juillet Ă l'occasion du concours de musique. M. le prĂ©fet de la Charente a bien voulu accepter la prĂ©sidence du banquet que le comitĂ© offre Ă MM. les membres d'honneur et Ă MM. les membres du jury le lundi 4 juillet, Ă 6 h. ÂŒ, Ă l'hĂŽtel de France. M. le sous prĂ©fet de Cognac ; MM. Brisson et Limouzoin-Laplanche, sĂ©nateurs ; M. James Hennessy, dĂ©putĂ© ; M. Rimbaud de Larocque, conseiller gĂ©nĂ©ral ; MiM. Louis Comandon et Marcel Michaud, conseillers d'arrondissement, ont promis d'honorer ce banquet de leur prĂ©sence. Le comitĂ© nous prie de rappeler qu'il ne sera dĂ©livrĂ© aucune carte de sortie dans les lieux de concours et aux festivals ; les cartes de circulation, du prix de 3 francs pour les deux jours donneront seules aux porteurs le privilĂšge de pouvoir rentrer et sortir Ă leur guise. Il reste trĂšs peu de ces cartes, le comitĂ© engage donc vivement les retardataires qui en dĂ©sirent Ă se hĂąter. A l'occasion de ce grand concours musical, des trains spĂ©ciaux, comprenant des voitures de toutes classes, seront mis en circulation entre Bordeaux-Etat et Jarnac et retour et entre Jarnac et AngoulĂȘme, par la Compagnie des Chemins de fer de l'Etat. 26 juin 1910 â Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 Voici le programme des fĂȘtes organisĂ©es Ă Jarnac Ă l'occasion du grand concours d'harmonies, fanfares, orphĂ©ons, estudiantinas, trompettes, trompes de chasse, tambours et clairons â Samedi 2 juillet, Ă 8 h. œ, grande retraite aux flambeaux. â Dimanche 3 juillet harmonies, orphĂ©ons, estudiantinas, tambours et clairons. A 8 h. ÂŒ du matin. rĂ©ception Ă l'hĂŽtel de ville du jury par la municipalitĂ© ; Ă 9 heures, concours de lecture Ă vue Ă huis clos ; Ă l0 heures, concours d'exĂ©cution ; Ă 2 h., concours d'honneur ; Ă 4 heures, dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s Ă l'hĂŽtel de ville par la municipalitĂ©; Ă 8 h. œ, au Jardin public, illumination, fĂȘte de nuit, grand estival ; a 11 heures, distribution des rĂ©compenses. Un train spĂ©cial de Bordeaux Ă Jarnac sera trĂšs probablement mis en marche le dimanche. â Lundi 3 fanfares, trompettes et trompes de chasse. A 9 heures, concours de lecture a vue Ă huis clos ; Ă 10 heures, concours d'exĂ©cution ; Ă 2 heures. concours d'honneur ; Ă 4 heures, dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s, rĂ©ception Ă l'hĂŽtel de ville par la municipalitĂ© ; Ă 6 heures ÂŒ, banquet Ă l'hĂŽtel de France ; Ă 8 h. œ, au jardin public, illuminations, fĂȘtes de nuit, festival ; Ă 10 heures, distribution des rĂ©compenses ; Ă l'issue de la distribution. grand feu d'artifice. Jarnac - Programme du Concours de musique des 3 et 4 juillet 1910 â Le DĂ©filĂ© 3 et 4 juillet 1910 â Compte rendu du Concours musical de Jarnac â MalgrĂ© quelques averses, le concours musical de Jarnac a obtenu, dimanche et lundi le succĂšs le plus complet. Les principales rues de la ville Ă©taient dĂ©corĂ©es de guirlandes et de drapeaux ; plusieurs arcs de triomphe avaient Ă©galement Ă©tĂ© dressĂ©s et des banderolles ïŹeuries, portant les inscriptions Soyez les bienvenus », Honneur aux SociĂ©tĂ©s » exprimaient les sentiments de la population pour ses invitĂ©s et ses visiteurs. La population avait rĂ©pondu Ă l'appel de la municipalitĂ© et du comitĂ© d'organisation en dĂ©corant de guirlandes et de drapeaux les fenĂȘtres de ses maisons. rue Gambetta et rue de CondĂ© CPA James Cparama Les rues qui devaient ĂȘtre parcourues par le cortĂšge musical, depuis la place du ChĂąteau jusqu'Ă l'hĂŽtel de ville, en passant par les rues Gambetta et du Portillon, disparaissaient sous une vĂ©ritable voĂ»te dont l'aspect Ă©tait fĂ©erique. Les rues Gambetta et du Portillon, principalement, avaient Ă©tĂ© dĂ©corĂ©es d'une façon merveilleuse. Le matin les membres du jury ont Ă©tĂ© reçus Ă l'hĂŽtel de ville par M. le premier adjoint, qui leur a souhaitĂ© la bienvenue et leur a donnĂ© l'assurance que la population et la municipalitĂ© feraient tous les efforts pour qu'ils emportent le meilleur souvenir de leur visite Ă Jarnac. rue du Portillon et rue Gambetta CPA James Cparama Un vin d'honneur, offert par la municipalitĂ©, a Ă©tĂ© ensuite servi dans la salle des mariages. La matinĂ©e a Ă©tĂ© consacrĂ©e aux concours de lecture Ă vue et d'exĂ©cution. L'aprĂšs-midi, une trĂšs grande animation n'a cessĂ©, malgrĂ© quelques ondĂ©es, de rĂ©gner dans la ville le dĂ©filĂ© a pu avoir lieu Ă quatre heures ; une foule considĂ©rable, massĂ©e sur tout le parcours a vivement applaudi les SociĂ©tĂ©s qui sont venues se masser avec leurs banniĂšres devant l'hĂŽtel de ville, sur le perron duquel se tenaient les autoritĂ©s. M. le premier adjoint leur a souhaitĂ© une cordiale bienvenue. Les clairons, tambours et musiques sonnĂšrent au drapeau, puis eu lieu la dislocation. Cette premiĂšre partie des fĂȘtes s'est terminĂ©e le soir par un festival. La fĂȘte s'est poursuivie lundi. A 4 h 30, toutes les sociĂ©tĂ©s se massĂšrent sur la place du Champ-de-Foire ; puis, au signal, les musiques, jouant toutes diffĂ©rents airs, se mirent en route pour suivre l'itinĂ©raire prĂ©vu. Le cortĂšge, en ordre parfait, et les SociĂ©tĂ©s, la Philharmonique de Jarnac en tĂȘte, dĂ©fila entre deux rangs de curieux jusqu'Ă l'hĂŽtel de ville, pour y attendre le passage du dĂ©filĂ©. Un grand banquet sous la prĂ©sidence de M. Gelinet, PrĂ©fet, a rĂ©uni le soir, Ă 6 heures, tous les officiels, au grand hĂŽtel de France. Jarnac - Concours de Musique des 3 et 4 Juillet 1910, L' Estudiantina Rochefortaise voir les autres superbes CPA de James relatives au concours musical jarnacais ICI ... publiĂ© par James 17 Dim 6 Mai 2012 1949 La SociĂ©tĂ© philharmonique harmonie, fondĂ©e en 1860, prĂ©sidĂ©e par Laporte-Bisquit, dirigĂ©e par Leo Larrieu avec 63 exĂ©cutants est active en 1909. Jarnac - Place du chĂąteau et Kiosque vue aĂ©rienne 1 L'inventaire dĂ©taillĂ© du mobilier, des carrosses et bestailhs appartenant Ă dame Catherine de la Rochebeaucourt nous est parvenu grĂące au testament qu'elle a rĂ©digĂ© durant 6 jours, du 23 au 28 janvier 1668, par devant MaĂźtre HĂ©lie Rangeard, notaire royal en Angoulemois. On y dĂ©couvre chambre par chambre, tous les meubles, la plupart en nouhier, les meschantes tapisseryes bien souvent usĂ©es jusqu'Ă la trame, la lingerie tantĂŽt neufve, tantĂŽt uzĂ©e, les lits de pleume, les matellac, nombre de linceulx de toille de toutes provenances, les chaisnaix de cuivre, des gros fuzils et des petits pistollez, des casserolles, chaudrons, poilles et bassines, les assiettes, plaz, esguiĂšres, salliĂšre, escuelles et enfin les jumants, chevaux et mulles, les carrosses. Parmi la trentaine de chambres et antichambres, cabinets et chapelle, gallerye et vestibules on y observe â la grande gallerye quy regarde d'un bout sur la prĂ©rye et de l'autre bout sur la basse cour du chĂąteau ; â la chambre au grand alcauve ; â un cabinet oĂč sont stockĂ©s les pots de confiture ; â la chambre de la Tour, occupĂ©e par le seigneur chevalier de Jarnac le fils de la comtesse de Jarnac ; â la chambre du sieur Grizet armurier avec 5 fuzils et des petits et grands pistollez ; â la chambre de Luc Labeur, sieur des Rochers, maistre d'hostel de la comtesse de Jarnac ; â la chambre des femmes oĂč demeure AndrĂ©e Gendre ; â la chambre voultĂ©e de Monsieur lâabbĂ©, avec sa vieille meschante table et son meschant tapis fort vieux et rompu ; â la sommelerye et un grand nombre de vin et de piĂšces d'eau de vie ; â les greniers avec nombre de fromant, mesture et avoyne ; â les escuryes avec 4 chevaux, et 5 mulles ; â le bestailh d'aumaille avec 14 vaches et 3 veaux. voir ici, l'Inventaire complet dĂ©taillĂ©. 2 Lors de ses sĂ©jours Ă Paris, le comte de Jarnac, accompagnĂ© de son Ă©pouse Elisabeth Smyth, frĂ©quente rĂ©guliĂšrement la Cour. Le 1er fĂ©vrier 1780, il Ă©crit Ă son architecte Pineau Nous ne pensons icy qu'Ă danser parce que notre Reine et nos jeunes Princes ne pensent qu'Ă cela. On prĂ©pare des Bains dans le bois de Boulogne. Pendant le CarĂȘme *, j'ai soupĂ© deux fois chĂ©s le Roy, cette semaine ; je danse 2 fois par semaine avec la Reine ; mais ce n'est pas cela qui fait mes vrayes affaires... On ne va plus au bal qu'avec l'habit Henri 4 ; j'en ai un charmant... * la septuagĂ©sime tombe effectivement en 1780, le 23 janvier. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 17 mai 2018 1704 JARVILLE - Le Chalet Lorrain - Le Kiosque MEURTHE ET MOSELLE A Jarville, on ne demande pas mieux que de faire la fĂȘte mais, faute de musiciens, les festivitĂ©s sont limitĂ©es. Pour la retraite aux flambeaux, les concerts et le bal du 14 juillet 1891, le docteur Emile Picard, maire de 1885 Ă 1894, fait appel au chef de musique Paul GrĂ©goire qui, Ă la volĂ©e, vient de crĂ©er une sociĂ©tĂ© musicale jarvilloise. Paul GrĂ©goire, fondateur, en juin 1890, de l'Union NancĂ©ienne, vient d'ĂȘtre rĂ©voquĂ© pour d'obscures raisons d'abus de pouvoir le 10 janvier 1891. Emile Picard, le 26 aoĂ»t 1891, Ă huit heures du soir, rĂ©unit ses administrĂ©s, afin de constituer un comitĂ© pour l'organisation de la sociĂ©tĂ© de musique. Puis on n'entendra plus parler de sociĂ©tĂ© musicale Ă Jarville, encore moins de GrĂ©goire, pendant des annĂ©es. Jarville - Plan 1945 En dĂ©pit de l'absence de musique jarvilloise, la municipalitĂ© met en adjudication tous les ans, pour les fĂȘtes bimensuelles estivales et pour la fĂȘte patronale qui dure deux Ă trois jours chaque mois d'aoĂ»t, la location d'un emplacement et l'organisation de bals, feux d'artifice, jeux et concerts pour cette occasion, faisant appel Ă des musiciens extĂ©rieurs Ă la commune. En 1903, Hyacinthe Sellier â 1905, maire de 1900 Ă 1905, met enfin en place une fanfare, l'Union Musicale de Jarville, grĂące Ă l'arrivĂ©e d'un trĂšs dynamique chef de musique, EugĂšne Bouvret. Les concerts vont se succĂ©der tant Ă Jarville que dans les communes voisines, dont bien entendu Nancy, pendant trois dĂ©cennies. EugĂšne Bouvret Ă la recherche d'un Kiosque pour accueillir ses musiciens, trouve, dĂ©but 1906, de gĂ©nĂ©reux donateurs qui acceptent de financer cet Ă©dicule. Le nouveau maire, Emile Schwab, fournit l'emplacement au bout de la rue des Ecoles, oĂč est installĂ©e la Mairie et les Ecoles de filles et de garçons, Ă l'angle de la Grande Rue, une petite esplanade vient de se libĂ©rer. Cette petite place faisait l'objet de perpĂ©tuelles rĂ©clamation des riverains depuis de nombreuses annĂ©es ; ainsi le 23 juillet 1894, un de ceux-ci publie un entrefilet Ă ce sujet dans l'Est RĂ©publicain Dans la grande rue de Jarville, Ă l'angle de la rue des Ecoles, se trouve un appentis sur lequel nous appelons l'attention de l'administration des ponts et chaussĂ©es. Cette construction fait saillie sur l'alignement de la voie publique ; les murs, lĂ©zardĂ©s et trouĂ©s, constituent un danger pour la sĂ»retĂ© des passants. Il serait, croyons-nous, urgent de prendre telles mesures que comporte la situation. Jarville - Grande rue et Emplacement du kiosque avant sa construction Comme nous le voyons sur le clichĂ© ci-dessus, la municipalitĂ© ayant Ă©tĂ© enfin entendue, l'appentis a Ă©tĂ© rasĂ© â dans le mĂȘme temps qu'est installĂ© le tramway Ă©lectrique le long de la Grande Place en 1903 1 â, et l'autorisation d'y Ă©difier Ă sa place le futur Kiosque Ă musique est donnĂ©e. Pour cet Ă©vĂ©nement, une grande fĂȘte musicale est organisĂ©e par l'Union Musicale et son chef Bouvret qui convient le gratin de la musique meurthoise pour le jour de l'inauguration. Celle-ci se dĂ©roule le dimanche 27 mai 1906 un grand dĂ©filĂ© Ă travers les villes, prĂ©cĂ©dĂ© par les sociĂ©tĂ©s musicales et entourĂ© par une foule considĂ©rable, s'achĂšve sur la place du Kiosque. Au bas de l'Ă©difice, une estrade est installĂ©e, rĂ©servĂ©e aux officiels et invitĂ©s. Les discours d'usage prĂ©cĂšde un grand concert. L'animation jarvilloise se termine par un bal donnĂ© en soirĂ©e sur la place. Le Kiosque Ă musique, construit sur un soubassement de pierre, de forme octogonale, est entourĂ© d'un garde corps en fer forgĂ© ; ses colonnes en fonte soutiennent une toiture domale en zinc, ornĂ©e sur son pourtour d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©. Il y a fort Ă parier que ledit lambrequin a Ă©tĂ© fourni et financĂ© par Charles Varry, grand spĂ©cialiste des chalets, kiosques et Ă©lĂ©ments de dĂ©corations en bois, installĂ© prĂ©cisĂ©ment dans son chalet lorrain en face du kiosque sur la Grande Rue et qui dispose de vastes locaux oĂč il entrepose et fabrique son matĂ©riel depuis 1876. Charles Varry est le fournisseur de nombre de ces chalets sculptĂ©s Ă Nancy et dans toute la rĂ©gion, construits lors des foires et expositions. RenĂ© Varry, son fils, poursuivra l'activitĂ© de son pĂšre jusqu'en 1950. Jarville - RĂ©clames Charles et RenĂ© Varry Chalets et Kiosques, recherches menuisiers 1892 Ă 1928 Au sortir du conflit de 1914-1918, EugĂšne Bouvret et son Union musicale sont toujours trĂšs actifs et donnent trĂšs rĂ©guliĂšrement leurs concerts sur le kiosque Ă musique et lors de chaque festivitĂ© et ce, jusqu'en 1939. En 1921 la fanfare des Chasseurs Jarvillois, dirigĂ©e par M. Bouteiller, vient prĂȘter main forte Ă l'Union musicale. RenĂ© Varry, toujours Ă la recherche de bons menuisiers pour ses kiosques et chalets, fait face Ă de nombreuses commandes. A partir de 1932, il amĂ©nage son Chalet Lorrain avec des fĂ©eries de glaces et de lumiĂšres diverses, un parquet cirĂ© et une immense piste de danse. La salle et ses salons sont louĂ©s tout d'abord aux membres du Racing-Club-Lorrain pour leur soirĂ©e dansante le 15 octobre 1932. Cette grande fĂȘte sera suivie de bien d'autres bals et soirĂ©es dansantes. RenĂ© Varry obtient mĂȘme que la fĂȘte patronale jarvilloise du mois aoĂ»t soit attribuĂ©e au Chalet Lorrain par la municipalitĂ©. Jusqu'en 1939, tous les ans le football-club jarvillois y organise Ă©galement son grand bal annuel. 2 En 1931, la Grande Rue est rebaptisĂ©e rue de la RĂ©publique, la rue des Ecoles prend le nom de rue du marĂ©chal Foch. Par dĂ©cret du 25 juin 1936, la commune de Jarville devient Jarville-la-Malgrange afin d'Ă©viter toute confusion avec d'autres communes portant le mĂȘme nom. Le Kiosque Ă musique a Ă©tĂ© supprimĂ© aprĂšs 1945, remplacĂ© par une petite place plantĂ©e de deux arbres. Kiosque supprimĂ©. voir ici Emplacement de l'ancien Kiosque Ă musique de la Grande Rue de Jarville, devenue rue de la RĂ©publique, aujourd'hui. Rue des Ecoles Ă Jarville, devenue rue du marĂ©chal Foch, aujourd'hui. publiĂ© par JeanMarc Jeu 17 Mai 2018 1608 14 juillet 1893 â Echos de la fĂȘte Ă Jarville â A Jarville, la fĂȘte s'est passĂ©e cette annĂ©e avec le mĂȘme Ă©clat que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Pendant toute l'aprĂšs-midi, les rĂ©jouissances ont eu un succĂšs considĂ©rable. MM. le docteur Picard, Hanry, adjoint et Varry, conseiller municipal, ont eu les honneurs de la fĂȘte. AprĂšs un joli feu d'artifice, qui a Ă©tĂ© un peu contrariĂ© par la pluie, on s'est rĂ©fugiĂ© au bal oĂč l'on a dansĂ© avec entrain jusqu'au matin. 1er juin1896 â SĂ©ance tumultueuse au conseil municipal ; Charles Varry, constructeur de chalets et kiosques, par ailleurs conseiller municipal, moralisateur ; les bals et la vente de biĂšre continuent Ă Jarville... â Jarville. On nous Ă©crit le 1er juin Des incidents assez graves ont Ă©clatĂ© au conseil municipal, hier, dimanche. M. Majer de Lewalt, ingĂ©nieur-directeur des hauts-fourneaux de Jarville, avait adressĂ© une lettre Ă M. le docteur Picard, maire, pour ĂȘtre soumise Ă l'assemblĂ©e au sujet des permissions accordĂ©es Ă l'adjudicataire des bals publics, trop frĂ©quentes â selon lui â dans l'intĂ©rĂȘt des ouvriers et de la morale publique. M. Victor Piccot s'avança alors vers M. Visine, comptable et directeur de la SociĂ©tĂ© coopĂ©rative, reprĂ©sentant les usines, et fit remarquer que c'Ă©tait dans l'Ă©tablissement de l'usine que les ouvriers s'enivraient pendant leur travail. Pendant un quart d'heure, ce fut un tohu bohu gĂ©nĂ©ral, et M. Piccot frappait toujours avec son poing sur la table pour attirer l'attention sur les paroles qu'il prononçait. M. Charles Varry, de son cĂŽtĂ©, a dĂ©noncĂ© au conseil le fonctionnement de l'Ă©conomat en disant qu'Ă son point de vue il Ă©tait honteux d'autoriser une vente de boissons dont la consommation se fait sur la voie publique, et que, avant d'accuser les commerçants de Jarville, il fallait faire de la morale Ă soi-mĂȘme. M. Schwach et d'autres conseillers se mĂȘlent aussi au dĂ©bat. La sĂ©ance a Ă©tĂ© levĂ©e au milieu d'une certaine agitation et M. Majer de Lewalt a dĂ» sans doute faire appeler M. Piccot ce matin pour s'expliquer au sujet de sa lettre. RĂ©sultat on dansera tous les quinze jours et fĂȘtes ce n'est pas de trop et la coopĂ©rative vendra toujours cent cinquante hectolitres de biĂšre par mois au minimum sans compter l'alcool. L'Union musicale de Jarville fait ses dĂ©buts 13 avril 1904 â Union musicale de Jarville. Cette sociĂ©tĂ© offrira Ă ses membres honoraires, samedi prochain, Ă huit heures du soir, salle Picot, un concert dont voici le programme l. La Prise de Sfax, allegro L. Pivet. â 2. La FiancĂ©e du conscrit, ouverture L. Pivet. â 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, fantaisie H. Kling. â 4. Blondinette, polka pour pistou, soliste M. Spiess A. Govaert. â 5. Souvenir de GenĂšve, fantaisie X.... â 6. Jehanne, la bonne Lorraine, marche J. de Orelly. AprĂšs le concert, un grand bal rĂ©unira les musiciens et leurs invitĂ©s ; la sociĂ©tĂ© s'est assurĂ© le concours de deux charmantes vendeuses de bouquets pour la vente des fleurs. Cette fĂȘte intime sera, tout le fait prĂ©voir, un succĂšs de plus pour cette jeune fanfare dĂ©jĂ si forte, grĂące au zĂšle de son dĂ©vouĂ© chef, M. Bouvret. Dimanche aprĂšs midi, si le temps le permet, promenade et concert Ă Heillecourt. 20 aoĂ»t 1904 â L'Union musicale de Jarville donnera samedi soir, Ă 8 h. œ, rue d'Alsace, un concert dont voici le programme 1. Bayard, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. â 2. Marie-Henriette, ouverture Montagne. â 3. Sifflet, Pierrettes, polka sifflĂ©e Ropy. â 4. La Fille du rĂ©giment, fantaisie Donizetti. â 5. Les Bords de la Meurthe, valse Spiess. â 6. Boquillon, pas redoublĂ© Mullot. 16 avril 1905 â Jarville. Programme de l'Union musicale du dimanche 16 avril 1905, Ă 2 heures aprĂšs-midi, sur la place publique 1. Le dĂ©filĂ© des gymnastes AndrĂ© â 2. ClĂ©ment Marot, ouverture Kelsen. â 3. Le sommeil de Diane, fantaisie BlĂ©ger. â 4. Bouquet de mĂ©lodies, valse BlĂ©ger. â 5. Le mal du pays, fantaisie BlĂ©ger. â 6. Arlequin, allegro. Morand. Le chef de musique, Bouvret. 19 mars 1906 â Le Kiosque Ă musique est en cours de construction â La fanfare l'Union musicale de Jarville organise, pour le 31 mars, Ă 8 h. œ du soir, un grand concert suivi de bal, dans la salle Piccot. En voici le programme 1. Bon Sang, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. â 2. MĂ©daille d'or, ouverture Migette. â 3. Le Bivouac du drap d'or, musique BlĂ©ger. â 4. Marie CĂ©cile, polka Spiess, par 2 cornets A. Spiess et G. GonĂ©. â 5. Aubade Nuptiale, fantaisie Mulot. Le chef de musique, E. Bouvret. La sociĂ©tĂ© se propose Ă©galement d'inaugurer, sous peu, le kiosque si coquet qu'elle fait construire sur la place, et dont on peut dĂ©jĂ admirer l'Ă©lĂ©gance et le style une grande fĂȘte musicale avec dĂ©filĂ© sera organisĂ©e Ă cette occasion, et l'Union musicale s'est dĂšs maintenant, assurĂ© le concours de plusieurs harmonies et fanfares de la rĂ©gion. Dans sa derniĂšre rĂ©union gĂ©nĂ©rale, la sociĂ©tĂ©, aprĂšs avoir votĂ© des remerciements aux gĂ©nĂ©reux bienfaiteurs, Ă qui elle doit de pouvoir Ă©difier son kiosque, a constituĂ© comme suit, son comitĂ© pour 1906 PrĂ©sident, M. Schwach ; vice-prĂ©sidents MM. Blin et Auer ; trĂ©sorier, M. Boulin ; secrĂ©taire, M. Chalbot ; membres, MM. Auclair, Forterre, Marchal, Lentz, Sellier ; directeur, M. Bouvret. 26 mai 1906 â Programme de la FĂȘte musicale organisĂ©e Ă l'occasion de l'inauguration du kiosque Ă musique â Voici le programme de la grande fĂȘte musicale, organisĂ©e par l'Union musicale », fanfare de Jarville, Ă l'occasion de l'inauguration du Kiosque de musique, avec le concours de l'Harmonie des usines les Fils d'Emmanuel Lang » de Bonsecours, la Lyre lorraine de Nancy, la Jeune Lorraine de Saint-Max, la Fanfare des trompes de Boudonville, la Fanfare de la Madeleine, le RĂ©veil de Pont-Saint-Vincent et l'Harmonie des Hauts-fourneaux, forges et aciĂ©ries de Pompey. Samedi 26 mai 1906. â Pavoisement des rues. â A 8 heures œ du soir, retraite aux flambeaux. Dimanche 27 mai 1906, Ă 1 heure trois quart de l'aprĂšs-midi, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s, place de Bonsecours. A 2 heures, grand dĂ©filĂ©. ItinĂ©raire rue d'Alsace, Grande-Rue, rue Carnot, rue Varry, hauts-fourneaux, retour jusqu'au kiosque. A l'issue du dĂ©filĂ©, cĂ©rĂ©monie d'inauguration 1. Le Tramm, pas redoublĂ© avec clairons, par toutes les sociĂ©tĂ©s, 300 exĂ©cutants sous la direction de l'auteur M. C. Mougeot ; 2. Discours d'inauguration par M. Emile Schwach, maire de Jarville, prĂ©sident de l'Union musicale ; 3. La Marseillaise, par toutes les sociĂ©tĂ©s, sous la direction de M. EugĂšne Bouvret, chef de l'Union musicale. Grand concert. â l. Marie-Henriette, ouverture, Montagne l'Union musicale ; 2. L'Arche de l'Alliance, ouverture, Bleger, la Jeune lorraine ; 3. La Villa des Roses, fantaisie, Planel Fanfare de la Madeleine ; 4. Martha, fantaisie, Flotow Lyre lorraine ; 5. L'Ambassadrice, Aubert harmonie Lang ; 6. Gillette de Narbonne, fantaisie, Audran Harmonie de Pompey ; 7. En avant, allegro, AugĂ© le RĂ©veil ; 8. Allegro, X fanfare de Boudonville. A 9 heures du soir. â Grand bal autour du kiosque, orchestre de l'Union musicale. 27 mai 1906 â Inauguration du Kiosque Ă musique de Jarville â FĂȘte musicale de Jarville. Les rĂ©jouissances organisĂ©es dimanche par l'Union musicale de Jarville pour l'inauguration de son kiosque ont eu le plus grand succĂšs. Samedi soir, la retraite aux flambeaux a Ă©tĂ© suivie par une foule Ă©norme. Elle s'est arrĂȘtĂ©e un moment devant la villa Lucas, d'oĂč un beau feu d'artifice a Ă©tĂ© tirĂ© par son propriĂ©taire, M. Bourreiff, le jeune et sympathique conseiller municipal. Dimanche, Ă 2 heures, sur la place de Bonsecours, les sociĂ©tĂ©s l'Harmonie des usines Lang, la Fanfare de la Madeleine, l'harmonie la Jeune lorraine de Saint-Max, la Lyre lorraine et les Trompes nancĂ©iennes ont Ă©tĂ© reçues par l'Union musicale et, en un imposant dĂ©filĂ©, ont parcouru les principales rues de Jarville pour arriver, Ă 2 heures, sur la place pour la cĂ©rĂ©monie d'inauguration. Les sociĂ©tĂ©s massĂ©es autour du kiosque exĂ©cutent d'abord, sous la direction de M. Mougeot, directeur de l'Harmonie des usines Lang, un pas redoublĂ© de sa composition. M. Schwach, maire et prĂ©sident de l'Union musicale, prononce le discours d'usage, qui lui vaut une vĂ©ritable ovation et la Marseillaise est aussitĂŽt exĂ©cutĂ©e par tous les musiciens, sous la direction de M. Bouvret, chef de l' Le concert commence alors et vaut Ă toutes les sociĂ©tĂ©s de mĂ©ritĂ©s applaudissements. Tous les morceaux ont Ă©tĂ© Ă©coutĂ©s religieusement par une foule qui remplissait non seulement la place, mais encore les rues y aboutissant. A toutes les fenĂȘtres, sur les balcons et mĂȘme sur les toits, il y avait de nombreux curieux. Une estrade rĂ©servĂ©e aux conseillers municipaux, aux comitĂ©s des sociĂ©tĂ©s et aux invitĂ©s, avait Ă©tĂ© dressĂ©e en face l'escalier donnant accĂšs au kiosque. AprĂšs le concert, la dislocation des sociĂ©tĂ©s a donnĂ© jusqu'Ă sept heures du soir la plus grande animation dans Jarville, Ă la grande satisfaction des cafetiers, qui ont fait de belles rĂ©coltes. Le bal public, Ă partir de huit heures et demie, sur la place, a Ă©tĂ© trĂšs animĂ©. Cette belle fĂȘte, si rĂ©ussie malgrĂ© un temps douteux, fait le plus grand honneur aux commissaires qui ont bien voulu se charger de l'organisation et se sont rĂ©ellement dĂ©vouĂ©s Ă cet effet, ce sont MM. Chalbot et Boutin, qui nous promettent de faire encore mieux, si possible, Ă la prochaine occasion. Jarville - Rue des Ecoles et Kiosque Ă musique Quelques uns des nombreux concerts donnĂ©s par EugĂšne Bouvret et l'Union musicale sur le Kiosque de Jarville 28 juillet 1906 â Programme de l'Union musicale du 28 juillet, Ă 8 h. œ du soir, au kiosque 1. Bon Sang, pas redoublĂ© avec clairons Spiess. â 2. La Croix du MĂ©rite, ouverture BlĂ©ger. â 3. L'Enclume, polka Parlow.â 4. Aubade nuptiale, fantaisie B. Mullot. â 5. La Vie militaire, allegro Stenebrugen. Le chef de musique, Bouvret. 23 septembre 1906 â Union musicale, fanfare de Jarville. Programme du dimanche 23 de 3 heures Ă 4 h. œ, au kiosque 1. La 82e brigade, dĂ©filĂ© avec clairons et tambours A. Tournier. â 2. Le Mal du pays, ouverture BlĂ©ger. â 3. La FĂȘte du rĂ©gent, fantaisie Rivet.â 4. Petite fleur, valse G. Marie.â5. Le Sommeil de Diane, fantaisie BlĂ©ger. â 6. Le Ruban rouge, pas redoublĂ© Pontet. Le chef de musique, Bouvret 20 juin 1907 â Union musicale de Jarville. Concert du 20 juin, Ă 8. h. ÂŒ du soir, au kiosque, comprenant les morceaux couronnĂ©s au concours de Nancy 16 et 17 juin 1. O Ski FĂ© cho, allegro Mougeot. â 2. Philine, ouverture Boyer. â 3. Marie-Henriette Montagne, prix d'honneur. â 4. Glorieux concours, fantaisie Mougeot. â 5. La fĂȘte du RĂ©gent Bivet, 1er prix d'exĂ©cution. â 6. Triomphe, marche, morceau d'ensemble Millot. Le chef de musique, E. Bouvret 12 avril 1908 â Union musicale de Jarville. Programme du 12 avril, Ă deux heures et demie, au kiosque 1. LibertĂ© et Patrie, pas redoublĂ© Reyberg. â 2. Les Diablotins, ouverture Bleger. â 3. Valse PrintaniĂšre Mulot. â 4. Le MystĂšre, divertissement pour baryton M. Moratin. â 5. Allegro Bleger. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1909 â Union musicale de Jarville. â Programme du 3 juillet, Ă 8 heures un quart, au kiosque. â 1. Le Ruban rouge, pas redoublĂ© Pontet. â 2. Sous la tonnelle, ouverture M. Millot. â 3. La Schlucht, valse Toussard. â 4. La Croix du drapeau, fantaisie BlĂ©ger. â 5. Les deux ramiers, polka pour 2 pistons ; solistes Spiess et Boiteux Labole. â 6. Allegro Mougeot. Le chef de musique E. Bouvret. 24 juin 1911 â Union musicale de Jarville. â Programme du 25 juin 1911, Ă 3 heures, au kiosque. 1. Sonnez fort, dĂ©filĂ© Mougeot. â 2. Gloria Victis, ouverture Boisson. â 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, fantaisie Kling.â 4. Mimosa, valse Amourdedieu. â 5. Les ChevriĂšres, fantaisie Mougeot. â 6. Marche du 94e X.... Le chef de musique E. Bouvret. 9 septembre 1911 â Jarville. Union musicale. â Programme du samedi 9 septembre, Ă huit heures un quart du soir, au kiosque 1. Mes adieux au 63e, pas redoublĂ© Binot. â 2. Les Diablotins, ouverture BlĂ©ger. â 3. 1804, marche chantĂ©e L. Ganne. â 4. Valse printaniĂšre Boisson. â 5. Le RĂȘve passe, chant patriotique Helmer et Krier. â 6. DĂ©filĂ© du X.... Le chef de musique, Bouvret. 20 juin 1914 â Union musicale de Jarville. â Programme du samedi 20 juin, Ă 20 heures ÂŒ, au kiosque 1. Salut Ă toi, allegro Bouchel. â 2. Le Sommeil de Diane, ouverture BlĂ©ger. â 3. Moscou, marche Allier. â 4. Valse printaniĂšre Boisson.â 5. Les Lauriers de Miltiade, fantaisie Marsal. â 6. Bavard, dĂ©filĂ© Millet. Le chef de musique, E. Bouvret. Jarville - Rue des Ecoles future rue marĂ©chal Foch, mairie et Ă©coles de garçons et filles â Rue du marĂ©chal Foch, mairie Ă©coles et kiosque Ă musique Ă l'extrĂ©mitĂ© de la rue, Ă droite 18 mai 1917 â Le Kiosque Ă musique sert de point de ralliement pour le casse-pipe suivant ! â Jarville. Classe 19. â Les jeunes gens de Jarville de la classe 19 sont priĂ©s de se rĂ©unir samedi prochain 19 mai, au cafĂ© Schmitt, place du Kiosque, Grande-Rue, Ă huit heures prĂ©cises, en vue de l'Ă©lection d'un comitĂ©. AprĂšs le conflit, EugĂšne Bouvret reprend ses concerts sur le Kiosque 29 mai 1920 â Union musicale de Jarville. Programme du 30 mai, Ă 20 h. 1/2, au Kiosque 1. Marche Italienne Rousseau ; 2. Henriette, ouverture Kelsen ; 3. Les Bords de la Coise, valse Bleyer ; 4. Le sommeil de Diane, fantaisie Bleyer ; 5. Retraite espagnole Girod ; 6. Pariria, allegro Mougeot. Le chef de musique, E. Bouvret. 3 juillet 1920 â Union musicale. Programme du 3 juillet, Ă 20 heures et demie, au kiosque 1. La Fille du RĂ©giment, allegro avec clairons Donizetti. 2. Arlequine, marche Poncet. 3. Ce que l'on entend dans la forĂȘt, ouverture Kling. 4. Ciao, valse Bouchet. 5. Loin de ma patrie, fantaisie Bidaine. 6. Le Vaseux, dĂ©filĂ© X... Le chef de musique, E. Bouvret. 6 aoĂ»t 1921 â Programme du concert du 6 aoĂ»t, Ă 20 heures et demie, au kiosque, par l'Union musicale 1. Marche des Avions Billaut. 2. Simla, allegro BaĂ«r. 3. Langage des Fleurs, valse Putz. 4. Sifflez, Pierrettes, polka Popy. 5. Jour de Fiançailles, fantaisie Bidaine. 6. Alsace-Lorraine, dĂ©filĂ© Ben-Tayoux. Le chef de musique, Bouvret. L'Union musicale, toujours trĂšs flattĂ©e de voir ses concerts suivis par un public nombreux et sympathique, ose espĂ©rer que, pendant l'exĂ©cution des morceaux du programme les jeux tapageurs des enfants cesseront ; elle compte sur les parents de ceux-ci pour obtenir le rĂ©sultat recherchĂ©. 21 mai 1924 â Union Musicale de Jarville. Concert du 21 mai, Ă 8 h. 30, au kiosque. Programme 1. Le Drapeau de la Paix Millot ; 2. Les premiĂšres feuilles, ouverture Mougeot ; 3. Valse printaniĂšre Boisson ; 4. Etoile, fantaisie AugĂ© ; 5. Jarville-Marche Toussard ; 6. Altierre, pas redoublĂ© Andrieu. Le chef de musique E. Bouvret. 3 juillet 1925 â Programme de la FĂȘte nationale du 14 juillet Ă Jarville â 13 juillet. Grande retraite aux flambeaux avec le concours des sociĂ©tĂ©s locales. 20 h. Ă 21 h. Concert au kiosque, suivi de bals populaires ; illuminations. â 14 juillet. RĂ©veil en fanfare par les trompettes et cors de chasse. Sonnerie de cloches. 10 heures dĂ©part des courses cyclistes organisĂ©es pour les deux sexes. Nombreux et divers prix, espĂšces et nature. 11 h. 30 ApĂ©ritifs-surprises, avec le concours de l'Union musicale. De 14 Ă 19 heures Courses Ă pied, en sac, en Ă©chasses et nombreuses et diverses attractions pour les deux sexes, avec avalanche de prix. MĂąt de cocagne devant l'hĂŽtel de ville. 20 heures 30 Grand bal populaire, salle de la Poste. A l'issue de ce bal, distribution des prix. 14 juillet 1929 â FĂȘte nationale, concert sur le Kiosque de Jarville â Samedi 13 juillet A 18 heures sonnerie de cloches. A 20 h. 30 retraite aux flambeaux par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 21 h. 30 concert au kiosque Ă musique, par l'Union Musicale de Jarville. AprĂšs le concert, grand bal populaire place de la Gare. â Dimanche 14 juillet A 6 heures sonnerie de cloches ; rĂ©veil en fanfare par la clique des Chasseurs Jarvillois. A 8 heures remise de bons et de secours aux indigents de la commune. A 9 heures course cycliste de 25 km. environ, rĂ©servĂ©e Ă tous les coureurs amateurs habitant Jarville. Les inscriptions seront reçues chez M. Berg, marchand de cycles, Grande-Rue, jusqu'au 13 juillet. Rassemblement des coureurs devant le n° 9 de la Grande-Rue, Ă 8 h. 45. Le dĂ©part de la course sera donnĂ© Ă 9 heures, route de FlĂ©ville, et l'arrivĂ©e sera jugĂ©e au lieudit Haut de la CĂŽte ». A 10 h. 45 Ă la mairie, distribution des prix de la course cycliste. A 11 heures apĂ©ritif concert au kiosque Ă musique par l'Union Musicale de Jarville. A midi sonnerie de cloches. A 14 heures 30, devant la mairie jeux divers rĂ©servĂ©s aux enfants. A 16 heures, course pĂ©destre, tour de Jarville, 4 km. environ. A 18 heures sonnerie de cloches. 15 et 16 aoĂ»t 1931 FĂȘte patronale organisĂ©e dans les dĂ©pendances de la menuiserie RenĂ© Varry 14 aoĂ»t 1931 â Annonce de la fĂȘte. â La fĂȘte patronale de Jarville aura lieu les samedi 15, dimanche 16 et lundi 17 courant, Ă son emplacement habituel. Bon nombre de forains y ont pris place, avec des attractions variĂ©es balançoires, tirs, confiseries, etc., feront la joie des petits et des grands. Un superbe bal entiĂšrement couvert, avec un orchestre choisi, aura lieu dans les nouvelles dĂ©pendances de l'atelier de menuiserie de M. Varry RenĂ©, industriel et adjudicataire de la fĂȘte. Une buvette bien achalandĂ©e y sera installĂ©e. Les jeunes gens seront certains de pouvoir s'y divertir. Le meilleur accueil leur sera rĂ©servĂ©. 20 aoĂ»t 1931 â Compte rendu de la FĂȘte patronale â La fĂȘte patronale, qui a eu lieu les 15 et 16 courant, malgrĂ© le mauvais temps, a attirĂ© de nombreux promeneurs. Aussi les forains on et eu pleine satisfaction. Le bal, qui se tenait dans la nouvelle salle superbement dĂ©corĂ©e dans les nouveaux bĂątiments de M. Varry, se trouvait un peu petite, vu les nombreux couples de danseurs. Une organisation des plus parfaite a permis que ces deux jours de fĂȘte se dĂ©roulent dans la gaietĂ©, dans l'ordre et le calmĂ© les plus absolus, Ă . la satisfaction de toute la sociĂ©tĂ©. Aussi M. RenĂ© Varry, le sympathique et diligent organisateur et adjudicataire de la fĂȘte patronale n'a rien nĂ©gligĂ© pour sa rĂ©ussite. Les jeunes gens fervents de la danse, ainsi que les familles dĂ©sireux de se divertir pourront encore s'en donner Ă coeur joie en se donnant rendez-vous samedi soir, Ă 20 h. 30, dimanche en matinĂ©e Ă 14 h. 30 et en soirĂ©e Ă 20 h. 30. 22/11/1937 â FĂȘte de la Sainte-CĂ©cile, concert de l'Union musicale â Union musicale de Jarville. FĂȘte de la Sainte-CĂ©cile. A l'occasion de la fĂȘte traditionnelle de la Sainte-CĂ©cile par l'Union musicale de Jarville, une messe solennelle en musique sera cĂ©lĂ©brĂ©e dimanche 28 novembre, Ă 11 heures, en l'Ă©glise du SacrĂ©-Coeur de Jarville. Sermon par M. l'abbĂ© Halin. La quĂȘte, au profit dĂ© la SociĂ©tĂ©, sera faite par Mme Reboursin cĂŽtĂ© de l'Ă©pitre et par Mme Hingray cĂŽtĂ© de l'Ă©vangile. Voici le programme qui sera exĂ©cutĂ© par l'Union musicale au cours de l'office Gloria, marche, G. Gibau ; Invocation Ă la Vierge Blanchetot ; Offertoire Bleiger ; MystĂšre Motha ; Sainte CĂ©cile Bajus. Pendant la communion, un solo de violon sera exĂ©cutĂ© par M. Humbert. personnes qui seraient empĂȘchĂ©es d'assister Ă la cĂ©rĂ©monie sont priĂ©es de bien vouloir adresser leur offrande Ă l'une des dames quĂȘteuses ou Ă M. Bouvret, prĂ©sident, 11 rue de la RĂ©publique. A l'issue de la cĂ©rĂ©monie, un grand banquet aura lieu Ă la brasserie de la Belle-Croix. Les personnes qui dĂ©sireraient y participer peuvent se faire inscrire auprĂšs d'un membre du comitĂ© jusqu'au jeudi 25 courant, dernier dĂ©lai. Seule l'Union Musicale fanfare, fondĂ©e en 1903, prĂ©sidĂ©e par Schwach, dirigĂ©e par EugĂšne Bouvret est active Ă Jarville en 1909. 1 Les essais de la nouvelle ligne de Tramway Ă©lectrique joignant MaxĂ©ville Ă Jarville, prĂ©vus initialement le mardi 22 septembre 1903 sont reportĂ©s au jeudi en raison de l'encombrement de la voie. La voie est livrĂ©e Ă l'exploitation le dimanche 27 septembre. Cette ligne est en fait le prolongement jusqu'Ă Jarville, de celle qui existait depuis 1897 de MaxĂ©ville Ă Bonsecours. Lors de ce prolongement les tarifs sont fixĂ©s comme suit MaxĂ©ville-Bonsecours 0 fr. 10 ; Bonsecours-Jarville 0 fr. 10 ; MaxĂ©ville-Jarville 0 fr. 15. Des indications sont donnĂ©es aux voyageurs pour les voitures ne parcourant pas toute la voie Les voitures faisant le service jusque Jarville, porteront en plus de la plaque de tĂȘte, une affiche posĂ©e Ă une glace de chaque cĂŽtĂ© de la voiture, indiquant que la voiture va Ă Jarville, et pour la nuit, les hublots au dessus de la marquise de la plate-forme, auront un feu rouge, tandis que pour les voitures n'allant qu'Ă Bonsecours, ce feu continuera Ă ĂȘtre blanc. Jarville - Grande rue et Tramway â Kiosque Ă musique et tramway sur la Grande Rue 2 Les bals et soirĂ©es dansantes du Chalet Lorrain de RenĂ© Varry 15 octobre 1932 â Le bal du Racing-Club Lorrain. Nous rappelons que demain soir a lieu, Ă 21 heures, la premiĂšre soirĂ©e dansante organisĂ©e par notre sociĂ©tĂ© locale dans les salons du Chalet Lorrain, 101, Grande-Rue. Cette fĂȘte aura lieu sous la prĂ©sidence d'honneur de M. Moine, maire de Jarville, assistĂ© de ses adjoints, ainsi que de conseillers municipaux. Ils seront reçus Ă 21 h. 30 par le comitĂ© du M. Robert Pantz, retenu par un deuil trĂšs rĂ©cent, sera reprĂ©sentĂ© par son vice-prĂ©sident. Nul doute que ce bal, le premier de ce genre Ă Jarville, n'attire tous les amateurs de danse et de gaietĂ©, Ă©tant donnĂ© le programme trĂšs intĂ©ressant et variĂ© que la commission des fĂȘtes du a mis sur pied avec un soin minutieux. 5 novembre 1932 â Farandoles et danses avec la sociĂ©tĂ© de Secours mutuels La PrĂ©voyante. Grande soirĂ©e dansante de la SociĂ©tĂ© de secours mutuels La PrĂ©voyante » des Agents des rĂ©seaux de l'Est, d'Alsace et Lorraine, et des lignes secondaires. Samedi prochain, 5 novembre Ă 20 h. 30, a lieu la premiĂšre soirĂ©e dansante organisĂ©e par La PrĂ©voyante » des agents des rĂ©seaux de l'Est dans les vastes salons du Chalet Lorrain Ă Jarville, au profit exclusif de la caisse de secours. Cette soirĂ©e est placĂ©e sous la prĂ©sidence d'honneur effective de M. Martzlof, prĂ©sident gĂ©nĂ©ral de la PrĂ©voyante des agents des rĂ©seaux de l'Est, d'Alsace et des lignes secondaires. MM. les membres honoraires, actifs, et les amis sont invitĂ©s Ă cette soirĂ©e ou plus d'une surprise agrĂ©able leur est rĂ©servĂ©e. Danses nouvelles, farandoles, bataille de serpentins, beaucoup de fleurs etc... Un jazz rĂ©putĂ©, avec le rĂ©pertoire le plus variĂ© rehaussera l'Ă©clat de cette fĂȘte de famille, avec l'animation qui rĂ©gnera la gaietĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, il est certain que tous les assistants garderont de la soirĂ©e de la belle PrĂ©voyante » le meilleur souvenir, tout en accomplissant une bonne oeuvre. L'entrĂ©e est gratuite pour les mamans accompagnant les jeunes filles. Prix d'entrĂ©e - Cavaliers 5 fr. - Dames et militaires. - 3 francs. Une tenue correcte est de rigueur. Un service d'autos ou tramways fonctionnera jusqu'Ă la fin du bal. Jarville - Chalet de Jarville RenĂ© Varry. RĂ©clames dancing 26 mai et 17 juin 1934 20 aoĂ»t 1933 â FĂȘte patronale de Jarville. Dimanche 20 courant aura lieu la fĂȘte patronale Ă Jarville. Bon nombre de places sont dĂ©jĂ rĂ©servĂ©es par les forains. Le bal aura lieu dans la coquette salle du Chalet, organisĂ© par M. Varry RenĂ©, adjudicataire de la fĂȘte, qui n'a rien nĂ©gligĂ© pour sa bonne rĂ©ussite. 24 mars 1934 â Bal de la mutuelle La Ruche OuvriĂšre de Lorraine. Le bal de cette mutuelle, Ă Nancy, a toujours laissĂ© parmi les danseurs et danseuses un souvenir apprĂ©ciĂ©, qui fait bien augurer du succĂšs que remportera le grand bal de nuit, qui aura lieu samedi 24 mars, Ă 20 h. 30, dans la salle du Chalet Lorrain, rue de la RĂ©publique, Ă Jarville. Il est certain que ce bal mutualiste, puisqu'il est donnĂ© au profit des oeuvres sociales de cette sociĂ©tĂ© maladie, maternitĂ©, dĂ©cĂšs, etc., rencontrera auprĂšs de la population jarvilloise et des environs le meilleur accueil. Le comitĂ© des fĂȘtes n'a rien nĂ©gligĂ©, et c'est enchantĂ© que tous se quitteront Ă une heure avancĂ©e de la nuit, heureux d'avoir passĂ© une bonne fĂȘte familiale, pleine d'entrain et de gaietĂ©, qui fera plaisir Ă tous. Le propriĂ©taire du Chalet Lorrain, qui ne nĂ©glige rien pour sa fidĂšle clientĂšle, a mis sur pied un orchestre de premier ordre. Pendant cette soirĂ©e, distribution de fleurs, cotillon, surprises, etc. Les prix sont Ă la portĂ©e de tous cavaliers, 4 francs ; dames, 3 francs. Les mamans accompagnant leurs demoiselles auront l'entrĂ©e gratuite. 1er avril 1939 â Grand bal du footbal-Club Jarvillois. Le football-Club local organise une grande soirĂ©e dansante, samedi 1er avril, dans les salons du Chalet Lorrain. Cette grande manifestation de la danse est assurĂ©e d'obtenir son succĂšs habituel, le comitĂ© organisateur ayant rĂ©glĂ© avec la plus grande attention tous les petits dĂ©tails de façon Ă contenter les plus difficiles. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mer. 23 mai 2018 1934 JEGUN - AllĂ©es Gambetta et Kiosque GERS Le Comte d'Armagnac, Bernard IV vers 1120-1193, fait fortifier aux alentours de 1180 la ville de Jegun, amĂ©nagĂ©e en bastide, de forme rectangulaire. Une tour domine ses murailles ; quatre portes monumentales sont disposĂ©es sur chacun des cĂŽtĂ©s de l'enceinte, au dĂ©bouchĂ© des deux rues mĂ©dianes. Ces fortifications sont dĂ©mantelĂ©es au XVIIe siĂšcle, laissant subsister quelques vestiges des portes. Au XIXe siĂšcle, l'avant de la bastide, hors les murs, est appelĂ© les Quinconces, constituant une promenade plantĂ©e d'arbres, bordĂ©e par un muret. La vaste esplanade situĂ©e en contrebas de ce muret est consacrĂ©e au foirail et aux marchĂ©s jegunois. Plan de Jegun en 1828 Ces foires et marchĂ©s, fixĂ©s Ă Jegun depuis 1391 et confirmĂ©s en tant que coutumes en 1576, 1604 et 1609, sont, au XVIIIe siĂšcle, dĂ©finitivement rĂ©glementĂ©s par les quatre consuls jegunois qui administrent la citĂ© le marchĂ© est tenu tous les jeudis sous la halle et sur la place publique et quatre foires annuelles sont autorisĂ©es lors de la St Georges, St Abdon, St Michel de septembre et St AndrĂ©. Les consuls, qui ont, suprĂȘme honneur, le droit de porter chaperon et robe longue moitiĂ© rouge et moitiĂ© noire, jouissent et possĂšdent de tout tems les patus appelĂ©s Ă l'Estrade, oĂč l'on tient les foires, confrontant avec les fossĂ©s qui entourent la ville et les patus joignant ladite ville. En 1830, si le marchĂ© hebdomadaire reste inchangĂ©, les foires annuelles sont, quant Ă elles, maintenant au nombre de neuf les 5 janvier, 13 fĂ©vrier, 8 avril, 23 mai, 30 juillet, 31 aoĂ»t, 21 septembre, 3 novembre et 1er dĂ©cembre. Les Quinconces sont rĂ©amĂ©nagĂ©s en 1902-1905 les murets de pierre qui surplombent le foirail sont remplacĂ©s par une suite de balustres de pierre. Les quinconces sont, dans le mĂȘme temps, rebaptisĂ©s AllĂ©es Gambetta. Jegun - Les Quinconces, futures allĂ©es Gambetta â Balustres des AllĂ©es Gambetta, Kiosque Ă musique La SociĂ©tĂ© Musicale de Jegun, Ă©galement appelĂ©e Fanfare municipale, est active dĂšs avant 1893, Ă la tĂȘte de 23 musiciens dirigĂ©s par Luigini. Elle donne ses concerts sur la commune et participe Ă des festivals rĂ©gionaux, notamment Ă Mirande, lors d'un festival du 13 aoĂ»t 1899. En 1909, Luigini cĂšde sa place Ă Campistron. Une seconde formation musicale est Ă©galement créée vers 1910 la Lyre Jegunoise. C'est probablement Ă la suite de cet afflux de musiciens que la municipalitĂ© dĂ©cide d'Ă©riger un Kiosque sur les AllĂ©es Gambetta en 1910. Il est inaugurĂ© lors d'une fĂȘte durant trois jours, du 3 au 5 septembre 1910 Ce Kiosque, de forme octogonale, muni d'un escalier de cinq marches, est tout d'abord dĂ©pourvu de toiture. Celle-ci sera construite quelques temps aprĂšs. Son soubassement est en pierre, son garde corps est en fer forgĂ©. AprĂšs le conflit de 1914-1918, un monument aux morts est Ă©difiĂ© dans les annĂ©es 1920, sur la place du foirail, en face du Kiosque Ă musique des AllĂ©es Gambetta. Il semble bien que la musique de Jegun ait Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e pendant la guerre une plaque en Hommage Ă nos chers musiciens LĂ©opold SĂ©rĂšs, Roger Laffitan et AimĂ© PĂ©rĂšs morts pour la France, est spĂ©cialement agrafĂ©e sur le monument. Jegun - Place du Foirail et Monument au morts 1914-1918 A noter que notre documentation sur les prestations musicales rĂ©alisĂ©es Ă Jegun ne nous sont pas parvenues, faute de l'indisponibilitĂ© des publications sur la presse locale jegunoise. En outre, les archives de Jegun ont Ă©tĂ© dĂ©truites lors de l'incendie de l'HĂŽtel de Ville dans la nuit du 3 au 4 janvier 1841. Nous avons eu par une chance inespĂ©rĂ©e â mais aprĂšs de longues recherches... â, dĂ©gotĂ© le dĂ©tail du programme de la fĂȘte de l'inauguration du kiosque que nous publions in extenso. Au conseil municipal du 10 mars 2016, la commission des travaux a dĂ©cidĂ© de confier Ă un architecte, l'Ă©tude de la rĂ©fection du kiosque Ă musique et et des balustres des AllĂ©es Gambetta... Kiosque toujours en place. Kiosque Ă musique de Jegun, aujourd'hui 1/3 â 2/3 â 3/3 AllĂ©es Gambetta de Jegun, Kiosque Ă musique et foirail, aujourd'hui 1/2 â 2/2 Monument aux morts de 1914-1918, place du foirail, aujourd'hui publiĂ© par JeanMarc Mer 23 Mai 2018 1902 27 au 30 septembre 1902 â Grandes fĂȘtes de Jegun ; jeux divers, concerts sur la promenade... â Grandes fĂȘtes de Jegun. Voici le programme des fĂȘtes qui auront lieu dans notre ville les 27, 28 et 29 septembre Samedi 27 septembre, Ă 9 heures du soir, salves d'artillerie, retraite aux flambeaux par la musique. Dimanche 28 septembre, Ă 8 heures du matin, distribution de secours aux indigents Ă 2 h. œ, sur l'hippodrome de Lescout, grandes courses de chevaux francs de prix ; Ă 8 heures du soir, illumination gĂ©nĂ©rale de la ville de 9 Ă 10 heures du soir, sur la promenade, concert festival par la musique, feu d'artifice bataille de confetti ; Ă 10 heures, grand bal public. Lundi 29 septembre, de 8 heures Ă 11 heures du matin, sur les boulevards et la promenade, courses aux Ăąnes, jeux divers ; Ă 3 heures du soir, reprise des jeux ; Ă 4 heures, courses de bicyclettes rĂ©gionales et locales. Les prix seront donnĂ©s ultĂ©rieurement par les journaux ; Ă 3 h. 30, sur la promenade, concert par la musique ; illumination, ascension de six ballons MontgolfiĂšres, bataille de confetti ; Ă 10 heures, grand bal champĂȘtre. Mardi 30 septembre, Ă 8 heures du soir, sur la promenade, concert par la musique, grand bal champĂȘtre. Avis. â Pour rĂ©pondre aux voeux de MM. les forains. la commission a dĂ©cidĂ© que toutes les fĂȘtes de nuit auraient lieu exclusivement sur la promenade afin de maintenir le public devant leurs Ă©tablissements. Les emplacements seront gratuits pendant toute la durĂ©e des fĂȘtes. 31 aoĂ»t 1910 â Programme de l'Inauguration du Kiosque Ă musique des 3, 4 et 5 septembre 1910 JEGUN. â Grandes fĂȘtes. Voici le programme des fĂȘtes qui auront lieu les 3, 4 et 5 septembre PremiĂšre journĂ©e. â Samedi 3 septembre â Ă 4 heures du soir, salves d'artillerie annonçant les fĂȘtes. â Ă 9 heures, retraite aux flambeaux par la SociĂ©tĂ© musicale. DeuxiĂšme journĂ©e. â Dimanche 4 septembre â Ă 5 heures du matin, salves d'artillerie. â Ă 2 heures de l'aprĂšs-midi, brillant dĂ©filĂ© par la Lyre Jegunoise. â Ă 2 h. 30, sur l'hippodrome de Lescout, courses de chevaux, frs de prix ; 48 engagements. â Ă 8 heures du soir, embrasement de la ville et des allĂ©es Gambetta. â Ă 9 heures, grande fĂȘte de nuit ; feu d'artifice ; concert offert par la SociĂ©tĂ© musicale pour l'inauguration de son kiosque ; bataille de confettis, fĂȘte foraine. â Ă 10 heures, grand bal champĂȘtre, brillant orchestre. TroisiĂšme journĂ©e. â Lundi 5 septembre â de 9 Ă 11 heures, courses et jeux divers dans la Grand'Rue. â Ă 2 heures du soir, au théùtre de la Nature parc du Bastion ; grande fĂȘte de gala, avec le concours d'artistes des principaux concerts de Marseille et Paris. â Ă 8 heures du soir, illuminations, fĂȘte foraine, concert offert par la SociĂ©tĂ© musicale. â Ă 10 heures, grand bal champĂȘtre ; Ă minuit, ascension d'un superbe ballon. â Ă 2 heures du matin, salves d'artillerie clĂŽturant les fĂȘtes. Si les musiciens de Jegun sont avares d'informations Ă Jegun, il n'en est pas de mĂȘme des organisateurs des foires et marchĂ©s qui, rĂ©guliĂšrement, donnent la tempĂ©rature de la vie sur le foirail et sur la halle. 12 septembre 1904 â Jegun. Voici les cours pratiquĂ©s Ă notre foire, qui avait attirĂ© beaucoup de monde Halle aux grains. â BlĂ© de 16 Ă ; avoines de 7 ; maĂŻs de 13 Ă 14 ; sorgho 9 ; le tout l'hectolitre. MarchĂ© couvert. â Poulets de 2 Ă ; poulardes de Ă ; poules de 5 Ă ; dindons de 7 Ă 10 ; canards de Ă 5 ; pigeons communs ; pigeons parisiens Ă le tout la paire. LiĂšvres de 5 Ă ; Lapins domestiques Ă ; perdreaux de Ă Ă la piĂšce. Ćufs la douzaine. Porcs. â Nourrissons de 15 Ă 25 ; poulets d'Ă©levage de 40 Ă 60 francs piĂšce, suivant taille et qualitĂ©. Bestiaux. â Le foirail, bien approvisionnĂ©, a donnĂ© lieu Ă d'importantes transactions, aux cours du dernier marchĂ©. Gros attelages de travail de 900 Ă ; breaux de 650 Ă 800 fr ; vaches de 500 a 600 francs ; gĂ©nisses de 380 Ă 500 ; le tout la paire. 8 fĂ©vrier 1912 â Jegun. Foire du 8 fĂ©vrier. â Voici les cours pratiquĂ©s Ă notre foire de jeudi, qui a Ă©tĂ© trĂšs belle. Volaille aux grains. â Pas de variations sur les derniers cours. MarchĂ© couvert. â Poulets, de 3 Ă 5 fr. ; poules de 5 Ă 7 fr.; dindons, de 15 Ă 20 fr. ; dindes, de 10 Ă 15 fr. ; chapons, de 8 Ă 11 fr. ; pintades, de 5 Ă 6 fr. ; pigeons, de Ă 2 fr. ; le tout la paire ; lapins domestiques, de Ă ; lapins reproducteurs, de Ă 3 fr. la piĂšce; Ćufs, la douzaine. Porcs. â Nourrissons, de 40 Ă 60 fr. piĂšce ; porcs gras, le kilos, poids mort. Veaux. â Veaux de houcherie, de 1 Ă le kilo. Moutons. â Cours stationnaires. BĂ©tail. â Au foirail, bien approvisionnĂ©, les cours se sont maintenus trĂšs fermes, avec tendance Ă la hausse, gros attelages, de Ă fr., moyens, de Ă fr. ; breaux, de 800 Ă 950 fr. ; vaches, de 600 Ă 800 fr.; gĂ©nisses, de 400 Ă 550 fr. la paire. 4 avril 1913 â Jegun. Foire du 29 mars. Voici les cours pratiquĂ©s BĆufs gras de travail, Ă fr. ; vaches, 800 Ă fr.; gĂ©nisses, 500 Ă 650 fr. ; bouvillons, 600 Ă 700 fr. le tout la paire. Une quinzaine de veaux se sont tous vendus Ă raison de 1 Ă le kilo, poids vif. Vente trĂšs ferme. Halle Ă la volaille. â Vente active poules, 6 Ă 7 fr. ; pigeons, 1 a 2 fr. ; poulets, 6 Ă 7 fr. ; pintades, ; dindons, 13 Ă 14 fr. jusqu'Ă 16 fr., la paire. Lapins domestiques, Ă et 2 fr. piĂšce. Les Ćufs, la douzaine. BlĂ©, 23 fr., les 81 kilos ; avoine, 11l Ă maĂŻs, 16 Ă 17 fr. Foirail aux brebis. â Vente mĂ©diocre, peu d'animaux amenĂ©s. Jegun - Balustres des allĂ©es Gambetta, vue sur la place du Foirail et l'Eglise â Place du foirail et Eglise Sainte-Candide Une seule formation musicale active Ă Jegun en 1909 la Fanfare Municipale, dirigĂ©e par Campistron, avec 23 exĂ©cutants. La Lyre Jegunoise qui a participĂ© Ă l'inauguration du kiosque Ă musique en 1910, n'a pas laissĂ© d'autres traces... Carnaval du Mardi-Gras Ă Jegun vers 1945-1950 Archives du Gers 1/2 â 2/2 JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique ven. 25 mai 2018 1925 JEUMONT - La Grand'Place NORD C'est au XIIIe siĂšcle qu'un chĂąteau est Ă©difiĂ© Ă Jeumont sur la Sambre par le maĂźtre des lieux, Ă©galement seigneur de Barbençon â Barbanchon. Comme tant d'autres monuments, la pĂ©riode rĂ©volutionnaire sera fatale au manoir. RuinĂ© et dĂ©pecĂ©, ses pierres sont vendues en 1820, il ne reste qu'une tour en ruines et un puits. Au vu de son emplacement et de ses quelques vestiges, il appert que ce domaine castral possĂ©dait Ă©galement des dĂ©pendances contiguĂ«s, et la Place Communale situĂ©e en prolongement du chĂąteau devait vraisemblablement en faire partie. Cette place est nommĂ©e, avant 1845, place du Jeu de Balle. Plan de Jeumont en 1845 et agrandissement place du Jeu de Balle DĂšs la belle saison, les jeumontois, trĂšs friands du Jeu de Balle, organisent des tournois mĂ©morables sur la Place avec les Ă©quipes de la rĂ©gion, au milieu d'un public considĂ©rable. De nombreuses Ă©quipes participent Ă ces luttes trĂšs apprĂ©ciĂ©es et commentĂ©es par les amateurs. Ainsi, Jeumont reçoit ou se rend, selon les calendriers, Ă Anzin, Valenciennes, Bruxelles, Wasmes, Charleroi, Denain... Jeumont - Jeu de balle et quelques tournois Le Jeu de Balle, tout en Ă©clipsant sensiblement les autres activitĂ©s jeumontoises, n'empĂȘche cependant pas la tenue de la ducasse annuelle de novembre, de la fĂȘte patronale de la mi septembre, et la reprĂ©sentation de concerts. De longue date, des formations musicales voient le jour le 27 avril 1842, un corps de musique est dĂ©jĂ attestĂ© Ă Jeumont, chargĂ© d'accueillir par des morceaux d'harmonie, l'archevĂȘque de Cambrai Pierre Giraud. Le dimanche 3 aoĂ»t 1862, un festival musical regroupant une vingtaine de formations musicales est organisĂ© Ă Jeumont. C'est cependant la crĂ©ation des fabriques de glaces de Jeumont et de Recquignies, annoncĂ©es le 10 mai 1857 et ouvertes dans les mois qui suivent, le long des quais de la Sambre, qui vont donner un coup de fouet aux musiciens jeumontois. L'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, parrainĂ©e par les dirigeants de la Glacerie jeumontoise, est fondĂ©e avant 1865 lors du concours international de Cambrai des 20 et 21 aoĂ»t 1865, appelĂ©e SociĂ©tĂ© philharmonique de Jeumont, elle remporte dans la section des Harmonies, le premier prix en troisiĂšme division et le prix de Solo. Puis on la voit participer au Grand concours musical de Douai des 11 et 12 juillet 1869. PassĂ©e dans la section de premiĂšre division, l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont se prĂ©sente au grand concours musical du Cateau le 26 aoĂ»t 1877 oĂč elle obtient le 1er prix ascendant d'exĂ©cution et le prix de soli, aprĂšs un concours des plus brillants avec des commentaires Ă©logieux nos sincĂšres fĂ©licitations Ă cette excellente musique, que nous avons connue Ă sa naissance, et qui est devenue une des meilleures de la rĂ©gion. Son exĂ©cution au Cateau a Ă©tĂ© trĂšs remarquĂ©e. Georges Despret 1862-1952 qui a pris les rĂȘnes de la Glacerie en 1884, suivant les prĂ©ceptes du paternalisme industriel, va mĂȘme jusqu'Ă faire Ă©difier un Kiosque Ă musique dans l'enceinte des usines jeumontoises mille huit ouvriers sont rĂ©partis sur les usines de Jeumont et de Recquignies. Le 1er juin 1895, M. Maisonneuve, reporter envoyĂ© par le journal La Science illustrĂ©e pour visiter les Glaceries de Jeumont, nous rapporte Jeumont, que nous avons visitĂ© sous la conduite de son aimable et hospitalier directeur, M. Despret, prĂ©sente une interminable sĂ©rie d'ateliers, de fonderies, de magasins ; il y a de tout... mĂȘme un kiosque oĂč une excellente musique, uniquement recrutĂ©e parmi le personnel de l'usine, donne concert... c'est un monde ! Nous n'avons malheureusement aucun clichĂ© de ce premier kiosque Ă musique jeumontois... Jeumont - EntrĂ©e des Glaceries ; le premier kiosque Ă musique de Jeumont y Ă©tait installĂ© â Ruines des glaceries en 1918 Entre temps, en 1880, la Fanfare communale est créée par Auguste Marchal 1842-1898, maire de Jeumont. En mai 1882, participant au concours international musical de Saint-Quentin, elle remporte, en 3e division, le 1er prix de lecture Ă vue, le 2e prix d'exĂ©cution et le 3e prix de soli. Peu aprĂšs la fanfare, en octobre 1881, c'est au tour de l'Union Chorale, avec sa quarantaine de musiciens, de venir donner de la voix. En 1898, la Fanfare fusionne avec l'Harmonie de la manufacture des Glaces, donnant naissance Ă la Philharmonie, rebaptisĂ©e en 1913 Harmonie municipale. La Place du Jeu de Balle, appelĂ©e maintenant la Grand'Place, est choisie par la municipalitĂ© pour Ă©difier un Kiosque Ă Musique communal. Construit vers 1903 Ă l'extrĂ©mitĂ© de la place, il est de forme octogonale, sa toiture en zinc, ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ©, repose sur des colonnes de fonte ; le soubassement en pierre est surmontĂ© d'un garde corps en fer forgĂ©. Jeumont - Kiosque Ă musique â Grand'Place et Kiosque Jeumont reçoit bien entendu la visite non souhaitĂ©e des allemands d'aoĂ»t 1914 Ă octobre 1918, Ă l'issue de laquelle, ceux-ci procĂšdent Ă la destruction de la gare pendant deux jours, provoquant l'anĂ©antissement de la Glacerie, toute proche, et la disparition, par voie de consĂ©quence, du premier Kiosque Ă musique des usines. Ladite Glacerie sera rĂ©habilitĂ©e en partie en 1920, mais fermera dĂ©finitivement ses portes en 1937. Le jeu de balle n'a pas survĂ©cu Ă la guerre, le football est passĂ© par lĂ ... La sociĂ©tĂ© Philharmonique tout comme l'Union Chorale ont quant Ă elles repris leurs activitĂ©s et ont fusionnĂ©, comptant ensemble 97 chanteurs et musiciens lors de leur cinquantenaire du 14 juin 1931. Elles sont toujours en activitĂ© Ă ce jour. Le Kiosque Ă musique a Ă©tĂ© supprimĂ© par la municipalitĂ© dans les annĂ©es 1960, sans publicitĂ© ni raison. La Grand'Place, dite du Jeu de Balle, est devenue la place de la RĂ©sistance. Kiosque supprimĂ©. voir ici place du Jeu de Balle devenue place de la RĂ©sistance, sans le Kiosque, aujourd'hui.1/2 â 2/2 publiĂ© par JeanMarc Ven 25 Mai 2018 1735 3 aoĂ»t 1862 â Du beau monde au Festival musical de Jeumont ! â C'est le dimanche 3 aoĂ»t 1862 qu'a lieu Ă Jeumont un festival auquel prendront part les musiques de Haumont, FerriĂšres-le-Grand, Bousignies, Recquignies, Lobbes, Maubeuge, Cousolre, Floreffe, Sivry, Landrecies, Solre-le-ChĂąteau et Berlaimont. La Compagnie du chemin de fer du Nord a accordĂ© Ă cette occasion, un train spĂ©cial qui partira de Landrecies vers Jeumont, Ă dix heures du matin et qui repartira de Jeumont pour Landrecies Ă minuit. 16 juin 1881 â Deux duellistes sur le Jeu de Balle de Jeumont, mais pas les mĂȘmes balles ! â Une rencontre au pistolet ayant Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e entre M. Casimir de Corvin-Piotrowski et M. ThĂ©odore von Bernhardi, rendez-vous a Ă©tĂ© pris pour deux heures de relevĂ©e, le 16 juin 1881, Ă Jeumont. Suivant les conditions arrĂȘtĂ©es, les combattants, sĂ©parĂ©s par une distance de quinze pas, devaient tirer de pied ferme au commandement, chacun deux balles neuf secondes. Chaque adversaire devait tirer deux balles. Au premier Ă©change de feu, M. T. von Bernhardi ayant Ă©tĂ© gravement blessĂ©, le combat a dĂ» ĂȘtre arrĂȘtĂ©. Le duel a eu lieu d'une maniĂšre parfaitement loyale. En foi de quoi, les tĂ©moins ont signĂ© et livrĂ© Ă la publicitĂ© le prĂ©sent procĂšs-verbal. Jeumont, le 16 juin 1881. Pour M. C. de Corvin-Piotrowski, S. de Rozwadowski. 13 avril 1884 â La Fanfare communale et l'Union Chorale en concert â A l'occasion de l'inauguration de la nouvelle salle de la Mairie de Jeumont qui doit avoir lieu le 23 mars, les sociĂ©tĂ©s la Fanfare communale et l'Union chorale donneront ensemble un concert suivi d'un bal. 22 mai 1884 â Michel Vanremoortel *, chef de l'Harmonie de la manufacture des Glaces de Jeumont, compositeur Ă ses heures, trĂšs apprĂ©ciĂ©. â Jeumont. Nous avons eu dĂ©jĂ Ă maintes reprises l'occasion de fĂ©liciter M. Michel Vanremoortel, qui dirige si brillamment la musique de Jeumont ; le plus bel Ă©loge que nous pouvons lui adresser aujourd'hui, est de citer les lignes suivantes, extraites d'un journal belge Un de nos compatriotes vient de remporter une victoire Ă©clatante et haut la main au concours de composition musicale Ă Paris. M Vanremoortel, bien connu par son talent de directeur et de compositeur, a obtenu les trois premiers prix dont un spĂ©cial hors concours pour une composition reconnue Ćuvre remarquable et essentiellement artistique. Les dĂ©cisions de ce concours ont Ă©tĂ© prises par un jury composĂ© d'illustrations artistiques, professeurs au Conservatoire de Paris, prĂ©sidĂ©e par M. Jules Massenet, membre de l'Institut. Le laurĂ©at qui vient de remporter ce brillant succĂšs et d'honorer si vaillamment son pays, a eu Ă lutter contre 151 concurrents français, belges, italiens, suisses, alsaciens-lorrains, etc. » * Michel Vanremoortel Binche 1842-1904 Bruxelles, chef d'orchestre belge, a laissĂ© derriĂšre lui plusieurs compositions reprises par de multiples interprĂštes et a dirigĂ© un grand nombre de sociĂ©tĂ©s musicales l'Harmonie des Glaces de Jeumont, l'Harmonie d'Hautmont, la Fanfare d'Onnaing, la Fanfare municipale de Maubeuge, l'Harmonie de Quaregnon, la SociĂ©tĂ© Royale Harmonie de PĂąturages, la Fanfare de Houdeng-Goegnies, la Fanfare Royale Phalange artistique de Bruxelles ; la SociĂ©tĂ© royale des Chasseurs de Binche... 29 juillet 1883 â Vanremoortel et sa SociĂ©tĂ© Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont en concert sur la place Verte de Valenciennes â Concert donnĂ© au profit de la Caisse de secours aux blessĂ©s militaires, par 1a SociĂ©tĂ© Philharmonique de la manufacture de glaces de Jeumont sous la direction de M. Vanremoortel, le dimanche 29 juillet 1883, Ă 7 heures ÂŒ du soir, sur la Place Verte. Programme PremiĂšre partie. 1. Marche militaire. â 2. Ouverture de Lara, Maillart, arrangĂ©e par Vanremoortel. â 3. ScĂšnes napolitaines, Massenet. â 4. BolĂ©ro, Vanrenmoortel. DeuxiĂšme partie. 1 Marche aux flambeaux, Meyerbeer. â 2. Marche funĂšbre d'une marionnette, Gounod. â 3. Grande fantaisie sur Hamlet, A. Thomas. â 4. Valse du Sommeil, Appitius. Prix dâentrĂ©e 50 centimes. La rĂ©ception de la SociĂ©tĂ© philharmonique aura lieu Ă l'HĂŽtel-de-Ville, le dimanche 29 juillet, Ă cinq heures du soir. L'entrĂ©e se fera par la porte Ferrand. 4 juillet 1889 â La sociĂ©tĂ© Chorale de Jeumont remporte deux prix au concours de Montmorency â Maubeuge. Les espĂ©rances qu'on avait fondĂ©es sur le succĂšs de la fanfare du Tilleul au concours de Montmorency n'ont pas Ă©tĂ© déçues cette sociĂ©tĂ© a remportĂ© tous les premiers prix en excellence. La SociĂ©tĂ© chorale de Jeumont, dirigĂ©e par M. Guillot, chef de l'OrphĂ©on de Maubeuge, a obtenu deux premiers prix au mĂȘme concours. 14 septembre 1903 â Concerts sur la Grand'Place, Ă l'occasion de la fĂȘte communale â Jeumont Nord. A l'occasion de la fĂȘte communale de Jeumont, des concerts ont eu lieu sur la Grande-Place avec beaucoup de succĂšs. Avaient adhĂ©rĂ© Ă cette fĂȘte les sociĂ©tĂ©s suivantes Harmonie de Jeumont, directeur M. Deneufbourg ; Symphonie de Jeumont, directeur M. A. Deneufbourg ; fanfare de Villers-Sire-Nicolle, directeur M. Colot ; Union chorale de Jeumont, directeur M. Riquier ; harmonie de Marpent, directeur M. A. Froment. Jeumont - Jeu de balle et kiosque Ă musique â La Grand'Place et le Kiosque Le Jeu de Balle reste la principale attraction jeumontoise sur la Grand'Place 19 octobre 1884 â Jeumont. On annonce Ă Jeumont, pour le dimanche 19 octobre, Ă une heure et demie de relevĂ©e, une grande lutte au jeu de petite balle au tamis, offerte par la commune aux parties de Charleroi et de Silly. Le prix consiste en une somme de 150 francs en espĂšces. 9 mai 1891 â Raismes. RĂ©sultat du jeu de balle de jeudi dernier Etaient engagĂ©es, Valenciennes, FramerĂźes, Bruxelles et Jeumont. Frameries a remportĂ© le 1er prix et Bruxelles le second. 13 septembre 1894 â Valenciennes. Beaucoup de monde place Verte, lundi, pour le jeu de balle une lutte Ă©pique entre les Rouges de Jeumont et les parties de Valenciennes. Jeumont a dâabord vaincu Valenciennes, et Valenciennes a ïŹni par l'emporter tout de mĂȘme. 15 septembre 1894 â Valenciennes. Dimanche prochain Ă 1 h. œ, place Verte, lutte internationale entre Ath Corbeau et Valenciennes Cressin. Lundi Grande lutte internationale entre Fontaine-LĂ©vĂȘque Lechien ; Jeumont-Les Rouges Ruelle ; Valenciennes Cressin ; Wasmes Druarl. 13 juillet 1913 â Jeumont. Dimanche 13, Ă 3 heures. Grand dĂ©fi entre les fortes SociĂ©tĂ©s rivales Française de 1re catĂ©gorie Jeumont Les Rouges Lebrun-Poirette et Valenciennes Adonis-Thibault. 10 aoĂ»t 1913 â Anzin. Jeumont Lebrun et Valenciennes Adonis. â Les Jeumontois triomphent par 13 jeux Ă 11. Tous les jeux sont disputĂ©s avec acharnement, jusqu'au moment oĂč les deux Ă©quipes comptent chacune 11 jeux. A la suite d'une discussion, pour une balle condamnĂ©e en faveur de Jeumont, le jeu est arrĂȘtĂ© pendant un quart d'heure. A la reprise, Jeumont enlĂšve les deux derniers jeux et la victoire. Lebrun a trĂšs bien jouĂ©, mais a manquĂ© de tact envers le public qui a conservĂ©, de ce brillant athlĂšte, une impression plutĂŽt mauvaise. 17 aoĂ»t 1913 â HĂ©nin-LiĂ©tard. Valenciennes Adonis et Jeumont Lebrun. â Valenciennes bat Jeumont par 13 jeux Ă 6. Lutte assez terne, par suite de la belle forme des Valenciennois. Adonis et Thibaut ont chassĂ© supĂ©rieurement du petit et du grand milieu. Thibaut a livrĂ© 6 balles au-dessus de la tribune, du fond. Il est toujours le roi des livreurs. Dans Jeumont, rien de transcendant, Ă part Lebrun qui joue toujours bien. Les autres auraient pu mieux faire. 12 septembre 1913. La saison du jeu de Balle 1914 annoncĂ©e pour Jeumont-Anzin-Valenciennes-Denain tournera court ! â Jeu de balle. Les parties de premiĂšre catĂ©gorie. On annonce la formation, dans notre rĂ©gion, de plusieurs parties de premiĂšre catĂ©gorie pour la saison 1914. On comptera, en effet, pour le jeu de balle au gant, l'annĂ©e prochaine, au moins quatre parties françaises. Jeumont jouera avec Emile et Adelson Poirette, Ricard, Lebrun et Michot, le gaucher de Villers-Saint-Ghislain. Anzin jouera avec Deham, Jules Corbeau, Bollet et Dogot. Valenciennes avec Adonis Hubert, Emile Corbeau, Appolinaire Hubert, Regnart et Thibaut. Denain avec Jef Claessens, Jaspart, Albert Carrez, Roch Marchand et Achille Castelain. Enfin, on parle Ă©galement de la formation prochaine d'une forte partie de premiĂšre Ă HĂ©nin-LiĂ©tard avec les frĂšres Vaillant, Gaston Corbeau et deux forts joueurs belges. SociĂ©tĂ©s musicales actives Ă Jeumont en 1909 Union chorale chorale, prĂ©sident Dr Delbreil, direction Riquier, 35 exĂ©cutants ; Harmonie communale philharmonique, fondĂ©e en 1880, direction Alphonse Deneufbourg, 50 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mar. 29 mai 2018 1538 JOIGNY - Promenade du Midi YONNE La ville fortifiĂ©e de Joigny fait dĂ©manteler ses remparts au XVIIIe siĂšcle. L'enceinte sud, le long de l'Yonne, est dĂ©molie Ă partir de 1750, libĂ©rant des terrains que la commune affecte Ă lâĂ©dification d'une caserne de cavalerie, dont l'architecte Charles-Axel Guillaumot 1730-1807 est chargĂ© de la construction ; les travaux, adjugĂ©s le 3 mai 1757 aux entreprises Christophe et Collignon pour livres, sont achevĂ©s en 1762. Face Ă cette caserne appelĂ©e quartier Dubois-Thainville, d'une longueur de deux cents cinq mĂštres, les quais sont nivelĂ©s et amĂ©nagĂ©s dans le mĂȘme temps la partie situĂ©e au bord du fleuve est, dĂšs la fin du XVIIIe siĂšcle rĂ©servĂ©e au Champ de Foire ; l'espace longeant la caserne et le quai de Saint-Florentin sont plantĂ©s de tilleuls, devenant la Promenade des Quinconces. Dans le prolongement de celle-ci, le long des rives de l'Yonne, une longue allĂ©e rectiligne de mille trois cents mĂštres est plantĂ©e d'une quadruple rangĂ©e d'arbres, appelĂ©e la Promenade du Mail. Laurent-Pierre BĂ©renger 1749-1822 dans son Voyage de Paris Ă Marseille par la Bourgogne de 1787, comparant Sens Ă Joigny, nous avoue sa prĂ©fĂ©rence pour la seconde j'aimerais mieux habiter la jolie petite ville de Joigny ; elle est propre, bien dĂ©ployĂ©e, bien entourĂ©e, embellie de casernes, et prĂ©cĂ©dĂ©e d'un pont et de quelques allĂ©es qui font un trĂšs aimable effet. Plan de Joigny en 1823 Les Quinconces sur le plan napolĂ©onien de 1823 sont donc tels que BĂ©renger les apprĂ©cie en 1787. GrĂące Ă la sociĂ©tĂ© d'agriculture de Joigny créée en 1846, les foires et comices agricoles se dĂ©veloppent considĂ©rablement et, rĂ©guliĂšrement, concours et expositions assortis de concerts et de fĂȘtes sont organisĂ©s sur le Champ de Foire, Ă©galement appelĂ© Champ de Manoeuvre, et sur la Promenade du Midi, nouveau nom donnĂ© aux Quinconces dĂšs 1860. La Promenade dite du Chapeau, situĂ©e sur la rive gauche, en traversant l'Yonne, est Ă©galement sollicitĂ©e pour les expositions d'horticulture, de machines et instruments agricoles ou de bĂ©tail. Invariablement, les concours sont accompagnĂ©s d'un carrousel et des musiques militaires, se poursuivent par des discours, des remises de prix et de mĂ©dailles, puis par un grand banquet donnĂ© dans la halle au blĂ© ; des illuminations sont donnĂ©es sur la Promenade du Midi ; des baraques foraines et jeux sont installĂ©s sur ladite promenade ; la fĂȘte se termine par un concert et un bal public. FondĂ©e en 1849 par EugĂšne Delaporte, la Fanfare de la ville de Joigny participe aux foires joviniennes, Ă la fĂȘte patronale de la Saint-Jean et aux diverses fĂȘtes yonnaises, notamment Ă l'inauguration de la fontaine publique de Cerisiers le 9 septembre 1866 ou encore le 6 septembre 1868, au concours musical de Brienon. Lors de celui-ci la musique jovinienne, dirigĂ©e par M. Roville, change pour quelques temps sa dĂ©nomination, devenant la Fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny. Roville, accompagnĂ© de Viollet, musiciens Ă©mĂ©rites de Joigny, sont, pendant plusieurs dĂ©cennies, appelĂ©s pour organiser les festivitĂ©s musicales, dresser les estrades, installer les illuminations et dĂ©corations d'ambiance dans toute la rĂ©gion. On les voit ainsi aux concours agricoles et musicaux de Saint Julien-du-Sault le 25 aoĂ»t 1872, Ă Aillant le 7 septembre 1873 oĂč ils dirigent l'orchestre et prĂ©sident aux illuminations avec le goĂ»t et le talent qui leurs sont connus, Ă Joigny les 25 et 26 juin 1876 oĂč ils gĂšrent les bals et lancent un splendide embrasement du pont par les feux de Bengale, Ă Charny le 1er juillet 1877, Ă Cerisiers le 2 juin 1878, Ă Brienon, les 29 et 30 aoĂ»t 1880... La Fanfare de la Ville de Joigny est dirigĂ©e en 1876 par Cochard ; en juillet 1881, appelĂ©e dĂ©sormais la Lyre Jovinienne depuis avril 1879, M. Davoine en prend la baguette. En 1882, la municipalitĂ© jovinienne, emmenĂ©e par Henri Bonnerot 1838-1886, maire de 1871 Ă 1886, dĂ©cide de faire Ă©difier un vaste marchĂ© couvert de 1800 mÂČ Ă structure mĂ©tallique sur la Promenade du Midi. Le dĂ©pĂŽt des offres pour l'adjudication des travaux est fixĂ© au 1er janvier 1883. L'axe longitudinal de cette Halle devra correspondre Ă celui de la grande allĂ©e du milieu de la promenade ; quelques dizaines de tilleuls du Mail seront sacrifiĂ©s Ă cette occasion. Les travaux sont adjugĂ©s Ă l'entreprise tenue par les frĂšres Moreau qui s'engagent Ă livrer la construction le 1er juillet 1884. Le dĂ©compte dĂ©finitif des travaux n'est Ă©tabli, aprĂšs une longue procĂ©dure auprĂšs de la ville de Joigny, que le 18 juin 1887 et s'Ă©lĂšve Ă fr. 52. En outre, la commune est condamnĂ©e, en mĂȘme date, Ă payer aux frĂšres Moreau, francs au titre du prĂ©judice qu'ils ont subi en raison des retards apportĂ©s au chantier dus Ă la modification des plans initiaux ; de plus la ville de Joigny est condamnĂ©e Ă verser deux indemnitĂ©s aux entrepreneurs francs pour retard de la remise du mĂ©moire et francs pour la mise en rĂ©gie. En dĂ©pit de ces litiges, le marchĂ© couvert est toutefois inaugurĂ© en date du 15 novembre 1884. Joigny - MarchĂ© couvert, foirail et promenade du Midi Peu aprĂšs cette inauguration mouvementĂ©e, la municipalitĂ© fait installer, en vis Ă vis de la caserne Dubois-Thainville, au centre de la Promenade du Midi, une fontaine monumentale. ConstituĂ©e d'un bassin circulaire en pierre, elle est surmontĂ©e d'une vasque Ă effet d'eau dĂ©bordant, sur laquelle sont disposĂ©s des putti. Si le marchĂ© couvert est en principe destinĂ© aux ventes de comestibles et denrĂ©es, bien souvent il est dĂ©tournĂ© de son usage initial. On y organise trĂšs frĂ©quemment bien d'autres activitĂ©s comme ce 22 juin 1891 oĂč Ă lieu une rencontre d'escrime, suivie du grand concours musical d'honneur au milieu d'une foule nombreuse et ce 23 juin au cours duquel un bal se dĂ©roule sous les auspices de l'Orchestre Roville. On verra Ă©galement s'y dĂ©rouler nombre de rĂ©unions, banquets, confĂ©rences et meetings, accueillant Ă ces occasions jusqu'Ă deux mille personnes. Joigny - Caserne Quartier Dubois-Thainville et Fontaine aux putti sur la promenade du Midi Vraisemblablement vers 1900, un Kiosque Ă musique vient complĂ©ter le site du Mail. ErigĂ© face Ă la fontaine aux putti, le Kiosque est Ă moitiĂ© cachĂ© sous les frondaisons des tilleuls de la promenade du Midi de forme octogonale, accessible par un escalier en pierre de sept marches, sa balustrade est en bois, sa toiture en zinc ; son soubassement en briques et pierre est construit sur un sous-sol de rangement muni d'une porte basse. Joigny - Vue aĂ©rienne Si en 1858, seules cinq foires sont autorisĂ©es Ă Joigny, cinquante ans plus tard on en compte une douzaine le 2 janvier, le lundi de PĂąques, le 10 aoĂ»t, le 14 septembre, le 1er octobre et le 2e samedi des mois de fĂ©vrier, mars, mai, juin, juillet, novembre et dĂ©cembre. Les marchĂ©s hebdomadaires sont, quant Ă eux tenus le mercredi et le samedi. La Lyre jovinienne transformĂ©e en Harmonie municipale est dirigĂ©e par Charles DrugĂ© Ă partir de 1912 jusqu'en 1939 ; elle est toujours active Ă ce jour. Le marchĂ© couvert, tout comme la fontaine aux putti sont toujours en place aujourd'hui. Le Kiosque Ă musique a cĂ©dĂ© sa place Ă quelques voitures supplĂ©mentaires en stationnement, une quantitĂ© impressionnante de tilleuls de la promenade du Midi a fait de mĂȘme. Et l'HĂŽtel de ville est venu s'installer Ă la place de la caserne Dubois-Thainville. Le Quai de Saint-Florentin est devenu le quai du 1er Dragon. Kiosque supprimĂ©. voir ici Promenade du Midi de Joigny sans kiosque, aujourd'hui. 1/3 â 2/3 â 3/3 publiĂ© par Jean Marc Mar 29 Mai 2018 1445 25 et 26 juin 1865 â Concours musical sur la Promenade du Midi lors du concours agricole de Joigny â Le concours agricole, organisĂ© sous les auspices de la SociĂ©tĂ© centrale d'agriculture de l'Yonne, a eu lieu cette annĂ©e Ă Joigny les 25 et 26 juin, en mĂȘme temps que le concours du Comice de cet arrondissement. Ces deux concours, coĂŻncidant avec la fĂȘte patronale de Joigny, ont attirĂ© dans la ville une affluence considĂ©rable. Le dimanche, 25, a eu lieu simultanĂ©ment au théùtre et sur la promenade du Midi, le concours d'orphĂ©ons et de musique, auquel ont pris part dix orphĂ©ons et vingt-cinq sociĂ©tĂ©s. Le lendemain, pendant que les commissions examinaient les produits agricoles, un carrousel a Ă©tĂ© donnĂ© sur le champ de manĆuvre par les sous-officiers et brigadiers des chasseurs et des hussards en garnison Ă Joigny. Cette fĂȘte militaire a Ă©tĂ© trĂšs brillante et fait le plus grand honneur aux chefs qui l'ont organisĂ©e, ainsi qu'aux cavaliers qui y ont pris part. ... discours et remises de prix La distribution des prix aux sociĂ©tĂ©s chorales et musicales avait eu lieu la veille, au champ de manĆuvre. Voici la liste des sociĂ©tĂ©s rĂ©compensĂ©es OrphĂ©ons OrphĂ©on de Michery, directeur M. Jarry ; OrphĂ©onnienne de Villeneuve-sur-Yonne, directeur M. Ducy ; SociĂ©tĂ© chorale des amateurs de Sens, directeur M. Lorin fils ; OrphĂ©on de Brienon, directeur M. GuĂ©rin ; SociĂ©tĂ© chorale d'Auxerre, directeur M. E. BouchĂ© ; Harmonie maçonnique de Paris, directeur M. FĂ©rat ; Fanfares Fanfare de Villeblevin, directeur M. Chaumet ; Fanfare de CĂ©zy, directeur M. Michaut ; Fanfare de Senan, directeur M. Pirouelle, Fanfare d'Egleny, directeur M. Vigreux ; Fanfare des SiĂšges, directeur M. Meunier ; Fanfare de Saint-Fargeau, directeur M. Bobineau, Fanfare de l'Ă©cole communale de Saint-Florentin, directeur M. Perdijon ; SociĂ©tĂ© philharmonique de Laignes, directeur M. Bougebert ; Fanfare de Michery, directeur M. Barat ; Fanfare d'Aillant-sur-Tholon, directeur M. Seguin ; Fanfare de Chassy, directeur M. Gallet ; Fanfare de MigĂ©, directeur M. Henry ; Fanfare d'Appoigny, directeur M. Desgranges ; Fanfare de Saint-ValĂ©rien, directeur M. Tourlier ; Musique des Sapeurs-pompiers d'Auxerre, directeur M. Chalmeau ; Musique des pompiers de Ligny-le-ChĂątel, directeur M. L. Martin ; Union musicale de Vermenton, directeur M. Boucheron. Un banquet a rĂ©uni dans la soirĂ©e, dans la salle de la halle de Joigny, les autoritĂ©s prĂ©sentes, les membres des sociĂ©tĂ©s d'agriculture et les principaux laurĂ©ats. Pendant ce temps, le feu d'artifice Ă©tait tirĂ©, et la foule se pressait sur la promenade illuminĂ©e avec beaucoup de goĂ»t. Pendant ces deux journĂ©es, un temps magnifique a favorisĂ© la fĂȘte, qui comptera parmi les plus brillantes solennitĂ©s agricoles du dĂ©partement. 6 septembre 1868 â La fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny rĂ©compensĂ©e et encensĂ©e Ă Brienon â Concours de la SociĂ©tĂ© d'agriculture de Joigny tenu Ă Brienon le 6 septembre 1868. Concours musical. Il ne nous paraĂźt pas hors de propos de dire ici quelques mots du concours musical qui avait lieu en mĂȘme temps que le concours agricole, et qui a vivement contribuĂ© Ă l'Ă©clat de cette belle fĂȘte. Nous fĂ©liciterons tout d'abord la fanfare Sainte-CĂ©cile de Joigny, qui l'a emportĂ© sur une SociĂ©tĂ© renommĂ©e Ă juste titre, celle de Vermenton, et a ainsi obtenu le prix d'honneur du concours, consistant en une mĂ©daille d'or offerte par le Chef de l'Etat lui-mĂȘme. Nous allons laisser ici la parole Ă un apprĂ©ciateur des plus compĂ©tents Vingt deux SociĂ©tĂ©s musicales de notre dĂ©partement, dit le chroniqueur anonyme de la Constitution, avaient envoyĂ© leur adhĂ©sion. La rĂ©ception des SociĂ©tĂ©s a Ă©tĂ© cordiale et le dĂ©filĂ© charmant. Le concours avait lieu sous un Ă©pais ombrage, ce qui n'Ă©tait pas Ă dĂ©daigner par la chaleur tropicale qu'il faisait. Le jury Ă©tait composĂ© de MM. LĂ©on Magniez, chef de musique du 1er rĂ©giment de grenadiers de la garde, Dubois et TriĂ©bert, artistes de l'AcadĂ©mie impĂ©riale de musique. Parmi les SociĂ©tĂ©s qui ont Ă©tĂ© les plus remarquĂ©es, je citerai la fanfare d'Etigny. Aussi, le premier prix qui lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© a Ă©tĂ© vaillamment gagnĂ©. La fanfare de Villeneuve-sur-Yonne a rĂ©vĂ©lĂ© un artiste hors ligne. Bravo, amateurs d'Auxerre ! vous avez brillamment soutenu la vieille rĂ©putation musicale de la citĂ© auxerroise ; la mĂ©daille d'or qui vous a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e vous a prouvĂ© que vous avez un vaillant Chevalier Ă votre tĂȘte. La fanfare d'Appoigny a brillĂ© par son ensemble et sa sonoritĂ© ; elle possĂšde un jeune piston qui promet beaucoup. Passy s'est vraiment distinguĂ©. Dans la division supĂ©rieure, se sont rencontrĂ©es les deux meilleures fanfares du dĂ©partement la SociĂ©tĂ© Sainte-CĂ©cile, de Joigny, dirigĂ©e par M. Roville, et l'Union musicale de Vermenton, chef M. Boucheron. Ici la lutte a Ă©tĂ© des plus sĂ©rieuses. L'exĂ©cution de ces deux SociĂ©tĂ©s, a Ă©tĂ© remarquable cependant le jury a reconnu dans la Sainte-CĂ©cile une meilleure qualitĂ© de sons et plus de distinction dans le style ; aussi, Ă l'unanimitĂ©, le prix unique, consistant en une mĂ©daille d'or offerte par S. M. l'Empereur lui a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©e. A la demande du jury, un second prix a Ă©tĂ© accordĂ© Ă l'Union musicale de Vermenton qui possĂšde de sĂ©rieuses qualitĂ©s. AprĂšs l'exĂ©cution de toutes les SociĂ©tĂ©s, sĂ©parĂ©ment, toutes les fanfares rĂ©unies ont jouĂ© un morceau d'ensemble sous la direction de M. Roville, puis a eu lieu la distribution des rĂ©compenses. » 26 et 27 Juin 1870 â Concours agricole, joutes nautiques, concours musical sur le Champ de Manoeuvre et sur le Mail Champ de Foire et Promenade du Midi 26 juin 1870 PremiĂšre journĂ©e Pendant que les membres des sociĂ©tĂ©s discutaient les grands intĂ©rĂȘts de l'agriculture, on procĂ©dait Ă l'organisation de la joute sur l'eau et du concours des fanfares, auquel prenaient part vingt-quatre sociĂ©tĂ©s musicales venues de tous les points du dĂ©partement. Concours de musiques et de fanfares. Fanfares participantes Montereau. â Vermenton. â Gy-l'EvĂȘque. â Appoigny. â Courson. â Passy. â Villeneuve-sur-Yonne. â Seignelay. â CĂ©zy. â VĂ©ron. â MonĂ©teau. â Pont-sur-Yonne. â Brienon. â MĂąlay-le-Grand. â Saint-Aubin-ChĂąteau-Neuf. Laissons ici la parole Ă notre collĂšgue de la SociĂ©tĂ© centrale, pour la description des fĂȘtes brillantes que la ville de Joigny offrait Ă ses nombreux invitĂ©s Joigny est assez heureusement disposĂ© pour une fĂȘte publique. De la gare Ă la ville s'Ă©tend une belle avenue rectiligne qui ouvre bien la scĂšne. Un arc de triomphe s'Ă©lĂšve vers son milieu et donne aux Ă©trangers le salut de bienvenue. Guirlandes de feuillage le jour, guirlandes d'illuminations le soir achĂšvent de faire de cette avenue un premier dĂ©cor vraiment saisissant. Au moment oĂč nous arrivons par cette belle voie, les mariniers-jouteurs prĂ©ludent Ă la lutte par une promenade, tambours et trompettes en tĂȘte, la lance sur l'Ă©paule. Les pĂ©ripĂ©ties d'une joute sur l'eau sont les mĂȘmes partout les bleus font tomber les rouges, ceux-ci font tomber les bleus ; quelquefois rouges et bleus tombent ensemble et, aprĂšs la lutte, on fraternise plus que jamais. Le concours de musique avait lieu sur le champ de manĆuvre et sur le Mail. Les fanfares et sociĂ©tĂ©s d'harmonie s'escrimaient Ă l'envi sous les yeux ou plutĂŽt sous les oreilles du jury. Pendant toute la journĂ©e du 26, l'air a Ă©tĂ© rempli des vibrations du cuivre. Le concours musical de Joigny a Ă©tĂ© fort remarquable, au tĂ©moignage de plusieurs personnes trĂšs compĂ©tentes. Nous considĂ©rons les sociĂ©tĂ©s d'harmonie comme d'excellentes institutions, Ă tous les points de vue, et nous pensons qu'il est bon de les encourager. AprĂšs le concours et avant la distribution des rĂ©compenses, toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©unies ont exĂ©cutĂ©, sous la direction de M. Dubois, de Sens, la Marche des Mobiles, pas redoublĂ©, par Alphonse Emerique. Ce morceau, malgrĂ© le grand nombre des exĂ©cutants, a Ă©tĂ© enlevĂ© avec tant d'ensemble, tant de verve et d'entrain, qu'Ă la demande gĂ©nĂ©rale on l'a recommencĂ©. Le soir venu, le vent qui soufflait dans la journĂ©e s'Ă©tant apaisĂ©, il a Ă©tĂ© possible d'illuminer, comme on le voulait, tout le faubourg du Pont et toute la promenade du Midi, et l'on peut dire que ceux qui Ă©taient chargĂ©s de ce travail sont de vrais artistes en ce genre, et qu'ils avaient rĂ©ussi au delĂ de toute expression. » 27 juin 1870. DeuxiĂšme journĂ©e JournĂ©e consacrĂ©e au programme tant sur la promenade du Chapeau que sur celle du Midi, suivi, Ă cinq heures, du cortĂšge, escortĂ© des fanfares et de la compagnie des pompiers, se rendant au champ de manoeuvre sur l'estrade disposĂ©e Ă cet effet. Puis banquet et fĂȘte vĂ©nitienne au milieu de Ă spectateurs. L'orphĂ©on de la ville, les infatigables fanfares de nos deux rĂ©giments et la musique d'Appoigny, une des meilleures qui sont venues au concours, donnaient Ă cette partie illuminĂ©e la vie qu'elle n'aurait pas eue sans eux. 25 et 26 juin 1876 â Le concours dĂ©partemental tenu Ă Joigny qui coĂŻncide avec la fĂȘte patronale, ne diffĂšre guĂšre des prĂ©cĂ©dents la ville est dĂ©corĂ©e Ă qui mieux mieux par des drapeaux, oriflammes, feuillages et arc de triomphe. Sur la promenade du Midi, de nombreux marchands sont installĂ©s dans un ordre parfait, des jeux et des divertissements de toutes sortes avaient Ă©tĂ© habilement organisĂ©s. MM. Roville et Viollet s'occupent des bals. Dans la Grande-Rue, dans celles adjacentes, sur les places et sur les quais, on ne voit que torsades de feuillages, arcs de verdure, portes triomphales, banderoles aux couleurs nationales, cascades improvisĂ©es et prĂ©paratifs d'Ă©clairage. Un concert instrumental est donnĂ© par la fanfare de la ville sous l'habile direction de M. Cochard. A huit heures du soir, la fanfare du 4e rĂ©giment de dragons, gracieusement mise par M. le colonel de Planhol Ă la disposition de la municipalitĂ©, exĂ©cute une retraite aux flambeaux. La grande joute nautique sur les rives de l'Yonne, avec ses nombreuses barques aux sujets allĂ©goriques et ses gondoles vĂ©nitiennes, est accompagnĂ©e par la SociĂ©tĂ© musicale faisant entendre ses plus doux accords. MM. Roville et Viollet procĂšdent ensuite Ă l'embrasement du pont par les feux de Bengale. Ă dix heures et demie, la foule quitte les rives de l'Yonne, pour se diriger sur la promenade du Midi, oĂč l'attend une brillante illumination et le grand bal. 16 et 17 juillet 1881 â Programme du concours musical et agricole, partagĂ© entre la Promenades du Midi et la Promenade du Chapeau. La Lyre Jovinienne dirigĂ©e par M. Davoine fait son apparition PremiĂšre journĂ©e. â Samedi 16 juillet. A 8 heures du matin. Concours de faucheuses, moissonneuses, moissonneuses lieuses, de faucheurs Ă la main et de moissonneurs Ă la main. A 3 heures du soir. RĂ©union dans une des salles de l'HĂŽtel-de-Ville de Joigny pour la lecture des rapports des Commissions dont les opĂ©rations ont prĂ©cĂ©dĂ© le concours. DeuxiĂšme journĂ©e. â Dimanche 17 juillet. A 8 heures du matin. Concours de labourage des terres. Les laboureurs devront se trouver Ă 7 heures sur le terre-plein du quai de Paris qui fait suite au port aux vins. A 9 heures du matin. Concours de labourage des vignes Ă la charrue et concours de marĂ©chalerie. Les concurrents devront se trouver Ă 8 heures sur le quai de Paris Ă l'endroit sus-indiquĂ©. Les marĂ©chaux devront ĂȘtre munis des outils nĂ©cessaires au ferrage des chevaux. A 10 heures du matin. Exposition et concours 1° Des instruments et machines agricoles sur la promenade du Chapeau, prĂšs la sous-prĂ©fecture ; 2° Des bestiaux, volailles et autres produits de basse-cour sur le mĂȘme emplacement ; 3° Des produits agricoles, horticoles et autres, sur la promenade du Midi. A 1 heure du soir. RĂ©union des Commissions Ă l'HĂŽtel-de-Ville pour faire leurs rapports. A 3 heures du soir. â Distribution solennelle des prix sur la promenade du Midi. A 6 heures du soir. â Banquet par souscription sous la halle au blĂ©. ... Ces discours terminĂ©s, toutes les SociĂ©tĂ©s musicales rĂ©unies dans l'enceinte du carrousel, et rangĂ©es, avec leurs banniĂšres dĂ©ployĂ©es, devant l'estrade de la distribution, firent entendre un magnifique morceau d'ensemble sous la direction de M. Davoine, l'habile chef de la fanfare de Joigny dite Lyre Jovinienne. 14 juillet 1897 â Un regrettable incident... â Un regrettable incident s'est produit Ă Joigny mardi soir. Une retraite aux flambeaux avait Ă©tĂ© organisĂ©e par la municipalitĂ©, Ă l'occasion de la FĂȘte nationale. La fanfare du 13e dragons y prĂȘtait son gracieux concours, ainsi que la musique municipale, la Lyre jovinienne. DĂ©sireux de remercier le colonel et les officiers du concours qu'ils avaient prĂȘtĂ© Ă la cĂ©rĂ©monie, des organisateurs de la retraite firent donner en leur honneur une aubade sous les fenĂȘtre du Cercle militaire. Les officiers se mirent Ă leurs fenĂȘtres, Ă©coutĂšrent le morceau jouĂ© par la fanfare militaire, applaudirent les exĂ©cutants et saluĂšrent la foule. Puis, comme Ă ce moment, la musique municipale attaquait les premiĂšres mesures de la Marseillaise, tous, d'une maniĂšre ostensible, se retirĂšrent vivement et fermĂšrent leurs croisĂ©es, afin de ne pas entendre notre bel hymne rĂ©publicain. Le correspondant qui nous fait part de cet incident, ajoute que des murmures peu flatteurs pour ceux qui en Ă©taient l'objet, s'Ă©levĂšrent de la foule, lorsque les officiers s'Ă©loignĂšrent. Nous le croyons sans peine, et si les choses se sont passĂ©es de la sorte, nous ne pouvons que joindre nos protestations aux protestations de la foule. journal le XIXe siĂšcle 17 juillet 1897 23 juin 1901 â Grand concours musical national de Joigny 18 mars 1901 â Annonce du concours. Le dimanche 23 juin 1901 aura lieu, Ă Joigny, le grand concours musical national d'orphĂ©ons, harmonies et fanfares, organisĂ© par la municipalitĂ© avec le concours de la Lyre Jovinienne et dont la prĂ©sidence d'honneur a Ă©tĂ© acceptĂ©e par M. Massenet, membre de l'Institut. Ajoutons qu'au nombre des attractions organisĂ©es Ă cette occasion figure une fĂȘte vĂ©nitienne sur le bassin de l'Yonne qui sera, parait-il, merveilleuse. 23 juin 1901 â SociĂ©tĂ© musicales ayant concouru au festival de Joigny Chorale 9 Laroche, Barbizon, Verdun-sur-le-Doubs, Villeneuve-sur-Yonne, Vergigny, MontbĂ©liard, Tonnerre, Macon, Enfants de LutĂšce. Harmonies 6 Avallon, Montbard, Chauny, Sannois, Alsace-Lorraine de St-DiĂ©, Gray. Fanfares 21 Brienon, Sergines, Moutiers-Saint-Jean, Corbigny, Aiserey, Bernon, Moneteau, Eclaron, Etivey, Combs-la-Ville, Bourg-de-Sommevoire, Pagny-sur-Saulx, Neuilly-sur-Marne, Fleury-la-VallĂ©e, Marsannay-la-CĂŽte, Genlis, Chatou, Aubergenville, Irancy, Rigny-le-Ferron, Archey-lĂšs-Dijon Trompettes 3 Avallon, GaĂźtĂ© auxerroise, ChĂątillon-sur-Seine Trompes de chasse 2 Avallon, Audincourt Joigny - Le Mail promenade du Midi et le Kiosque Ă musique 24 et 25 juin 1906 â Les fĂȘtes de l'Yonne grand concours musical, grand concours de pĂȘche, fĂȘte vĂ©nitienne... 18 dĂ©cembre 1905 â La ville de Joigny organise, pour le dimanche 24 juin, un grand concours d'orphĂ©ons, harmonies et fanfares, Ă l'occasion du concours agricole qui a lieu en cette ville tous les cinq ans. Des primes en espĂšces seront attribuĂ©es Ă toutes les divisions. 23 avril 1906 â Les SociĂ©tĂ©s qui dĂ©sirent prendre part au concours-festival qui aura lieu Ă Joigny le 24 juin prochain, sont priĂ©es d'adresser les adhĂ©sions, qui seront reçues jusqu'au 15 mai, Ă M. Barbier secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Le ComitĂ© d'organisation rĂ©serve un chaleureux accueil aux sociĂ©tĂ©s musicales qui prendront part Ă cette fĂȘte. Le concours de Joigny attire des pĂȘcheurs Ă la ligne de trĂšs loin il en viendra de Paris et des au-delĂ de Paris, de Nevers et mĂȘme de Saint-Germain-des-FossĂ©s. Certaines sociĂ©tĂ©s ont inscrit plus de cinquante concurrents ; c'est-Ă -dire que la lutte sera chaude dans les quatre sĂ©ries dotĂ©es chacune d'un premier prix d'une valeur de 250 Ă 300 francs, de seconds prix d'une valeur de 100 francs, de montres, de bijoux, d'objets divers dont les moindres auront encore une valeur trĂšs apprĂ©ciable, comme dans chacun, de nos concours oĂč tout le monde s'en va absolument ravi. 2 juillet 1906 â RĂ©sultat concours musical. ... La distribution des rĂ©compenses du concours musical a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e de l'exĂ©cution, par les SociĂ©tĂ©s instrumentales rĂ©unies, du pas redoublĂ© Vers la gloire, de M. Bertain, qui a obtenu un brillant succĂšs. 26 et 27 Juin 1932 â Concours agricole DĂ©partemental de Joigny. Concert au Kiosque de la Promenade du Midi â La principale attraction Ă©tait le Concours et l'Exposition agricole, industrielle, installĂ©e sur la promenade du Chapeau ; une avenue de sapins, couverts de roses, dans laquelle on accĂ©dait par une porte monumentale Ă©difiĂ©e devant l'ancienne sous-prĂ©fecture, y conduisait, tandis qu'un portail rustique, soigneusement dĂ©corĂ© d'admirables guirlandes, formait l'entrĂ©e des allĂ©es ombreuses du parc. DĂšs samedi soir, la Maillotine, renforcĂ©e de la clique des Sapeurs-Pompiers, avait parcouru les rues en une joyeuse retraite, Ă laquelle avait aussitĂŽt succĂ©dĂ© un trĂšs beau concert offert au kiosque de la promenade du Midi, par l'Harmonie Municipale. A seize heures, en prĂ©sence d'une foule considĂ©rable, dans l'enceinte de l'Exposition, sur une estrade dressĂ©e Ă cet effet, la Lyre Jovinienne, sous la direction de M. Charles DrugĂ©, nous offrit un concert trĂšs rĂ©ussi, dont chaque morceau fut saluĂ© d'applaudissements enthousiastes. Pendant un bref intermĂšde, la SociĂ©tĂ© Colombophile de Migennes nous donna le spectacle d'un lĂącher de pigeons voyageurs. Puis, le concert terminĂ©, eut lieu la distribution des rĂ©compenses. ... Peu Ă peu, la foule quitta la promenade du Chapeau pour se rendre Ă la fĂȘte foraine installĂ©e promenade du Midi. Puis, le soir, quand, dans le velours sombre de la voĂ»te cĂ©leste, se furent une Ă une allumĂ©es les Ă©toiles, plusieurs milliers de spectateurs, massĂ©s sur les rives de l'Yonne, applaudirent Ă la fĂ©erie d'un feu d'artifice merveilleusement rĂ©ussi. Un bal au MarchĂ© couvert, plein d'entrain, et qui dura jusqu'Ă l'aube du lundi, termina joyeusement cette premiĂšre journĂ©e de fĂȘte. Lundi, dans l'aprĂšs-midi, la SociĂ©tĂ© Chorale de Joigny offrit, au Chapeau, sous la direction de M. G. Ablon, un concert qu'un auditoire nombreux applaudit. Puis, aprĂšs que chacun eut jetĂ© un dernier regard sur les stands de l'Exposition, tandis que la jeunesse s'Ă©gayait Ă la matinĂ©e dansante ou Ă la fĂȘte foraine, le soir, doucement, vint Ă©pandre sur notre vieille citĂ© les voiles de la nuit. Et, de nouveau, s'illuminĂšrent le pont et les promenades et un bal tout aussi animĂ© que celui de la veille, clĂŽtura le plus joyeusement du monde ces deux jours de concorde, de paix et d'allĂ©gresse 23 octobre 1932 â Un des fameux concerts de pĂȘche jovinien sur les quais de la Promenade du Midi. â PalmarĂšs concours Joigny. La sociĂ©tĂ© l'Amicale des PĂȘcheurs Ă la ligne de Joigny », qui organisait le concours national a obtenu un succĂšs mĂ©ritĂ©. Plus de vingt sociĂ©tĂ©s furent reprĂ©sentĂ©es et 490 concurrents prirent part Ă cette Ă©preuve. Au palmarĂšs 1. M. Pernet Anguilles Melunaises, Melun ; 2. M. Peyroncron Amicale de CĂ©zy ; 3. M. Jacquet Martins pĂȘcheurs de Paris ; 4. M. Guillou Amicale de Joigny ; 5. M. Toussillat Amicale d'Auxerre, etc., etc. Joigny - Concours de pĂȘche du 26 juin 1910 sur les quais de la Promenade du Midi, vue du MarchĂ© couvert 4 fĂ©vrier 1939 â Concert de l'Harmonie municipale de Joigny lors de la fĂȘte d'un de ses fondateurs, M. Vacquier â L'Harmonie municipale de Joigny a fĂȘtĂ© M. Vacquier, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, qui la fonda en 1879, en fut membre exĂ©cutant, puis vice-prĂ©sident et prĂ©sident, fonctions qu'il exerce depuis vingt-neuf ans. Des discours ont Ă©tĂ© prononcĂ©s par MM. Feneux et Marthelot pour la Caisse d'Ă©pargne, dont M. Vacquier prĂ©side le conseil depuis 1913, par M. DrugĂ©, au nom de l'Harmonie municipale, et M. Verrier, maire de Joigny. De superbes souvenirs furent offerts au vĂ©nĂ©rĂ© prĂ©sident. Au cours du vin d'honneur qui termina cette fĂȘte familiale, l'harmonie a fait applaudir un brillant programme. Formation musicale active Ă Joigny en 1909 La Lyre Jovinienne fanfare, fondĂ©e en 1865, prĂ©sident Besnard, direction Traut, 39 exĂ©cutants. dirigĂ©e en 1893 par Oudinot, de 1895 Ă 1909 par Traut, en 1912 par Charles DrugĂ© JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 31 mai 2018 1742 JONCHERY-SUR-VESLE - Place SolfĂ©rino MARNE De la premiĂšre carte, en 1770, jusqu'au plan actuel de 2017 en passant par le cadastre napolĂ©onien de 1814, le quartier de l'Eglise Saint-Georges de Joncheri devenu Jonchery-sur-Vesle est restĂ© sensiblement identique. Certes, la Mairie est venue s'y installer vraisemblablement dans les annĂ©es 1880, et quelques maisons ont Ă©tĂ© supprimĂ©es ou remplacĂ©es, mais le plan d'ensemble n'a pas subi de modifications majeures. Plan de Jonchery en 1814 et incrustation plan de 1770 Longeant le chemin de Breuil Ă Jonchery future rue du Bois du Salut prolongĂ©e de la rue du Moulin, La Place situĂ©e en face de la Mairie joncavidulienne devient la Place Saint-Georges dans les annĂ©es 1880-1900, puis place SolfĂ©rino au dĂ©but des annĂ©es 1900. Le marchĂ© hebdomadaire du jeudi, pour lequel la commune s'est battue comme une diablesse aux fins de l'obtenir, se tient sur la minuscule place du MarchĂ© de la Grande Rue. Il semble que la place SolfĂ©rino, nettement plus espacĂ©e, aurait Ă©tĂ© mieux appropriĂ©e pour accueillir les marchĂ©s ! Toujours est-il que le marchĂ© est autorisĂ© Ă partir du 28 dĂ©cembre 1844, aprĂšs une lutte acharnĂ©e et les refus du conseil gĂ©nĂ©ral de la Marne du 24 aoĂ»t 1841 puis de 1842 et 1843 sur 55 communes consultĂ©es, 11 communes s'opposaient farouchement Ă la crĂ©ation du marchĂ© de Jonchery-sur-Vesle qui comptait 562 habitants, sachant que parmi les onze rĂ©fractaires, Reims comptait quarante mille habitants... La raison finit par l'emporter avec l'argument du rapporteur les marchĂ©s ne sauraient constituer un privilĂšge exclusif pour les communes qui les possĂšdent. Trois siĂšcles auparavant, en 1552, François 1er avait accordĂ© Ă Jonchery, par lettres patentes, un marchĂ© hebdomadaire, le vendredi, et deux foires, 24 fĂ©vrier et 9 octobre ; mais dĂšs avant la rĂ©volution, ce marchĂ© avait disparu. Deux formations musicales sont prĂ©sentes Ă Jonchery-sur-Vesle dĂšs avant 1897 l'Union Chorale, dirigĂ©e par A. Etienne et la sociĂ©tĂ© de Trompettes l'EspĂ©rance, dirigĂ©e par PĂ©rot. Toutes deux, Ă la tĂȘte d'une vingtaine de musiciens, vont convaincre Casimir LiĂ©nard 1843-1926, maire de 1884 Ă 1892, de 1904 Ă 1912 puis de 1919 Ă 1926, de faire Ă©difier un Kiosque Ă musique au centre de la Place SolfĂ©rino, face Ă la mairie. Construit vers 1905-1906, de forme octogonale, il est bĂąti sur un soubassement de pierre de plus d'un mĂštre de hauteur, entourĂ© d'une balustrade en bois dĂ©coupĂ© ; les piliers en bois supportent une toiture en zinc ornĂ©e sur son pourtour d'un lambrequin de bois. Vers 1910, la balustrade de bois est remplacĂ©e par un garde corps en fer forgĂ©. Jonchery-sur-Vesle - Place SolfĂ©rino, ancienne mairie et Kiosque Ă musique - Place du Kiosque et ancienne mairie Lors du conflit 1914-1918, Jonchery-sur-Vesle Ă©chappe, en premier temps, aux bombardements dont Reims est victime en septembre 1914. La commune y accueille un HĂŽpital d'Orientation et d'Evacuation HOE, des baraquements sont construits et des ambulances y font l'allĂ©e et venue pour rapatrier les blessĂ©s. Plusieurs villas joncavidulienne sont transformĂ©es en Quartier GĂ©nĂ©ral des Ă©tats major des armĂ©es de septembre 1914 Ă mai 1918. Des camions de ravitaillement d'alimentation, mais surtout d'obus et d'armement transitent en permanence Ă Jonchery-sur-Vesle. Le 27 mai 1918, les allemands sont aux portes de la ville et pĂ©nĂštrent Ă Prouilly, aprĂšs avoir franchi la Vesle Ă Jonchery. Ils ont installĂ© la 50e division Ă Breuil-sur-Vesle et la 52e division Ă Montigny-sur-Vesle. Ces trois communes sont limitrophes de Jonchery-sur-Vesle. A partir de cette date jusqu'en septembre-octobre 1918, les allemands occupent la ville et, lors de leur repli, vont la bombarder Ă de nombreuses reprises, provoquant des dommages considĂ©rables maisons, Ă©glise, mairie sont dĂ©truits. Le Kiosque Ă musique est emportĂ© dans la tourmente. AprĂšs l'armistice, c'est la longue reconstruction prĂ©cĂ©dĂ©e des interminables chiffrages des indemnisations pour dommages de guerre. Sur le mĂȘme emplacement que la mairie dĂ©truite, un nouvel HĂŽtel de ville est Ă©difiĂ©. Face Ă celui-ci un nouveau kiosque Ă musique est Ă©galement reconstruit, vers 1925, sur l'emplacement de l'ancien il sera toutefois limitĂ© Ă un soubassement surmontĂ© d'un plateau octogonal entourĂ© d'un garde corps de fer, sans toiture. Jonchery-sur-Vesle - Ancienne mairie dĂ©truite lors de la retraite allemande - Nouvelle mairie et nouveau Kiosque La place SolfĂ©rino devenue la place de la Mairie, un monument aux morts est construit Ă la gauche de celle-ci, Ă l'arriĂšre de l'Ă©glise Saint-Georges restaurĂ©e elle aussi. Le monument, du Ă l'architecte Paul Bouchette est inaugurĂ© le 15 novembre 1925. AprĂšs une premiĂšre menace, en 2002, de suppression du vestige du kiosque Ă musique, la municipalitĂ© dĂ©cide finalement en 2010 le rĂ©amĂ©nagement de la place de la mairie, rebaptisĂ©e place RenĂ© Sarrette, et l'abattage et l'arasement dudit kiosque au grand dam de quelques nostalgiques joncaviduliens. Kiosque supprimĂ©. voir ici place RenĂ© Sarrette, ex place SolfĂ©rino de Jonchery-sur-Vesle, sans kiosque Ă musique, aujourd'hui. 1/2 â 2/2 Monument aux morts 1914-1918, aujourd'hui. 1/2 â 2/2 publiĂ© par Jean Marc Jeu 31 Mai 2018 1716 26 mai 1921 â Annonce fĂȘte patronale de Jonchery-sur-Vesle du 5 au 12 juin 1921 â FĂȘte patronale. La jeunesse de Jonchery sur Vesle organise sa fĂȘte patronale des 5, 6, 7 et 12 juin. Le programme est d'ores et dĂ©jĂ Ă©laborĂ© par le comitĂ© de la fĂȘte et nous le publierons d'ici quelques jours. Nous croyons savoir que l'orchestre dirigĂ© par M. Lequeux de Ventelay prĂȘtera son gracieux concours. 30 juin 1935 â Le Kiosque Ă musique de Jonchery-en-Vesle transformĂ© en ostensoir â Le CongrĂšs Eucharistique du Tardenois du dimanche 30 juin Ă Jonchery-sur-Vesle est organisĂ© sous l'impulsion de M. l'abbĂ© Ballot, doyen de Ville-en-Tardenois, secondĂ© par M. l'abbĂ© Poncelet, le nouveau curĂ© de Jonchery. Temps splendide, rues en fĂȘte dont la dĂ©coration artistique traduit un travail Ă©norme de prĂ©paration et de rĂ©alisation ; une grande foule, des enfants, des femmes, des hommes, de nombreux prĂȘtres et un Ă©vĂȘque. A 15 heures avaient lieu trois rĂ©unions pour chaque catĂ©gorie de congressistes. ... AprĂšs le passage Ă l'Ă©glise, une procession est organisĂ©e. ... Un premier reposoir, dĂ©diĂ© Ă Sainte ThĂ©rĂšse, avait Ă©tĂ© dressĂ© dans la propriĂ©tĂ© de M. Venz, dont toute la population catholique de Jonchery a apprĂ©ciĂ© une fois de plus la dĂ©licatesse et le libĂ©ralisme. Conçu et rĂ©alisĂ© avec goĂ»t et piĂ©tĂ©, ce reposoir n'Ă©tait qu'un vaste bouquet de lys et de roses, sur lequel se dĂ©tachait la statue de la Vierge de Lisieux. Par un luxe de rĂ©alisation, la lumiĂšre Ă©lectrique Ă©tait de la partie et faisait un trĂšs bel effet. Le second reposoir avait Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sur la place centrale, sur le kiosque municipal. SurmontĂ© de la statue du SacrĂ©-CĆur et tendu de rouge, lui aussi faisait montre d'un travail considĂ©rable, poussĂ© jusque dans les moindres dĂ©tails n'avons-nous pas remarquĂ©, en avant, sur la place, un magnifique ostensoir de cinq mĂštres, rĂ©alisĂ© avec du sable teintĂ© ? tapis artificiel sur lequel s'agenouillĂšrent, avec une aimable insouciance, la cohorte des petits enfants porteurs de corbeilles de fleurs. ... Bulletin du DiocĂšse de Reims 20 juillet 1935 Jonchery-sur-Vesle - Place SolfĂ©rino et Kiosque Ă musique Formations musicales actives Ă Jonchery-sur-Vesle en 1909 Union chorale de Jonchery-sur-Vesle, direction A. Etienne, 20 exĂ©cutants ; L'EspĂ©rance sociĂ©tĂ© de Trompettes, direction PĂ©rot, 22 exĂ©cutants ; Fanfare libre, direction PĂ©rot, 26 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mar. 12 juin 2018 1544 LA BASSĂE - Le Kiosque NORD DĂšs le XIIe siĂšcle, des ouvrages de fortifications sont amĂ©nagĂ©s Ă La BassĂ©e. TrĂšs rudimentaires, des palissades et un fossĂ©, ils n'englobent jusqu'au XIVe siĂšcle qu'un petit quadrilatĂšre ayant pour point central l'Eglise dĂ©diĂ©e Ă Notre-Dame, La Place et les quelques ruelles Ă proximitĂ© immĂ©diate. L'enceinte est agrandie en 1524 sous l'emprise de Charles Quint et rĂ©ellement fortifiĂ©e au XVIIe siĂšcle. En 1640, on y compte 8 bastions, 6 demi-lunes, trois portes d'accĂšs portes d'Estaires, de Lisle et de Lens, le tout entourĂ© de larges fossĂ©s. Plan de La BassĂ©e en 1833 Sur La Place, vis Ă vis de l'Ă©glise, le Corps de Garde de la Ville, construit de trĂšs longue date, tient Ă©galement lieu de Maison de Ville pour les rĂ©unions de ses eschevins, de son mayeur et de son rewart. Ce dernier Ă©dicte les Coustumes de la Ville et l'Eschevinage de la BassĂ©e, mises en place depuis le XIIIe siĂšcle et publiĂ©es en 1663, dont la premiĂšre obligation contraint les bourgeois bassĂ©ens Ă verser quatre deniers au rewart, chaque annĂ©e le jour des Roys, aprĂšs que la cloche du Vuigneron ait sonnĂ©, sous peine d'ĂȘtre privĂ©s de l'exemption de tonlieux taxe sur les marchandises. La BassĂ©e - extrait des Coutumes de la Ville et Eschevinage 1663 â Grand'Place, HĂŽtel-de-Ville et CafĂ© du Bon Fermier Ă droite Mitoyenne du Corps de Garde-HĂŽtel de Ville, sur la Grand'Place, une Halle couverte, dont l'arriĂšre donne sur un petit canal, est alimentĂ©e en marchandises par des bateaux les y acheminant. Ce canal sera comblĂ© vers 1640. La BassĂ©e devenue française en 1667 sous Louis XIV, l'ordre de dĂ©molir les fortifications est donnĂ© en 1673. Vers 1740, les prisons bassĂ©ennes, initialement installĂ©es rue des Mizelles, sont transfĂ©rĂ©es dans le Cordegarde-HĂŽtel de ville ; en consĂ©quence de quoi, l'HĂŽtel de ville, dĂ©jĂ trĂšs vĂ©tuste, tombe en ruine. Aussi, est-il dĂ©cidĂ© de le rebĂątir totalement en 1747, moyennant dix sept mille florins. Il en coĂ»te soixante dix huit mille florins pour Ă©difier, peu de temps auparavant, les Casernes sur le sentier du Rempart, prĂšs de la porte d'Estaires. En 1795, on Ă©rige, au centre de la Grand'Place, une Statue de la LibertĂ© tenant d'une main la table du droit de l'homme dĂ©claration des droits de l'homme et de l'autre une pique surmontĂ©e du bonet de la libertĂ© bonnet phrygien. Cette reprĂ©sentation n'eut pas le succĂšs escomptĂ©. Durant les mois de mars Ă mai 1795, le monument est l'objet des pires outrages d'abord couvert de boues et d'immondices, on s'attaque ensuite Ă son bras, brisĂ© menu, puis sa pique est dĂ©robĂ©e ; au final, le piĂ©destal est renversĂ©. L'agent national Jean-Baptiste Caudelier, procureur de la commune aidĂ© de ses acolytes auront beau faire, ils ne dĂ©masqueront jamais les coupables et la dĂ©esse et ses attributs partiront aux gravois. voir ici PETIT PLUS relatif aux dĂ©boires de la Statue de la LibertĂ© de la Grand'Place Hormis les halles couvertes, le marchĂ© "dĂ©couvert" est tenu trois jours par semaine, les mardi, jeudi et samedi Ă l'extrĂ©mitĂ© de la Grand'Place dans le renfoncement situĂ© entre la rue des Mizelles et la rue de Lille. Le second jeudi de chaque mois, s'y dĂ©roule le marchĂ© franc des grains et des bestiaux. Les grandes foires de La BassĂ©e sont fixĂ©es le premier dimanche de juillet, pendant 5 jours et lors de la Saint-Luc du 19 au 21 octobre. Lors de ces foires, les corps de musique bassĂ©ens ne sont pas de reste, et lorsqu'ils ne sont pas appelĂ©s sur leur commune, ils s'empressent de participer aux nombreux festivals et concours de Douai, Lille, Valenciennes, comme attestĂ© dĂšs 1831. En 1873, le chef Henri Lefebre crĂ©e la Musique de la BassĂ©e qui devient, en 1889, la SociĂ©tĂ© Philharmonique de la BassĂ©e ; le 4 aoĂ»t 1891, Paul BrĂ©da fonde la Fanfare Les Amis RĂ©unis. Ces deux sociĂ©tĂ©s ont pour siĂšge social Le CafĂ© Français situĂ© Ă deux maisons de l'HĂŽtel de Ville sur la Grand'Place. La Lyre ouvriĂšre créée le 27 aoĂ»t 1880 devient l'OrphĂ©on BassĂ©en en 1883. DirigĂ© par Edouard Triplet, il tient son siĂšge social dans un cabaret de la rue de Lens. En mai 1885, au Festival des Tuileries, l'OrphĂ©on de la BassĂ©e est prĂ©cĂ©dĂ© d'un drapeau bleu, barrĂ© en diagonale de rouge, avec une demi-fleur de lys en Ă©cusson. Le 6 aoĂ»t 1894, il remporte au Concours musical de Valenciennes, le 1er prix d'honneur en 2e division assorti d'une palme biramĂ©e de vermeil et d'une prime de 300 francs. Le 16 octobre 1898, la Fanfare La Fraternelle est constituĂ©e Ă son tour, prĂ©sidĂ©e par Alexandre Crespel 1867-1955 maire de 1898 Ă 1945. Crespel, qui va ainsi rĂ©gner sur la municipalitĂ© pendant 47 ans, fait adopter une dĂ©libĂ©ration du conseil pour l'Ă©dification de son Kiosque Ă musique. Celui-ci est construit en 1903 sur la Grand'Place, au dĂ©bouchĂ© de la rue des Mizelles, face Ă l'emplacement du marchĂ©. De forme octogonale, son soubassement est en bois dĂ©corĂ©, ses colonnes de fonte, fixĂ©es Ă mĂȘme le sol dans les pavĂ©s, soutiennent sa toiture en zinc ornĂ©e d'un lambrequin de bois dĂ©coupĂ© ; son garde corps est en fer forgĂ© ; son escalier d'accĂšs en bois est muni d'une rambarde en fer. La BassĂ©e - Grand'Place, kiosque Ă musique et CafĂ© Français Ă droite â Grand'Place, Kiosque et cortĂšge historique du 7 juin 1903 Le 11 octobre 1914, les allemands prennent possession de La BassĂ©e. La ville est bombardĂ©e par les obus anglais sans discontinuer pendant des mois. Les allemands pillent la ville. Le 7 novembre, l'Ă©glise est totalement dĂ©truite. En dĂ©cembre 1915, une rançon de francs est exigĂ©e par les allemands auprĂšs des BassĂ©ens encore prĂ©sents, sous la menace d'avoir leur ville entiĂšrement brĂ»lĂ©e. Le 7 janvier 1915, les officiers allemands font donner un concert sur le Kiosque de la Grand'Place, pendant que des ambulances amĂšnent les blessĂ©s du front. En mars 1915, devant le nombre de maisons devenues inhabitables, une grande partie de la population est Ă©vacuĂ©e Ă Genech et Ă Templeuve. La ville de La BassĂ©e va ainsi ĂȘtre dĂ©truite aux trois quarts. L'HĂŽtel de Ville tout comme le Kiosque Ă musique sont bien entendu touchĂ©s par les obus. La BassĂ©e - Grand'Place sans le kiosque â Kiosque Ă musique sur la Grand'Place En prenant la fuite en septembre-octobre 1918, les allemands incendient ce qui peut encore l'ĂȘtre. Les soldats britanniques "libĂšrent "La BassĂ©e le 4 octobre 1918. AprĂšs l'armistice, les BassĂ©ens vont ĂȘtre logĂ©s dans des baraquements de fortune pendant de nombreuses annĂ©es, malgrĂ© les rĂ©clamations formulĂ©es incessamment, par le maire Crespel, auprĂšs de la chambre des dĂ©putĂ©s. La BassĂ©e - Grand'Place, hĂŽtel de ville et kiosque en ruine Par suite de la destruction des bĂątiments situĂ©s au delĂ du marchĂ©, entre la Grand'Place et les Casernes, la nouvelle Grande Place, se trouve prolongĂ©e vers lesdites anciennes casernes. Sur une partie de celles-ci, la nouvelle Mairie est Ă©difiĂ©e de 1925 Ă 1927, au moyen des dommages de guerre et grĂące Ă la donation de francs faite par la ville de Tours, devenue marraine de La BassĂ©e depuis le 8 fĂ©vrier 1921. InaugurĂ©e le 7 aoĂ»t 1927, la mairie est l'oeuvre des architectes LĂ©on Debatte et Gaston Brodelle. Cette inauguration a lieu le mĂȘme jour que celle du monument dĂ©diĂ© aux 183 victimes de la guerre, Ă©rigĂ© face Ă l'Eglise Notre-Dame reconstruite et rebaptisĂ©e Saint-Vaast 1. DĂ©cidĂ©e par une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 24 juillet 1922, cette colonne de prĂšs de 9 mĂštres, surmontĂ©e d'une statue de Jeanne d'Arc due au sculpteur Maurice Pingot, est co-financĂ©e par une souscription publique, par un don de la ville de Preston et pour le solde par la municipalitĂ©. L'ancienne Grand'Place se trouve rĂ©duite Ă sa plus simple expression elle est amputĂ©e de toute la partie qui allait de la rue de Lille devenue rue du gĂ©nĂ©ral Lerclerc Ă la rue Saint-Acquart ; la rue Jean-Baptiste Lebas prend sa place. Vue aĂ©rienne de La BassĂ©e en 1960 Le Kiosque Ă musique ne sera ni restaurĂ© ni reconstruit sur la Place. Un nouveau kiosque, que nous Ă©tudierons ultĂ©rieurement, sera Ă©difiĂ© par la suite aux Augustins. AprĂšs 1945, la Grand'Place est devenue place de Gaulle. Kiosque dĂ©truit. voir ici Grand'Place de Gaulle Ă La BassĂ©e, emplacement de l'ancien kiosque disparu aujourd'hui. Nouvel HĂŽtel de Ville de La BassĂ©e, aujourd'hui. Monument aux morts 1914-1918 de La BassĂ©e. publiĂ© par Jean Marc Sam 12 Juin 2018 1415 7 mai 1606 â Joute opposant La BassĂ©e Ă Riquebourg et Givenchy, devant spectateurs. La BassĂ©e victorieux, rĂ©compensĂ© par une rançon volontaire du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete. â La ville de La BassĂ©e. Le peuple dudict lieu est addonnĂ© au travail, ayant des hommes fort robustes et addonnez Ă la lutte, ce qu'ils ont fait paroistre en la prĂ©sence du prince d'Espinoy et du comte d'Hooghstraete, oĂč assistoient plus de quatre mille personnes, tant de BĂ©thunes que d'autres lieux circonvoisins, lĂ venus exprĂšs pour voir le combat et force des bras de ceux de La BassĂ©e assaillants, contre ceux de Givenchy et de Riquebourg, avec autres deffendans, dont ceux de La BassĂ©e, victorieux Ă la confusion des dessus nommez, emportĂšrent les enseignes et tambours, pour lesquelles fut donnĂ©e une rançon volontaire par le prince d'Espinoy, le comte de Hoogstraete, la duchesse de Bournonville, et autres dames et damoiselles, ayans remerciĂ© le seigneur de la Fosse, chef de ceux de la BassĂ©e, et tous ses gens, du bon devoir par eux faict Ă la dicte jouste, qui fut le 7 de may 1606. 22 juin 1939 â Les musiciens BassĂ©ens en viennent au mains aprĂšs le concours musical de SĂ©clin â Un grand concours de musique a eu lieu dimanche dernier Ă Seclin. Les corps de musique d'Haubourdin, de Quesnoy-sur-DeĂ»le, la BassĂ©e, CourriĂšres et Annoeullin s'y trouvaient rĂ©unis. Un concours immense des populations environnantes se pressait sur la place de cette petite ville, livrĂ©e tout-Ă -coup aux enchantements de l'harmonie. Les prix ont Ă©tĂ© distribuĂ©s comme il suit 1er prix, Haubourdin ; 2e prix, Quesnoy-sur-DeĂ»le ; 3e prix, la BassĂ©e. Prix d'Ă©loignement, la BassĂ©e. Des rĂ©clamations qui se ressentaient un peu de l'incivilitĂ© campagnarde, ont Ă©tĂ© adressĂ©es au jury par les BassĂ©ens, et le soir, dans les cabarets, une lutte assez grave s'est engagĂ©e, de laquelle il est rĂ©sultĂ© des blessures. Un ecclĂ©siastique, voulant interposer son ministĂšre de paix parmi ces furieux, a Ă©tĂ© frappĂ© ; et la fĂȘte, commencĂ©e sous d'heureux auspices et au bruit des fanfares, s'est terminĂ©e dans le dĂ©sordre et le sang. 12 juin 1856 â Fondation de la SociĂ©tĂ© Chorale de la Dent d'Herse Ă La BassĂ©e â Il vient de se former Ă La BassĂ©e une SociĂ©tĂ© chorale qui a pris ce litre assez singulier SociĂ©tĂ© chorale de la Dent d'Herse. Voici l'origine de cette dĂ©nomination le chef de la SociĂ©tĂ© , lors d'une des premiĂšres rĂ©pĂ©tions, vint Ă casser la baguette avec laquelle il battait la mesure, et tout aussitĂŽt un plaisant courut arracher une dent Ă une herse qui se trouvait non loin du local oĂč la rĂ©pĂ©tition avait lieu, et se bĂąta de la prĂ©senter en souriant au chef dirigeant. Celui-ci, loin de se formaliser, accepta ce bĂąton rustique et s'en servit pour continuer les rĂ©pĂ©titions. 19 aoĂ»t 1906 â Une virĂ©e de la Fanfare Cycliste Ă La BassĂ©e ; concert sur un Kiosque Ă musique dĂ©montable. â La Fanfare Cycliste » Ă La BassĂ©e. â La BassĂ©e oĂč le Nord-Touriste compte tant de dĂ©vouĂ©s sociĂ©taires avait manifestĂ© depuis longtemps le dĂ©sir de recevoir la visite de notre Fanfare Cycliste. Celle-ci s'y est rendue le 19 aoĂ»t Ă l'occasion de la fĂȘte locale sur l'invitation pressante de plusieurs de nos camarades et tout particuliĂšrement de M. Guilbert. Ayant quittĂ© Roubaix par le train de 8 h. 19 nos musiciens arrivaient Ă La BassĂ©e vers 10 heures. Ils furent reçus Ă la gare par MM. Guilbert, Houssin, L. Cap et Philippe Martin qui les conduisirent Ă la Mairie oĂč une rĂ©ception officielle leur avait Ă©tĂ© mĂ©nagĂ©e M. Delorraine, conseiller municipal, membre de la Commission des fĂȘtes, leur souhaita la bienvenue en termes aimables et M. Debril, PrĂ©sident de la Fanfare Cycliste, en le remerciant, exprima l'espoir que la visite de la Fanfare Ă la BassĂ©e serait fĂ©conde pour notre chĂšre association. A midi sur un kiosque qui avait Ă©tĂ© spĂ©cialement dressĂ© Ă l'angle de la rue d'Estaires eut lieu un concert trĂšs Ă©coutĂ©, et, cela va sans dire, trĂšs applaudi. Le jeune piston-solo Pierre Deruyck fut particuliĂšrement acclamĂ©. Un banquet des mieux servis, gracieusement offert par l'aimable M. Houssin, rĂ©unissait tout le monde Ă 1 heure et demie au CafĂ© de la LibertĂ©. Le repas fut trĂšs gai et trĂšs animĂ©. Au dessert, des toasts furent portĂ©s par MM. Cap, Gourdin et Debril. L'aprĂšs-midi la Fanfare participa Ă la FĂȘte de la Porte d'Estaires et, aprĂšs une promenade Ă bicyclette Ă travers la ville et un concert sur le kiosque, les musiciens furent reçus chez M. Houssin. Le dĂ©part de La BassĂ©e eut lieu Ă 7 heures, Ă bicyclette. La BassĂ©e - Grand'Place et kiosque en ruine 12 aoĂ»t 1924 â Pose de la premiĂšre pierre du nouvel hĂŽtel de ville de La BassĂ©e â La renaissance de La BassĂ©e. La petite ville de La BassĂ©e Nord, que la guerre avait complĂštement rasĂ©e, a cĂ©lĂ©brĂ© hier sa renaissance. Les fĂȘtes ont Ă©tĂ© donnĂ©es Ă l'occasion de la pose de la premiĂšre pierre de l'hĂŽtel de ville, construction qui va pouvoir ĂȘtre rĂ©alisĂ©e grĂące au geste secourable de la ville de Tours, marraine de guerre de La BassĂ©e. A midi arrivĂšrent MM. Marchais, premier adjoint de Tours, ainsi que MM. Silduski, Lemay, Arnault, Cozette, conseillers municipaux. Parmi les personnalitĂ©s prĂ©sentes, citons MM. Auguste PotiĂ©, sĂ©nateur ; des Rotours, dĂ©putĂ© ; Couem, maire d'ArmentiĂšres ; SĂ©guin, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la reconstitution, reprĂ©sentant le prĂ©fet du Nord, etc. Dans un trĂšs beau discours, M. Crespel, dĂ©putĂ© du Nord, maire de La BassĂ©e, a cĂ©lĂ©brĂ© la renaissance de sa ville, dont il rappela les souvenirs de guerre, et il montra le courage de ces populations qui n'ont pas hĂ©sitĂ© Ă revenir dans la citĂ©, se sont remises au travail et ont refait une ville nouvelle. M. Marchais, de son cĂŽtĂ©, au nom de la ville de Tours, aprĂšs avoir excusĂ© M. Chautemps, que ses occupations ont retenu Ă Paris, dĂ©clara que la ville qu'il administre n'oubliera pas sa courageuse filleule. Enfin, M. Marchais a procĂ©dĂ© Ă la pose de la premiĂšre pierre. 7 aoĂ»t 1927 â Inauguration du nouvel HĂŽtel de ville et du Monument aux morts. L'Union Chorale et l'Harmonie municipale prĂȘtent leur concours â La petite ville de la BassĂ©e, complĂštement dĂ©truite par la guerre, est aujourd'hui reconstruite. C'est une citĂ© nouvelle, claire et coquette, qui a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur les ruines, et c'est sa renaissance qui fut cĂ©lĂ©brĂ©e aujourd'hui par l'inauguration du nouvel hĂŽtel de ville. A cette fĂȘte on a eu la bonne et pieuse pensĂ©e d'associer les morts de la guerre, dont un monument rappellera le souvenir. La journĂ©e a dĂ©butĂ© Ă 9 heures par une messe solennelle pour les victimes de la guerre, au cours de laquelle l'Union chorale prĂȘta son concours. M. le chanoine RĂ©gent, aumĂŽnier du corps d'armĂ©e, dans une trĂšs belle allocution, magnifia le suprĂȘme sacrifice de ceux qui moururent pour la grande et la petite patrie et grĂące Ă qui la victoire fut possible. A l'issue de l'office, le clergĂ© alla bĂ©nir le monument aux morts. Un peu plus tard, Ă 11 heures, la place de la Gare est envahie par la foule qui vient acclamer M. Louis Marin, venu prĂ©sider la fĂȘte de la renaissance. A sa descente du train, le ministre des Pensions est reçu par MM. Crespel, dĂ©putĂ© du Nord, maire de la BassĂ©e ; Hudelo, prĂ©fet ; le gĂ©nĂ©ral Bossut, Conem, maire d'ArmentiĂšres, etc. En cortĂšge, les autoritĂ©s se rendent Ă la mairie provisoire ; puis, au nouvel hĂŽtel de ville, l'harmonie municipale exĂ©cute la Marseillaise, et la cĂ©rĂ©monie d'inauguration se dĂ©roule ensuite. Dans son discours, M. Louis Marin fĂ©licite les habitants de la BassĂ©e de l'oeuvre magnifique qu'ils ont entrepris et rĂ©alisĂ©e. Alors que plus une pierre n'Ă©tait debout, ils ont reconstruit une ville nouvelle. Sans doute, avant d'arriver Ă ce magnifique rĂ©sultat, ils ont vĂ©cu des heures cruelles ; mais, aujourd'hui, leur effort a sa juste rĂ©compense. A 13 heures, le ministre prĂ©side en la salle des fĂȘtes de la mairie un banquet de deux cents couverts. A l'heure des toasts, M. Crespel, M. Hudelo et M. Louis Marin prennent la parole et sont chaleureusement applaudis. A l'issue du repas, les autoritĂ©s passent en revue les soixante sociĂ©tĂ©s prenant part au dĂ©filĂ© qui se rend au monument aux morts, dont la remise solennelle est faite par M. Louis Lecomte, prĂ©sident des anciens combattants. M. Crespel dĂ©putĂ©, maire, remercie au nom de la ville. M. Louis Marin prononce ensuite un discours dans lequel il Ă©tablit un Ă©mouvant parallĂšle entre les combattants de la Grande Guerre et les habitants des rĂ©gions dĂ©vastĂ©es qui, eux aussi, furent des soldats, puisqu'ils tomberont parfois sous les balles ou les obus. Enfin, un chĆur de quatre cents exĂ©cutants interprĂšte une cantate de MM. Alida et Catel pour le poĂšme et de M. Guillement, chef de l'harmonie municipale, pour la musique. A l'issue de la cĂ©rĂ©monie. le ministre a repris le train pour Paris, tandis que la fĂȘte se continuait par des concerts et des exercices gymniques. La BassĂ©e - Nouvel HĂŽtel de ville en construction et achevĂ© Formations musicales actives Ă La BassĂ©e en 1909 La Fraternelle fanfare municipale, prĂ©sident P. Crespel, direction Guillement, 80 exĂ©cutants ; Les Amis rĂ©unis fanfare, prĂ©sident Paul BrĂ©da, direction Garnier, 53 exĂ©cutants. 1 L'Eglise de La BassĂ©e, Ă©difiĂ©e face Ă l'HĂŽtel de Ville de la Grand'Place a traversĂ© le millĂ©naire face aux dĂ©molitions et reconstructions. BĂątie initialement au XIIe siĂšcle, un premier incendie la consume entiĂšrement en 1478. Un nouvel Ă©difice commencĂ© Ă la fin du XVe siĂšcle est achevĂ© vers 1530. Le choeur n'est ajoutĂ© qu'en 1774. Le lundi 7 mai 1855, l'Ă©glise Notre-Dame de La BassĂ©e fait la une des journaux â Notre Ă©glise, avec sa magnifique flĂšche, n'existe plus elle a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e la nuit derniĂšre. La fĂȘte du 6 mai avait Ă©tĂ© brillante pour la localitĂ© ; les cloches avaient annoncĂ©, dĂšs le matin, cette grande solennitĂ©, et toutes les maisons avaient Ă©tĂ© dĂ©corĂ©es Ă l'envi ; le soir, des illuminations donnaient Ă la ville un aspect un peu plus brillant. On remarquait particuliĂšrement le frontispice de l'Ă©glise dĂ©corĂ© et illuminĂ©. Au soir, un feu d'artifice fut tirĂ© en l'honneur de la fĂȘte du jour ; une fusĂ©e parait avoir communiquĂ© le feu Ă des draperies, puis Ă l'Ă©glise. La population est dans la consternation. Un autre journal nous en dit plus â Pendant la nuit de dimanche Ă lundi, un incendie a complĂštement dĂ©truit l'Ă©glise de La BassĂ©e. Pour fĂȘter brillamment la proclamation du dogme de l'ImmaculĂ©e-Conception, le doyen de La BassĂ©e avait illuminĂ© le clocher de son Ă©glise de lampions et de flammes du Bengale. Le feu s'est communiquĂ© tout Ă coup, et sans que l'on sache encore comment, dans le clocher, et en quelques minutes les flammes sortaient par toutes les ouvertures. Il Ă©tait alors neuf heures du soir ; toute la population se porta vers l'Ă©glise, des chaĂźnes furent organisĂ©es et l'on sauva le mobilier le plus prĂ©cieux de la sacristie et des autels, les vases et ornements sacrĂ©s ; mais pendant ce temps, le feu avait fait de rapides progrĂšs et il fallut laisser aux flammes une partie des chaises et du mobilier de l'Ă©glise Ă dĂ©vorer. BientĂŽt le hart du clocher s'Ă©croula, et une gerbe de feu immense lança dans l'air d'Ă©normes Ă©tincelles, qui portĂšrent l'incendie dans quatre ou cinq maisons voisines. Heureusement, les secours Ă©taient arrivĂ©s les pompes de BĂ©thune, de Fournes, de Marquillies et autres communes, attirĂ©es par la lueur qui se voyait de trĂšs loin, Ă©taient lĂ , et forcĂ©es de laisser presque en paix brĂ»ler l'Ă©glise, dans l'impossibilitĂ© de combattre un foyer placĂ© Ă 30 mĂštres du sol, sauvegardĂšrent les maisons du danger qui les menaçaient. A quatre heures du matin, toute crainte avait disparu, mais de l'Ă©glise de la commune, dans laquelle de nombreux travaux de rĂ©paration Ă©taient entrepris, il ne restait plus que les quatre murs lĂ©sardĂ©s et noircis. Une troisiĂšme feuille, trĂšs au fait des nouvelles, donne quelques prĂ©cisions â Le feu prit Ă huit heures trois quarts du soir. On sonna le tocsin au beffroi de l'hĂŽtel de ville, et aussitĂŽt M. le docteur Ybert, maire de La BassĂ©e, M. Delagorse, juge de paix, M. le commissaire de police, et la compagnie des pompiers commandĂ©e par M. DĂ©rives, se rendirent sur le théùtre du sinistre. L'hĂŽtel de ville, fort rapprochĂ© de l'Ă©glise, prit feu plusieurs fois, et toujours les pompes, habilement dirigĂ©es, firent cesser le danger. L'Ă©glise Ă©tait assurĂ©e Ă la SociĂ©tĂ© Royale et Ă la sociĂ©tĂ© La France pour une somme de deux cent cinquante mille francs. AprĂšs le sinistre les assureurs refusent d'indemniser le sinistre qui Ă©tait garanti Ă hauteur de trois cent mille francs, sous prĂ©texte que le maire de La BassĂ©e n'est pas seul maĂźtre absolu de l'Ă©glise ; les Compagnies la Nationale et la France demandent donc la dĂ©chĂ©ance de la commune, en raison des droits exercĂ©s par les autres autoritĂ©s, Ă savoir l'Etat, le curĂ©, l'Ă©vĂȘque diocĂ©sain et la fabrique. Le 8 juillet 1855, le tribunal correctionnel de Lille va finalement trancher en faveur de la commune en raison des discussions oiseuses desdites compagnies qui sont donc condamnĂ©es Ă indemniser les dommages et rĂ©gler les frais du procĂšs. Reconstruite de 1856 Ă 1860 par les architectes Camille Tierce et Charles Leroy, on a vu ci-dessus ce qu'il en est advenu le 7 novembre 1914 face au dĂ©chaĂźnement des obus anglais et allemands. De 1926 Ă 1929, une nouvelle Ă©glise est Ă©rigĂ©e. Mais considĂ©rĂ©e comme vĂ©tuste, elle est rasĂ©e, cette fois-ci volontairement, en 2003. RebaptisĂ©e Ă©glise Saint-Vaast, elle est Ă nouveau debout en 2005... JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 9 aoĂ»t 2018 1514 LA BASSĂE - Place des Augustins NORD Les bonnes intentions ne sont pas toujours rĂ©compensĂ©es ! FrĂ©dĂ©ric de la Fosse, bailli de la BassĂ©e entre 1570 et 1580 - â 4 janvier 1651, chevalier, seigneur du Pouvillon, de Bargues et de FerriĂšres, va suer sang et eau pour mettre en place un CollĂšge tenu par des religieux de l'ordre de Saint-Augustin. Les ermites de Saint-Augustin sont, depuis 1614, autorisĂ©s Ă s'installer Ă Lille oĂč rĂ©side le bailli de la BassĂ©e. Peu aprĂšs, ils y installent un couvent et y fondent leur collĂšge tenu par le rĂ©vĂ©rend pĂšre supĂ©rieur Flassart. TrĂšs proche de ce dernier, le bailli FrĂ©dĂ©ric de la Fosse, dĂ©cide avec lui, d'implanter un Ă©tablissement Ă La BassĂ©e, sur le modĂšle lillois. Pour cela, il se fait parrainer en 1623 par des bailleurs de fonds l'abbaye de Vicogne prĂšs de Raismes s'engage Ă verser florins et l'abbaye de Saint-Sauveur d'Anchin qui possĂšde un collĂšge rĂ©putĂ© depuis 1568 promet florins. De son cĂŽtĂ© l'abbaye Saint-Vaast d'Arras, outre sa participation Ă la fondation pour florins, finance le terrain nĂ©cessaire Ă la construction des bĂątiments, situĂ© Ă La BassĂ©e, allant de la rue de Lille â future rue du gĂ©nĂ©ral Leclerc â Ă la rue des HĂ©ronvals â future rue Maurice Bouchery. De plus, l'abbaye d'Arras constitue une rente de florins pour la subsistance de six religieux. Plan de La BassĂ©e en 1833 Le bailli FrĂ©dĂ©ric de la Fosse met donc en oeuvre la fondation du couvent de la BassĂ©e et l'installation des Augustins, mais c'est sans compter les RĂ©collets implantĂ©s Ă Lens qui voient d'un mauvais oeil l'implantation d'un concurrent dans le pĂ©rimĂštre de leurs quĂȘtes et de leurs prĂȘches rĂ©munĂ©rateurs. Pendant quatre ans, les RĂ©collets n'auront de cesse de mettre des bĂątons dans les roues des Augustins afin de les contraindre Ă abandonner leur projet, adressant des dolĂ©ances de tous les cĂŽtĂ©s et allant mĂȘme jusqu'Ă adresser des lettres dĂ©nonciatrices et calomnieuses Ă leur encontre. Dans le mĂȘme temps, un des parrains fait dĂ©faut pour la fondation du couvent de La BassĂ©e NoĂ«l CarrĂ©, 37Ăšme AbbĂ© de Vicogne de 1612 Ă 1624, celui qui obtint du pape Paul V le droit de porter la mĂźtre, pour lui et ses successeurs, dĂ©cĂšde le 22 juin 1624, remplacĂ© par Mathias Bar. La participation de florins de l'abbaye de Vigogne est compromise, tout comme la promesse qu'avait faite NoĂ«l CarrĂ© de meubler le futur couvent des Augustins, d'orner leur future Ă©glise et de leur fournir farine et bois de chauffage Ă vie. Le 13 septembre 1624, une ordonnance royale de Philippe d'Espagne, autorise la crĂ©ation de la communautĂ© bassĂ©enne de Saint-Augustin. Ce qui n'empĂȘche d'aucune maniĂšre les dissensions de se poursuivre de la part des RĂ©collets qui, cette fois-ci, essayent d'Ă©vincer les Augustins au profit des Oratoriens, puis des JĂ©suites et des Dominicains... Ce n'est qu'aprĂšs le dĂ©cĂšs de l'Ă©vĂȘque d'Arras, Hermann Ottemberg, en 1626, et son remplacement par Paul Boudot 1575-1635 que les choses s'arrangent pour les Augustins, Ă qui on impose des conditions draconiennes Ă©dictĂ©es par une dĂ©claration du 16 octobre 1627. Entre autres contraintes, les noms des professeurs ou religieux devront ĂȘtre envoyĂ©s Ă l'Ă©vĂȘque avec un certificat de bonnes vie et mĆurs ; ceux-ci ne pourront ĂȘtre changĂ©s sans l'assentiment de l'Ă©vĂȘque ; le collĂšge devra ĂȘtre soumis Ă l'inspection du vicariat... Ces accords sont entĂ©rinĂ©s Ă Arras le 15 novembre 1627, et, le mĂȘme jour, l'abbĂ© de Saint-Vaast, Philippe Caverel â 1636, confirme la donation du terrain offert pour la construction du couvent Ă La BassĂ©e et la rente perpĂ©tuelle de florins accordĂ©e aux Augustins, Ă charge par lesdits religieux de venir offrir et prĂ©senter, lors de chaque Saint-Jacques, Ă l'offertoire de l'abbaye, un cierge de cire blanche pesant deux livres, avec dĂ©claration en langue latine ou françoise. En 1628, avant mĂȘme que les constructions ne soient achevĂ©es, les Augustins dispensent des cours dans un local sur le cimetiĂšre jouxtant l'Ă©glise Notre-Dame de La BassĂ©e. L'annĂ©e suivante, dĂ©jĂ en charge d'une cinquantaine d'Ă©lĂšves, ils s'installent dans le couvent en cours de construction. La premiĂšre pierre de la chapelle du Couvent est posĂ©e en 1634 par le prieur Thomas Delarue. Les entreprises douaisiennes engagĂ©es pour ces travaux sont rĂ©munĂ©rĂ©es Ă raison de sept florins pour chaque verge de maçonnerie, tandis que les charpentiers reçoivent deux sols par pied de gĂźte. DĂšs son achĂšvement en 1641, la chapelle est rĂ©quisitionnĂ©e par le gouverneur de La BassĂ©e pour en faire un magasin militaire. AprĂšs maintes protestations du sieur Lepipre, prieur du couvent de 1640 Ă 1646, puis de son successeur Jacques Dufour, celui-ci obtient la libre disposition de sa chapelle qui est inaugurĂ©e le 3 mars 1647. La chapelle Ă©tait disposĂ©e le long de la rue de Lille, entourĂ©e des bĂątiments conventuels, parloir, rĂ©fectoire, dortoir, collĂšge ; le cloĂźtre Ă©tait situĂ© en arriĂšre de la chapelle ; de vastes jardins faisant suite Ă ces bĂątiments, longeaient la future rue des Augustins, jusqu'Ă la rue des HĂ©ronvals. Le couvent aura coĂ»tĂ© florins, incluant une nouvelle dotation de florins accordĂ©e par M. de Gavrelle, abbĂ© de Saint-Vaast. Plan du couvent, du collĂšge et des jardins des Augustins de La BassĂ©e en 1705 En 1650, aprĂšs avoir hĂ©bergĂ© des aumĂŽniers militaires au couvent de La BassĂ©e, l'un d'eux meurt de la peste, aussitĂŽt contaminĂ© par le prieur Jacques Dufour et trois autres Augustins... Deux incendies successifs viennent assombrir la vie du couvent des Augustins le 7 mars 1777, l'ensemble des bĂątiments est carbonisĂ©, Ă l'exception du collĂšge et de quelques salles sur la cour. L'un des Augustins, le pĂšre Jean Hanache, qui Ă©tait enfermĂ© dans une cellule en raison d'un dĂ©rangement mental, y laisse la vie, asphyxiĂ©. Le 11 juin 1777, les salles qui avaient Ă©tĂ© rescapĂ©es sont Ă leur tour calcinĂ©es. AprĂšs quelques investigations, on va finir par confondre l'auteur de ces incendies il s'agissait d'un des Augustins, Prosper Vandermeul, entrĂ© dans les ordres depuis deux ans. CondamnĂ©, il va purger sa peine, sĂ©questrĂ© comme aliĂ©nĂ© au couvent. Les bĂątiments consumĂ©s sont reconstruits et, en 1779, ce n'est plus qu'un mauvais souvenir. Dans l'obligation de prĂȘter serment civique, le 27 mai 1791, lors de la rĂ©volution, les religieux Augustins s'y refusent. Le 10 juin 1791, les collĂ©giens sont expulsĂ©s, et, le mĂȘme jour, la municipalitĂ© bassĂ©enne fait fermer le couvent et apposer les scellĂ©s. Leur mobilier est vendu Ă l'encan le 9 aoĂ»t 1791. Les bĂątiments conventuels et les jardins sont saisis comme bien nationaux. Deux ans aprĂšs, le 2 pluviĂŽse an 3 21 janvier 1795, on suit encore Ă la trace les malheureux ci-devant Augustins comme des pestifĂ©rĂ©s. Le comitĂ© rĂ©volutionnaire de BĂ©thune avertit celui de Lille, qu'il lui a Ă©tĂ© rapportĂ© que plusieurs prĂȘtres insermentĂ©s Ă©taient revenus dans la commune de La BassĂ©e, parmi lesquels se trouve le nommĂ© Couturier, ex-augustin de La BassĂ©e. Cet homme a les cheveux roux. » De 1793 Ă 1914, c'est le silence radio sur le couvent des Augustins dĂ©saffectĂ©. Le cadastre de 1833 indique que deux autres bĂątiments ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©s, en arriĂšre de ceux existant en 1779, Ă l'emplacement d'une partie des jardins. Vraisemblablement en 1914-1918, les lieux n'ont pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s comme la plupart des maisons bassĂ©ennes. La reconstruction de la ville et le relogement des habitants Ă©tant une prioritĂ©, l'ex jardin des augustins attend encore quelques annĂ©es avant de connaĂźtre son sort. AprĂšs avoir fait supprimer toutes les ruines des bĂątiments de l'ancien couvent ainsi que des quelques maisons contiguĂ«s construites ultĂ©rieurement, la municipalitĂ© dĂ©cide en 1924 d'affecter l'ensemble de ce terrain Ă la crĂ©ation d'un square. Quelques parterres sont alors amĂ©nagĂ©s sur la nouvelle place des Augustins. Au milieu des plates bandes engazonnĂ©es et fleuries, une fontaine monumentale est construite en 1925 par dĂ©cision du conseil municipal. ErigĂ©e en l'honneur de l'ancien ambassadeur des Etats-Unis, Robert Bacon 1860-1919, cette fontaine, inaugurĂ©e le 6 dĂ©cembre 1925, est l'oeuvre de l'architecte Alexandre Marcel 1860-1928. Le Kiosque Ă musique bassĂ©en ayant, comme nous l'avons relatĂ© prĂ©cĂ©demment, Ă©tĂ© endommagĂ© en 1918, la Grand'Place ruinĂ©e ayant d'autre part Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e, la municipalitĂ© dĂ©cide de construire son nouveau kiosque sur la Place des Augustins, face Ă la Fontaine. EdifiĂ© en 1926-1927, de forme octogonale, sa toiture domale repose sur des colonnes de fonte, le soubassement de pierre est entourĂ© d'un garde corps en fer forgĂ©. Dans le mĂȘme temps que prend place le kiosque, une double rangĂ©e d'arbres est plantĂ©e de part et d'autre du square, le long de la rue des Augustins. La BassĂ©e - Fontaine place des Augustins, avant Ă©dification du kiosque â Fontaine et Kiosque Ă musique Sont-ce les nouveaux bombardements de 1944 qui ont provoquĂ© la disparition du Kiosque des Augustins ? ou tout simplement la municipalitĂ© ?... Nous l'ignorons. Toujours est-il que sur les clichĂ©s des annĂ©es 1950, on constate sa suppression, tandis que la fontaine Bacon reste, de son cĂŽtĂ©, en place. Kiosque supprimĂ©. voir ici Square des Augustins de la BassĂ©e sans son kiosque, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Jeu 9 AoĂ» 2018 1437 6 dĂ©cembre 1925 â Inauguration de la fontaine dĂ©diĂ©e Ă Robert Bacon, place des Augustins Ă la BassĂ©e â M. Myron T. Herrick a inaugurĂ© aujourd'hui, en compagnie de M. Jussserand, ancien ambassadeur de France Ă New-York, une fontaine Ă©rigĂ©e Ă la BassĂ©e en souvenir de M. Robert Bacon, qui fut ambassadeur des Etats-Unis en France de 1909 Ă 1913. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, M. Myron T. Herrick a prononcĂ© un Ă©loquent discours oĂč, une fois de plus, il a cĂ©lĂ©brĂ© l'amitiĂ© franco-amĂ©ricaine. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 13 aoĂ»t 2018 1630 LA BAULE-SUR-MER - Le Jardin de la Victoire LOIRE ATLANTIQUE Le cadastre napolĂ©onien de 1819 prĂ©cise clairement que le nom de la commune est orthographiĂ© La Baule-Escoublac ; cependant c'est la forme La BĂŽle qui est couramment usitĂ©e jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1880, date Ă partir de laquelle elle s'appelle dorĂ©navant La Baule. Plan de la Baule parmi les dunes en 1819 Lors du conseil municipal du 6 juin 1875, Etienne BrĂ©ny, maire de 1871 Ă 1876, expose Ă ses administrĂ©s que le sous-prĂ©fet de la Loire InfĂ©rieure, en date du 26 mai 1875, aprĂšs avoir pris un arrĂȘtĂ© le 18 mai, a choisi l'emplacement de la future station de chemin de fer d'Escoublac. Rien ne s'y opposant, la place de la future gare de La BĂŽle-Escoublac est donc dĂ©finitivement fixĂ©e sur un terrain constituĂ© de dunes et de pins maritimes, prĂšs d'une ancienne caserne de douaniers, le long du chemin du Bois d'Amour. La Baule - Ancienne Gare mise en service en 1879 publiĂ© par Jean-Pierre Rigouard Ven 31 Mai 2013 1551 FinancĂ©e par la sociĂ©tĂ© Hennecart & Cie de Jules-Joseph Hennecart, la nouvelle ligne de chemin de fer de Saint-Nazaire au Croisic par Escoublac-La-BĂŽle, d'une longueur de 29 km, possĂšde Ă©galement un embranchement reliant Escoublac Ă GuĂ©rande, d'une longueur de 6 km. Ces lignes Ă voie unique, ouvertes Ă l'exploitation le 11 mai 1879, seront reprises par la compagnie Paris-OrlĂ©ans en 1883. PrĂ©cisons pour les spĂ©cialistes dont je ne suis pas que la voie de ces lignes est formĂ©e de rails Vignoles de 8 mĂštres, en acier, pesant 30 kilos le mĂštre courant, posĂ©s sur traverses de pin maritime, injectĂ©es au sulfate de cuivre ; le ballast est en sable de mer recouvert d'une couche de pierres cassĂ©es. AprĂšs quelques mois d'exploitation, un certain nombre de traverses en pin seront remplacĂ©es par des traverses en chĂȘne dans les courbes Ă petit rayon, et le nombre des crampons seront doublĂ©s. En 1882-1883, la gare de La BĂŽle-Escoublac est agrandie, Ă la suite des rĂ©clamations des usagers et par dĂ©cision ministĂ©rielle du 16 aoĂ»t 1882. La Baule - Quais de l'ancienne gare, avant leur remplacement par le futur Jardin de la Victoire La Baule, passĂ©e est entre les mains de quelques promoteurs, est transformĂ©e en une importante destination touristique et la petite gare campagnarde devient rapidement trop exiguĂ«. Aussi, lors d'une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 20 octobre 1907, Ădouard Trabaud-Khirkam 1862-1917, maire de 1900 Ă 1917, sollicite la Compagnie Paris OrlĂ©ans afin qu'elle trouve les moyens d'agrandir la gare. SĂ©ance du Conseil municipal de La Baule du 20 octobre 1907 Les voyageurs vont attendre encore dix huit ans avant qu'un avant-projet, approuvĂ© par dĂ©cision ministĂ©rielle du 25 avril 1925, dĂ©cide, non pas de modifier la gare, mais de la dĂ©placer de trois cents mĂštres au nord, hors de la zone touristique, et de dĂ©vier la ligne en consĂ©quence. La nouvelle voie du chemin de fer Paris-OrlĂ©ans traversera la dune boisĂ©e du domaine de La Baule-les-Pins. Deux nouvelles gares sont mises en construction celle de La Baule, rue des Ondines voir Ici Cpa JP Rigouard, et celle de La Baule-les-Pins, avenue des Dryades voir Ici Cpa. AprĂšs deux ans de travaux, les stations sont prĂȘtes, le dĂ©mĂ©nagement de l'ancienne gare a lieu le 20 juillet 1927. L'inauguration des deux nouvelles gares se dĂ©roule le 31 juillet 1927, lors d'une fĂȘte grandiose. Plan de La Baule en 1914 DĂšs novembre 1926, des tractations sont engagĂ©es entre la municipalitĂ© de La Baule et les grands lotisseurs devant l'Ă©ternel que sont Louis Lajarrige, propriĂ©taire de plusieurs centaines d'hectares de dunes Ă la Baule et François AndrĂ©, casinotier baulois, gestionnaire de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale FonciĂšre. AndrĂ© s'engage, en contrepartie des larges concessions accordĂ©es Ă celui-ci par la commune, Ă faire don Ă celle-ci de mĂštres carrĂ©s de terrain sur l'emplacement de l'ancienne gare dĂ©saffectĂ©e, rĂ©servĂ©s Ă la crĂ©ation d'un futur square ou jardin. En octobre 1927, un referendum est organisĂ© afin de trouver un nom Ă celui-ci. Les appellations choisies le plus frĂ©quemment, qui seront proposĂ©es au vote de la municipalitĂ©, sont square de la Victoire, jardin d'Amour, Champs-ElysĂ©es, square de l'Ancienne Gare. Un concours pour la crĂ©ation de ce jardin est organisĂ© pour le 16 dĂ©cembre 1927, 15 heures 30, par le Conseil municipal reprĂ©sentĂ© par Roger Maury de Lapeyrouse Vaucresson 1880-1953, maire de La Baule de 1925 Ă 1935. Ce concours est remportĂ© par l'architecte Paul-Henri Datessen 1884-1938 et l'horticulteur paysagiste Francis Huchet, l'heureux occupant de la belle boutique de l'avenue de la Gare. Par neuf voix contre six, ils obtiennent le premier prix ayant pour devise drapeau vert et jaune ». Le conseil municipal, le 31 janvier 1928, donne un avis favorable pour conclure un emprunt de francs destinĂ© aux dĂ©penses de crĂ©ation du jardin public. Ce dernier, sur proposition de Jean Gommy, prendra le nom de Jardin de la Victoire. Dans le mĂȘme temps, il est dĂ©cidĂ© de rebaptiser les rues contiguĂ«s le boulevard du Chemin-de-Fer devient boulevard du MarĂ©chal Foch, l'allĂ©e de la Station et le chemin de la CĂŽte sont remplacĂ©s par l'avenue du MarĂ©chal Joffre. Le 13 aoĂ»t 1928, Mme la comtesse de Lapeyrouse, Ă©pouse du maire, demande auprĂšs du Conseil municipal, l'autorisation de faire transformer l'ancienne gare et d'y faire bĂątir, Ă ses frais, pour francs, un pavillon d'hygiĂšne sociale pour enfants, autrement dit un dispensaire, de style breton. La municipalitĂ© donne son accord et Paul-Henri Datessen est Ă nouveau chargĂ© des plans et de la construction. Le projet du jardin de la Victoire de l'architecte Datessen prĂ©voit un petit parc Ă la française agrĂ©mentĂ© d'une fontaine Ă effet d'eau, soigneusement engazonnĂ© arborĂ© et fleuri par Francis Huchet dĂ©jĂ sont en place 119 grands arbres, 250 rosiers, 350 fusains, 32 buis-boule, 24 rhododendrons et des bordures d'une longueur totale de 450 mĂštres en fusain puchellus, sans oublier les gĂ©raniums, les salvins, les Ćillets d'Inde, les alicantes et les pyrĂšthres... Les jardins sont annoncĂ©s comme Ă peu prĂšs achevĂ©s en avril 1929. AussitĂŽt, le congrĂšs des Anciens Combattants y organise l'inauguration pour le 28 avril et procĂšde Ă la pose de la premiĂšre pierre du futur monument aux morts 1914-1918. Le Kiosque Ă musique prĂ©vu par l'architecte Datessen est Ă©difiĂ© en mai 1929, Ă gauche de l'ancienne gare. De forme carrĂ©e, il fait plutĂŽt penser Ă une grange avec ses quatre piliers de pierre surmontĂ©s de sa toiture pentue. Il est ouvert sur trois cĂŽtĂ©s, entourĂ©s de balustrades de bois. Le 2 fĂ©vrier 1930, contigu au Kiosque Ă musique, le Dispensaire pour enfants financĂ© par la comtesse de Lapeyrouse, est inaugurĂ©, la gare dĂ©saffectĂ©e ayant Ă©tĂ© transformĂ©e comme prĂ©vu par Datessen. La Baule - Kiosque Ă musique â Dispensaire Lapeyrouse en juillet 1930 ancienne gare En fĂ©vrier 1934, le ministĂšre des PTT dispose d'un budget de francs pour l'Ă©dification d'un HĂŽtel des Postes Ă La Baule. L'architecte Paul-Henri Datessen, associĂ© Ă Juchet, dresse un premier projet 42 mĂštres de façade, de style breton, 700 mÂČ, 22 mĂštres de haut. C'est bien entendu l'architecte Datessen qui obtient le marchĂ©. Le 26 novembre 1934, une convention est signĂ©e entre Georges Mandel, ministre des postes et la municipalitĂ© bauloise de M. Lapeyrouse. Pour mener Ă bien cette opĂ©ration, la commune cĂšde gratuitement Ă l'administration des PTT, mÂČ de terrains nus et nivelĂ©s, situĂ©s au bout du Jardin de la Victoire, cĂŽtĂ© sud, valeur francs. Les PTT, de leur cĂŽtĂ©, vont financer la totalitĂ© de la construction, dont les travaux, commencĂ©s dĂ©but dĂ©cembre 1934, sont confiĂ©s Ă l'entreprise Grandmaison. L'inauguration de l'HĂŽtel des Postes initialement prĂ©vue pour le 22 mars 1936 est reportĂ©e pour le lundi de la PentecĂŽte, en raison des Ă©vĂ©nements actuels, puis fixĂ©e dĂ©finitivement pour le 12 juillet 1936, Ă l'occasion dune grande fĂȘte. Les travaux sont toutefois rĂ©ceptionnĂ©s auparavant le 21 mars. La Baule - Vue aĂ©rienne de la place victoire et du kiosque Ă musique Le monument aux morts dont la premiĂšre pierre a Ă©tĂ© posĂ©e le 28 avril 1929 dans le Jardin de la Victoire a fini par amasser une somme rondelette depuis ses premiĂšres souscriptions. Au 19 avril 1936, le montant cumulĂ© de celles-ci s'Ă©lĂšve Ă francs. Le 13 fĂ©vrier 1936, on en est encore Ă la phase d'adjudication des plaques avec leurs inscriptions commĂ©moratives celles-ci sont adjugĂ©es Ă un certain M. Philippe pour francs, portant le coĂ»t total de l'opĂ©ration Ă francs. Le 10 novembre 1936 a lieu la pose de la stĂšle de granit bleutĂ©, oeuvre du sculpteur Maxime Real del Sarte 1888-1954, dans l'ensemble architectural conçu par l'inĂ©vitable Datessen. L'oeuvre, inaugurĂ©e le 11 novembre, est installĂ©e dans le Jardin de la Victoire au pied du tout nouvel HĂŽtel des Postes. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque du Jardin de la Victoire de La Baule, aujourd'hui. Jardin de la Victoire et son Kiosque HĂ© non, pas de pĂ©trole sous le Jardin de la Victoire ! Concert de l'Orchestre d'Harmonie de La Baule publiĂ© par Jean Marc Lun 13 AoĂ» 2018 1527 9 juin 1927 â Programme de l'inauguration des deux nouvelles gares de La Baule ; toutes les musiques de la rĂ©gion sont prĂ©sentes. Un Kiosque Ă musique dĂ©montable est installĂ© place des Palmiers. â Nous avons dit que l'inauguration des gares avait d'abord Ă©tĂ© fixĂ©e au 17 juillet. Or, ce jour-lĂ , a lieu un grand concours de gymnastique Ă GuĂ©rande. Les fĂȘtes de La Baule, pour ne contrarier personne, sont reportĂ©es au 31 juillet. Voici le programme. Samedi 30 juillet, Ă 16 h. 30, dĂ©part de Paris du ministre des Travaux Publics, M. Tardieu, et des invitĂ©s par le train spĂ©cial, organisĂ© par la Cie des Chemins de Fer d'OrlĂ©ans. De 21 heures Ă 23 heures, concerts place de la nouvelle gare de La Baule par l'Union Musicale de La Baule avenue St-Georges, par l'Harmonie Marceau de St-Nazaire. Dimanche 31 juillet, Ă 9 heures, inauguration de la grande gare de La Baule. A 10 heures, inauguration de la gare de La Baule-les-Pins. Dans le Bois d'Amour, le Rallye Troyen fera entendre une fanfare de chasse. A 10 h. 15, pose de la premiĂšre pierre du remblai qui doit relier Pornichet Ă La Baule. A 11 heures, au parc des Dryades, vin d'honneur offert par le ComitĂ© des fĂȘtes au ministre et aux personnages officiels. Pendant le vin d'honneur, la musique des Ă©quipages de la Flotte de Brest et la Schola Cantorum de Saint-Nazaire exĂ©cuteront le programme suivant 1. La Marseillaise, Rouget de L'Ile, musique des Equipages de la Flotte, chef M. Boher. â 2. Ballet des deux pigeons. Messager, musique des Equipages. â 3. a Brunette, chanson du XVIe siĂšcle ; b Chanson du XVIIIe ; chĆurs mixtes a capella par la Schola de St-Nazaire directeur, J. CadayĂ© de l'OpĂ©ra-Comique. â 4. Hymne au soleil, Beethoven, choeurs mixtes et orchestre, par la musique des Equipages et la Schola. A 12 h. 30, au Casino municipal de La Baule, dĂ©jeuner offert par la municipalitĂ©, sous la prĂ©sidence de M. Tardieu. Concert par la musique du 65e d'infanterie de Nantes, chef M. Auradou. De 15 heures Ă 18 heures, concert musical instrumental. Courses de yachts dans la baie. De 18 h. 30 Ă 19 h. 30, concert musical, place de la Vieille-gare-en-bois, par la musique du 65e d'infanterie. A 22 heures 30, grande fĂȘte de nuit. Au centre de la place des Palmiers, un kiosque sera Ă©difiĂ© pour la musique. Un concert y sera donnĂ© par la Musique des Equipages de la Flotte 1. Ouverture de Tannhauser, Wagner. â 2. Peer Gynt, Grieg ; a Le matin, b La mort d'Ate ; c Danse d'Anitra, d dans le hall du roi de la montagne. â 3. Danse macabre, St-SaĂ«ns. â 4. Impressions d'Italie, G. Charpentier. â 5. Rapsodie hongroise, Liszt. Illuminations gĂ©nĂ©rales. Embrasement du Bois d'Amour. Sonneries par les cors de chasse de la duchesse d'UzĂšs. Grand bal. 2 avril 1929 â Programme de l'inauguration du Jardin de la Victoire du 28 avril 1929 et pose de la premiĂšre pierre du futur monument aux morts â Voici le programme officiel du congrĂšs des Anciens Combattants qui se tiendra Ă La Baule, le 28 avril A 8 h. 30, place de la Gare, rassemblement des sections et des dĂ©lĂ©gations de la FĂ©dĂ©ration interalliĂ©e des anciens combattants. RĂ©ception par la municipalitĂ©. LĂącher de pigeons-voyageurs. Salves d'artillerie. Formation du cortĂšge. En tĂȘte, nouba des tirailleurs de La Roche-sur-Yon, clique de la sociĂ©tĂ© de gymnastique des Jongleurs de Notre-Dame, Musique municipale de La Baule, les drapeaux des sections et de la dĂ©lĂ©gation des combattants interalliĂ©s sections des des groupes des dĂ©partements voisins, sections des A. C. du groupe de la Loire-InfĂ©rieure. ItinĂ©raire du dĂ©filĂ© avenue Georges-Clemenceau, avenue de la Gare, boulevard Hennecart, boulevard Darlu, avenue Drevet, avenue de Paris, Garage Minot, oĂč, Ă 9 heures, se tiendra l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du groupe de la Loire-InfĂ©rieure de l'Union Nationale des Anciens Combattants. A 11 heures dĂ©filĂ©, avenue de Paris. A 11 h. 30 inauguration du Jardin de la Victoire et pose de la premiĂšre pierre du Monument aux Morts. Salves d'artillerie. A 12 heures banquet. A 14 heures rassemblement au Casino. Champagne d'honneur offert par la municipalitĂ©. Au cours de cette cĂ©rĂ©monie, la Musique municipale exĂ©cutera les hymnes des nations alliĂ©es. A 16 heures, excursion dans la Presqu'Ăźle guĂ©randaise. RĂ©ception Ă GuĂ©rande des congressistes. Le soir, concert au Jardin de la Victoire par la nouba des tirailleurs et la musique municipale. SĂ©ance de gala au Casino. PrĂ©sentation, dans la salle de La Baule-Palace, du film Verdun. 28 avril 1929 â Pose de la premiĂšre pierre du monument aux morts dans le Jardin de la Victoire â Sur l'emplacement de l'ancienne gare, d'oĂč sont partis pour le front tant d'enfants de La Baule, Ă un carrefour oĂč aboutissent les avenues Foch Joffre et Clemenceau, a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un superbe jardin public qui a reçu le nom de Jardin de la Victoire. C'est dans ce square que va s'Ă©lever le monument aux morts de La Baule. La premiĂšre pierre du mausolĂ©e a Ă©tĂ© scellĂ©e par M. de Lapeyrouse, maire, dimanche, Ă 13 heures, en prĂ©sence des centaines de dĂ©lĂ©guĂ©s de 1' et des reprĂ©sentants des nations alliĂ©es. 16 juin 1929 â La Fanfare municipale St-Symphorien de Tours en concert au Kiosque du jardin de la Victoire â Il est dit pour l'agrĂ©ment de nos villĂ©giateurs, que le Kiosque Ă musique du jardin de la Victoire ne chĂŽmera jamais. La fanfare de La Baule s'y est dĂ©jĂ fait entendre Ă plusieurs reprises elle nous donnera son rĂ©pertoire choisi toutes les semaines, croyons-nous, Ă partir de juillet, sous la conduite de son dĂ©vouĂ© chef, M. Thermeau. En attendant nous aurons le plaisir aujourd'hui 16 juin d'y entendre de 16 Ă 17 heures la Fanfare municipale St-Symphorien de Tours 45 exĂ©cutants dirigĂ©e par M. R. Leclerc, son distinguĂ© chef qui est un grand ami de La Baule. Programme Vulcain par Avon ; le Radeau de Cythere Boyer ; CortĂšge de Ballet Avon ; Penichole ; Simple aubade. 31 aoĂ»t 1929 â Concert de l'Union Musicale de la Baule sur le Kiosque Ă musique â Concert du samedi 31 aoĂ»t 1929 Ă 21 heures, au Kiosque. Programme 1. Marche Lorraine. L. Ganne. â 2. Ouverture Symphonique. V. Buot. â 3. Saragosse, bolĂ©ro. Blancheteau. â 4. Les Cloches de Corneville, fantaisie. R. Planquette. â 5. A la France, marche. W. Romsberg. Le Chef de musique, H. Termeau. La Baule - Le Jardin de la Victoire et le Kiosque Ă musique â Jardin, HĂŽtel des postes, Dispensaire et Kiosque Ă musique 1er fĂ©vrier 1930 â Annonce de l'inauguration du dispensaire pour enfants du 2 fĂ©vrier, au Jardin de la Victoire â Le nouveau jardin public, qui a si heureusement et esthĂ©tiquement remplacĂ© les baraquements provisoires si longtemps employĂ©s comme gare, est, dans son harmonieux tracĂ©, utilisant judicieusement l'espace, un vĂ©ritable bijou baulois, admirĂ© de tous nos visiteurs et qui va encore sembellir avec le temps, grĂące Ă la sollicitude Ă©clairĂ©e du capable horticulteur-fleuriste qu'est M. Huchet. Des fleurs Ă©clatantes et parfumĂ©es, un coloris variĂ© et enchanteur, de l'eau limpide et cascadante, et bientĂŽt de frais ombrages, en font une oasis de beautĂ© et de santĂ©, un refuge aussi au cĆur de l'intense circulation balnĂ©aire, oĂč petits et grands, les petits surtout, aimeront Ă se donner rendez-vous. Il y a dĂ©jĂ un Kiosque Ă musique abritant deux fois par semaine, l'harmonieuse phalange qui obĂ©it Ă la baguette vĂ©ritablement magique de notre distinguĂ© chef, M. Termeau ; il y a aussi, sur la façade, Ă la place d'honneur comme de juste, la premiĂšre pierre de granit breton du Monument aux Morts Baulois de la Grande Guerre. Ce lieu privilĂ©giĂ© va ĂȘtre, le dimanche 2 fĂ©vrier, Ă 11 heures, le théùtre d'une solennelle fĂȘte bauloise de bienfaisance, Ă l'occasion de l'inauguration par M. Mathivet, notre distinguĂ© PrĂ©fet, dĂ©lĂ©guĂ© spĂ©cialement par le Ministre d'HygiĂšne pour la circonstance, de l'ornemental dispensaire substituĂ© par le talent crĂ©ateur de M. Datessen, au bĂątiment de l'ancienne gare, grĂące Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de Mme la Comtesse de Lapeyrouse, dont la maternelle sollicitude, secondant puissamment notre dĂ©vouĂ© Maire dans l'Ćuvre de la plus belle, plus grande et plus bienfaisante Baule, a Ă©tĂ© aux petits, Ă ceux qui sont en germe, la France de demain et dont la santĂ© et le dĂ©veloppement physique sont un patrimoine national plus prĂ©cieux que jamais et dont tout Français digne de ce nom sent la capitale valeur pour l'avenir de notre pays. Le Dr MalĂ©cot, dont le dĂ©vouement Ă©gale les hautes capacitĂ©s, sera chargĂ© du service mĂ©dical. Cette belle cĂ©rĂ©monie attirera Ă La Baule une grande affluence. Mme la Comtesse de Lapeyrouse et le Maire Conseiller GĂ©nĂ©ral inviteront les officiels Ă un banquet Ă l'HĂŽtel de Bretagne. 5 octobre 1930 â Une visite du Jardin de la Victoire â Le Jardin de la Victoire, dans une situation centrale privilĂ©giĂ©e au sortir de la Gare, est unanimement admirĂ© il est dans un superbe Ă©tat d'entretien et est un exemple municipal Ă tous les Baulois. Plantez, ïŹeurissez ! Faites de La Baule la Reine des Fleurs. Notre station, en dĂ©pit de ses avantages naturels, ne peut ĂȘtre Reine des Plages qu'Ă cette condition. Le Jardin de la Victoire a Ă©tĂ© plantĂ© d'ormes Ă larges feuilles dont les ombrages seront prĂ©cieux dans quelques annĂ©es. Les murs de clĂŽtures commencent Ă disparaĂźtre derriĂšre les fusains et, de place en place, nous voyons Ă©merger des prunus pissardri Ă feuillage rouge trĂšs tranchant sur le vert des fusains, et de grand effet. Au fond du jardin, prĂšs de la fontaine, nous remarquons deux massifs de rhododendrons qui feront sensation lors de leur ïŹoraison au printemps prochain. Devant le Pavillon d'HygiĂšne Sociale, il a Ă©tĂ© plantĂ© des cratĆgus lalandri buisson ardent et des arbousiers. Ces deux sortes d'arbustes se couvrent Ă l'automne, les premiers de petites graines rouges et les seconds d'une quantitĂ© d'arbouses que le soleil de La Baule se charge de colorer et de faire mĂ»rir. Ce choix a Ă©tĂ© voulu et nous sommes certains que ce coin sera trĂšs plaisant Ă voir. Pour rompre la monotonie de la pierre. on a plantĂ© des vignes vierges Witchi le long du pavillon de Lapeyrouse et quelques hortensias aux ombelles larges et nombreuses. DĂ©sirant donner un aspect moins sĂ©vĂšre aux abords du Kiosque, on a Ă©galement plantĂ© des fusains Ă pointes dorĂ©es et Ă la parure printaniĂšre, plantes qui ont un aspect trĂšs gai et plaisant. Ne voulant rien nĂ©gliger dans l'ornementation d'ensemble, notre MunicipalitĂ© a tenu Ă faire border tous les massifs et toutes les plates-bandes, avec des fusains pulchellus. Nous sommes heureux de constater que le choix des variĂ©tĂ©s de rosiers a Ă©tĂ© des meilleurs, car Ă l'heure oĂč nous Ă©crivons, il y a encore beaucoup de roses fleuries et nous en avons vu toute la saison, ceci malgrĂ© le sans-gĂȘne de certains qui se sont permis de couper des roses appartenant Ă la collectivitĂ©. Quant a la dĂ©coration ïŹorale, il y a lĂ un ensemble merveilleux la richesse des coloris des gĂ©raniums se trouve augmentĂ©e dans certaines parties par un mĂ©lange de ïŹcoĂŻdes roses, de gnaphaliums blancs, de fuschias aux Ă©lĂ©gantes clochettes, d'hĂ©liotropes, de pĂ©tunias Ă grosses gorges, d'agĂ©ratums bleus, de gazanias jaunes, etc. Les mosaĂŻques sont remarquables pour leurs dessins et leurs coloris tranchants. Les achyrantes rouges-noires et panachĂ©es, les altercantheras jaunes et rouges, les gnaphaliums blancs, les pyrĂšthres jaunes sont plantĂ©s de telle façon que les dessins agrĂ©ables Ă l'Ćil, se trouvent parfaitement dĂ©limitĂ©s. Le vert des gazons, le tracĂ© du jardin, l'ombre que donneront les ormes, le choix des garnitures ïŹorales, en un mot toute la rĂ©alisation du Jardin de la Victoire fait grand honneur Ă . M. Datessen, auteur du tracĂ© d'ensemble, comme Ă M. Huchet qui a su l'amĂ©nager de façon si heureuse et le tenir en Ă©tat d'entretien aussi remarquable. Quelques concerts sur le Kiosque Ă musique du Jardin de la Victoire l'Union musicale de la Baule mais aussi l'Harmonie Tourangelle des Chemins de Fer du Paris-OrlĂ©ans ou encore la Musique de La FlĂšche... 6 septembre 1930 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 6 Septembre, au Kiosque du Jardin de la Victoire Ă 21 h. 30. Programme 1. Marche AlgĂ©rienne, Bosc. â 2. Ouverture Symphonique, Buot. â 3. Les Echos du Vallon, fantaisie, Mullot. â 4. Hans, le joueur de FlĂ»te, fantaisie de L. Gounod. â 5. Marceline, Scottish de concert, Champel. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir, mĂȘme lieu, mĂȘme heure. 4 juillet 1931 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 4 Juillet 1931 Ă 21 h. 15 au Kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Marche de Nuit. â 2 Marche solennelle de Luigini par ParĂšs ce morceau a obtenu un premier prix d'honneur au Concours de FougĂšres. â 3. PrĂ©ambule et CortĂšge, fantaisie. Barat. â 4. PhĆbĂ©, fantaisie. P. Andrieu. â 5. Marceline, Schottische de concert. Champel. Le Chef de Musique Henri Termeau. 1er aoĂ»t 1931 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 1er AoĂ»t 1931 au Kiosque du Jardin de la Victoire Ă 21 h. 15. Programme 1. Marche Tartare. BlĂ©mant. â 2. Martha, ouverture. Flotow. â 3. CortĂšge Nuptial. Avon. â 4. Il faut aimer, valse chantĂ©e. M. Chapuis. â 5. A la France, Allegro one step. Romsberg. Le Chef de Musique, H. Termeau. Concert tous les samedis soir. 30 aoĂ»t 1931 â L'Harmonie des Chemins de Fer du Paris-OrlĂ©ans de Tours viendra Dimanche prochain 30 AoĂ»t visiter La Baule et Ă cette occasion elle donnera un concert dans le kiosque du Jardin de la Victoire, Ă 16 heures 1. Marche BrĂ©silienne. J. Daube. â 2. ScĂšnes ChampĂȘtres, fantaisie. L. J. de Schepper. â 3. Magdala, ouverture. J. Morand. â 4. Carillon de FĂȘte, piĂšce caractĂ©ristique. L. Long. â 5. Gracieux Babil, fantaisie pour hautbois. Petit. â 6. La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. Le Directeur G. Boursin. 13 septembre 1931 â La Musique de La FlĂšche Ă La Baule. L'Harmonie FlĂ©choise, PrĂ©sident M. Louis Gaudineau, Chef de Musique M. A. Grolleau, comprenant 57 exĂ©cutants, se fera entendre le Dimanche 13 Septembre a La Baule. Partant du Casino Ă 4 h. 30, elle dĂ©filera sur le boulevard de l'OcĂ©an et l'avenue de la Gare pour se rendre au Kiosque du Jardin de la Victoire oĂč un concert aura lieu, de 5 heures Ă 6 heures. En voici le programme En Orient, marche. Gaudon. â Le Lac des FĂ©es, ouverture sur l'opĂ©ra. Auber. â Le Retour Ă la Vie, Grande Valse. Chabas. â Fatinitza, fantaisie sur l'opĂ©ra comique. SuppĂ©. â Marche Indienne. Sellenick. Le soir Ă 21 heures, retraite rassemblement Place de la Gare. Le Directeur A. Grolleau. 19 septembre 1931 â Union musicale de la Baule. Concert du Samedi 19 Septembre 1931 au kiosque du Jardin de la Victoire. Programme 1. Paris-Bruxelles. Tenine. â 2. Hans le joueur de FlĂ»te, Fantaisie de Louis Ganne. â 3. Une FĂȘte Ă Nanterre, Fantaisie humoristique. F. Andrieu. â 4. Les Echos du vallon. Mullot. â 5. Salut Ă la Paix, Allegro. G. Lebert. Le Chef de Musique, Henri Termeau. L'Union musicale Bauloise sur le Kiosque du Jardin de la Victoire le 22 juin 1930 clichĂ© Labiere De gauche Ă droite. Premier rang assis A. Le Dantec. â Pichon. â Jean Le Dantec. â HervĂ©. â Termeau. chef â Guervel. prĂ©sident â Mignaux. â Michel Piard. â Pelletier. â Henri Yviquel. â Labiere. DeuxiĂšme rang debout BĂ©guin. â Jean Yviquel. â Ruault. â Camaret. â Guy Le Dantec. â Koenig. â Marguet. â Legeay. â Cazeaux. â Bluteau. â Pajot. â Berthe. â Gaudant. â MĂ©nand. â Petit. â Maurice AndrĂ©. â Lapetite. â X. 16 mai 1933 â Le Monument aux morts dont la premiĂšre pierre est posĂ©e depuis le 28 avril 1929 est toujours Ă la recherche de son financement â Le ComitĂ© d'Ă©rection du Monument aux morts qui doit ĂȘtre Ă©difiĂ© dans le Jardin de la Victoire, a dĂ©cidĂ© qu'il est nĂ©cessaire de le rĂ©aliser dĂšs que possible. Le projet prĂ©sentĂ© par M. Datessen a Ă©tĂ© acceptĂ©, mais, pour le moment on ne fera que la partie principale du monument. Pour trouver les fonds nĂ©cessaires, on sollicitera la municipalitĂ© et les diffĂ©rents groupements ; on ouvrira Ă©galement une souscription et au cours de la saison on provoquera des soirĂ©es de gala, au Casino, au bĂ©nĂ©fice du Monument. Il faut compter sur une dĂ©pense de francs Ă laquelle il y a lieu d'ajouter francs pour la sculpture du coq et la gravure des noms de 149 Baulois morts pour la France. Toutefois. M. Guillouzo a fait savoir que l'Amicale Bauloise a recueilli francs qui seront versĂ©s au comitĂ© aprĂšs autorisation de ce groupement. 8 au 10 juillet 1933 â Concours international de musique Ă La Baule â Voici le programme de la journĂ©e d'aujourd'hui RĂ©veil en fanfare. A 9 heures Concours de lecture Ă vue au jardin des Aulnes pour le groupe Hector Berlioz. A 10 heures Grand'messe en musique avec le concours de MM. Planel, de l'OpĂ©ra-Comique ; Albert, de l'OpĂ©ra Marthe Herva, des Concerts Lamoureux et de l'Harmonie de La Baule. A 11 heures Concert instrumental et vocal au jardin de la Victoire par l'Harmonie des Chemins de Fer de l'Etat de Rennes, direction Bonardet. Audition musicale Pergola, place des Palmiers, La Baule-les-Pins, avec le concours de Ludovic Vivier. A 14 h. 30 rassemblement des sociĂ©tĂ©s de gymnastique sur l'esplanade du Casino. A 15 heures Concours d'exĂ©cution et d'honneur, festival de musique et de gymnastique. A 17 h. 15 grand dĂ©filĂ© en musique. Les sociĂ©tĂ©s se rassembleront place Pasteur et suivront l'Avenue de Paris, l'avenue Georges-ClĂ©menceau, la place de la Gare. Retour par l'avenue de la Gare, le boulevard Darlu et l'Esplanade. A 18 heures, esplanade du Casino, mouvements d'ensemble des gymnastes sous la direction du capitaine AndrĂ© David avec accompagnement musical. ExĂ©cution du morceau d'ensemble par toutes les sociĂ©tĂ©s musicales rĂ©unies sous la direction de M. Vivier, chef de l'Harmonie de La Baule. Distribution des rĂ©compenses sous la prĂ©sidence de MM. Mathivet, prĂ©fet de Nantes, de Montait, dĂ©putĂ©, de Lapeyrouse, mairie de La Baule, conseiller gĂ©nĂ©ral. A 20 heures, banquet officiel Ă l'hĂŽtel Royal. 8 avril 1934 â Concert de l'Union musicale au Kiosque â Voici le programme du concert qui sera donnĂ©, aujourd'hui, dimanche 8 avril Ă 6 heures au kiosque du Jardin de la Victoire, par l'Union Musicale de La Baule, sous la direction de M. Vivier 1. Marche solennelle Luigini. â 2. Le Grand Mogol Audran. â 3. Une soirĂ©e prĂšs du lac, soliste M. Bazot Leroux. â 4. Parfum d'Ă©ventail, grande valse Nioo-Ghiko. â 5. SirĂšne for ever, marche Andrieu. Ainsi que nous l'avions annoncĂ©, notre excellente SociĂ©tĂ© l'Union Musicale Bauloise a donnĂ© dimanche aprĂšs-midi, au kiosque du Jardin de la Victoire, un beau concert. Un nombreux public Ă©tait venu assister Ă cette audition et nos musiciens ont Ă©tĂ© trĂšs applaudis. Nous devons souligner les progrĂšs constants de notre harmonie que dirige avec tant de maĂźtrise M. Ludovic Vivier, tout en espĂ©rant l'entendre souvent, au cours des mois Ă venir. 8 juin 1935 â Concert de l'Harmonie municipale Union musicale au Kiosque du jardin de la Victoire â Nous avions entendu dire que l'Harmonie Municipale donnerait un concert public avant la grande saison, mais pour avoir une certitude, il nous fallait pouvoir joindre son chef, ce qui n'est pas toujours chose facile, car Ludovic Vivier, homme jeune et trĂšs actif, dirige Ă La Baule la succursale d'une importante maison parisienne. Comme nous l'abordions, il nous dit qu'en effet l'Harmonie donnerait un concert, au kiosque du jardin de la Victoire, le samedi 8 juin, Ă 20 h. 30. En cas de mauvais temps, le concert serait donnĂ© Ă la mĂȘme heure, ce mĂȘme jour, Ă la Salle des FĂȘtes de la Mairie de La Baule. Au programme Marche militaire, de Saint-SaĂ«ns ; Ouverture du Calife de Bagdad, de Boieldieu ; Au temps des fiacres, reminiscence de tous les succĂšs de l'Ă©poque 1900 ; Les amourettes, valse de la collection Strauss. VoilĂ pour l'Harmonie. Nous entendrons Ă©galement le quatuor de saxophones dans son rĂ©pertoire, sous la direction de son chef de file, le maitre HervĂ©, ex-soliste de la Garde RĂ©publicaine ; enfin un divertissement pour bugles, soliste M. Mayraud. Une bonne soirĂ©e en perspective. 15 juin 1935 â Nouvelle sortie de l'Union musicale sur le Kiosque, avec quelques morceaux en primeur â Nous rappelons Ă nos lecteurs que notre sympathique sociĂ©tĂ© l'Union Musicale de La Baule les invite Ă assister au concert symphonique qu'elle donnera ce soir, Ă 21 heures, au kiosque du Jardin de la Victoire. En voici le programme dĂ©taillĂ© 1. Le Calife de Bagdad, ouverture Boildieu. â 2. Les Amourettes, grande valse arrangement Salabert. â 3. Divertissement, pour bugle soliste M. MĂ©rand Andrieu. â 4. Au Temps des Fiacres, airs variĂ©s Ă©poque 1900 solistes Mme Guillaume, MM. HervĂ© et MĂ©rand arrangement Salabert. â 5. a Les Bateliers de la Volga, chant russe arrangement HervĂ© ; b Plaisir d'Amour, de Martini arrangement HervĂ© le quatuor de saxophones. â 6. Marche Militaire Française Saint-SaĂ«ns. Au piano d'accompagnement, Mme Bazot. En cas de mauvais temps, le concert sera donnĂ© Ă la salle municipale des fĂȘtes, Mairie de La Baule. La Baule - HĂŽtel des Postes et inauguration du 12 au 14 juillet 1936 11 novembre 1936 â Inauguration du monument aux morts 1914-1918 au Jardin de la Victoire. Festin et concert au programme â FĂȘte nationale du 11 novembre. A 10 heures, en l'Ă©glise Notre-Dame, service solennel et absoute. A 10 h. 45, rassemblement et dĂ©filĂ© jusqu'au monument du jardin de la Victoire. A 11 heures, absoute donnĂ©e par le clergĂ© de Notre-Dame, dĂ©pĂŽts de couronnes, appel des morts, sonnerie aux morts, minute de recueillement. A 12 h. 30, banquet par souscription au Select-HĂŽtel, avenue de Paris. Prix 20 francs. Menu HuĂźtres. â Salade russe. â PĂątĂ© en croute, veau et jambon Ă la gelĂ©e. â Filet de Colin dieppoise. â Civet de liĂšvre Ă la française. â Poulet de grain rĂŽti. â Salade. â Petits pois Ă l'Ă©tuvĂ©e. â Fromage. â Corbeilles de fruits. â GĂ©noise au ananas. â CafĂ©. â Fine. â Vins Muscadet, Vin rouge, Bordeaux. A 17 heures, concert par la Symphonie municipale, Ă la salle des fĂȘtes de l'HĂŽtel de Ville, sous la direction de M. Vivier. Programme 1. Sambre et Meuse, cĂ©lĂšbre pas redoublĂ©. â 2. Ouverture d'ObĂ©ron. Weber. â 3. Fantaisie sur la fille du Tambour major. Offenbach. â 4. La Housarde, valse militaire. L. Ganne. â 5. La FĂ©ria, suite espagnole. Lacome. â 6. a Heureux ceux qui sont morts, poĂšme de Charles PĂ©guy. b La Marseillaise, choeur Ă 4 voix mixtes. A 21 heures, grand bal Ă la salle des fĂȘtes organisĂ© par la municipalitĂ© avec le concours de la Musique municipale, sous la direction de M. Gaston HervĂ©. A 20 h. 45 au cinĂ©ma La Baule-Palace et en matinĂ©e Ă 15 heures, sĂ©ances au bĂ©nĂ©fice de la Caisse de secours de l' avec Armand Bernard, Albert PrĂ©jean et Lisette Lanvin, dans le Secret d'une Nuit. La Baule - HĂŽtel des Postes et monument aux morts 20 juin 1937 â L'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac en concert au Kiosque â Le dimanche 20 juin, Ă 16 h. 30, au kiosque du Jardin de la Victoire, l'Harmonie municipale et les Cadets de La Baule-Escoublac donneront un concert gratuit, sous la direction de M. Gaston HervĂ©, compositeur de musique, ex-soliste de la Garde rĂ©publicaine. Les Echos du Revermont, pas redoublĂ© de Champel. â Le Calife de Bagdad, ouverture de BoĂŻeldieu. â La Voix des cloches rĂȘverie de Luigini a Sur les flots bleus, valse, de Claude Auge ; b Le gai laboureur, de Schumann, par les Cadets. â Cavatine du Barbier de SĂ©ville, de Rossini soliste M. MĂ©rand. â La Traviata, sĂ©lection de Verdi. â La 82e Brigade, de Tournier, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. 2 aoĂ»t 1938 â L'Harmoni-Car, musique des Transports Drouin, au Kiosque du jardin de la Victoire â L'excellente phalange de l'Harmoni-Car, constituĂ©e par les chauffeurs et employĂ©s des Transports Drouin, a donnĂ©, dimanche matin, au kiosque du square de la Victoire, un concert fort goĂ»tĂ©. A l'issue de l'audition, un porto d'honneur, auquel assistait M. Lajarrige, maire, fut offert Ă la gare routiĂšre par M. Charles Drouin, qu'entouraient ses deux frĂšres et ses collaborateurs baulois. La Baule - Union musicale et Harmonie en 1913 et 1936 clichĂ©s Jean-Chistophe Haman 23 juillet 1939 â Grand festival musical auvergnat sur le Kiosque â La sociĂ©tĂ© artistique Emmanuel Chabrier de Clermont-Ferrand, donnait, samedi 22, Ă 15 heures, au Jardin de la Victoire, sous les auspices du ComitĂ© des FĂȘtes, un grand festival de chants et danses d'Auvergne, sous la direction de Mme Henry Audrand. Le programme Ă©tait encore agrĂ©mentĂ© d'un concert dont l'excellente musique de La Guerche-de-Bretagne, Ă l'effectif de 50 exĂ©cutants, faisait harmonieusement les frais. Le Jardin de la Victoire, aux approches du Kiosque Ă musique et dans ses parties accessibles au public Ă©tait archi-comble. Des ganivelles avaient Ă©tĂ© installĂ©es pour laisser aux groupes folkloriques lâespace nĂ©cessaire Ă leurs Ă©volutions devant le kiosque. Un haut-parleur fonctionnait pour les chanteurs et chanteuses, ce qui permit aux auditeurs les plus Ă©loignĂ©s et sĂ©parĂ©s par les pelouses de cette scĂšne improvisĂ©e de ne rien perdre du charme de ces vieilles mĂ©lodies provinciales. La Chorale interprĂ©ta des vieilles chansons d'Auvergne, harmonisĂ©es par le maĂźtre Francisque Darcieux. La danse ne le cĂ©da en rien Ă la partie lyrique. Des couples infiniment gracieux, oĂč de jolies jeunes filles en travesti remplaçaient ça et la le danseur absent, charmĂšrent les yeux des spectateurs. Rien nĂ©tait plus frais et plus agrĂ©able aux yeux, sous les ombrages du Jardin de la Victoire, que cette Ă©vocation d'une de nos provinces les plus sympathiques. Polkas piquĂ©es et bourrĂ©es se succĂ©dĂšrent, prĂ©sentĂ©es d'une façon extrĂȘmement artistique. Entre temps, la musique de La Guerche-de-Bretagne, sous la direction de son excellent chef, M. Laurent, ïŹt vibrer les Ă©chos du jardin. Les spectateurs furent ravis Ă l'extrĂȘme de ce festival parfaitement rĂ©ussi qui fait honneur au ComitĂ© des FĂȘtes. Vers 17 heures, on vit les musiciens et les groupes folkloriques dĂ©filer en ville, pour se rendre au casino, oĂč l'on sabla le champagne en leur honneur et oĂč nos hĂŽtes assisteront au spectacle de music-hall. Une seule formation musicale active Ă La Baule-Escoublac en 1909 La Musique d'Escoublac, dirigĂ©e par Gaillard. Henri Termeau 1871-1932, horticulteur fleuriste pendant 20 ans, d'abord Ă Pornichet puis Ă la Baule, avenue de la Gare oĂč il avait un magasin de fleurs vraisemblablement la boutique reprise par Francis Huchet, le crĂ©ateur du jardin de la Victoire se consacre Ă partir de 1922 Ă la direction de l'Union musicale bauloise. Au dĂ©cĂšs de Termeau en 1932, Ludovic Vivier reprend le flambeau de l'Union Musicale. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 16 aoĂ»t 2018 1630 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique PUY-DE-DĂME Devant les trois Ă©tablissements thermaux, les trois casinos, les six Kiosques Ă musique et les nombreux kiosques-buvettes dissĂ©minĂ©s aux quatre coins de La Bourboule, il Ă©tait nĂ©cessaire d'une part d'en dresser l'inventaire et d'autre part d'en faire une prĂ©sentation lisible. GrĂące Ă l'excellent photographe anonyme qui nous a gratifiĂ© en 1888 d'un exceptionnel clichĂ© de La Bourboule, nous pouvons reconstituer ce puzzle. La Bourboule - Vue gĂ©nĂ©rale clichĂ© anonyme 1888 La Bourboule, petit hameau situĂ© sur la Dordogne, dĂ©pendant de la commune de Murat-Le-Quaire, ne compte que quinze maisons rĂ©pertoriĂ©es sur le cadastre napolĂ©onien de 1823, dont l'hĂŽtel du Grand-PrĂ© et l'Ă©tablissement thermal tenu par Jacques-Guillaume Lacoste qui le revend en 1828 Ă Guillaume-Gabriel Choussy. Ce dernier et sa famille dĂ©veloppent les bains bourbouliens, de nouveaux hĂŽtels sont créés, les infrastructures prennent forme, le tourisme se dĂ©veloppe en un demi-siĂšcle, La Bourboule, devenue commune en 1875, est transformĂ©e en ville d'eaux. Un second acteur thermal vient se mĂȘler Ă la bagarre le 13 octobre 1863, la municipalitĂ© de Murat-le-Quaire donne en fermage pour 50 ans, Ă effet du 1er janvier 1865, la jouissance et l'exploitation de la source thermale du Grand Bagnassou, situĂ©e au sud de l'enclos du sieur Lacoste, au vicomte de Sedaige, moyennant un loyer annuel de 600 francs. Le 18 avril 1867, le vicomte de Sedaige s'associe avec M. Mabru, par ailleurs hĂŽtelier, et M. PerriĂšre. L'Ă©tablissement Mabru est ainsi créé en 1869, Ă quelques mĂštres des thermes Choussy. Pour couronner le tout, un groupe de capitalistes, emmenĂ©s par le banquier parisien François Brocard 1830-1897, le maire de Clermont AndrĂ© Moinier et quelques autres notables, crĂ©e, en octobre 1875, la Compagnie des Eaux MinĂ©rales de La Bourboule grĂące Ă des appels de fonds successifs, cette sociĂ©tĂ© anonyme vient d'engranger dans son patrimoine en 1874, une vaste prairie situĂ©e sur la rive gauche de la Dordogne et contenant deux autres sources. L'heureux vendeur n'est autre que le docteur Philippe-Alexis Peironnel, inspecteur des eaux thermales bourbouliennes. ImmĂ©diatement, la nouvelle compagnie engage des nĂ©gociations afin d'acquĂ©rir les Thermes Mabru le 19 dĂ©cembre 1875, l'affaire est conclue pour francs. Le docteur Louis Choussy et ses Thermes mettra plus longtemps pour cĂ©der devant la Compagnie des Eaux minĂ©rales, mais en juin 1879, il finira par lĂącher prise. Plan de La Bourboule en 1909 et incrustation plan de 1823 Sur la rive droite, le long de la route de Saint-Sauve au Mont-Dore â future avenue ClĂ©menceau â, la Compagnie s'engage dans la construction de l'Ă©tablissement des Grands Thermes, sur les plans de l'architecte Agis-LĂ©on Ledru 1816-1885. L'Ă©difice de 120 mĂštres de long est construit de 1876 Ă 1880, sa mise en service ayant lieu dĂšs le 12 juillet 1877. La prairie dite du prĂ© du Merle, acquise en 1874 par la Compagnie, est, dans le mĂȘme temps, transformĂ©e en un parc Ă l'anglaise appelĂ© le Parc Fenestre, avec un Ă©tang, de nombreuses allĂ©es et un Casino avec salle de jeux et un théùtre, inaugurĂ© le 29 juin 1877. Entre l'achat de ce terrain de sept hectares et son agencement en parc paysager, il en aura coĂ»tĂ© francs. La Bourboule - Parc Fenestre, Casino et Kiosque Ă musique du Parc ; emplacement futur Casino des Thermes clichĂ© anonyme 1888 dĂ©tail Au plus tard en 1880, un Kiosque Ă musique est Ă©rigĂ© face au Casino du Parc Fenestre. Celui-ci est attestĂ© sur un plan dressĂ© Ă cette date par l'architecte Antoine Gardin pour un premier projet de la future Ă©glise bourboulienne, mais Ă©galement par plusieurs publications des annĂ©es 1880 relatant les concerts s'y dĂ©roulant. De forme octogonale, ce kiosque est juchĂ© sur un soubassement de pierre entourĂ© d'une balustrade en bois et accessible par un escalier de huit marches ; ses colonnes en bois et fonte supportent une toiture de zinc. La Bourboule - Parc Fenestre et Kiosque Ă musique â Lac du parc Fenestre La lutte pour les Ă©tablissements thermaux, gagnĂ©e haut la main par la Compagnie des Eaux minĂ©rales, est Ă peine terminĂ©e que va s'engager une guerre sans merci pour les casinos. Avant que la Compagnie n'inaugure son Casino dans le Parc Fenestre, un premier Casino est créé, vers 1872-1874, par FĂ©lix Chardon 1852-1927. Construit en bois, entourĂ© d'un grand parc amĂ©nagĂ©, il est situĂ© le long du quai Fayolle, face Ă la Dordogne rive gauche ; dotĂ© d'un théùtre, d'un cafĂ© et d'un cercle de jeux, des concerts y sont organisĂ©s tous les jours lors de la saison. Un Kiosque Ă musique y est Ă©rigĂ©, vraisemblablement au dĂ©but des annĂ©es 1880, sur la terrasse face Ă la riviĂšre. De forme hexagonale, il est, comme le casino, construit en bois. La Bourboule - Premier Casino Chardon en bois et Kiosque Ă musique clichĂ© anonyme 1888 dĂ©tail La Compagnie des Eaux minĂ©rales qui a construit Ă la hĂąte son premier casino dans le parc Fenestre, dĂ©cide en 1891 d'en bĂątir un nouveau, somptueux, sur le quai rive gauche, en vis Ă vis de son Etablissement des Grands Thermes, rive droite. L'architecte LĂ©on Picard dit Harvey-Picard est chargĂ©, dĂ©but 1891, d'Ă©tablir les plans de l'Ă©difice. InaugurĂ© en juin 1892, le Casino des Thermes possĂšde une grande salle de théùtre, un restaurant et une vaste terrasse oĂč la musique joue deux fois par jour. En outre, la Compagnie des Eaux MinĂ©rales fait Ă©tablir une passerelle en fer sur la Dordogne, reliant l'Etablissement Thermal au Casino des Thermes qui, lui-mĂȘme, jouxte le parc Fenestre ainsi le curiste peut aller et venir de l'un Ă l'autre, sans ĂȘtre tentĂ© de poursuivre l'aventure jusqu'au Casino Chardon. A la vue de l'Ă©dification du Casino des Thermes, sĂ©rieux concurrent casinotier, FĂ©lix Chardon avec son Ă©tablissement en bois n'a pas d'autre choix que d'en construire un nouveau, en 1892, en lieu et place de l'ancien. Pour cela, il fait appel Ă l'Architecte Emile Camut 1849-1905. A l'intĂ©rieur, salles de bal, salons de fĂȘtes, de lecture, petits chevaux. Ici aussi, le théùtre est mis en avant et de nombreux concerts y ont lieu, tout comme dans le parc ou sur la terrasse au moment de la reconstruction une seule chose est omise le Kiosque Ă musique. Celui-ci, probablement pour des raisons de concordance de style, disparaĂźt du paysage. Les deux nouveaux casinos inaugurĂ©s Ă la suite l'un de l'autre en 1892, FĂ©lix Chardon confie Ă qui veut bien l'entendre, essentiellement les journalistes qui s'empressent de relayer, qu'il n'y a pas de place pour deux Ă©tablissements Ă La Bourboule... DĂšs l'ouverture de juin 1892, la Compagnie des eaux minĂ©rales a donnĂ© Ă bail, son Casino des Thermes, Ă un certain Delorme. Et depuis, FĂ©lix Chardon exerce une pression constante auprĂšs de la Compagnie qui finit par cĂ©der le tenace Chardon obtient la rĂ©siliation du bail de Delorme et la signature d'un nouveau contrat Ă son profit en date des 28 et 29 septembre 1893. Le 19 mai 1896, Chardon fait signer un avenant Ă la Compagnie lui permettant, tout en restant fermier du Casino des Thermes, de n'exploiter le casino et ses dĂ©pendances que dans la mesure qu'il le jugerait utile et mĂȘme de ne pas l'exploiter. Et effectivement, alors que Chardon est toujours propriĂ©taire de son propre Casino du quai Fayolle, il cesse toute exploitation en 1899 dans le Casino des Thermes. Celui-ci est finalement vendu par la Compagnie des Eaux MinĂ©rales Ă FĂ©lix Chardon pour francs, par devant maĂźtres Corre et Rogier les 25 et 29 mai 1901. La Bourboule - Casino des Thermes, kiosque buvette â Terrasse du Casino Chardon La rive droite, depuis la construction des Grands Thermes prĂ©sente une grande activitĂ©. Face Ă ceux-ci, Ă l'entrĂ©e du Pont de la Compagnie, une grande place arborĂ©e est amĂ©nagĂ©e, appelĂ©e Place du Jet d'eau, dĂšs avant 1896, en raison du bassin situĂ© en son centre. Des concerts publics y sont donnĂ©s frĂ©quemment, et en 1906, la municipalitĂ© dĂ©cide d'y faire Ă©difier un Kiosque Ă musique et, lui faisant suite, un corps de magasin pour abriter le Grand Bazar des Nouvelles Galeries. L'architecte Amable Bargeon, auteur d'innombrables constructions sur La Bourboule, est chargĂ© des plans de ces projets. Si le magasin des nouvelles galeries est effectivement Ă©difiĂ© le long de la Dordogne, l'Ă©dicule construit Ă ses cĂŽtĂ©s a l'apparence d'un kiosque Ă musique, mais nous ne possĂ©dons aucun clichĂ© suffisamment fiable et prĂ©cis pour en certifier l'usage. La Bourboule - Plan projet du kiosque en 1906 â Kiosque sur la place du Jet d'Eau Toujours est-il que prĂšs du Grand Bazar de la place du Jet d'Eau, une foule nombreuse est toujours prĂ©sente et un autre Kiosque Ă musique, en bois, de forme rectangulaire, est dressĂ© temporairement pour les concerts et les fĂȘtes. La Bourboule - Place du Jet d'eau et Grand Bazar des nouvelles galeries. Kiosque Ă musique temporaire en bois Abordons rapidement le cinquiĂšme Kiosque Ă musique de La Bourboule. De style rustique, en bois et Ă la toiture en chaume, il est installĂ© sur la terrasse de l'HĂŽtel-restaurant, lui mĂȘme situĂ© sur le plateau de Charlannes, accessible par le funiculaire. L'Ă©tablissement hĂŽtelier tout comme le funiculaire sont construits en 1902. Ce kiosque ne sera montĂ© que quelques annĂ©es aprĂšs l'hĂŽtel, mais n'aura qu'une durĂ©e de vie Ă©phĂ©mĂšre. La Bourboule - HĂŽtel-restaurant sur la Terrasse de Charlannes et Kiosque Ă musique rustique Le terrain situĂ© en prolongement de l'Ă©tablissement des Grands Thermes, sur la route de Saint-Sauve au Mont Dore â devenue le boulevard de l'HĂŽtel de ville â appartient Ă la Compagnie des Eaux minĂ©rales. Une grande bĂątisse Ă usage de buanderie, utilisĂ©e par les trois Ă©tablissements thermaux, y est installĂ©e, le long de la Dordogne, et divers bĂątiments Ă l'usage des thermes sont venus s'y greffer. Jouxtant ce terrain, la municipalitĂ© fait construire un grand marchĂ© couvert, dont les travaux, adjugĂ©s le 29 mars 1889, pour un montant de francs Ă l'entreprise Caillat, sont achevĂ©s en janvier 1890. L'architecte Jean-Baptiste SĂšve est l'auteur des plans de cet Ă©difice. Le long de cette halle, la premiĂšre Ă©glise de La Bourboule, dĂ©diĂ©e Ă Saint-Joseph, voit le jour, consacrĂ©e en 1888. Les plans relatifs Ă l'Ă©dification de cette Ă©glise sont conjointement rĂ©alisĂ©s, de 1880 Ă 1885, par les architectes Jean-Baptiste SĂšve de Clermont-Ferrand et Antoine Gardin, par ailleurs maire de La Bourboule de 1884 Ă 1896. L'adjudication des travaux a lieu le 13 aoĂ»t 1885 pour un montant de frs 92. Un clocher sera ajoutĂ© par l'adjudication du 23 avril 1900, pour francs, selon les plans de lâarchitecte Amable Bargeon. La Bourboule avant crĂ©ation du square Joffre Grands Thermes, buanderie, halle du marchĂ© couvert et Eglise â Eglise Saint Joseph et marchĂ© couvert En 1920, la municipalitĂ©, qui a pris possession du pĂ©rimĂštre englobant la buanderie et les bĂątiments annexes de la Compagnie des Eaux minĂ©rales, fait raser l'ensemble, y compris le marchĂ© couvert jusqu'au parvis de l'Eglise Saint-Joseph, et y fait amĂ©nager un jardin public, baptisĂ© Square du marĂ©chal Joffre. La mĂȘme annĂ©e, le Kiosque Ă musique qui Ă©tait toujours existant dans le Parc Fenestre depuis quarante ans, est transfĂ©rĂ© au centre du nouveau square public. Ce transfert est dirigĂ© par l'architecte Louis Jarrier 1862-1932. En dĂ©cembre 1923, l'architecte Paul Neyrial dresse les plans de la Rotonde qui sera construite en 1924, prĂšs du kiosque Ă musique, dans le square Joffre, Ă l'emplacement des anciens WC. La Bourboule - Kiosque sur le square Joffre, Grands Thermes â Kiosque Ă musique et Rotonde square Joffre Le casino des Thermes tout comme le casino Chardon ont Ă©tĂ© revendus Ă la municipalitĂ© en 1910. Le premier est transformĂ© en 1913 Ă l'usage de l'HĂŽtel de Ville, le second, toujours en activitĂ© et transformĂ©, est donnĂ© en location. Aujourd'hui, seul l'Ă©tablissement thermal Choussy appartient encore Ă la Compagnie des Eaux MinĂ©rales de La Bourboule ; les Grands Thermes sont actuellement exploitĂ©s en rĂ©gie par la commune, tandis que les thermes Mabru sont fermĂ©s dĂ©finitivement peu aprĂšs 1951. Le funiculaire est supprimĂ© depuis 1958, mais l'hĂŽtel de Charlannes, restructurĂ© est restĂ© actif. Le parc Fenestre, passĂ© Ă©galement dans la grande escarcelle de la municipalitĂ© en 1972, a Ă©tĂ© rĂ©amĂ©nagĂ©. Kiosque du square Joffre, toujours en place. voir ici, square Joffre de La Bourboule et son Kiosque, aujourd'hui. 1/2â 2/2 voir ici, Parc Fenestre, aujourd'hui. 1/3â 2/3â 3/3 LA BOURBOULE - Le Nouveau Kiosque de musique publiĂ© par Jean Marc Jeu 16 AoĂ» 2018 1536 4 aoĂ»t 1876 â Alexandre Dumas et du beau monde Ă La bourboule ; rixe entre les Ă©tablissements thermaux â La Bourboule. Grande affluence ici. On ne sait oĂč se loger. Il n'y a que des hĂŽtels oĂč l'on est Ă©corchĂ©, et pas de maisons particuliĂšres habitables. Alexandre Dumas et sa famille y ont sĂ©journĂ©, il y a quelques jours. Nous avons aujourd'hui le duc de Bisaccia et la duchesse ; le marquis de Flers ; le vicomte d'Harcourt, chef de cabinet du MarĂ©chal ; le vicomte et la vicomtesse d'Haussonville ; le comte Jules de CarnĂ© ; Mme de Chasseloup-Laubat, veuve de l'ancien ministre ; la marquise de Castellane ; la comtesse de Salignac-Fenelon ; le comte de Villeneuve et la comtesse, nĂ©e de Rohan- Chabot. Il y a quelques jours, une lutte a eu lieu entra les deux Ă©tablissements rivaux de La Bourboule. Les eaux de l'un ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es par l'autre. Le prĂ©fet du Puy-de-DĂŽme et le procureur de la RĂ©publique de Clermont sont accourus mettre la paix. Il Ă©tait temps. Les buveurs de la source Mabru, exaspĂ©rĂ©s, ne parlaient de rien moins que de s'emparer des pompes Choussy et de faire Ă celui-ci, un mauvais parti. 20 juin 1877 â Annonce de l'inauguration du casino des Thermes pour le 29 juin â Les buveurs d'eau de La Bourboule vont avoir cette annĂ©e des distractions auxquelles ils ne sont pas habituĂ©s. On va leur faire de la bonne musique. M. Marius Boullard, l'excellent chef d'orchestre des VariĂ©tĂ©s, inaugurera le 29 juin le Casino de la Bourboule. Il emmĂšne avec lui un orchestre de vingt musiciens, en tĂȘte desquels il faut citer M. Janssen, violon-solo que tout Paris a entendu au concert des Champs-ElysĂ©es M. Thibault, membre de la SociĂ©tĂ© des concerts du Conservatoire ; M. Portehaut, violon-solo des Italiens M. Corlieu, flĂ»te-solo du Théùtre-Lyrique ; M. Pierret, violoncelle de l'OpĂ©ra-Comique, et un hautbois qui vient de l'orchestre de Covent-Garden. MM. Charles Comte et EugĂšne Bertrand, qui vont tous les ans passer vingt et un jours dans cette station balnĂ©aire, ne se croiront plus Ă cinq cents lieues de leurs chers théùtres lyriques. Quelques reprĂ©sentations théùtrales au Casino Chardon 13 juillet 1885 â Théùtre du Casino. â ReprĂ©sentation donnĂ©e par Mme Favart, de la ComĂ©die-Française. 14 juillet 1885 â Théùtre du Casino. â 1° Le Violoneux, opĂ©rette ; 2° Une Tasse de thĂ©, comĂ©die. 15 juillet 1885 â Théùtre du Casino. â La Fille du RĂ©giment, opĂ©ra comique 16 juillet 1887 â Bals d'enfants au Casino Chardon â Le baryton Morlet, des Bouffes, le crĂ©ateur de Pippo » de la Mascotte, est arrivĂ© Ă La Bourboule. M. Morlet se fera entendre, dit-on, au Casino Chardon dans une des piĂšces de son rĂ©pertoire. M. Albert Delpit, le cĂ©lĂšbre romancier, est Ă©galement en ce moment Ă La Bourboule. M. Chardon vient d'avoir une idĂ©e des plus heureuses. Il a organisĂ© deux bals d'enfants et des courses. Inutile de dire que le succĂšs a dĂ©passĂ© toutes les espĂ©rances ! Rien de charmant comme de voir sauter, polker, tous ces babys roses ; rien de plus amusant Ă voir qu'une course d'Ăąnes. 17 aoĂ»t 1887 â Le Théùtre du Casino Chardon fait le plein â On nous Ă©crit de La Bourboule le Casino, si habilement dirigĂ© par M. Chardon, attire chaque soir la foule des baigneurs. Il faut vraiment convenir que depuis deux ans cette station balnĂ©aire est devenue une des premiĂšres de France. Mais que serait une ville d'eau sans un Casino, bien entendu, oĂč l'utile se joint habilement Ă l'agrĂ©able ? La troupe dramatique, fort bien composĂ©e, a pour protagonistes M. et Mme Duchesnois. Ces excellents comĂ©diens donnent tous les soirs une reprĂ©sentation trĂšs courue. Paris n'a plus de théùtres La Bourboule a le sien qui fait salle comble. Mlle de La SeigliĂšre, le Gendre de M. Poirier, le Demi-Monde, le MaĂźtre de Forges, le Monde oĂč l'on s'ennuie, le Fils de Coralie ont tour Ă tour soulevĂ© des applaudissements. Si bien que le directeur du Casino a donnĂ© l'autre soir une comĂ©die inĂ©dite de notre confrĂšre M. Lapierre. Le succĂšs a Ă©tĂ© trĂšs vif, et sous ce titre "La Bourboule, 20 minutes d'arrĂȘt", M. Lapierre a conquis les suffrages des hommes d'esprit et des jolies femmes qui vont demander aux montagnes d'Auvergne une provision de santĂ© pour l'hiver. Il faut bien que la province donne du nouveau, puisque Paris semble y renoncer. 23 aoĂ»t 1888 â Bals, soirĂ©es dansantes et reprĂ©sentations théùtrales se succĂšdent chez FĂ©lix Chardon La Bourboule. â Les reprĂ©sentations du Théùtre du Casino, dirigĂ© par M. de Lestrac, sont de plus en plus suivies. Il faut convenir que nos artistes de comĂ©die sont rĂ©ellement Ă la hauteur de leur tĂąche. Ils reçoivent tous les soirs de chaleureux bravos et leur succĂšs est aussi franc que mĂ©ritĂ©. FĂ©licitons particuliĂšrement Mmes Duchesnois, Magnan, Boulangeot ; MM. Duchesnois, Mercier, LafĂšre, Luzan et Henry, qui, dans les derniĂšres reprises â le Panache, de Gondinet, un MĂ©nage en ville, de ThĂ©odore BarriĂšre, les Femmes Terribles, de Dumanoir, etc., â se sont montrĂ©s interprĂštes intelligents et consciencieux. Nous avons eu, de plus, une reprĂ©sentation extraordinaire, donnĂ©e par des artistes de Paris, donnĂ©e par des artistes de Paris. Le spectacle se composait de DĂ©corĂ©, l'Ćuvre de Meilhac, dont la presse parisienne a Ă©tĂ© unanime Ă faire l'Ă©loge. Malheureusement, l'interprĂ©tation n'a guĂšre rĂ©pondu Ă l'attente du public. M. Barlet a paru particuliĂšrement mĂ©diocre. Faisons pourtant une exception en faveur de Mmes Gallayx, MĂ©riany et M. Barral, qui se sont assez bien acquittĂ©s de leurs rĂŽles. M. Chardon, directeur du Casino, a inaugurĂ© ses soirĂ©es dansantes samedi dernier. Beaucoup de monde et beaucoup d'entrain de la part des jeunes danseuses et de leurs vaillants cavaliers. FĂ©licitations Ă l'aimable et intelligent organisateur, ainsi qu'Ă l'orchestre de M. de Lestrac, toujours sur la brĂšche. D'autres bals auront lieu chaque semaine. Nous en reparlerons. Nous apprenons avec plaisir qu'Ă l'instar de beaucoup de villes d'eaux, un ComitĂ© de fĂȘtes vient de se former Ă La Bourboule. Nous ne saurions trop encourager cette initiative privĂ©e qui doit nous procurer toute une sĂ©rie d'intĂ©ressantes rĂ©jouissances. 3 juillet 1889 â DĂ©cidĂ©ment le Guignol Lyonnais fait le succĂšs des casinos bourbouliens ! â Il y a deux casinos Ă la Bourboule l'un est situĂ© dans le magnifique parc de la Compagnie, lieu de rendez-vous pour les promeneurs et les enfants qui y trouvent plusieurs jeux et notamment le Guignol lyonnais. L'autre casino est dirigĂ© par M. Chardon, qui y a annexĂ© un théùtre oĂč l'on joue l'opĂ©ra-comique, l'opĂ©rette, la comĂ©die et le vaudeville, et un cercle oĂč les Ă©trangers ne sont admis que sur prĂ©sentation. LĂ encore, un Guignol lyonnais qui, comme son voisin, dĂ©pouille sa vieille gaillardise et descend pour la circonstance, Ă des plaisanteries incapables de froisser une bonne d'enfants. 30 juin 1891 â Le futur casino des Thermes est en construction â La Bourboule a inaugurĂ© brillamment sa saison, et, d'aprĂšs les nouvelles reçues de tous cĂŽtĂ©s, il est dĂ©jĂ permis de prĂ©voir que l'annĂ©e 1891 dĂ©passera encore 1890, qui, comme on sait, avait Ă©tĂ© de beaucoup supĂ©rieure a ses devanciĂšres. Il est vrai que la municipalitĂ©, aussi bien que la Compagnie des Eaux minĂ©rales, ne nĂ©glige rien pour assurer un succĂšs, dĂ» sans doute pour une grande part Ă l'efficacitĂ© si connue des eaux, mais aussi aux sacrifices que savent s'imposer sans cesse ceux qui bĂ©nĂ©ficient de leur exploitation. En 1890, La Bourboule a reçu plus de 8600 visiteurs, chiffre qui dĂ©passe de 1600 celui de 1889. En juillet et en aoĂ»t, les hĂŽtels regorgeaient, et l'on couchait dans les salles Ă manger. La Compagnie avait Ă peine assez de cabinets de bains pour satisfaire ses hĂŽtes. Aussi l'on a vu, dĂšs l'automne dernier, tout le monde se mettre il l'Ćuvre, et les constructions s'Ă©lever comme par enchantement. Plusieurs nouveaux hĂŽtels et villas sont dĂ©jĂ terminĂ©s. La Compagnie a ajoutĂ© une aile nouvelle Ă son grand Ă©tablissement. Bien plus, la Compagnie, joignant l'agrĂ©able Ă l'utile, construit un grand casino Ă l'entrĂ©e du beau parc de Fenestre, et en face de l'Ă©tablissement des Thermes, avec lequel il sera mis en communication par une passerelle jetĂ©e sur la Dordogne. Plus que jamais les distractions vont donc abonder Ă La Bourboule, et le temps oĂč l'on s'y ennuyait va passer Ă l'Ă©tat de lĂ©gende. La Bourboule - Affiche rĂ©clame avec Grands Thermes et incrustation Casino du Parc Fenestre - Etablissement thermal 30 juin 1892 â Concours de bourrĂ©e aux casino et parc Chardon â Les baigneurs commencent Ă affluer Ă la Bourboule et la saison sâanime de jour en jour. Dimanche a eu lieu une premiĂšre fĂȘte organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes. Elle a Ă©tĂ© splendide. Il faut dire dâailleurs que le temps avait bien voulu la favoriser et que les commissaires chargĂ©s de composer et de faire exĂ©cuter le programme avaient fait preuve de tact et de zĂšle. M. Chardon avait en outre gracieusement prĂȘtĂ© au comitĂ© le parc et le Casino de la Bourboule. Beaucoup d'amateurs ont pris part au concours de tir, commencĂ© le samedi et clos le lendemain Ă midi. Le concours de bourrĂ©e, donnĂ© dans le parc Ă deux heures, a Ă©tĂ© fort goĂ»tĂ© des Ă©trangers. Un bal dâenfants a suivi. Il a Ă©tĂ© plein dâentrain. A quatre heures ont Ă©tĂ© distribuĂ©s les prix aux laurĂ©ats des concours de tir et de bourrĂ©e. On a Ă©galement procĂ©dĂ© au tirage dâune grande tombola. La ville Ă©tait pavoisĂ©e. Des trophĂ©es de drapeaux flottaient Ă lâextrĂ©mitĂ© des mĂąts plantĂ©s sur les places et le long des rues. En de nombreux endroits les habitants avaient improvisĂ© des bals champĂȘtres. Le soir, la plupart des hĂŽtels ont illuminĂ© les Iles Britanniques, lâhĂŽtel Continental, le Grand-HĂŽtel, les Ambassadeurs, lâUnivers, lâhĂŽtel de Paris, la villa MĂ©dicis, le cafĂ© Français, etc. Un feu dâartifice, que tout le monde a applaudi, a Ă©tĂ© tirĂ© sur la terrasse du Casino de La Bourboule. En somme, la saison a Ă©tĂ© officiellement et brillamment inaugurĂ©e. 30 juin 1892 â Inauguration du Casino des Thermes â La Compagnie des Eaux vient de terminer le casino commencĂ© au mois de juin 1891. Il s'Ă©lĂšve Ă l'entrĂ©e du beau parc de Fenestre, et, dominant toute la partie de la vallĂ©e dans laquelle s'Ă©parpillent les cent hĂŽtels et villas de la Bourboule, il offre aux regards un ensemble aussi original qu'harmonieux. Si la Compagnie a fait presque un tour de force en construisant un Ă©difice si considĂ©rable dans l'espace de douze mois, son concessionnaire, M. Delorme, n'a pas moins rĂ©ussi dans le choix du directeur de la partie artistique de son exploitation. C'est en effet M. VianĂ©si, ancien chef d'orchestre de l'OpĂ©ra, qui a acceptĂ© ces dĂ©licates fonctions et ce nom suffit comme garantie de l'excellence de l'orchestre, et du choix habile des chanteurs et cantatrices, aussi bien que des comĂ©diens qui vont se faire applaudir dans la belle salle de spectacle du nouveau casino. On s'amuse donc ferme cette annĂ©e Ă la Bourboule, oĂč dĂ©jĂ de nombreux enfants remplissent de leurs gais Ă©bats les pelouses et les allĂ©es du grand parc. A peine inaugurĂ©, le nouveau casino des Thermes joue le grand jeu ! Deux concerts par semaine, reprĂ©sentations théùtrales... 8 juillet 1892 â Casino des Thermes de La Bourboule â Concert Ă midi et demi. â l. La Capricieuse, solo de piston par M. Bello Soyen. â 2. Ouverture du Barbier de SĂ©ville Rossini. â 3. Marche des fiançailles, Lohengrin Wagner. â 4. Fantaisie Espana Waldteufel â 5. Valse de la poupĂ©e Copelia Delibes. â 6. Marche des P'tits Mat'lots Ganne. Concert Ă 7 heures. â 1. Marche russe Ganne. â 2. Le poĂšte et le paysan, ouverture SuppĂ©. â 3. Noce Arabe Tavan. â 4. RĂȘve aprĂšs le Bal. Brousset. â 5. FĂȘte BohĂȘme Massenet. â 6. Express-Galop MĂ©lĂ©. 11 juillet 1892 â 1. Gamerra, marche Strobl. â 2. Martha, ouverture Flotow. â 3. Toujours ou jamais, valse Waldteufel. â 4. Les Bergers Watteau, air de danse Gregh. â 5. Faust, fantaisie. Ch. Gounod. â 6. Moulin Ă vent, galop Anschutz. Concert Ă 7 h. œ du soir. â 1. Les Dragons de Villars, ouverture Maillart. â 2. Frascati, valse, de concert Litolff. â 3. Aubade printaniĂšre Lacome. â 4. La Tourterelle, redemandĂ©e, solo de petite flĂ»te par M. Barrucand. DamarĂ©. â 5. LâArlĂ©sienne, fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Bizet. â 6. Cri de guerre, marche L. Langeli. 5 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1. La Jolie Mexicaine Deransart. â 2. Ouverture de Si j âĂ©tais Roi Adam. â 3. a ElĂ©gie, pour violon E. Boussagol ; b Sur le Lac B. Godard ; solos de M. RenĂ© Carcanade. â 4. a Barcarolle ; b SĂ©rĂ©nade LacĂŽme. â 5. Un moment d'entretien, solo de flĂ»te par M. Barrucand Benistant. â 6. Bataille de fleurs, valse Broustet. 6 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1. Domino Noir, ouverture Auber. â 2. Les Bergers Watteau Gregh. â 3. Ballet Ă©gyptien, redemandĂ© a Danse des nĂšgres ; b LĂ©gĂšretĂ© ; c Les Echarpes ; d Andante et final. Luigini. â 4. Anette et Lubin Durand. â 5. AĂŻda, fantaisie Verdi. 7 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1 Ouverture de Fra Diatolo Auber. â 2. Saltarelle Gregh. â 3. Fantaisie sur GalathĂ©e MassĂ©. â 4. Valse J. Rousseau. â 5. Champagne Olivier. MĂ©tra. 7 aoĂ»t 1892 â Concerts sur la Terrasse du Casino des Thermes â Concert Ă midi et demi, sur la terrasse du Casino. â 1. Ouverture dâHĂšloĂŻse et Abelard Litolff. â 2. 2e fantaisie sur Faust Gounod. â 3. Ballabille de Giselle Adam. â 4. La Batignollaise Soyer. Concert Ă 7 h. du soir, sur la terrasse du Casino. â 1. Les Trompettes, ouverture Duprata. â 2. Marche hongroise Berlioz. â 3. 1e Mazurka Greg. â 4. Baiser dâavril Grillet. â 5. Polka du Lutin Mayeur. â 6. Raillerie musicale Mozart. â 7. Sous le masque Vaillard. â 8. Criquette Braustel. â 9. Valse J. Rousseau 11 aoĂ»t 1892 Concerts et soirĂ©es dansantes redoublent au Casino Chardon depuis l'ouverture de son concurrent le Casino des Thermes. On sâamuse toujours beaucoup Ă La Bourboule les fĂȘtes succĂšdent aux fĂȘtes et les Ă©trangers, qui passent tous leurs loisirs au Casino de La Bourboule, vont de surprise en surprise. M. Chardon et le ComitĂ© des fĂȘtes font preuve en effet dâune ingĂ©niositĂ© et dâun zĂšle vraiment admirables. Vendredi dernier, il y avait grand concert vocal et instrumental, avec le concours de M. de Trabadelo, premier tĂ©nor du Théùtre Royal de Madrid. M. de Trabadelo, qui possĂšde une voix splendide maniĂ©e avec un talent prodigieux, a obtenu un immense succĂšs. Il est juste aussi dâenregistrer le chaleureux accueil fait par le public Ă Mme IsmaĂȘl Dubois. Le lendemain, samedi, toute la foule mondaine assistait Ă la soirĂ©e dansante hebdomadaire. On a dansĂ© avec un bel entrain jusquâĂ une heure du malin. Au moment du cotillon, la grande salle des fĂȘtes, dĂ©corĂ©e de fleurs et Ă©clairĂ©e avec des lustres Ă©lectriques, offrait un spectacle ravissant. Et ce nâest point tout ! Dimanche a Ă©tĂ© donnĂ©e une fĂȘte superbe, avec concours de mĂ©nĂ©triers, concours de bourrĂ©e, bal dâenfants, kermesse de charitĂ© dans le parc, concert vocal en plein air Ă huit heures du soir. Plus de deux mille Ă©trangers ont pris part Ă ces amusements variĂ©s ! Et ce nâest point tout encore ! Annonçons, pour dimanche et lundi prochains, une autre fĂȘte qui durera deux jours. Il y aura tir aux pigeons, et chasse au renard avec piqueurs et meute de cinquante chiens. Cette chasse se terminera par un dĂ©jeuner sur le lieu du rendez-vous de la chasse. La Bourboule - Musique sur la Terrasse du casino Chardon â Partie champĂȘtre au Parc Fenestre 18 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â Concert Ă midi et demi, au kiosque du par Fenestre. â 1. Avant le combat, polonaise Auvray . â 2. Ouverture pastorale dans Philemon et Baucis Ch. Gounod â 3. DĂ©pĂȘche tĂ©lĂ©graphique, grande valse Strobl. â 4. SĂ©rĂ©nade hongroise JonciĂšres. â 5 Les Mandolines, pizzicato pour instruments Ă cordes DĂ©sormes. â 6. Stabat Mater, solo de piston par M. Bollo Rossini. â 7. Martha, fantaisie Flotow. â 8. Marche persane Strauss. 19 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â Concert Ă midi et demi, au kiosque du parc Fenestre. â 1. Brise de mer, polka Missler. â 2. Les Trovatelles, ouverture Duprato. â 3. Invitation Ă la gavotte Waldteufel. â 4. Joyeux matin, valse Ben Tayoux. â 5. Fantaisie sur La Muette Auber. â 6. CortĂšge de Bacchus Sylvia Delibes. 20 aoĂ»t 1892 â Concert Ă midi et demi au Kiosque Ă musique du parc Fenestre. â 1. Les Soldats de plomb Auvray. â 2. HaydĂše, ouverture Auber. â 3. Dis-moi tu, dis-moi toi, grande valse Strauss. â 4. Le dernier Amour, czardas Gungâl. â 5. Hommage aux dames, mazurka Strauss. â 6. Adagio sonate pathĂ©tique, solo de hautbois par M. Klain Beethoven. â 7. Hernani, grande fantaisie, soli par MM. Hemme et Bello Verdi. â 8. Tic-Tac Waldteufel. 25 juin 1893 âConcours de danses auvergnates au Casino Chardon, courses aux Ăąnes Ă La TrĂ©mouliĂšre â La Bourboule. Voici le programme de la fĂȘte champĂȘtre organisĂ©e par le ComitĂ© des FĂȘtes et qui aura lieu demain dimanche 25 juin. A 10 heures œ. â Salves d âartillerie. A 2 heures, au parc du Casino de La Bourboule. â Danses auvergnates. â Concours de costumes 5 prix en argent. â Jeux auvergnats. A 3 heures. â Distribution des prix du concours. A 3 heures œ. â Tombola au profit des incendiĂ©s de Vendeix 200 francs de lots. Prix du billet 25 centimes. A 4 heures œ. â Courses aux Ăąnes sur la piste de la TrĂ©mouliĂšre 1e course au trot 3 prix en argent ; 2e course pour fillette 3 prix en argent ; 3e course au galop, garçons et filles 3 prix en argent et un objet dâart. FĂȘte du soir. â Illuminations gĂ©nĂ©rales. â Feu dâartifice. Prix dâentrĂ©e pour les fĂȘles 1 fr. pour les grandes personnes, 50 c pour les enfants. 29 aoĂ»t 1893 â Quelques piques de Chardon, directeur du casino Ă©ponyme, Ă l'encontre du Casino des Thermes, son tout rĂ©cent concurrent â Si les Ă©lections ont causĂ© quelque tort, comme on le dit, Ă certaines villes d'eaux, la Bourboule, du moins, n'a pas eu Ă en souffrir. Jusqu'ici, en effet, l'arrivĂ©e des baigneurs ne s'est pas ralentie. Il en part bien toujours, mais il en vient un nombre Ă peu prĂšs Ă©gal, de telle sorte que le Casino do M. Chardon, le seul Ă©tablissement local qui jouisse d'une vĂ©ritable vogue, ne dĂ©semplit pas. On y voyait, tous ces jours passĂ©s, le prince d'Annam, le duc et le marquis de Clermont-Tonnerre, M. Sigismond Lacroix, Me LentĂ© et une foule d'autres notabilitĂ©s Ă©trangĂšres ou parisiennes. Il est vrai que M. Chardon ne recule devant aucun sacrifice pour maintenir son Casino sur le pied qu'il occupe depuis de longues annĂ©es dĂ©jĂ . Il lui a fallu notamment lutter contre une concurrence fĂ©roce, suscitĂ©e dans on ne sait quel but, mais dont le plus clair rĂ©sultat aujourd'hui consiste dans une situation navrante aussi bien pour ses propres instigateurs que pour les naĂŻfs qui ont cru et espĂ©rĂ© en ceux-ci. On comprend aisĂ©ment, du reste, que, dans une localitĂ© comme la Bourboule, il ne puisse y avoir place pour deux Ă©tablissements du mĂȘme genre. Le Casino de M. Chardon, par l'ordre et le soin qui y rĂšgnent, par la direction artistique qui lui est donnĂ©e, ne pouvait pas dĂ©choir. Les baigneurs l'ont prouvĂ© en y venant en foule, et ils le dĂ©montrent encore aujourd'hui en y Ă©tablissant leur quartier gĂ©nĂ©ral. C'est la plus flatteuse et la plus lĂ©gitime des rĂ©compenses pour les efforts et les sacrifices faits par l'intelligent et sympathique propriĂ©taire du Casino de la Bourboule. 14 juillet 1896 â Concert place du Jet d'Eau, théùtre au casino Casino de la Bourboule. â Demain mardi, 14 juillet. â A 2 heures, dans le Parc Bal dâenfants. A 4 heures, place du Jet-dâEau Concert. Le soir, Miss HĂ©lyett. Mercredi, 15 juillet La Boule 13 aoĂ»t 1897 â ReprĂ©sentations théùtrales au Casino Chardon La Bourboule. Au Casino. Aujourdâhui 13 aoĂ»t, Ă 1 h. œ. TournĂ©e E. Simon, avec le concours de M. Le sociĂ©taire de la ComĂ©die-Française comĂ©die en 3 actes, de Bargy, La loi de l'homme, M. Paul Hervieu. L'Etincelle, comĂ©die en 1 acte, de Pailleron. Samedi 14 Les Surprises du Divorce, comĂ©die-bouffe en 3 actes, de M. A. Bisson. A 9 heures, dans la Salle des FĂȘtes, 5e soirĂ©e dansante. Dimanche 13 Les Mousquetaires au Couvent, opĂ©ra comique en 3 actes, de MM. Paul Ferrier et Jules PrĂ©vel. 29 aoĂ»t 1898 â Vielle et biniou au casino Chardon â Mme FĂ©lix Faure et Mlle Lucie Faure, qui se trouvent actuellement Ă La Bourboule, viennent d'assister a une fĂȘte auvergnate, donnĂ©e en leur honneur, et au profit des Enfants de France. AprĂšes un bal costume d'enfants, une noce auvergnate, prĂ©cĂ©dĂ©e de joueurs de vielle et de biniou, a fait son entrĂ©e Ă la villa MĂ©dicis et a dĂ©filĂ© devant Mme Faure. La mariĂ©e a fait don Ă Mme FĂ©lix Faure d'un coffret qu'elle a accompagnĂ© d'un petit compliment auquel Mme Faure a repondu en remerciant les organisateurs de cette petite fĂȘte, pendant qu'une multitude d'enfants poussaient des cris de joie. Les assistants ont ensuite chantĂ© des refrains populaires et exĂ©cutĂ© des danses. Parmi les invitĂ©s le commandant Lamotte ; M. Pipet, maire de La Bourboule ; le docteur Maurel, mĂ©decin de Mmes FĂ©lix et Lucie Faure Ă La Bourboule ; M. Chardon, directeur du Casino, oĂč avait lieu la fĂȘte ; M. Lequimo, prĂ©sident du ComitĂ© des fĂȘtes, etc. Le soir, la ville Ă©tait brillamment illuminĂ©e. 4 septembre 1904 â Les phalanges limougeaudes encensĂ©es au Concours musical de La Bourboule â Le Concours de La Bourboule a Ă©tĂ© le 4 septembre un nouveau triomphe pour quelques-unes de nos sociĂ©tĂ©s musicales limousines. La Fanfare de Limoges, sous l'experte direction du sympathique M. Roby, concourait en premiĂšre division, premiĂšre section. Une exĂ©cution impeccable, un ensemble vraiment parfait ont valu Ă cette sociĂ©tĂ©, la doyenne des SociĂ©tĂ©s instrumentales de Limoges, aprĂšs un premier prix de lecture Ă vue et premier prix d'exĂ©cution, un premier prix d'honneur dĂ©cernĂ© Ă l'unanimitĂ© des membres du jury avec fĂ©licitations et prix spĂ©cial de direction Ă M. Roby. Ce brillant succĂšs est complĂ©tĂ© d'un prix ascendant qui classe aujourd'hui notre Fanfare en division supĂ©rieure. C'est avec un vif sentiment de plaisir que nous fĂ©licitons M. Roby et ses collaborateurs en mĂȘme temps que M. Biais, l'aimable et dĂ©vouĂ© prĂ©sident pour le succĂšs de la Fanfare auquel tout le monde a applaudi Ă Limoges. AppelĂ©e Ă prĂȘter son concours au concert festival donnĂ© au casino de La Bourboule le soir du concours, la Fanfare de Limoges y fut applaudie comme il convenait tout particuliĂšrement par le public artiste que groupait une audition vraiment remarquable. L'Harmonie " La Lyre de Limoges ", que son habile et dĂ©vouĂ© directeur M. Delage menait au combat avec l'ardeur que chacun lui connaĂźt parmi nous, avait Ă lutter contre une concurrente redoutable, l'Harmonie Municipale de Nogent-sur-Marne qui a fait ses preuves en maints tournois. Les qualitĂ©s de l'adversaire rendaient la lutte difficile et laissaient pour beaucoup planer un doute sur l'issue de cette joute artistique ; M. Delage et ses musiciens s'en sont tirĂ©s tout Ă l'honneur de la Lyre, Ă leur honneur voulons-nous dire comme Ă l'honneur de Limoges, dont le renom artistique s'est une fois de plus affirmĂ©. La Lyre de Limoges a enlevĂ© de haute lutte le premier prix de lecture Ă vue Ă l'unanimitĂ© et avec fĂ©licitations des membres du Jury, le deuxiĂšme prix d'exĂ©cution et le premier prix d'honneur exoequo avec l'Harmonie de Nogent, prix dĂ©cernĂ© aussi Ă l'unanimitĂ© et avec fĂ©licitations du jury. Il convient d'autant plus de complimenter pour ce succĂšs la Lyre de Limoges, son directeur M. Delage et son sympathique et si dĂ©vouĂ© prĂ©sident M. Breilloux, que notre vaillante Harmonie créée en 1901 et ne comptant par consĂ©quent que trois ans Ă peine, n'hĂ©site pas Ă entrer en lice contre des sociĂ©tĂ©s puissament organisĂ©es et ayant sur elle l'avantage de l'Ăąge et le prestige des prĂ©cĂ©dentes victoires. 30 aoĂ»t 1908 â Le Casinotier bourboulien rĂ©calcitrant â Jeux supprimĂ©s. A la demande du maire de La Bourboule, le ministre de l'intĂ©rieur a suspendu l'autorisation des jeux accordĂ©e au casino de cette station thermale, le directeur de l'Ă©tablissement ayant refusĂ© de verser Ă la caisse municipale la redevance sur le produit des jeux imposĂ©e par le cahier des charges au profit de la commune. LA BOURBOULE - Kiosque de Concerts - Square MarĂ©chal Joffre publiĂ© par Jean Marc Jeu 16 AoĂ» 2018 1530 14 juillet 1921 â FĂȘte Nationale au Casino et sur la Place du Jet d'Eau â Au Casino. â A 13 h. 30. Concert symphonique. â A 16 h. Bal d'enfants. â A 16 h. 30. Dancing-TĂ©a. â A 17 h. Place du Jet-dâEau, Concert par lâorchestre du Casino, sous la direction de M. Henri Faut. Partie vocale et chant de la Marseillaise, par M. Dâangely, 1er tĂ©nor de la GaitĂ© Lyrique. â A 21 h. 30. Dans le Hall du Casino, Grand Bal de Gala. â A 14 h. 30 et Ă 20 h. 30. Au Théùtre CinĂ©ma. 15 juillet 1921 â Concert au square du MarĂ©chal Joffre â A 10 h. 30. Square MarĂ©chal-Joffre, Concert. â A 13 h. 30. A lâHippodrome du Mont Sans-Souci, 2e JournĂ©e du Concours hippique. â A 16 h. 30, au Casino, Dancing-TĂ©a. â A 21 h. 30. Dancing. â A 20 h. 30. Sur la Terrasse, Grand Concert symphonique. â A 20 h. 30. Au Théùtre, TournĂ©es Parisiennes. 11 aoĂ»t 1922 â Concerts au Casino... â Au Casino. A 1 h. 30 et Ă 8 h. 30 Concerts symphoniques. â A 5 heures. Dancing orchestre Faraldi. â A 8 h. 30. CinĂ©ma Le Capitaine Fracasse ; Fatty fait le coq, comique. â A 9 h. 30. Bal de grand gala. Deux orchestres ; cotillon ; distribution dâaccessoires. 13 juillet 1924 â Inauguration du nouveau parc du casino rĂ©novĂ© â Aujourd'hui dimanche, 13 juillet A 1 h. 15, concert symphonique. â A 3 heures, dans le parc du Casino, grande fĂȘte enfantine. â A 5 heures, orchestre Faraldi. â A 2 h. 30, inauguration du nouveau parc. Concert de grand gala. Feu d'artifice. Illuminations 14 juillet 1924 â Concert place du Jet d'Eau A 5 heures, place du Jet d'Eau, concert avec le concours de Mlle Sirbain de l'OpĂ©ra Comique. A 3 heures et 9 heures 30, dancing sous la direction de M. et Mme Wells, orchestre Faraldi. A 8 heures 30 sur la Terrasse, Concert de grand gala. Orchestre sous la direction de M. Prieur. 14 juillet 1926 â Concert square de la place du Jet d'Eau. Guignol lyonnais et concert au casino A 11 h. 15, sur la Terrasse, apĂ©ritif dancing. â A 11 h. 30, concert symphonique. â A 3 h. guignol lyonnais. â A 4 h. 30 square place du Jet d'Eau, concert. â A 5 h. thĂ© dansant. â A 8 h. 30, concert Ă grand orchestre sous la direction de M. Prieur. 12 juillet 1928 Tous les jours, Concert Square Joffre, concerts au casino... La Bourboule, tous les jours 10 h. Ă 11 h., au Square Joffre Concert par le Grand Orchestre. â 11 h. Ă 12 h. Concert et Informations par les hauts parleurs. â 13 h. Ă 14 h., au Casino Concert de musique classique et moderne par le septuor Prieur. â 15 h., au Casino des Enfants Guignol ; les clowns Walter. â 16 h., au Golf de Charlannes ; ThĂ© attractions. â 16 h. 30 Ă 18 h. 30, au Casino ThĂ© Dancing. â 18 h. 30 Concerts et Informations et par les hauts-parleurs. â 20 h. Ă 22 h., au Casino Concert par le septuor Prieur. â 20 h. 45, Théùtre. â 22 h. Dancing. Une seule formation musicale rĂ©pertoriĂ©e Ă La Bourboule en 1909 L'IndĂ©pendante fanfare, dirigĂ©e par Peigne, Ă la tĂȘte de 25 exĂ©cutants. L'orchestre du casino Chardon, dirigĂ© depuis 1892 par De Lestrac, Ă la tĂȘte de 25 musiciens, donne deux concerts par jour pendant la saison. A partir de 1893, l'orchestre compte 40 musiciens et se rĂ©partit entre les deux casinos dirigĂ©s par De Lestrac. A partir de 1903, les casinos diffusent 5 concerts par jour. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 20 aoĂ»t 2018 1647 LA CHĂTRE - La Place de l'Abbaye INDRE Ne cherchez pas d'abbaye, il semble acquis qu'aucune abbatiale n'ait existĂ© Ă La ChĂątre, et surtout pas dĂ©diĂ©e Ă Saint-Vincent comme certains l'ont a tort imaginĂ©. C'est donc le Chapitre de Saint Germain castrais, fondĂ© au XIe siĂšcle, avec son prieur et sa douzaine de chanoines qui, par analogie, a Ă©tĂ© qualifiĂ© d'abbaye dans certaines chartes, sans que pour autant il n'y ait jamais eu d'AbbĂ© y exerçant. La ChĂątre a Ă©difiĂ© des fortifications au XVe siĂšcle ; Louis François Dey de SĂ©raucourt, intendant de la province de Berry Ă Bourges, les fait dĂ©manteler Ă partir de 1693. FossĂ©s et remparts sont comblĂ©s et aplanis ; Ă l'emplacement de l'un d'eux, subsiste une place, laissĂ©e dĂ©pourvue de toute construction, appelĂ©e l'Abbaye, dont une partie est arborĂ©e dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle. Plan de La ChĂątre en 1841 Une foire est censĂ©e ĂȘtre tenue tous les mois Ă La ChĂątre, mais, en 1726, on n'y connoĂźt que celle des Roys, des Rameaux, de la PentecĂŽte, de la Saint-Jean et de la Saint-BarthĂ©lĂ©my. Les marchĂ©s ordinaires ont lieu tous les mercredis et samedis. Une dĂ©libĂ©ration municipale du 24 fĂ©vrier 1751 Ă©tablit les foires annuelles sur la place-promenade de l'abbaye. En mars 1768, les bĂȘtes Ă cornes sont transfĂ©rĂ©es au faubourg Saint-Jacques, en raison des plantations faites rĂ©cemment sur la place de l'Abbaye et afin de les prĂ©server. Effectivement, en 1755, 30 arbres ont Ă©tĂ© payĂ©s, pour 12 sols par arbres, plantation incluse, pour remplacer quelques sujets supprimĂ©s. En 1765, la promenade est rĂ©amĂ©nagĂ©e, des tilleuls y sont plantĂ©s, des bancs installĂ©s. Les foires sont fixĂ©es en 1775 au 5 janvier, 23 juin si c'est le dimanche ou la FĂȘte-Dieu, la foire se dĂ©roule le 22 juin, 23 aoĂ»t, le samedi de la veille des Rameaux, et le samedi de la veille de la PentecĂŽte. En 1844, du 20 mars au 20 novembre, on y ajoute une foire tous les samedis, mais toutes celles-ci se dĂ©roulent pour la plupart sur la place du marchĂ© ou sur le foirail. George Sand qui sĂ©journe de temps Ă autre Ă La ChĂątre, a tĂ©moignĂ© de son passage en 1830-1831 dans Histoire de ma vie Quand on sort de la ville par la promenade de l'abbaye, pour suivre le petit chemin sablonneux de la RenardiĂšre, on arrive aux Couperies, un des sites les plus dĂ©licieux du pays, au delĂ duquel on peut se perdre dans un terrain minĂ© par les eaux, dĂ©chirĂ© de ravines charmantes et semĂ© d'accidents pittoresques. Il faut toutefois prĂ©ciser qu'Aurore Dupin, baronne Dudevant, n'avait qu'une hĂąte, c'est de sortir de la ville en raison des effluves mĂ©phitiques qui empuantissaient La ChĂątre Ă mes chers compatriotes! pourquoi ĂȘtes-vous si malpropres ? Je vous le reproche trĂšs sĂ©rieusement et avec quelque espoir de vous en corriger. Vous vivez dans le climat le plus sain, et au milieu de la population rustique de la vallĂ©e Noire, qui est dâune propretĂ© exquise, et pourtant vous semblez vous plaire Ă faire de votre ville un cloaque infect, oĂč lâon ne sait oĂč poser le pied, et oĂč vous respirez Ă toute heure des miasmes fĂ©tides, tandis que derriĂšre lâenceinte de vos maisons fleurit la campagne embaumĂ©e, et quâau-dessus de vos toits abaissĂ©s passe une masse dâair libre et pur, dont il semble que vous ayez horreur. En avril 1861, une Croix des Missions, calvaire en fer forgĂ© ouvragĂ© d'une hauteur de cinq mĂštres, est Ă©rigĂ©e sur la place de l'Abbaye jouxtant la promenade Ă©ponyme. La ChĂątre - Promenade de l'Abbaye, Croix des Missions â Promenade de l'Abbaye Si plusieurs musiques castraises se sont essayĂ©es depuis les annĂ©es 1850, telles une Union musicale puis une Fanfare en 1866 devenue Philharmonique et Lyre Berrichonne en 1875, c'est en 1884-1885 que l'harmonie de la Musique Municipale prend enfin de l'importance, avec une quarantaine de musiciens. DirigĂ©e par Patijaud dans les annĂ©es 1890, Denis va lui succĂ©der en 1901-1902 et rester plus de vingt ans Ă sa tĂȘte, remplacĂ©, lors de son dĂ©cĂšs en 1925, par Marcel Bernay. Les GĂąs du Berry de ChĂąteauroux, actifs depuis 1888, quant Ă eux, sont de toutes les fĂȘtes et manifestations dans la rĂ©gion, dĂšs que l'occasion se prĂ©sente. Si les bĂȘtes Ă cornes n'ont pas le droit de citĂ© dans la place de l'Abbaye, en raison de leurs dĂ©gradations potentielles 1, les animaux Ă sabots y sont les bienvenus. Depuis 1890, tous les ans au mois d'aoĂ»t, un grand concours de juments pouliniĂšres, avec distributions de primes y est organisĂ©, regroupant toutes les communes de La ChĂątre et d'Issoudun-sud. Ce jour-lĂ , bien entendu, les joueurs de boules castrais qui envahissent frĂ©quemment la promenade, ne s'avisent pas de jouer trop prĂšs des Ă©quidĂ©s ! une ruade serait vite donnĂ©e lors d'un tir malencontreux... En juin 1897, c'est le grand Ă©vĂ©nement sur la promenade de l'abbaye vingt becs Ă acĂ©tylĂšne d'un dĂ©bit de quarante litres Ă l'heure y sont amĂ©nagĂ©s ; concerts et kermesses pourront ainsi se poursuivre de nuit... Et ce sont prĂ©cisĂ©ment les mĂȘmes colonnes de becs de gaz acĂ©tylĂšne qui, en 1925, vont servir, avec le concours des cantonniers, Ă Ă©difier le Kiosque Ă musique de la promenade de l'Abbaye. Albert Lambert, maire de 1919 Ă 1928, ne gaspille rien. InaugurĂ© le 15 aoĂ»t 1925, lors d'un grand festival musical organisĂ© par Marcel Bernay, nouveau chef de l'Harmonie municipale, ce Kiosque octogonal est constituĂ© d'un soubassement en pierre et muni d'un petit escalier de cinq marches ; les anciennes colonnes de fonte prĂ©citĂ©es sont donc disposĂ©es Ă chaque angle du plateau qui est entourĂ© d'un garde-corps en fer forgĂ©. Aucune toiture ne sera installĂ©e. Si le jeu de boules se pratique Ă La ChĂątre depuis des dĂ©cennies, aussi bien sur l'Abbaye que sur d'autres terrains plus ou moins amĂ©nagĂ©s tels le jardin de la Croix-Blanche ou encore dans la cour du Lion d'Argent chez Chabenat, ce n'est qu'aprĂšs 1938 qu'un boulodrome est installĂ© dans la promenade de l'Abbaye et qu'il perdure toujours aujourd'hui prĂšs du Kiosque Ă musique. Kiosque toujours en place. voir ici, Place de l'Abbaye de La ChĂątre et son Kiosque Ă musique, aujourd'hui. 1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 Jeu de boules sur la Promenade de l'Abbaye de La ChĂątre. publiĂ© par Jean Marc Lun 20 AoĂ» 2018 1607 Tous les ans, aux mois d'aoĂ»t ou septembre, grand concours de juments pouliniĂšres sur la Place de l'Abbaye 25 aoĂ»t 1893 â Encouragement Ă l'Ă©lĂšve des chevaux. Distribution de primes Ă la ChĂątre. La ChĂątre le 25 aoĂ»t, Ă une heure œ, place de l'Abbaye. Il sera distribuĂ© aux propriĂ©taires domiciliĂ©s dans le dĂ©partement de l'Indre, des primes qui seront divisĂ©es ainsi qu'il suit Primes de l'Etat. â Aux pouliniĂšres de 4 ans suitĂ©es et saillies. â 1 prime de avec 300 fr.; 1 prime de 250 fr.; 1 prime de 200 fr. ; 1 prime cle 150 fr. ; 1 prime de 125 fr. ; 3 primes de 100 fr. Primes du DĂ©partement. â Aux pouliniĂšres de 4 ans et au-dessus suitĂ©es et saillies. â 1 prime de 150 fr. ; 1 prime 100 fr. Le dĂ©partement de l'Indre est divisĂ© trois circonscriptions hippiques qui composent, savoir Pour le concours de la ChĂątre 1° des communes composant l'arrondissement de la ChĂątre, moins le canton d'Eguzon ; 2° celles composant le canton d'Issoudun sud. 21 septembre 1894 â A La ChĂątre, le 21 septembre 1894, sur la place de l'Abbaye, Ă midi. Primes de l'Etal. â Huit primes, dont une de 300 fr., une de 250 fr., une de 200 fr ; une de 150 fr., une de 125 et trois de 100 fr., aux pouliniĂšres de 4 ans et au-dessus, suitĂ©es et saillies. Juin 1897 â Inauguration de l'Ă©clairage Ă l'acĂ©tylĂšne sur la promenade de l'Abbaye â DĂ©but 1897, le comitĂ© des fĂȘtes de la ville de La ChĂątre avait dĂ©cidĂ© d'apporter des changements dans l'illumination coutumiĂšre de sa magnifique promenade de l'Abbaye ; jamais l'Ă©clairage au moyen des rampes de lampions et des guirlandes de verres de couleur n'avait rĂ©ussi Ă donner Ă ce verdoyant lieu de rĂ©union une lumiĂšre convenable ; l'Ă©paisse ramure des tilleuls qui le bordent, leur feuillage touffu et sombre absorbant la majeure partie des rayons lumineux. Vingt becs Ă acĂ©tylĂšne d'un dĂ©bit de quarante litres Ă l'heure rĂ©partis sur une longueur de trois cents mĂštres ont facilement eu raison de ces tĂ©nĂšbres ; le ton vert des feuilles se dĂ©tachait nettement et donnait l'illusion d'une radieuse aprĂšs-midi d'Ă©tĂ© lorsque le soleil essaie de pĂ©nĂ©trer sous le dĂŽme feuillu. Un des cĂŽtĂ©s les plus intĂ©ressants de cet Ă©clairage consistait, dans l'installation voulue des deux gĂ©nĂ©rateurs au milieu de la foule qui se pressait sur la promenade ; les appareils Ă©taient enfermĂ©s dans deux coquets pavillons et la notoriĂ©tĂ© scientifique du vulgarisateur qui les faisait fonctionner avait, Ă©cartĂ© toute idĂ©e de crainte chez les promeneurs. Il n'y eut aucune discordance dans les Ă©loges trĂšs mĂ©ritĂ©s qui lui furent adressĂ©s sur place en attendant les fĂ©licitations que lui prodiguĂšrent trois journaux du dĂ©partement de l'Indre. Les habitants de La ChĂątre se rappelleront longtemps de l'Ă©clairage inaugurĂ© sur leur belle promenade de l'Abbaye. Les prĂ©cieux compte-rendus parus dans diffĂ©rentes feuilles de province nous vengent par surcroĂźt des calomnieux dĂ©veloppements donnĂ©s Ă des rĂ©cits d'accidents dans lesquels une venimeuse confusion faisait supporter Ă l'acĂ©tylĂšne gazeux employĂ© sans grande pression la rĂ©probation jetĂ©e sur son dangereux congĂ©nĂšre liquide. Le Journal de l'acĂ©tylĂšne et des industries 2 juillet 1897 21 au 23 mai 1899 â Grande Kermesse de Bienfaisance Ă La ChĂątre sur la place de l'Abbaye â La SociĂ©tĂ© vĂ©locipĂ©dique Les Routiers Berrichons » de La ChĂątre organise dans cette ville les 21, 22 et 23 Mai fĂȘtes de la PentecĂŽte sur la place de l'abbaye, une grande kermesse de bienfaisance. Les attractions les plus inĂ©dites sont en prĂ©paration et l'on espĂšre pour cette fĂȘte une pleine rĂ©ussite. Les forains qui dĂ©sireraient s'installer dans l'enceinte rĂ©servĂ©e, devront simplement Ă©crire Ă M. Foucher, prĂ©sident des Routiers-Berrichons Ă La ChĂątre Indre, pour lui en demander l'autorisation et en lui indiquant le genre de spectacle qu'ils exploitent. Aucune rĂ©tribution ne sera exigĂ©e, soit comme droit d'entrĂ©e, soit comme droit de place. 15 aoĂ»t 1925 â Inauguration du Kiosque Ă musique de la Promenade de l'Abbaye, Ă l'occasion du festival fĂ©dĂ©ral des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre 1er aoĂ»t 1925 â Annonce du festival fĂ©dĂ©ral musical â Le festival fĂ©dĂ©ral des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre aura lieu, cette annĂ©e, Ă La ChĂątre, le 25 aoĂ»t, sous les auspices de la municipalitĂ© qui prend Ă sa charge tous les frais de cette grande manifestation artistique qui a lieu tous les ans dans une ville du dĂ©partement et dont le succĂšs fut si grand Ă Issoudun, l'annĂ©e derniĂšre. La ChĂątre est privilĂ©giĂ©e au point de vue musical, elle possĂšdera bientĂŽt une harmonie de premier ordre grĂące au Conseil municipal qui, depuis plusieurs annĂ©es, fait de gros sacrifices pour son dĂ©veloppement. La subvention accordĂ©e Ă la musique s'Ă©lĂšve Ă la somme de fr. rĂ©partie de la façon suivante fr. au chef, fr. au sous-chef, fr. partagĂ©s entre deux chefs de pupitre chargĂ©s de faire des cours aux Ă©lĂšves, et fr. pour l'entretien du matĂ©riel et l'achat de morceaux. Presque tous les emplois de la ville sont rĂ©servĂ©s Ă des musiciens. Il serait Ăš souhaiter que cet exemple soit suivi au moins dans toutes les sous-prĂ©fectures si l'on veut maintenir les sociĂ©tĂ©s musicales dont la situation devient de plus en plus critique depuis la suppression de beaucoup de musiques militaires. 8 aoĂ»t 1925 â Liste des sociĂ©tĂ©s musicales participantes â FĂ©dĂ©ration musicale de l'Indre. FĂȘte fĂ©dĂ©rale des sociĂ©tĂ©s musicales de l'Indre. Voici la liste dĂ©finitive des sociĂ©tĂ©s qui prendront part Ă la grande manifestation artistique de La ChĂątre le 15 aoĂ»t Harmonie municipale de ChĂąteauroux, Harmonie L'issoldunoise d'Issoudun, Harmonie du Blanc, Harmonie d'Argenton-sur-Creuse, Harmonie de ChĂąteaumeillant, Harmonie municipale de La ChĂątre ; fanfares de Poulaines, de Cluis, de Chabris, de Genouillat, de Boussac, d'EcueillĂ©, de LigniĂšres, de Levroux. Au total, 44 musiques reprĂ©sentant 700 exĂ©cutants. Toutes ces sociĂ©tĂ©s donneront un concert l'aprĂšs-midi, puis exĂ©cuteront 2 morceaux d'ensemble. Le soir, concert de gala par les harmonies de ChĂąteauroux, d'Issoudun, du Blanc, d'Argenton, et par la fanfare de Levroux. 15 aoĂ»t 1925 â Compte rendu de l'inauguration du Kiosque Ă musique et du festival musical â FĂ©dĂ©ration musicale de l'Indre Festival Musical de La ChĂątre. AprĂšs celui d'Issoudun l'annĂ©e derniĂšre, le festival musical du 15 aoĂ»t dernier, Ă La ChĂątre, vient de dĂ©montrer une fois qu'il n'y a que la musique qui soit capable de soulever pareil enthousiasme, d'attirer pareille foule et de donner tant d'entrain. Le succĂšs de cette fĂȘte fut grandiose. DĂšs le matin, La ChĂątre fut rĂ©veillĂ©e par l'arrivĂ©e des sociĂ©tĂ©s participantes. AprĂšs-midi, un important dĂ©filĂ© de 15 harmonies et fanfares, banniĂšres dĂ©ployĂ©es, toutes prĂ©cĂ©dĂ©es de tambours et clairons, traversĂšrent au son de pas redoublĂ©s entraĂźnants les principales rues de la ville pour se rendre Ă la charmante promenade de l'Abbaye oĂč eurent lieu les concerts trĂšs goĂ»tĂ©s des fanfares de Chabris, Boussac, Poulaines, Cluis, Genouillat, LignĂšres, EcueillĂ© et de l'Harmonie de ChĂąteaumeillant. On ne peut rĂȘver meilleur endroit pour des auditions musicales, aucun bruit de circulation ne vient troubler les exĂ©cutions ; aussi la municipalitĂ© de La ChĂątre, utilisant les anciennes colonnes de l'Ă©clairage au gaz et avec le concours de ses cantonniers, y a fait Ă©difier un superbe kiosque Ă peu de frais. A 16 heures, M. GuĂ©rin, sous-prĂ©fet, remit les mĂ©dailles commĂ©moratives du festival, les diplĂŽmes et mĂ©dailles aux vieux musiciens de la fĂ©dĂ©ration, en rappelant la liste de ceux dĂ©jĂ dĂ©corĂ©s Ă la premiĂšre promotion de janvier ; l'Harmonie du Blanc y figurait pour une bonne part avec les noms de MM. Gillier, Machinal, Petit, Moulin, Pellerin, Germain, Destouches. AprĂšs la prĂ©sentation des chefs de musique, le maire et le sous-prĂ©fet, dans deux allocutions fort apprĂ©ciĂ©es des assistants, dĂ©montrĂšrent la beautĂ© de la musique et firent un vibrant appel en sa faveur. On procĂ©da ensuite Ă l'exĂ©cution des morceaux d'ensemble, que 700 exĂ©cutants enlevĂšrent avec brio et ensemble parfait. Puis les musiques se rĂ©pondirent dans les divers quartiers de La ChĂątre pour y donner des aubades. L'Harmonie du Blanc, accompagnĂ©e de son prĂ©sident, M. Rousseau, et de M. Mazin, membre de la Commission, obtint, sur la place de la Mairie, un gros succĂšs dans la Marche des Marins, avec tambours et clairons, et dans la difficultueuse ouverture classique TancrĂ©de de Rossini. Le concert de gala du soir attendu avec impatience Ă©tait rĂ©servĂ© aux meilleures musiques. L'excellente fanfare de Levroux ouvrit le feu, puis ce fut le tour de l'Harmonie du Blanc qui fit merveille dans les Cloches de Corneville ; les diffĂ©rentes parties du morceau furent soulignĂ©es par des applaudissements chaleureux ; la foule enthousiaste fit une longue ovation Ă nos braves musiciens et Ă leur chef, M. Demarquez, Ă leur descente du kiosque. AprĂšs, les harmonies d'Argenton et d'Issoudun se distinguĂšrent dans les ouvertures qu'ils doivent exĂ©cuter prochainement au concours de Vichy. Puis ChĂąteauroux clĂŽtura en nous faisant entendre les oeuvres qui lui valurent le challenge tant convoitĂ© du Matin au grand concours de Caen. Enfin ce fut une rĂ©ussite complĂšte. Et de ceci nous ne saurions en parler sans y associer le facteur qui y joua l'un des plus grands rĂŽles ; l'esprit de corps qui rĂ©unit surtout depuis plusieurs annĂ©es les sociĂ©tĂ©s musicales groupĂ©es dans la FĂ©dĂ©ration de l'Indre sous la prĂ©sidence de M. Jahan. Cet esprit que l'on ne retrouve pas malheureusement dans toutes les sociĂ©tĂ©s est la base certaine d'un succĂšs quand on fera appel Ă lui. On ne saurait trop louer ni trop remercier de son esprit d'initiative et d'organisation le ComitĂ© de La ChĂątre et en particulier M. Cruchon, prĂ©sident, et M. Bernay, chef de musique, Ă qui incombaient l'organisation de la partie musicale. Toutes les sociĂ©tĂ©s garderont un excellent souvenir de l'accueil amical qui leur fut rĂ©servĂ© et de la façon royale dont ils furent traitĂ©s dans tous les hĂŽtels et restaurants. La ChĂątre - Le Square de l'Abbaye et le Kiosque Ă musique â La croix des missions et le Kiosque sur la Promenade de l'Abbaye 28 juin 1936 â L'Harmonie municipale castraise et les Gars du Berry au stade de La ChĂątre â Les FĂȘtes de la Jeunesse ont eu, le 14 juin Ă ChĂąteau roux, un succĂšs tel qu'il contribuera certainement Ă accroĂźtre l'affluence Ă La ChĂątre le 28. De toutes parts, dans la rĂ©gion, on rĂ©clame des places assises ; aussi les organisateurs doivent faire face Ă des besoins dont ils n'avaient pas prĂ©vu l'ampleur. Des Tribunes seront installĂ©es qui permettront de suivre toutes les Ă©volutions avec la plus grande aisance il y aura des chaises et aussi deux rangĂ©es de bancs placĂ©s tout autour du stade. Beaucoup des productions de ChĂąteauroux mouvements d'ensemble scolaires et adultes, ballet de l'Arc-en Ciel, ballet blanc et rouge seront encore au programme, mais il y aura du nouveau des choeurs, une fĂ©erie pastorale Au temps des Vieux Moulins avec 90 exĂ©cutants de 8 Ă 10 ans, un autre ballet de grandes jeunes filles Les Ballons qui certainement satisferont les plus difficiles. L'Harmonie Municipale, sous la direction de M. Bernay, accompagnera les diffĂ©rentes productions et les Gars du Berry ainci que les fifres et pipeaux se feront entendre au cours de cette importante manifestation sportive et artistique. Les organisateurs invitent les spectateurs Ă prendre place au Parc des Sports avant l'arrivĂ©e du dĂ©filĂ© qui, sur le terrain, offrira le plus charmant spectacle. Les places Ă la tribune 8 fr. aux chaises 6 fr. et aux bancs 5 fr. pourront ĂȘtre retenus Ă partir du jeudi 25 Ă 9 heures, chez Mme Saulnier, concierge de la Mairie. 8 aoĂ»t 1936 â Concours de pĂȘche et concert des Gars du Berry sur l'Abbaye â La FĂȘte Concours des PĂȘcheurs Ă la Ligne de la Truite. MM. les sociĂ©taires dĂ©sirant ĂȘtre dĂ©signĂ©s comme contrĂŽleurs pendant la durĂ©e du concours sont priĂ©s de se faire inscrire dĂšs maintenant chez M. Couvret, 163, rue Nationale Ă La ChĂątre. A titre de rĂ©compense, un dĂ©jeuner leur sera offert gracieusement. Voici le programme 6 heures Rendez-vous des concurrents, place du Palais de Justice et tirage au sort des places. â 6 heures Ÿ DĂ©part en cortĂšge, musique en tĂȘte. â 7 heures Mise en place des concurrents. â 7 heures œ Ă 10 heures Concours de pĂȘche. â 10 heures Ă 11 heures OpĂ©ration du Jury. Pesage des prises. 12 heures Grand banquet champĂȘtre servi par MM. Mousseau Albert et Pierre Campana, qui rĂ©servent une surprise Ă tous les convives. 14 heures Concert par un groupe des Gars du Berry ». â 15 heures Bal champĂȘtre. â 16 heures Distribution des prix. â 19 heures DĂ©part en cortĂšge, musique en tĂȘte. Dislocation Place des MarchĂ©s. 6 aoĂ»t 1936 â L'Harmonie municipale castraise au kiosque de l'Abbaye, avant de se rendre au festival d'Ai-les-Bains L'Harmonie Municipale se rendant le 15 aoĂ»t prochain au festival d'Aix-les-Bains, les membres honoraires qui dĂ©sireraient accompagner la sociĂ©tĂ© et profiter des avantages qui lui sont consentis sont priĂ©s de se faire inscrire chez M. Deligny, trĂ©sorier de la SociĂ©tĂ©, rue Ajasson-de-Grandsagne, qui leur fournira tous renseignements utiles. DĂ©part de La ChĂątre, le vendredi 14 aoĂ»t Ă 14 h. 27, arrivĂ©e Ă Aix-les-Bains le 15 Ă 1 h. 27. Au retour le lundi 17, Ă 4 h. 59 arrivĂ©e Ă La ChĂątre Ă 15 h. 16. Le jeudi 6 aoĂ»t, Ă 21 heures, si le temps le permet, l'Harmonie Municipale donnera son concert sur la place de l'Abbaye. 15 aoĂ»t 1936 â Les Concerts continuent sur le Kiosque sous la direction de Marcel Bernay â Jeudi dernier, la Musique municipale a repris la sĂ©rie de concert qu'elle a l'habitude de donner chaque annĂ©e durant la belle saison sur la place de l'Abbaye. Un public nombreux se pressait autour du kiosque pour savourer Ă une heure particuliĂšrement Ă©vocatrice, l'heureuse harmonie de la musique et de la nuit. Sous l'habile direction de M. Bernay nos musiciens enlevĂšrent avec brio plusieurs morceaux de choix aux applaudissements rĂ©pĂ©tĂ©s des auditeurs. Le concert se termina par un air de biniou avec accompagnement de vielle et c'est sur cette note du terroir que la foule se dispersa. 19 juin 1937 â Concert de l'Harmonie municipale sur le Kiosque Ă musique de la Promenade de l'Abbaye â Harmonie municipale de La ChĂątre. Concert du samedi 19 juin 1937 Ă 21 heures au kiosque de la Promenade de l'Abbaye. Programme 1. Marche du 66e Borrel, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. â 2. Mascarade n° 1-2-3 Lacome, airs de ballets. â 3. Ballet Egyptien n° 1-2-3 Luigini arrangement de Groguet. â 4. DĂ©filĂ© du 27e Farigoul, avec tambours et clairons. Le chef de musique, Marcel Bernay. 15 aoĂ»t 1937 â Concours fĂ©dĂ©ral de pĂȘche Ă la ligne et Kermesse place de l'Abbaye â Programme. La SociĂ©tĂ© La Truite » organise le dimanche 15 aoĂ»t de 9 Ă 10 h. 30, avec le concours du Conseil Municipal de La ChĂątre, du ComitĂ© des FĂȘtes, de l'Union des Commerçants et Industriels de La ChĂątre un Concours RĂ©gional et FĂ©dĂ©ral de PĂȘche Ă une seule ligne munie d'un seul hameçon dans l'Indre, aux environs de la Ville. Voici le programme 7 heures rassemblement et rĂ©ception des SociĂ©tĂ©s de PĂšche, sur la Place du Champ de Foire ; remise des numĂ©ros de places aux PrĂ©sidents ou DĂ©lĂ©guĂ©s de SociĂ©tĂ©s. â 8 h. 15 dĂ©part pour le Concours, dĂ©filĂ© en ville obligatoire, sous peine de disqualification Ă l'exception des mutilĂ©s des jambes. â 9 heures ouverture du Concours. â 10 h. 30 fin du Concours ; les opĂ©rations du Jury commenceront immĂ©diatement aux endroits prĂ©vus et indiquĂ©s aux Commissaires. 12 h. 30 banquet officiel HĂŽtel du Boeuf - prix 22 francs. Banquet des SociĂ©tĂ©s dans les HĂŽtels et Restaurants de la Ville oĂč toutes les prĂ©cautions sont prises toutes les prĂ©cautions seront prises traitĂ©s et emportent un bon souvenir. Les SociĂ©tĂ©s seront accompagnĂ©es, clans chaque HĂŽtel, par un Commissaire. Le prix du menu des SociĂ©tĂ©s est fixĂ© Ă 16 francs. 14 heures ouverture de la Kermesse Place de l'Abbaye. Concert par l'Harmonie Municipale. Attractions diverses ; bal gratuit. Prix dâentrĂ©e DurĂ©e totale de la Kermesse 5 fr. soirĂ©e ou nuit 3 francs ; militaires et enfants seuls, entrĂ©e 2 francs ; enfants ĂągĂ©s de 10 ans maximum, accompagnĂ©s des parents entrĂ©e gratuite. 15 heures distribution des prix, Place de la RĂ©publique. 21 heures continuation de la Kermesse. Nombreuses attractions inĂ©dites. â Compte rendu. C'est Ă la ChĂątre que s'est disputĂ© cette annĂ©e le concours rĂ©gional et fĂ©dĂ©ral de pĂȘche Ă la ligne sous les auspices de la SociĂ©tĂ© la Truite. Le matin du 15 aoĂ»t les concurrents commencĂšrent Ă affluer au champ de foire, lieu du rassemblement. Chacun prend la place qui lui est destinĂ©e et Ă 8 heures le cortĂšge prĂ©cĂ©dĂ© de la fanfare des Gars du Berry » s'achemine vers la place de l'Abbaye oĂč, en raison du nombre, des concurrents, les pĂȘcheurs seront divisĂ©s en deux groupes dont l'un opĂ©rera au lieudit la Planche de Roche, et l'autre au Moulin de la Prairie mis Ă la disposition des pĂ©cheurs grĂące Ă l'amabilitĂ© de M. Demay. Chacun ayant pris la place dĂ©signĂ©e par le sort, une sonnerie de clairon indique le dĂ©but de l'Ă©preuve et les lignes tombent Ă l'eau. Le banquet. Le maĂźtre-coq Campana avait pour la circonstance prĂ©parĂ© un excellent menu qu'une soixantaine de convives dĂ©gustĂšrent Ă l'HĂŽtel du Boeuf. Au dessert M. Couvret, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© La Truite prononça un discours de remerciement Ă l'adresse de tous ceux qui, d'une maniĂšre ou d'une autre, avaient contribuĂ© Ă la rĂ©ussite de ce concours. Mais la fĂȘte n'est pas encore terminĂ©e. Sous les frais ombrages de l'Abbaye un parquet Ă Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© et l'on danse et l'on gagne des lapins ou des cochons d'Inde Ă la loterie que dirige M. Ballereau... de charmantes jeunes filles nous vendent des confettis... on massacre des boites de conserves, et ceci recommence le soir aprĂšs dĂźner. On goĂ»te les poses plastiques des Ă©lĂšves de M. PigeĂąt, notamment Samson et les Philistins, puis les valses Ă nouveau succĂšdent aux valses et aux tangos. Mais il n'y a pas de fĂȘte sans lendemain et lundi Ă 9 heures on liquide les stocks non encore Ă©puisĂ©s et le pick-up de M. Chopinet diffuse Ă 1 heure du matin une farandole endiablĂ©e qui marquera la fin des rĂ©jouissances. Personne n'oubliera celte charmante soirĂ©e que les confettis obsĂ©dants s'acharneront Ă rappeler Ă chacun. La ChĂątre - Place de l'Abbaye â Concert des Gars du Berry sur la place du marchĂ© Seule est active en 1909, la Musique municipale harmonie, fondĂ©e en 1885, prĂ©sidĂ©e par Rouet et dirigĂ©e par Denis, Ă la tĂȘte de 50 musiciens. En 1895 et 1899, elle est dirigĂ©e par Patijaud avec 40 exĂ©cutants. 1 Sur La ChĂątre, les affaires se font essentiellement sur le foirail oĂč rĂšgne, lors de chaque foire, une mĂȘlĂ©e indescriptible d'animaux, jusqu'en 1939. Ainsi lors de la foire du 13 novembre 1938, pour n'en citer qu'une parmi tant d'autres, il se nĂ©gocie ce jour-lĂ 42 chevaux, 25 Ăąnes, 6 boeufs, 80 taureaux d'Ă©levage, 30 vaches suitĂ©es, 8 vaches de boucherie, 190 gĂ©nisses et bouvillons, 2 veaux, 90 moutons et brebis, porcs gras et porcs de lait... JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 23 aoĂ»t 2018 1753 LA CIOTAT - Le Jardin de la Ville BOUCHES-DU-RHĂNE Les fortifications de La Ciotat Ă©difiĂ©es du XIVe au XVIe siĂšcle, imposantes murailles de quatre toises de haut et de cinq pieds d'Ă©paisseur ne seront dĂ©mantelĂ©es qu'Ă partir de 1835. Cinq portes en dĂ©fendaient l'accĂšs la porte RĂ©ale, devenue porte de Marseille, encadrĂ©e de deux tours, situĂ©e au nord de la citĂ©, au bout de la rue Ganteaume, future rue des Poilus ; la porte Saint-Martin, Ă©galement au nord, toute proche de la porte RĂ©ale, au bord de l'ocĂ©an ; la place de Cassis Ă l'ouest ; enfin la porte des FainĂ©ants et la porte Saint-Antoine au sud. A l'emplacement des remparts dĂ©molis, la voie ainsi dĂ©gagĂ©e est appelĂ©e boulevard de la RĂ©publique dĂšs les annĂ©es 1870. Plan de La Ciotat en 1810 La porte de Marseille n'est arasĂ©e qu'en 1874, les pierres la constituant sont utilisĂ©es pour la construction de l'Ă©cole communale de garçons, Ă l'entrĂ©e nord de la ville, le long du tout nouveau boulevard de la RĂ©publique. La municipalitĂ©, pour l'Ă©dification de cette Ă©cole, a acquis, dĂšs 1866, un vaste terrain au faux bourg de l'Afferrage sur lequel Ă©taient installĂ©s des jardins maraĂźchers. Le 10 septembre 1889, Evariste Gras, maire de 1888 Ă 1892, et son conseil municipal dĂ©cident d'affecter le reste dudit terrain, le plus gros lot, Ă l'amĂ©nagement d'un Jardin public dont M. Mathon est chargĂ© des plantations florales et arbustives. Un premier kiosque Ă musique sans soubassement, en bois, de forme octogonale, y est Ă©rigĂ©, construit par M. Maunier. Une balustrade en bois en dĂ©limite l'accĂšs. Une toiture amovible y est installĂ©e de temps Ă autre. Le jardin public, inaugurĂ© le 5 octobre 1890, prend le nom de Jardin de la Ville. Toute la partie nord du boulevard de la RĂ©publique, partant de l'ancienne porte Saint-Martin, passant par l'ancienne porte de Marseille et longeant le nouveau Jardin Public, est rebaptisĂ©e, en 1890, boulevard Jean-JaurĂšs. La Ciotat - Jardin de la ville, porte d'entrĂ©e et grille â Le premier Kiosque Ă musique en bois Les Ciotadens et Ciotadennes n'ayant pas les deux pieds dans le mĂȘme sabot, de frĂ©quentes fĂȘtes et danses, bals et concours se dĂ©roulent sur le Jardin de la Ville. La fĂȘte patronale du 15 aoĂ»t qui dure plus d'une semaine, attire des milliers de visiteurs ; des courses, joutes et jeux divers viennent envahir la citĂ©. DĂ©jĂ en 1782, plus d'un siĂšcle avant la crĂ©ation du jardin public, lors de la fĂȘte de la Ciotat, les Ă©trangers affluent ; on y exĂ©cute plusieurs jeux, on distribue des prix pour la joute sur l'eau la Targue, pour la Bigue il faut parcourir, sans tomber dans l'eau, une perche enduite de suif, pour la course Ă pied et pour la nage. Le soir on donne un bal en plein air et aux flambeaux qui dure une partie de la nuit... Au tout dĂ©but des annĂ©es 1900, un nouveau kiosque Ă musique est montĂ© il est dotĂ© cette fois-ci d'un soubassement et d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ© ; un escalier de cinq marches y donne accĂšs. Les nombreuses musiques ciotadennes ne peuvent cependant pas se contenter d'un simple kiosque rustique. Aussi, Fernand Gassion 1851-1919, maire de 1896 Ă 1910, dĂ©cide-t-il de remplacer cet Ă©dicule par un Kiosque Ă musique, toujours octogonal, au soubassement de pierre supportant des colonnes en fonte et une toiture en zinc ; le garde-corps est, quant Ă lui, en fer forgĂ©. La sociĂ©tĂ© Guillot-Pelletier fils est l'auteur de la construction de ce kiosque, tandis que l'entreprise A. ThĂ©noux s'occupe de la maçonnerie. Le nouvel Ă©difice est inaugurĂ© en 1905. En 1924, les sociĂ©tĂ©s musicales sont toujours autant nombreuses, comme en tĂ©moignent les subventions rĂ©clamĂ©es et obtenues le 28 mai auprĂšs du conseil gĂ©nĂ©ral des Bouches du RhĂŽne La Musique municipale, fr. ; La Fusion Chorale, 500 fr. ; L'Avenir musical ciotaden, 300 fr. ; La Symphonie ciotadenne, 500 fr. AprĂšs des dĂ©cennies d'usage intensif, le kiosque Ă musique n'ayant plus l'heur de plaire Ă la municipalitĂ©, celle-ci dĂ©cide de le raser dans les annĂ©es 1960, ne laissant subsister que le socle. Mais en 2008, prise de remords, une nouvelle municipalitĂ© dĂ©cide d'en reconstruire un nouveau, sur le mĂȘme emplacement, et de faire agrandir et rĂ©amĂ©nager l'ensemble du Jardin de la Ville. Cette rĂ©alisation est effectuĂ©e en 2008-2009 pour un coĂ»t global de hors taxes. Ce nouveau kiosque, du Ă la Fonderie Vincent, est inaugurĂ© le 25 juin 2010. Une seconde tranche de travaux accroĂźtra la superficie du Jardin de la Ville, le portant d'un hectare Ă un hectare et demi ; l'Ă©cole communale pour garçon, devenue le collĂšge Jean-JaurĂšs, est aujourd'hui dĂ©saffectĂ©e et transformĂ©e en logements locatifs. Kiosque reconstruit toujours en place. voir ici, le Jardin de la Ville de La Ciotat et son nouveau kiosque Ă musique, aujourd'hui. Les Pastourelles de Brive sur le Kiosque Ă musique de La Ciotat en 2013.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 publiĂ© par Jean Marc Jeu 23 aoĂ»t 2018 1712 14 juillet 1890 â FĂȘte nationale les musiques se produisent sur les quais en attendant l'ouverture du nouveau Jardin public â La Ciotat. â La fĂȘte nationale a Ă©tĂ©, cette annĂ©e, solennellement cĂ©lĂ©brĂ©e dans notre ville par la municipalitĂ© et notre vaillante population rĂ©publicaine. La retraite aux flambeaux a Ă©tĂ©, le dimanche au soir, partout acclamĂ©e et saluĂ©e par de multicolores flammes de bengale. Y assistaient le Conseil municipal, les musiques, les fonctionnaires et le bataillon scolaire, qui a chantĂ© un trĂšs joli choeur. Le lendemain matin, course Ă la nage ; Ă midi, grand banquet de la municipalitĂ© l'hĂŽtel du Commerce. Au dessert, au milieu des toasts portĂ©s par MM. Gras, Aubin, Givaudan, Manet et Afforsy, M. Votrain, adjoint au maire a appris par une dĂ©pĂȘche qu'il Ă©tait nommĂ© officier d'acadĂ©mie. A 5 heures, le festival du quai, oĂč se sont fait vivement applaudir les musiques l'Harmonie et la Philharmonique, ainsi que les choeurs des Enfants d'Apollon et de la Fusion Chorale, a obtenu un trĂšs grand succĂšs. AprĂšs le feu d'artifice, qui a produit un grand effet, brillantes ont Ă©tĂ© les illuminations. L'hĂŽtel de ville et de nombreux Ă©tablissements Ă©taient resplendissants, les bals ont durĂ© jusqu'Ă minuit. 13 et 14 juillet 1892 â Programme de la fĂȘte nationale Grand Festival musical sur dans le Jardin Public â Le 13 juillet, Ă 8 heures œ du soir aura lieu une grande retraite aux flambeaux avec le concours des musiques de la ville et du bataillon scolaire. Le 14 juillet, Ă 8 heures œ du matin, concours de boules ferrĂ©es Ă petits clous prix, 30 fr. Grandes rĂ©gates sous la direction de la sociĂ©tĂ© nautique. A 3 heures œ du soir, course de chevaux de taille. Course de chevaux sardes et toutes races au dessous de 1m35. A 4 heures du soir, grand festival au Jardin public, au profit des indigents. Programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s â Musique philharmonique La Fille de Mme Angot, fantaisie Lesbik ; Fin d'annĂ©e, polka Sicard. â Cercle des Enfants d'Apollon Les Sorciers, choeur Saintis ; Les Gaulois, choeur Boutin. â Estudiantina ciotadenne Petit Duc, fantaisie Lecocq ; Polka des clowns Hafemeister ; La Belle Provençale, polka. â Musique L'Harmonie La MĂ©daille d'or, ouverture F. Migette ; Le Colibri, polka pour flĂ»te BlĂ©ger. A 8 heures œ feu d'artifice tirĂ© sur le fort Berouard. ImmĂ©diatement aprĂšs, grand bal gratuit Ă l'Esplanade de La Tasse. 14 juillet 1893 â Festival au Jardin de la Ville â La Ciotat. DĂšs la premiĂšre heure, la population s'Ă©tait portĂ©e sur le quai pour assister aux jeux divers tels que bigue sur l'eau, nage des cuviers, nage aux canards, etc. A 9 heures et demie, la population s'est rĂ©unie en foule au fort Berouard pour assister aux courses de bateaux dirigĂ©e par la SociĂ©tĂ© nautique de La Ciotat. Les courses ont Ă©tĂ© favorisĂ©es par une bonne brise de Nord-Ouest. A 2 heures aprĂšs-midi, le boulevard de la Tasse et l'esplanade des Capucins prĂ©sentaient un coup d'Ćil fĂ©erique Ă cause du nombreux public se bousculant pour assister Ă la course des vĂ©locipĂšdes. Cette course consistait Ă faire deux fois le tour de Saint-Jean, autrement dit 8 kilomĂštres. Le festival de l'aprĂšs-midi, au jardin de la ville, dĂ©corĂ© et pavoisĂ©, a eu lieu devant un nombreux public ; les sociĂ©tĂ©s qui y ont pris part out Ă©tĂ© chaleureusement applaudies. Comme toujours, le feu d'artifice a Ă©tĂ© le clou de la fĂȘte qui, cette annĂ©e, a Ă©tĂ© une dĂ©ception qu'il faut attribuer Ă la violence du mistral. On peut dire que toute la population s'Ă©tait massĂ©e sur les quais, aux terrasses des cafĂ©s, dans les embarcations et Ă bord des paquebots. Les croisĂ©es donnant sur le port Ă©taient Ă©galement bondĂ©es d'illuminations. Nous citerons l'hĂŽtel de ville, les Messageries Maritimes, les rĂ©unions des fonctionnaires, le cercle Philharmonique, la SociĂ©tĂ© Nautique, les Enfants d'Apollon, l'Estudiantina Ciotadenne, la Fusion Chorale, etc. ; quant aux fenĂȘtres du Parti Ouvrier elles ont brillĂ© par leur obscuritĂ©. Au bal public, on a dansĂ© malgrĂ© les tourbillons de poussiĂšre avec un entrain endiablĂ©. En somme, la FĂȘte nationale nâa pas Ă©tĂ© beaucoup animĂ©e ; par contre, les cabonons regorgeaient de banqueteurs. Le quartier de la CitĂ© ouvriĂšre a aussi cĂ©lĂ©brĂ© l'anniversaire de la prise de la Bastille. La veille, il y a eu bal et hier un concert d'amateurs a eu lieu l'aprĂšs-midi. Le soir, continuation du bal public gratuit et illuminations Ă giorno. 10 mai 1896 â Concert de la Philharmonique La Philharmonique, La Ciotat. Programme du dimanche 10 mai, Ă 8 heures du soir Marche du ProphĂšte. âOuverture Pastorale. â Le Rossignol, valse pour ïŹĂ»te. â Ballet de Tai-Tsoung. â Polka de concert. 13 et 14 juillet 1897 â Courses, fĂȘtes, festival se poursuivent lors des fĂȘtes nationales â Le 13, Ă 8h. œ du soir, salves de boites feu de joie. La Musique Municipale et L'Estudiantina Ciotadenne partiront de la mairie et se rendront au jardin de la ville en exĂ©cutant de magnifiques allegro militaires et donneront un concert. Le 14 juillet, Ă 9 heures du malin, rĂ©gates sous la direction de la sociĂ©tĂ© Nautique et d'aprĂšs ses rĂšglements ; courses Ă la voile. A la mĂȘme heure, concours de boules ferrĂ©es Ă petits clous ; Ă 9 h. œ, nage des jeunes gens dans le cuvier ; Ă 11 heures, bigue sur l'eau, prix divers. A 3 heures œ de l'aprĂšs-midi, courses de vĂ©locipĂšdes locale et rĂ©gionale ; Ă 5 heures œ, concert sur le quai du port par la musique municipale. A 6 heures, course Ă l'aviron des bateaux de 4 mĂštres 25 de longueur ; Ă 9 heures du soir, sur la place du fort Berouard, grand feu d'artifice. ImmĂ©diatement aprĂšs, bal gratuit Ă l'Esplanade de la Tasse. Une distribution de bons de pain et de viande sera faite aux indigents par le cercle du Parti Ouvrier. 6 juillet 1898 â Concert de La Philharmonique au Jardin de la Ville â SociĂ©tĂ© musicale La Philharmonique. Programme du concert qui aura lieu ce soir, jeudi, de 8 h. œ Ă l0 heures, au Jardin de la Ville, sous la direction de M. Marcou Gourko, marche hĂ©roĂŻque. Jaubert. â Le Calife de Bagdad, ouverture. BoiĂ«ldieu. â Emma Livry, polka pour clarinette. Pirouelle. â Les Solistes, fantaisic, Marcou. â Sommernachstraume, valse, Gung'l. La Ciotat - Kiosque du Jardin de la Ville â Concert au Kiosque FĂȘte organisĂ©e Ă La Ciotat au bĂ©nĂ©fice des sinistrĂ©s de la Martinique, reportĂ©e au 25 juin 1902 12 juin 1902 â La Ciotat. Notre fĂȘte de charitĂ©. La fĂȘte organisĂ©e au bĂ©nĂ©fice des sinistrĂ©s de la Martinique, commencera ce soir par un grand concert-festival au Jardin de la Ville avec le concours des sociĂ©tĂ©s musicales et de gymnastique. Le prix d'entrĂ©e est fixĂ© Ă et pour les dames. 13 juin 1902 â Le festival a dĂ» ĂȘtre renvoyĂ©, Ă causa du mauvais temps, Ă mercredi prochain. La soirĂ©e de gala reste fixĂ©e au jeudi 19. 25 juin 1902 â Pour la Martinique. â Le ComitĂ© des fĂȘtes avait organisĂ© une tombola dont les lots Ă©taient offerts par de gĂ©nĂ©reux donateurs. M. le prĂ©fet ayant cru devoir refuser l'autorisation, notre dĂ©putĂ© Antide Boyer en fut avisĂ© et l'autorisation vient d'ĂȘtre accordĂ©e par M. le ministre de l'intĂ©rieur. Les billets de cette tombola vont donc ĂȘtre mis en vente au prix de 0 fr 15 et les lots sont reçus Ă la Mairie. Le ComitĂ© les exposera ensuite dans divers magasins de la ville. Le festival renvoyĂ© a cause du mauvais temps aura lieu demain 25, au Jardin de la Ville Ă 8 heures du soir ; les sociĂ©tĂ©s de la ville prĂȘteront leur concours dans l'ordre suivant Musique municipale, l'IndĂ©pendante, Musique de l'IndĂ©pendante, Pionniers Ciotadens, Musique Philharmonique. Les musiques exĂ©cuteront 3 morceaux de leur rĂ©pertoire. Le prix d'entrĂ©e est de 0 et 0 pour les dames ; chaises. 0 Toute la population se rendra demain au Jardin de la Ville pour applaudir ces excellentes sociĂ©tĂ©s et porter son obole aux sinistres de la Martinique. 27 juin 1902 â Cette fĂȘte avait attirĂ© une grande partie de la population au Jardin de la Ville. Toutes les sociĂ©tĂ©s musicales et de gymnastique qui y prĂȘtaient leurs concours ont Ă©tĂ© longuement applaudies. 15 et 21 aoĂ»t 1904 âFĂȘte patronale de La Ciotat. Grand festival au Jardin de la Ville â Nos fĂȘtes locales ont obtenu un grand succĂšs ; les divers concours avaient attirĂ© une grande foule. Les rĂ©gates avaient rĂ©uni un grand nombre de coursiers. Le soir, le bal a Ă©tĂ© trĂšs animĂ©. Les fĂȘtes continueront dimanche 21, par un concours d'escrime, le matin, Ă 9 h. œ ; l'aprĂšs-midi, Ă 2 heures, la bague en boguey ; Ă 4 heures, grand festival au Jardin de la Ville et le soir, Ă 8 heures, grand bal Ă grand orchestre. 27 aoĂ»t 1908 â Grand Festival muval Ă La Ciotat â La Ciotat. Le grand festival organisĂ© par la Musique Municipale, sous les auspices de la MunicipalitĂ©, au bĂ©nĂ©fice des ouvriers chĂŽmeurs des Messageries Maritimes, a obtenu un grand succĂšs. Dans la matinĂ©e eut lieu la rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s, venues de tous les coins de la rĂ©gion. Le concert commença vers les trois heures. Tour Ă tour La Muse de Provence, l'Harmonie des Routes, l'Harmonie Marseillaise, l'OrphĂ©on Mourillonais, LeĂŻs RenairĂšs, La Renaissance, La Bella Italia, l'OrphĂ©on enfantin, les Zouzous et la Musique municipale se firent applaudir dans des morceaux choisis. RemarquĂ© surtout La Bella Italia, dans une fantaisie pour piston et un concerto de Meyerbeer. Des bravos ne furent pas mĂ©nagĂ©s Ă toutes ces vaillantes sociĂ©tĂ©s, venues prĂȘter leur gracieux concours dans un but humanitaire. Un morceau d'ensemble, sous la direction du maestro HonorĂ© Fabre, fut exĂ©cutĂ© par tous les membres participants. Le soir, un feu d'artifice fut tirĂ©, suivi d'un grand bal. Ainsi se termina cette fĂȘte de charitĂ© oĂč plus de personnes sont venues porter leur obole. 15, 16 et 22 aoĂ»t 1909 â FĂȘtes de l'Assomption Ă La Ciotat. Festival musical au Jardin de la Ville Les fĂȘtes du 15 aoĂ»t. â La fĂȘte de l'Assomption, fĂȘte patronale de la ville, qui, toutes les annĂ©es, Ă©tait l'occasion de grandes rĂ©jouissances, sera pour cette annĂ©e, Ă cause de la crise ouvriĂšre que nous traversons, quelque peu simplifiĂ©e. Toutefois, la municipalitĂ©, en l'occurrence reprĂ©sentĂ©e par la musique municipale, a tenu Ă cĂ©lĂ©brer de son mieux des vieilles habitudes. La SociĂ©tĂ© nautique ciotadenne a Ă©galement Ă©laborĂ© un programme de courses Ă la voile qui satisferont les nombreux amateurs de ce sport. Voici le programme de ces fĂȘtes qui seront cĂ©lĂ©brĂ©es les 15, 16 et 22 aoĂ»t â Le 15, Ă 10 h. 30 du matin, au jeu de boules BĂ©raud, concours de boules. 1er prix 15 fr. offerts par le propriĂ©taire de l'Ă©tablissement et la moitiĂ© des mises. 2e prix l'autre moitiĂ© des mises. Chaque joueur versera 0 fr. 50. A 1 heure de l'aprĂšs-midi, grandes rĂ©gates Ă la voile courses d'ensemble. A 6 heures du soir, dans le port, courses des embarcations dites barquettes et courses de 4 mĂštres 75 et au-dessous 1er prix 25 fr., 2e prix 10 fr. Il y aura un prix pour chaque genre de bateau qui sera arrivĂ© le premier de la sĂ©rie. Le soir, grand bal Ă l'esplanade de la Tasse. â Le 16, Ă 10 heures du matin, deuxiĂšme journĂ©e des rĂ©gates Ă la voile courses de sĂ©ries. A 3 heures de l'aprĂšs-midi, grandes joutes nautiques organisĂ©es par les Jouteurs marseillais, les Francs Jouteurs toulonnais et les Jouteurs ciotadens. Le soir, grand bal. â Le 22, Ă 2 heures de l'aprĂšs-midi, au Jardin de la Ville, grand festival prĂ©cĂ©dĂ© d'un dĂ©filĂ© des SociĂ©tĂ© chorales et instrumentales y participant. A l'issue du festival, sur le quai du port, exĂ©cution d'un morceau d'ensemble Le Joyeux Ciotaden, de notre concitoyen Leblond. A 8 h. 30, feu d'artifice sortant des ateliers PaĂźtre, de Marseille. ImmĂ©diatement aprĂšs, grand bal. Le bĂ©nĂ©fice sera versĂ© intĂ©gralement au Bureau de Bienfaisance pour les ouvriers chĂŽmeurs. 13 au 16, 20 et 21 aoĂ»t 1910 â Programme fĂȘtes patronales de l'Assomption Ă La Ciotat â Le ComitĂ© des fĂȘtes locales vient d'arrĂȘter dĂ©finitivement le programme des rĂ©jouissances offertes aux Ă©trangers par la jeunesse et la population ciotadennes, rĂ©jouissances qui seront cĂ©lĂ©brĂ©es les 13, 14, 15, 16, 20 et 21 courant, sous la prĂ©sidence d'honneur de M. Crozet, maire de La Ciotat. â Samedi 13 courant, Ă 8 heures 30 du soir, retraite aux flambeaux. A 9 heures, grande fĂȘte vĂ©nitienne. Illumination et dĂ©coration des balcons. â Dimanche 14, Ă 10 heures du matin, concours de boxe. A 1 heure de l'aprĂšs-midi, grandes rĂ©gates Ă la voile. A 2 heures, courses de bicyclettes, demi-fond. A 4 heures, grandes joutes nautiques. Lundi 15, Ă 10 heures du matin, grandes rĂ©gates Ă la voile. A 10 heures 30, lutte romaine. A la mĂȘme heure, au boulodrome BĂ©raud, concours de boules ferrĂ©es. A 2 heures de l'aprĂšs-midi, concours de danses de caractĂšre. A 3 heures, grande bataille de fleurs et confetti unicolores et grand corso de voitures fleuries. A 6 heures du soir, dans le port, concours de natation. A 8 heures 30, reprise du bal. â Mardi l6, Ă 10 heures du matin, concours d'escrime. A 2 heures de l'aprĂšs-midi, au Jardin public, grand concert vocal donnĂ© avec le concours des artistes des music halls de Marseille. A 4 heures, grandes courses de chevaux. A 6 heures, courses de barquettes aviron. A 8 h. 30, reprise du bal. Samedi 20, Ă 8 h. 30 du soir au quartier de l'Escalet, concours de mandolines, romances et chansonnettes. â Dimanche 21, Ă 9 heures du matin, courses pĂ©destres pour hommes et enfants. A la mĂȘme heure, concours de boules tĂȘte Ă tĂȘte. Durant la matinĂ©e, rĂ©ception des sociĂ©tĂ©s musicales. A 3 heures de l'aprĂšs-midi, grand festival instrumental avec le concours de l'Harmonie de la 1290e section de la dotation de la jeunesse de France Marseille, l'harmonie des Amis de l'enseignement laĂŻque de Meupenti Marseille, la Philharmonique de Bandol, la Fanfare Garibaldienne de La Seyne, la Musique municipale de La Ciotat et les groupes estudiantinas ciotadens, Les Fauvettes et La Renaissance. A l'issue du festival, lancement d'une montgolfiĂšre Ville-de-la Ciotat des ateliers Bozio. A 6 heures du soir, courses de bateaux dits gourses, de 6 ImmĂ©diatement aprĂšs courses Ă Ă©peron. A 8 h. 30, grand feu d'artifice composĂ© de magnifiques piĂšces sortant des ateliers de M. PaĂźtre, successeur de Roure, fils de Sarrazin Marseille,. de la maison PaĂźtre. Reprise du bal. A 11 heures du soir, grand concours de valse. La Ciotat - Le Kiosque du Jardin de la Ville 28 aoĂ»t 1910 â ChorĂ©graphie Seynoise au Jardin de la Ville de La Ciotat â Dimanche dernier, par le train de 9 heures et demie arrivait dans notre ville la sociĂ©tĂ© chorĂ©graphique seynoise. L'aprĂšs-midi, au jardin de la ville, diverses danses Ă©taient exĂ©cutĂ©es devant un public nombreux et empressĂ© qui n'a pas mĂ©nagĂ© ses applaudissements Ă tous les danseurs et danseuses. La ChorĂ©graphique Seynoise a quittĂ© La Ciotat enchantĂ©e du chaleureux accueil qui lui a Ă©tĂ© fait. 15 septembre 1910 â Concert de la Musique municipale sur le Kiosque du Jardin de la Ville â Programme du concert donnĂ© ce soir jeudi, Ă 8 heures 30, au Jardin de la Ville, par la Musique municipale 1. Le PhĂ©nix, pas redoublĂ©. Labole. â 2. Emira, ouverture. H. EsaidiĂ©. â 3. Les Pantins de Violette, fantaisie. Adam. â 4. AĂ©roplan-Valse. H. Fabre. â 5. Robert le Diable, fantaisie. J. Mayerbeer. â 6. Oyeme Querida, bolĂ©ro. A. Argaing. Compte rendu du concert â Le concert donnĂ© jeudi soir au Jardin de la Ville, par la Musique Municipale avait, comme toujours attirĂ© un grand nombre d'auditeurs qui se pressaient dans les allĂ©es et autour du kiosque. Le programme a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© dans de bonnes conditions et le public a su apprĂ©cier lâAĂ©roplan-valse de M. Fabre, le dĂ©vouĂ© directeur, et l'a tĂ©moignĂ© en ne point mĂ©nageant ses applaudissements. 10 aoĂ»t 1911 â Concert sur le Kiosque du Jardin de la Ville Musique municipale. â Programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s ce soir jeudi, Ă 8 heures au Jardin de la Ville 1. Joyeux fantassin, allegro militaire. Ch. Tilly. â 2. CortĂšge nuptial. E. Avon. â 3. Le Songe de Sylphide, valse. P. Delle CĂšse. â 4. Faust, grande fantaisie. Gounod. â 5. Madeleine, mazurka pour flĂ»te. H. Fabre. 22 aoĂ»t 1911 â Le Jardin de la Ville toujours autant sollicitĂ© lors de la fĂȘte patronale â Grande fĂȘte annuelle. â L'animation n'a cessĂ© de rĂ©gner dimanche Ă La Ciotat. DĂšs 9 heures du matin, une foule considĂ©rable Ă©tait massĂ©e aux abords de la gare, attendant les sociĂ©tĂ©s musicales qui devaient prendre part au festival l'aprĂšs-midi au Jardin. Ces sociĂ©tĂ©s ont Ă©tĂ© reçues Ă leur arrivĂ©e par le prĂ©sident, le ComitĂ© des FĂȘtes et Ă la mairie ensuite, par M. Crozet, maire. Les Zouzous marseillais ont Ă©tĂ© reçus par le cercle du Parti ouvrier ; les Amis de l'instruction laĂŻque par le cercle des Enfants d'Apollon et la musique de la Section socialiste d'Aubagne par le cercle du Parti ouvrier socialiste Plus tard, le concours d'escrime attirait au Théùtre municipal un grand nombre d'amateurs d'escrime. A la mĂȘme heure, les rĂ©gates Ă la voile se dĂ©roulaient dans le golfe. L'aprĂšs-midi, Ă 8 heures a eu lieu le dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s musicales se rendant au Jardin de la Ville oĂč devait avoir lieu le festival. Au Jardin, l'affluence Ă©tait Ă©norme. Durant tout le concert, de frĂ©nĂ©tiques applaudissements ont saluĂ© la fin de chaque morceau. Le soir, Ă 5 heures et Ă 8 heures, les feux d'artifice avaient attirĂ©a sur les quais la plus grande partie de la population ; de magnifiques piĂšces d'artifice ont Ă©tĂ© tirĂ©es et faisaient l'admiration de tous. ImmĂ©diatement aprĂšs, un grand bal a clĂŽturĂ© cette fĂȘte qui a Ă©tĂ© des plus brillantes. Formations musicales actives Ă La Ciotat en 1907 Les Enfants d'Apollon chorale ; La Fusion Chorale ; La Musique des Pionniers ; SociĂ©tĂ© philharmonique harmonie municipale, direction Marcou ; Harmonie scolaire, direction Millet, 35 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique mar. 28 aoĂ»t 2018 1650 LA COUARDE-SUR-MER - Ăglise CHARENTE MARITIME SituĂ©e Ă toises de la terre ferme, l'Ile de RĂ©, reliĂ©e au continent par le pont de 1988, est composĂ©e de huit paroisses dont le bourg de La Couarde comptant, en 1764, 180 feux. Plusieurs chapelles s'y sont succĂ©dĂ©es depuis le XVIe siĂšcle l'une est dĂ©truite en 1574, la seconde tombe en ruine en 1740. Une nouvelle Ă©glise, longue de 32 mĂštres, dĂ©diĂ©e Ă Saint-Roch, est aussitĂŽt construite en remplacement, mais dĂšs le 7 juin 1850, sa toiture s'effondre et sa fermeture est inĂ©luctable en 1856. AprĂšs huit annĂ©es de tergiversations diverses, la municipalitĂ© couardaise dĂ©cide la construction d'un nouvel Ă©difice. La premiĂšre pierre est posĂ©e, le 11 avril 1865, Ă l'emplacement de l'ancienne, sur la place formĂ©e par le croisement de la Grande Rue et de la rue de La MoizandiĂšre, future rue Pasteur. L'architecte Antoine-Ernest Massiou 1826-1903 est chargĂ© des plans, l'entreprise de Jean Beauchamp en assure l'Ă©dification, tandis qu'un certain Fournier, de Loix, en a Ă©tĂ© le conducteur et l'appareilleur chargĂ© de choisir les pierres. D'un coĂ»t de francs dont la commune assure le paiement sur 15 ans, l'Eglise Notre-Dame de lâAnnonciation est inaugurĂ©e en 1868. L'abbĂ© Boulineau, maĂźtre des lieux, disposait d'une chorale, de deux chantres, d'un Suisse, d'un sacristain et de douze enfants de chĆur dont six titulaires. Plan de La Couarde en 1828 La Couarde qui possĂšde ainsi une chorale, dispose Ă©galement d'une fanfare-harmonie, forte d'une trentaine de musiciens, dirigĂ©e par ThĂ©ophile Louis Fernand Penisson depuis 1889 qui se produit essentiellement lors des deux fĂȘtes patronales l'une, la fĂȘte de l'Annonciation, est cĂ©lĂ©brĂ©e le premier dimanche suivant la Quasimodo, la seconde est fĂȘtĂ©e le dimanche qui suit l'Assomption du 15 aoĂ»t. François Mourat, maire de 1888 Ă 1892, fait tout son possible pour appĂąter le touriste sur son Ăźle, oĂč, hormis le vin et le sel produit en abondance, ni bled ni foin n'y croĂźt, alors que les arbres y sont rares... Aussi, Mourat rĂ©dige-t-il quelques articles-rĂ©clames qu'il fait publier dans les journaux parisiens, notamment dans le Petit Journal du 12 juillet 1891. 1 ThĂ©ophile Penisson incite la municipalitĂ© Ă faire Ă©difier un Kiosque Ă musique et finit par obtenir gain de cause. Le projet est entĂ©rinĂ© par Pierre-HonorĂ© Babiaud-Gibaud, maire de 1892 Ă 1900, qui fait voter un premier crĂ©dit de 300 francs par la municipalitĂ© le 16 juin 1893. Le 31 mai 1894, le devis estimatif de l'Ă©dicule est arrĂȘtĂ© Ă francs, et, le 19 novembre, les Ă©diles font le choix de son emplacement il sera montĂ© sur l'Ă©troite Place longeant l'Ă©glise Notre-Dame â place bientĂŽt rebaptisĂ©e place Carnot â, laissant un espace restreint pour les futurs spectateurs ; l'architecte voyer Louis Bonnin, en dessine les plans. Afin d'obtenir les fonds nĂ©cessaires, Penisson organise une collecte et rĂ©unit 467,82 frs. A l'issue des travaux, la construction coĂ»tera, au final, francs. InaugurĂ© le 14 juillet 1895, ce Kiosque Ă musique octogonal est bĂąti sur un soubassement en briques et pierres. Les poteaux tout comme la structure sont en bois ; le garde corps est constituĂ© d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ© ; la toiture, recouverte ultĂ©rieurement de plaques zinguĂ©es, est ornĂ©e d'un lambrequin ; l'escalier d'accĂšs est en fait un marchepied amovible de six marches, disposĂ© Ă l'occasion des concerts. Ce n'est qu'en 1904 qu'un ferblantier de Saint-Martin est chargĂ©, pour le prix de 494,85 francs, de poser les feuilles de zinc pour l'Ă©tanchĂ©itĂ© de la couverture du kiosque. Le dĂ©cret n° 45839 du 21 janvier 1905, attribue Ă la commune de La Couarde, la dĂ©nomination de La Couarde-sur-Mer. ThĂ©ophile Penisson, au tournant du siĂšcle, passe la main de L'Harmonie de La Couarde Ă M. Rolland. Celui-ci, en plus des animations sur le Kiosque, emmĂšne frĂ©quemment ses 34 musiciens sur le Continent Ă l'occasion de concours et festivals, notamment en aoĂ»t 1900 au Concours de Puteaux, en aoĂ»t 1903 Ă La Rochelle obtenant le 1er prix de lecture et le 1er prix de solo en troisiĂšme division, en juillet 1903 au Festival de Royan ou encore au concours musical de Saint Nazaire en juin 1908. La Couarde-sur-mer - Grande Rue, la Place Carnot et le Kiosque â Kiosque et rue de l'HĂŽtel de Ville L'ouverture du Pont reliant l'Ile au Continent, inaugurĂ© le 19 mai 1988, a vraisemblablement sauvĂ© le Kiosque Ă musique de la destruction. Sans l'arrivĂ©e massive d'estivants, jamais le kiosque, qui Ă©tait dans un Ă©tat de dĂ©labrement dĂ©plorable depuis plusieurs dĂ©cennies, n'aurait Ă©tĂ© restaurĂ©. Cette annĂ©e-lĂ , une souscription est lancĂ©e pour sa rĂ©habilitation 55 953,55 francs sont trouvĂ©s en un temps record. Le conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente qui, d'InfĂ©rieure est devenue Maritime, y va de son obole pour 72 843,82 francs. La restauration coĂ»tera en dĂ©finitive 242 812,73 francs. Le 15 aoĂ»t 1989 le Kiosque Ă musique couardais, flambant neuf, est inaugurĂ©, seul kiosque rescapĂ© de l'Ăźle ceux d'Ars-en-RĂ© et de Saint-Martin-en RĂ© n'ont pas eu cette chance !... Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque Ă musique de La Couarde-sur-Mer, aujourd'hui.1/2 â 2/2. Concert sur le Kiosque de La Couarde-sur-Mer.1/2 â 2/2. publiĂ© Jean Marc » Mar 28 AoĂ» 2018 1425 A lire l'article satirique publiĂ© dans le journal La Croix de Saintonge et d'Aunis du 3 fĂ©vrier 1895, on peut se demander si son rĂ©dacteur souhaitait vraiment qu'un kiosque Ă musique soit Ă©difiĂ© Ă La Couarde. â Le fera-t-il, oui ou non ? La fanfare de La Couarde dĂ©sire un kiosque. Le dĂ©sir est lĂ©gitime. Mais un kiosque ne se fait pas sans argent. Un secours fut demandĂ© au Conseil municiÂŹpal qui vota 500 francs. A la SociĂ©tĂ©, la charge de payer le reste des frais. VoilĂ qui va bien. Mais... il y aura toujours des mais ! Mais un kiosque ne se fait pas sans adjudication et alors, impossible de choisir l'entrepreneur... D'ailleurs, il faudrait alors faire un devis prĂ©cis, bien Ă©tablir des charges, si l'on ne veut pas ĂȘtre volĂ© de nouveau... Un premier devis a Ă©tĂ© fait, il est vrai. Il est Ă la mairie avec un joli croquis, on n'y a oubliĂ© que les fondements excusez du peu. Mon correspondant me dit qu'il en faut, parce que la base du kiosque est en pierre et que d'autre part, le terrain oĂč il sera placĂ© a Ă©tĂ© autrefois dĂ©foncĂ©, parce qu'il y avait lĂ un cimetiĂšre. Vous jugerez d'aprĂšs cela si ces lignes doivent rester ou ĂȘtre modifiĂ©es ou ĂȘtre supprimĂ©es. Vous croyez peut-ĂȘtre que la question a Ă©tĂ© soumise Ă une enquĂȘte de commodo et incommodo ? DĂ©trompez-vous. Le kiosque pourra se faire sans cela, ce qui ne veut pas dire qu'il doive rĂ©guliĂšrement s'en passer. Et savez-vous oĂč le kiosque sera placĂ© ? Tout prĂšs de l'Ă©glise Ă©videmment, sur la place publique dĂ©jĂ beaucoup trop petite. L'idĂ©e est gĂ©niale et l'on comprend qu'elle puisse se passer de l'approbation de la population. La Croix de Saintonge et d'Aunis. 3 fĂ©vrier 1895 1 Un article publicitaire de François Mourat, maire de La Couarde dans le Petit Journal du 12 juillet 1891 avant que les touristes n'affluent en masse grĂące ou Ă cause de la construction du pont de l'Ile de RĂ©, on Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă la recherche d'estivants. Mairie de La Couarde Charente InfĂ©rieure, le 9 juillet 1891. Monsieur, En vous remerciant de votre intĂ©ressant article d'avant-hier, j'ai l'honneur de vous faire connaĂźtre que notre bourg de la Couarde, bien bĂąti, propre et coquet, compte habitants, Ă 300 mĂštres d'une des plus belles plages de l'OcĂ©an. Bureau de poste et tĂ©lĂ©graphe. Six voitures par jour. Correspondance avec les bateaux Ă vapeur de la Rochelle et du port de la Palice. A marĂ©e basse, on prend les crevettes, beaucoup de poissons et des coquillages de toutes sortes. Nos dunes de sable sont abritĂ©es par le bois de pins d'Henri IV. Les habitants seraient trĂšs heureux de recevoir des baigneurs chez eux. Une famille peut vivre trĂšs bien Ă 3 fr. par jour et par tĂȘte. Bon petit vin de pays pris au tonneau du vigneron. A l'hĂŽtel, on aurait tout le confortable Ă raison de 5 Ă 6 fr. par jour. Quelques familles parisiennes sont venues dĂ©jĂ respirer l'air pur de notre Ăźle, marchant pieds nus comme les insulaires sur le sable fin de notre plage, n'ayant jamais l'ennui de la toilette obligĂ©e dans les villes d'eau. Le dimanche, musique, gymnastique et amusements divers. AgrĂ©ez, monsieur le rĂ©dacteur, l'assurance de mes meilleurs sentiments. Le maire, Mourat. La Couarde-sur-Mer - Rue de l'Ă©glise et la Place â Vue aĂ©rienne Eglise et Kiosque Ă musique L'Harmonie de La Couarde, dirigĂ©e par Rolland, avec 34 exĂ©cutants est active en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 30 aoĂ»t 2018 1710 LA COURNEUVE - Place Dezobry - Le Kiosque SEINE SAINT DENIS Il nous semble plus logique d'aborder le kiosque Ă musique construit le plus rĂ©cemment, donc le second en date, au mĂ©pris de la chronologie, en raison de son appartenance au quartier d'origine de La Courneuve, le premier kiosque Ă musique ayant Ă©tĂ© quant Ă lui Ă©rigĂ© sur un site exempt de toute construction Ă cette Ă©poque, exclusivement consacrĂ© au maraĂźchage. C'est autour du Hameau Saint-Lucien que s'est constituĂ© le noyau communal nord de La Cour Neuve, regroupant, prĂšs de l'Eglise du XIIIe siĂšcle, rue de Bondy â future rue de la Convention â, la mairie, les Ă©coles et le cimetiĂšre. CrĂšvecoeur, le second hameau de La Courneuve, situĂ© Ă l'extrĂ©mitĂ© sud de la commune, au bout du Chemin de CrĂšvecoeur Ă Saint-Lucien â devenu rue des Francs Tireurs prolongĂ©e de la rue Parmentier â, regroupe, en 1840 les trois quarts des six cents courneuviens. En parallĂšle audit Chemin de CrĂšvecoeur, de 1860 Ă 1875, la municipalitĂ© fait percer un Chemin de grande communication, la route dĂ©partementale n°13 d'abord appelĂ©e boulevard de Stains, qui devient le boulevard Pasteur par dĂ©cret du 14 octobre 1900, entĂ©rinant la dĂ©libĂ©ration municipale du 10 juillet 1900. Plan de La Courneuve en 1840 Par suite du dĂ©cret du 25 juillet 1903, entĂ©rinant la dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 19 juin 1903, le Chemin de CrĂšvecoeur Ă Saint-Lucien devient la rue Parmentier jusqu'Ă son croisement avec le boulevard Pasteur, et avenue Michelet au-delĂ de celui-ci jusqu'Ă la rue de la Convention. Le triangle formĂ© par l'avenue Michelet, le boulevard Pasteur et la rue de l'Union est, peu de temps aprĂšs, appelĂ© place Dezobry, du nom de Gabriel Dezobry, meunier de son Ă©tat et ancien maire de Saint-Denis en 1806-1811 et 1815, qui Ă©tait par ailleurs propriĂ©taire d'un grand nombre de parcelles de terrains sur La Courneuve. La Courneuve - Boulevard Pasteur Ă gauche, place Dezobry au centre, avenue Michelet Ă droite et ancienne mairie au fond de l'avenue Michelet Le 16 aoĂ»t 1899, une convention est signĂ©e, entre la Compagnie des tramways de Paris et le ministre des travaux publics, ayant pour objet l'installation d'une ligne de tramways Ă©lectriques entre Paris OpĂ©ra, rue Scribe, Saint-Denis et Aubervilliers avec un embranchement sur La Courneuve. Cette ligne, dont le dĂ©cret d'utilitĂ© publique est publiĂ© le 26 aoĂ»t 1899, va emprunter le boulevard Pasteur en longeant la place Dezobry et ĂȘtre inaugurĂ©e en fĂ©vrier 1905. Quatre points d'arrĂȘt du tramway sur La Courneuve sont fixĂ©s sur la route dĂ©partementale n°13 boulevard Pasteur rue des Noyers, rue de Montfort-octroi, rue Jollois et Chemin de fer du nord-terminus. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway â Place Dezobry entourĂ©e du Boulevard de Stains Pasteur Ă gauche et de l'Avenue Michelet Ă droite La fĂȘte patronale de La Courneuve, fixĂ©e aux deux premiers dimanches de septembre, est cĂ©lĂ©brĂ©e dĂšs avant 1869. Spectacles et fĂȘtes foraines, bals et concerts, jeux et attractions diverses, ballons captifs et montgolfiĂšres, concours de tir et de gymnastique, toute la panoplie des festivitĂ©s est dĂ©ployĂ©e gĂ©nĂ©ralement pendant quatre jours. Si la place de la mairie est l'ancien point de ralliement de ces joyeusetĂ©s, la nouvelle place Dezobry est bientĂŽt adoptĂ©e, malgrĂ© son Ă©troitesse les baraques des forains s'y installent tandis que l'Union Musicale, fondĂ©e le 27 janvier 1911, ou la Fanfare de Trompettes de la Courneuve Ă©grĂšnent les notes de leurs instruments. Des concerts sont frĂ©quemment organisĂ©s par les sociĂ©tĂ©s musicales courneuviennes sur la place Dezobry mais Ă©galement, de temps Ă autre, Ă quelques mĂštres, sur la place du ChĂąteau d'Eau, rue Parmentier. La place Dezobry, qui aurait du bĂ©nĂ©ficier de la construction d'un Kiosque Ă musique, n'aura pas cette chance. Nous verrons, sur notre prochaine chronique, que le square du nouvel hĂŽtel de ville communal, va, en 1922, devancer la place Dezobry. Cette derniĂšre, en compensation, va avoir l'honneur d'accueillir le monument aux morts 1914-1918. Le 22 dĂ©cembre, le conseil municipal dĂ©cide de faire Ă©riger deux monuments commĂ©moratifs de la grande guerre, le premier sur la place Dezobry et le second au cimetiĂšre, pour une dĂ©pense estimative de francs. Le monument, dont le coĂ»t dĂ©finitif est arrĂȘtĂ© Ă francs, est l'oeuvre du sculpteur Gabriel Pech 1854-1930 et de l'architecte Louis Champion. L'inauguration a lieu le 6 mai 1923 en prĂ©sence de Paul Strauss, ministre de l'HygiĂšne, de l'Assistance et de la PrĂ©voyance sociale, du dĂ©putĂ© Adolphe ChĂ©ron et du maire de la Courneuve, Jules Dupoisot. La Courneuve - Monument aux morts 1914-1918 place Dezobry A partir de la pose de cet imposant monument aux morts, monopolisant une partie non nĂ©gligeable de la place Dezobry, les concerts sont quasiment arrĂȘtĂ©s sur cet emplacement et auront lieu sur le kiosque Ă musique de l'HĂŽtel de Ville. Dix ans plus tard, le 14 mars 1933, le conseil municipal dĂ©cide de transfĂ©rer le monument aux morts de la place Dezobry dans le cimetiĂšre Saint-Lucien de La Courneuve. Et Ă la place, on fait Ă©difier un nouveau kiosque Ă musique, celui que la place Dezobry attendait depuis si longtemps. Ce nouveau Kiosque Ă musique, construit entiĂšrement en bĂ©ton, de forme octogonale, d'aspect assez rustre, est accessible au moyen d'un escalier de six marches. Compte tenu de sa construction trĂšs tardive, il n'aura pas le succĂšs escomptĂ© et sera supprimĂ© dans les annĂ©es 1960. Kiosque supprimĂ©. Place Dezobry de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Jeu 30 AoĂ» 2018 1525 La FĂȘte patronale du mois de septembre, immuable Ă La Courneuve, secondĂ©e du concours de la fanfare de l'Avenir 5 septembre 1869 â La Courneuve. Gare du Nord. FĂȘte patronale. Concert vocal et instrumental ; bal, divertissements. Lundi, Ă une heure, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles, bal, etc. 3 septembre 1876 â La Courneuve Nord par Saint-Denis. Voitures d'Aubervilliers. Jeux, marchands et spectacles forains. Musique par la fanfare l'Avenir. Bal ; illuminations. Jeudi, grand concert par la fanfare. 9 septembre 1877 â La Courneuve Nord. Tramways Tramways de Saint-Denis et d'Aubervilliers. â FĂȘte communale. Tir Ă la carabine Flobert, offert par le cercle des Carabiniers de la Courneuve ; grand bal, illuminations. â Lundi, prix aux Ă©coles. â Samedi, concert par la fanfare l'Avenir. Tombola. 8 septembre 1878 â La Courneuve â Jeux et marchands lorrains ; tir Ă la carabine ; grand bal, illuminations. â Lundi, prix aux Ă©coles. Jeudi, grand concert par la fanfare l'Avenir, de la Courneuve, et les Enfants de l'OrphĂ©on, d'Aubervilliers. Grande tombola gratuite. 15 septembre 1878 â La Courneuve â Course en sacs, course chinoise, jeux pour les demoiselles. â Lundi, Ă huit heures du soir, grand bal, retraite aux flambeaux ; brillant, feu d'artifice. 5 septembre 1880 â La Courneuve â Musique par la fanfare, jeux et marchands forains, grand concours de tir Ă la carabine, bal. â Lundi, prix aux Ecoles. â Samedi, grand concert et tombola. 30 aoĂ»t 1885 â La Courneuve Nord et grande ceinture. â Concert par la fanfare, concours de tir Ă la carabine. â Lundi, prix aux Ă©coles, avec le concours de la fanfare. 4 septembre 1887 â La Courneuve â Jeux de toutes sortes, bal, concert, illuminations. â Lundi, continuation de la fĂȘte, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles communales et aux Ă©lĂšves des cours d'adultes du soir. 1 septembre 1894 â La Courneuve. FĂȘte communale les dimanches 2, lundi 3, dimanche 9 et lundi 10 septembre, en face de la mairie. Tous les soirs illumination gĂ©nĂ©rale des rues, bal, concert. â Lundi 3 septembre, distribution des prix aux Ă©lĂšves des Ă©coles communales ainsi qu'aux Ă©lĂšves du cours d'adultes du soir ; Ă huit heures du soir, reprĂ©sentation théùtrale. Dimanche 9 septembre, Ă deux heures du soir, bal d'enfants ; distribution de jouets. â Lundi 10 septembre, Ă trois heures du soir, jeux divers pour les garçons et pour les jeunes filles. Le mĂȘme jour, Ă huit heures et demie du soir, feu d'artifice ; concert. Pendant la durĂ©e de la fĂȘte, concours de tir Ă la carabine. 20 fĂ©vrier 1905 â Un des premiers tramways de l'embranchement sur La Courneuve pulvĂ©risĂ©. â Tramway tamponneur. Un tramway Aubervilliers-La Courneuve », conduit par le watman Couron, a tamponnĂ© hier matin, boulevard de Stains, une tapissiĂšre », dans laquelle se trouvait M. François Sau, vingt-huit ans, et un enfant de onze ans, RenĂ© Mathieu. La voiture a Ă©tĂ© mise en piĂšces et le conducteur, blessĂ© Ă la tĂȘte et aux jambes, a dĂ» ĂȘtre transportĂ© Ă l'hĂŽpital LariboisiĂšre. Le petit Mathieu, moins griĂšvement atteint, a Ă©tĂ© reconduit au domicile de ses parents, boulevard Pasteur, Ă La Courneuve. M. Ragaine, commissaire de police, a ouvert une enquĂȘte. La Courneuve - Place Dezobry et Tramway â Monument aux morts avenue Michelet place Dezobry 6 septembre 1910 â ScĂšne de western Ă balles rĂ©elles lors de la fĂȘte de la Place Dezobry â La fĂȘte Ă La Courneuve. A coups de revolver, des apaches blessent deux enfants. La fĂȘte communale de la Courneuve, joyeuse et animĂ©e, battait son plein, sur la place Dezobry. De jeunes drĂŽles, ĂągĂ©s de dix-huit Ă vingt ans, ne la trouvant pas assez mouvementĂ©e Ă leur grĂ©, rĂ©solurent de la corser un peu, par des plaisanteries de leur façon. AprĂšs avoir bien regardĂ© l'Ă©ventaire d'une baraque de pain d'Ă©pices, tenue par Mme AngĂ©lina Garin, et avoir longuement savourĂ© des yeux les inscriptions cocasses tracĂ©es au sucre sur les cochons et les poupards friands, la bande parut se dĂ©cider Ă d'importants achats. L'un d'eux, le chef de file, s'avança gravement, choisit les meilleures piĂšces de l'Ă©talage puis, quand il fut muni d'une copieuse provision des prĂ©cieux pains d'Ă©pices, il s'en alla, suivi de ses compagnons, qui riaient Ă gorge dĂ©ployĂ©e le singulier client n'avait oubliĂ© qu'un point, c'Ă©tait de payer. Mme Garin s'Ă©tant permis de le lui rappeler, il riposta Ton paiement, le voici » ; et, sortant de sa poche un revolver, il fit feu par deux fois. La foraine, qui avait vu le geste, s'Ă©tait baissĂ© instinctivement, aussi ne fut-elle pas atteinte. Mais, par-dessus sa tĂȘte, les deux balles qui lui Ă©taient destinĂ©es allĂšrent frapper deux enfants qui se promenaient sur le cĂŽtĂ© opposĂ© du champ de la fĂȘte, et qui roulĂšrent sur le sol. Un des blessĂ©. Maurice Rozier, quinze ans, avait eu le bras gauche traversĂ© par un projectile. AprĂšs avoir reçu des soins dans une pharmacie, il put ĂȘtre ramenĂ© chez ses parents, rue de la Convention. L'autre victime Ă©tait une fillette de treize ans, Gabrielle Lamare, dont la famille habite rue de la Courneuve. Il a fallu la transporter Ă l'hĂŽpital Saint-Louis. On n'a pu encore extraire la balle qui s'est logĂ©e dans la cuisse droite de la pauvre petite. Pendant que les promeneurs, affolĂ©s par cet extraordinaire attentat, s'empressaient de tous cotĂ©s pour porter secours aux deux enfants, le tireur inconnu et ses acolytes, malgrĂ© les agents prĂ©posĂ©s Ă la surveillance de la fĂȘte, rĂ©ussissaient Ă prendre la fuite. Ils courent encore. 7 septembre 1910 â Suite de la fusillade de la Place Dezobry de La Courneuve â La fusillade de La Courneuve. On arrĂȘte l'individu qui blessa les deux enfants. L'inspecteur Leloup, du commissariat d'Aubervilliers, est parvenu, aprĂšs d'actives recherches, Ă mettre la main sur l'individu qui, ainsi que nous l'avons racontĂ©, troubla si tragiquement la fĂȘte de la Courneuve, en blessant Ă coups de revolver deux malheureux enfants. A sent heures, hier matin, au moment oĂč le meurtrier quittait son domicile, rue de la Fromagerie, Ă Saint-Denis, pour se rendre Ă son travail, il se vit apprĂ©hender et emmener au commissariat. C'est un nommĂ© Claude Morloy, ĂągĂ© de dix-neuf ans, mouleur de son Ă©tat. II n'essaya point de nier l'acte qu'on lui reprochait, mais il tenta de l'expliquer pour en attĂ©nuer la gravitĂ©. Quand je me suis entendu traiter de voleur par la marchande de pain d'Ă©pices, dĂ©clara-t-il, cela me vexa. Pourtant je n'ai pas pensĂ© Ă me venger en tirant sur cette femme mais au mĂȘme instant des individus se sont ruĂ©s sur moi, m'ont culbutĂ©, frappĂ© Ă coups de poing et de talon. Voyez, j'ai encore un Ćil pochĂ©. Alors, du sol mĂȘme oĂč je gisais, immobilisĂ©, j'ai tirĂ©, au jugĂ©, devant moi, dans le tas. » Concerts sur la Place Dezobry 22 juin 1912 â Concert de 9 h. œ Ă 10 h. œ. La Courneuve place Dezobry. Union musicale, chef M. F. Bianco. â BaĂŻonnette au canon ! pas redoublĂ© avec tambours et clairons Houziaux. â CondĂ©, allegro Wettge. â LakmĂ©, fantaisie. Delibes. â Berceuse de Jocelyn Godard. â L'ArtĂ©sienne, 1re suite Bizet. â T'en souviens-tu ? valse Turine. â Les Allobroges, pas redoublĂ© avec tambours et clairons Porot. 27 juillet 1912 â Concert de 9 h. Ă 10 heures. La Courneuve Place Dezobry. Union Musicale de la Courneuve, chef M. Bianco. â Marche de Paris Popy. â L'ArlĂ©sienne, deuxiĂšme suite, redemandĂ© Bizet. â Le Retour Ă la Vie, grande valse Chabas. â La Berceuse de Jocelyn Godard soliste M. Jean. â Mignon, fantaisie A. Thomas solistes MM. OrĂ©glia, basse ; Juglon, trombone Jean, cornet Goudant, bugle. â Les Conscrits, allegro chantĂ© Popy. La Courneuve - Place Dezobry, kiosque Ă musique 8 septembre 1912 â Concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons Ă la Courneuve organisĂ© par le RĂ©veil Courneuvien » 29 juillet 1912 â La Courneuve. â Sous les auspices de la municipalitĂ©, la fanfare de Trompettes, le RĂ©veil Courneuvien », organise, pour le dimanche 8 septembre prochain, un concours national spĂ©cial de fanfares de trompettes et de tambours et clairons. De nombreux prix et primes en espĂšces seront attribuĂ©s Ă chaque Ă©preuve. D'ici peu, les sociĂ©tĂ©s intĂ©ressĂ©es recevront le rĂšglement et la liste des primes en espĂšces. Pour renseignements et adhĂ©sions, s'adresser Ă M. Jaffelin, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, 1 boulevard Pasteur, Ă La Courneuve. 5 aoĂ»t 1912 â Voici les principales dispositions du rĂšglement du concours national de fanfares de trompettes, tambours et clairons, qui aura lieu Ă la Courneuve le dimanche 8 septembre 1912 1° Concours de sonneries d'ordonnance obligatoire, suivi d'une Ă©preuve de lecture Ă vue facultative. 2° exĂ©cution audition d'un morceau au choix. 3° concours d'honneur audition d'un morceau au choix, autre que celui entendu Ă l'Ă©preuve d'exĂ©cution. Les rĂ©compenses consisteront en mĂ©dailles, palmes, couronnes et primes en espĂšces. 27 avril 1913 â Les concerts de la Courneuve ont Ă©galement lieu place du ChĂąteau d'Eau, Ă quelques mĂštres de la place Dezobry â Concert de 4 h. œ Ă 5 h. œ. La Courneuve place du ChĂąteau-d'Eau. Union musicale directeur M. F. Bianco. La Marche de Paris, Popy. â Mireille, Gounod. â Sphinx, Popy. â Grande sĂ©lection sur Faust, Gounod. â CondĂ©, Wettge. 16 juin 1922 â Concert place Dezobry Concert de 21 h. Ă 22 h. La Courneuve place Dezobry. â Harmonie Union musicale de La Courneuve ». â Saint-Georges Allier. â La Fille de Mme Angot Lecocq. â Suite de ballet Popy. â Albertinette Miquel. 9 septembre 1922 â Grand festival place Dezobry et place du ChĂąteau d'Eau La Courneuve. â Dimanche, grand festival de musique organisĂ© par l'EspĂ©rance. ; Ă 14 h., place Dezobry et aux Quatre-Routes, rĂ©union des sociĂ©tĂ©s ; Ă 17 h., place du ChĂąteau-d'Eau, morceau d'ensemble ; Ă 18 h., distribution des rĂ©compenses. Lundi. 21 h., place du ChĂąteau-d'Eau, grand concert. 11 juin 1935 â Concert sur le Kiosque Ă musique de la place Dezobry Concert Ă 21 heures. La Courneuve, kiosque place Dezobry. Harmonie Union musicale M. J. LemariĂ© â Salut Ă la Belgique Maquet. â La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq, solistes MM. Bourget et Bourdin. â Miralda, grande valse A. Bosc. â LutinĂ©a, allegro Coiteux. â Sur un marchĂ© persan Ketelbey. Une premiĂšre fanfare organisant des concerts publics existe dĂšs avant 1869 Ă La Courneuve. A partir de 1876, la fanfare l'Avenir de La Courneuve est attestĂ©e, et reste active pendant plus de 20 ans. En 1895, elle est est dirigĂ©e par Duroux et compte 25 musiciens. L'Union musicale de La Courneuve fondĂ©e le 27 janvier 1911, ayant son siĂšge social rue Emile Zola, est dirigĂ©e Ă l'origine par M. F. Bianco. En 1921 M. Miquel reprend la baguette du chef, suivi par Charbonneau de 1921 Ă 1925 ; en 1925, l'Union Musicale devient l'Harmonie de La Courneuve. La formation est ensuite dirigĂ©e par Moutte en 1926, Simon Ă partir de 1928 et J. LemariĂ© en 1933. En 1912, une fanfare de Trompettes, le RĂ©veil Courneuvien », est créée. L'EspĂ©rance de la Courneuve, dirigĂ©e par M. MigniĂšre, est active en 1923. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 3 sept. 2018 1705 LA COURNEUVE - La Mairie et le Kiosque SEINE SAINT DENIS La premiĂšre mairie de La Courneuve est installĂ©e depuis 1789, dans un bĂątiment situĂ© devant le cimetiĂšre communal prĂšs de l'Ă©glise du hameau de Saint-Lucien. Le local, dont la façade et l'entrĂ©e longent le Chemin de Saint-Denis Ă la Courneuve, future rue de Bondy, est en location jusqu'en octobre 1837, date Ă laquelle la municipalitĂ© l'acquiert pour francs auprĂšs d'un certain Toffier. Plan de La Courneuve en 1840 La mairie Ă©tant devenue par trop vĂ©tuste, Philippe Roux 1845-1934, maire de La Courneuve de 1884 Ă 1908, et son conseil municipal envisagent, dĂšs 1899, de faire bĂątir un nouvel hĂŽtel de ville avec son square sur des terrains maraĂźchers sis au lieu-dit Les Rotraits, limitrophe des Six-arpents. En date du 8 fĂ©vrier 1900, un dĂ©cret du ministre de l'intĂ©rieur et des Cultes dĂ©clare d'utilitĂ© publique la crĂ©ation d'une place publique et de ses voies d'accĂšs, rue de la RĂ©publique et rue Billaut Ă La Courneuve. La nouvelle rue Billaut, parallĂšle Ă la rue de Bondy, a son point d'origine sur l'avenue Michelet et la place Dezobry. Par le mĂȘme dĂ©cret du 8 fĂ©vrier 1900, Philippe Roux est autorisĂ© Ă acquĂ©rir, soit Ă l'amiable soit par expropriation, tous les terrains et immeubles nĂ©cessaires Ă cette opĂ©ration, dont le coĂ»t estimĂ© Ă fr. 25. est dĂ©jĂ couvert par un emprunt autorisĂ© depuis le 9 aoĂ»t 1899. Une fois l'opĂ©ration d'expropriation terminĂ©e en 1903, l'architecte communal de La Courneuve, M. Mathieu, est chargĂ© d'Ă©tablir les plans de la future mairie, des jardins et de l'amĂ©nagement des voies son devis du 24 dĂ©cembre 1906 est arrĂȘtĂ© Ă la somme de francs. La construction est menĂ©e par le fils du maire, l'entrepreneur Etienne Roux, et par une dizaine de sociĂ©tĂ©s des autres corps d'Ă©tat. Les travaux commencĂ©s en 1907 sont terminĂ©s pour le gros oeuvre en 1914 ; interrompus par le conflit 1914-1918, puis par la catastrophe survenue Ă La Courneuve le 15 mars 1918 1, ils ne seront achevĂ©s qu'en 1921 avec l'aide de l'architecte Ătienne Bocsanyi 1876 - â aprĂšs 1937. L'inauguration officielle de la nouvelle mairie a lieu le dimanche 18 dĂ©cembre 1921, en prĂ©sence du prĂ©fet de la Seine Auguste Autrand, de Jules Dupoisot, maire courneuvien de 1912 Ă 1936 et de quelques personnalitĂ©s, sĂ©nateurs et dĂ©putĂ©s venus prĂȘter main forte Ă la dĂ©lĂ©gation. La Courneuve - Nouvelle mairie en construction L'HĂŽtel de ville enfin installĂ©, c'est au tour des horticulteurs de tout mettre en oeuvre pour amĂ©nager le nouveau square. Le pĂ©piniĂ©riste LĂ©on Carnet du Mesnil-Amelot est chargĂ© de la fourniture des arbres et plantes la municipalitĂ© dĂ©bourse francs pour ces fournitures. Le jardin semble achevĂ© en juin 1923 puisque des premiers concerts publics ont lieu sur la place de la Nouvelle-Mairie, organisĂ©s par l'Union Musicale de M. Charbonneau et par L'EspĂ©rance de la Courneuve dirigĂ©e par M. MigniĂšre. Le 23 dĂ©cembre 1923, le prĂ©sident Raymond PoincarĂ©, Ă l'occasion de la remise de la croix de guerre Ă la Ville de La Courneuve, vient prononcer un long discours sur le perron de l'HĂŽtel de ville devant une foule massĂ©e sous de vastes tentes placĂ©es face Ă la mairie. Discours suivis par les habituelles rĂ©pliques d'usage puis par la prĂ©sentation des armes, des tambours et clairons de la garde accompagnĂ©s par la musique jouant la Marche Lorraine. Le Kiosque Ă musique est construit dans le square, sur le parvis de l'entrĂ©e de la nouvelle mairie, en 1923. De forme octogonale, reposant sur un soubassement en pierre, il est entourĂ© d'un garde-corps en fer forgĂ©. Sa toiture de zinc, surmontĂ©e d'une lyre, est supportĂ©e par des colonnes de fonte ornĂ©e de volutes ouvragĂ©es. La Courneuve - Mairie et kiosque Qu'est-il advenu du Kiosque Ă musique du jardin de la mairie vers 1933 ?... Nous avons vu que le monument aux morts de la place Dezobry a Ă©tĂ© dĂ©mĂ©nagĂ© au cimetiĂšre en 1933, tandis qu'un nouveau kiosque Ă musique de bĂ©ton venait prendre la place dudit monument. Mais dans le mĂȘme temps, le Kiosque Ă musique de l'HĂŽtel de Ville, pourtant de meilleure facture que le grossier Ă©dicule en bĂ©ton, se volatilise sans coup fĂ©rir. Le kiosque Ă©vaporĂ© est supplantĂ© par un groupe sculptĂ© monumental d'un goĂ»t douteux et par un bassin dans lequel les enfants viennent se baigner l'Ă©tĂ©. La Courneuve - PiĂšce d'eau du square de la mairie, statue monumentale â Bains dans le bassin du square de l'hĂŽtel de ville AprĂšs la seconde guerre mondiale, la rue Billaut longeant la mairie est rebaptisĂ©e rue Gabriel PĂ©ri, le square de l'HĂŽtel de Ville est nommĂ© parc Jean-Moulin. Kiosque supprimĂ©. HĂŽtel de Ville de La Courneuve sans son kiosque, aujourd'hui. 1/2 â 2/2 publiĂ© par Jean Marc Lun 3 Sep 2018 1602 13 mai 1901 â Le PrĂ©fet visite l'emplacement de la future place publique â A La Courneuve, oĂč le prĂ©fet est reçu par le maire, M. Roux, et le conseil municipal, on visite d'abord les bĂątiments servant Ă l'adduction des eaux pour les besoins de la ville. Dans un bĂątiment Ă©levĂ© de trente mĂštres est creusĂ© un puits captant Ă une profondeur de soixante-quinze mĂštres, une source d'eau trĂšs pure venant de Soissons, puis un moteur d'une grande puissance Ă©lĂšve l'eau au-dessus du bĂątiment dans deux rĂ©servoirs d'une contenance de litres chacun. Le cortĂšge passe ensuite devant l'emplacement de la future place publique entre la rue Victor-Hugo et la rue de la Convention, Elle occupera une superficie de mĂštres. De lĂ , on va visiter les annexes nouvellement créées des Ă©coles de filles et de garçons. Le cortĂšge se rend Ă la mairie oĂč deux discours sont prononcĂ©s par le prĂ©fet et le maire. 26 mai 1919 â Baraquements servant de cantine sur la place de la nouvelle mairie â Remise de dĂ©corations et de diplĂŽmes Ă La Courneuve. Une double cĂ©rĂ©monie a eu lieu hier, aprĂšs-midi, Ă La Courneuve dans un baraquement servant de cantine, situĂ© place de la Nouvelle-Mairie, et qui avait Ă©tĂ© trĂšs joliment dĂ©corĂ© pour la circonstance. Mme PoincarĂ©, MM. Strauss, sĂ©nateur ; Laval, dĂ©putĂ© ; Delpech, ancien sous-secrĂ©taire d'Etat ; Poisson, maire d'Aubervilliers et conseiller gĂ©nĂ©ral ; Dupoisot, maire de La Courneuve ; Bascon, commissaire de police, y assistaient. Ce fut d'abord une remise de dĂ©corations Ă cinq pompiers de la commune, pour le dĂ©vouement dont ils firent preuve lors de l'explosion du dĂ©pĂŽt de grenades de La Courneuve. Parmi eux, le lieutenant Danger reçut la mĂ©daille d'or. Puis, sous la prĂ©sidence de Mme PoincarĂ©, des diplĂŽmes et prix en nature furent distribuĂ©s Ă des mĂšres de familles nombreuses ; certaines d'entre celles-ci avaient quatorze et seize enfants. 18 dĂ©cembre 1921 â Inauguration du nouvel hĂŽtel de ville â Cet aprĂšs-midi a eu lieu, Ă deux heures demie, l'inauguration officielle de la nouvelle mairie de La Courneuve, en prĂ©sence des sĂ©nateurs, dĂ©putĂ©s et conseillers gĂ©nĂ©raux de la Seine. M. Autrand, prĂ©fet de la Seine, prĂ©sidait la cĂ©rĂ©monie dans la grande salle des fĂȘtes du nouvel Ă©difice. M. Jules Dupoisot, maire de la Courneuve, a pris le premier la parole, ainsi que MM. Aublay, conseiller d'arrondissement ; Poisson, conseiller gĂ©nĂ©ral ; Calary de LamaziĂšre, dĂ©putĂ© ; Paul Strauss, sĂ©nateur. M. Autrand a clĂŽturĂ© la sĂ©rie des discours en rappelant dans quelles conditions il fit, au lendemain de la catastrophe de mars 1918, sa premiĂšre visite Ă la Courneuve, alors qu'il venait d'ĂȘtre nommĂ© prĂ©fet de la Seine, et il a en termes applaudis, montrĂ© comment cette commune s'Ă©tait courageusement et vaillamment relevĂ©e de ses ruines. La Courneuve - Nouvelle mairie achevĂ©e â Nouvelle mairie et baraquements Quelques concerts sur la place de la Nouvelle Mairie 25 juin 1921 â La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie. Concert du 25 juin Ă 9 heures. Harmonie municipale M. Miquel. â Sous le Ciel bleu, Petit. â Firenza, Allier. â Entr'acte de l'ArlĂ©sienne, Bizet. â Le Chalet, Adam. â Retour Ă la Vie, Chabas. 22 juin 1923 â Concert Ă 20 h. 30. La Courneuve. â Union musicale de La Courneuve M. Charbonneau. â Marche de Richard Wallace, marche Sellenick. â Egmon, ouverture Beethoven. â Carmen, fantaisie Bizet. â Les Saltimbanques, fantaisie Ganne. â Polonia, grande polonaise de concert Sali. 11 aoĂ»t 1923 â Concert civil de 21 heures Ă 22 heures, La Courneuve place de la Nouvelle-Mairie, L'EspĂ©rance de la Courneuve Directeur M. MigniĂšre Honneur et Patrie, pas redoublĂ©. â Marie, valse. â Les Echos de la VallĂ©e de Bray, fantaisie. â A Cheval, marche. â SĂ©rĂ©nade au hameau, allegro. â Le Petit Gascon, pas redoublĂ©. 18 aoĂ»t 1923 â La Courneuve. L'Union musicale donnera ce soir, Ă vingt et une heures, au kiosque de la place de la Nouvelle-Mairie, un concert dont voici le programme â 1. TĂ©sĂ©e Watelle. â 2. Firenza, ouverture Allier. â 3. Les Huguenots, fantaisie Meyerbeer. â 4. LakmĂ© LĂ©o Delibes. â 5. Fier soldat Andrieu. Remise de la Croix de Guerre Ă la commune de La Courneuve par le PrĂ©sident du Conseil Raymond PoincarĂ© 29 novembre 1923 â M. PoincarĂ© prĂ©sidera, le 23 dĂ©cembre, la remise de la Croix de guerre Ă la commune de La Courneuve M. Bokanowski, dĂ©putĂ© de la Seine, a prĂ©sentĂ© hier matin au prĂ©sident du Conseil, une dĂ©lĂ©gation de la municipalitĂ© de la Courneuve, qui est venue demander Ă M. PoincarĂ© de prĂ©sider le 23 dĂ©cembre prochain la cĂ©rĂ©monie au cours de laquelle la croix de guerre sera remise Ă cette localitĂ©, victime de la terrible explosion dont les Parisiens ont gardĂ© l'Ă©mouvant souvenir. Le prĂ©sident du Conseil a acceptĂ© cette invitation. 23 dĂ©cembre 1923 â M. PoincarĂ© remet la croix de guerre Ă la Ville de La Courneuve. Le prĂ©sident du Conseil, accompagnĂ© de MM. Maunoury, ministre de l'IntĂ©rieur, et Strauss, ministre de l'HygiĂšne et de la PrĂ©voyance sociale, a remis solennellement hier, la croix de guerre Ă la vaillante petite citĂ© de La Courneuve, qu'une terrible catastrophe ensanglanta le 15 mars 1918. La mairie de la commune avait, pour la circonstance, reçu une abondante dĂ©coration de drapeaux et d'oriflammes qui claquaient sous le vent soufflant en rafales. En haut du perron formant tribune, un vaste dais avait Ă©tĂ© dressĂ© pour abriter les personnalitĂ©s officielles. A 11 heures, M. PoincarĂ©, accompagnĂ© de Mme PoincarĂ©, est reçu par M. Dupoisot, maire de La Courneuve, qui conduit le prĂ©sident du Conseil dans la salle des fĂȘtes oĂč l'attendent les personnages officiels. Il y a lĂ MM. Deloncle, Bokanowski, Naudin, Julliard, Aubanel, Mascuraud, Autrand et un grand nombre d'Ă©lus de la commune et du dĂ©partement. M. PoincarĂ© jette un coup d'Ćil sur les photographies exposĂ©es et qui constituent une saisissante vue panoramique du dĂ©sastre survenu Ă la Courneuve. Le prĂ©sident du Conseil se rend ensuite sur le perron oĂč vont ĂȘtre prononcĂ©s les discours. La foule est massĂ©e sous de vastes tentes placĂ©es face Ă la mairie et, autour du perron, les drapeaux des sociĂ©tĂ©s patriotiques forment une garde d'honneur. M. Dupoisot, maire de La Courneuve, parle le premier. ... M. PoincarĂ© prononça alors son discours. ... Quand M. PoincarĂ© s'assied, les applaudissements et les acclamations retentissent Ă nouveau. Ces clameurs ne s'arrĂȘtent que lorsque le gĂ©nĂ©ral Segonne, reprĂ©sentant M. Maginot, lit la belle citation dĂ©cernĂ©e Ă la ville de La Courneuve. Pendant cette lecture, Ă©coutĂ©e tĂȘte nue par toute l'assistance, M. PoincarĂ© Ă©pingle la croix de guerre sur un coussin de velours portant, brodĂ©es en or, les armes de la vaillante petite ville. Les gardes municipaux prĂ©sentent les armes et les tambours et clairons de la garde ferment le ban. Pendant que M. PoincarĂ© se retire, la musique joue la Marche Lorraine, en dĂ©licat hommage au grand Français que la foule acclame une derniĂšre fois. Concerts sur la place de l'HĂŽtel de Ville 5 juin 1924 â Concert de 21 Ă 22 heures. La Courneuve place de l'HĂŽtel-de-Ville. Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. â Salut Ă la Belgique, pas redoublĂ© Maquet, morceau d'ensemble concours de Deuil. â Egmont, ouverture Beethoven, morceau d'honneur concours de Deuil. â Chant de fĂȘte, marche triomphale Ausseil, morceau imposĂ© concours de Deuil. â Impressions napolitaines Andrieu a Farniente, b Tarentelle. â Marche des philosophes Maquet. 29 mai 1925 â Concert de 21 Ă 22 heures. La Courneuve square de la mairie. Harmonie de la Courneuve M. Charbonneau â Salut lointain Doring. â PoĂšte et paysan SuppĂ©. â Ballet latin, en quatre parties AndrĂ©. â Si J'Ă©tais roi Adam. â Saint-JĂ©rĂŽme Allier. 20 aoĂ»t 1925 â Concert Ă 21 heures. La Courneuve place de la Mairie. Harmonie l'Union musicale de la Courneuve M. Charbonneau. â Chantecler, pas redoublĂ© Allier. â La Housarde Nelsen. â BolĂ©ro pour clarinettes BlĂ©ment Air variĂ© sur Rigoletto pour saxophone Mayeur. â Galant chevalier, pas redoublĂ© Sali. La Courneuve - Mairie et Kiosque Ă musique â HĂŽtel de ville, square, statue monumentale, kiosque disparu Concerts sur le Kiosque Ă musique de l'HĂŽtel de ville 14 aoĂ»t 1926 â La Courneuve. Ce soir Ă 21 heures, au kiosque de l'hĂŽtel de ville, concert par l'Union musicale direction Moutte. Au programme â 1. Galant chevalier, pas redoublĂ© F. Sali. â 2. L'Ambassadrice, ouverture Auber. â 3. Badinage, polka pour clarinette Avon. â 4. Le PrĂ© aux clercs, fantaisie HĂ©rold. â 5. Japonaiserie, marche Intermezzo G. Vittemann. 23 mai 1928 â Kiosque de l'HĂŽtel de ville. â Harmonie de la Courneuve M. Simon, directeur â Plume au Vent, allegro Turine. â Ballet de Faust Gounod. â La Fille de Mme Angot, fantaisie Lecocq. â Conte d'autrefois, ballet Popy. â T'en souviens-tu, valse Turine. 27 juin 1928 â La Courneuve kiosque de l'HĂŽtel-de-Ville. â Harmonie de la Courneuve M. Simon â Le Grognard, marche ParĂ©s. â Firenza, ouverture Allier. â Fantaisie sur Werther Massenet. â FĂȘte militaire, mazurka pour piston, soliste G. LĂ©onard Petit. â Renens, allegro Chaillet. 3 septembre 1928 â La Courneuve. L'harmonie de la Courneuve donnera demain, Ă 21 heures, au kiosque de l'hĂŽtel de ville, un concert, sous la direction de M. Simon. Au programme Richard Wallace Sellenick. â PoĂšte et paysan SuppĂ©. â L'ArlĂ©sienne Bizet. â Les Saltimbanques L. Ganne. â Le Grognard G. ParĂšs. 24 mai 1933 â Concert au quartier de la Gare de La Courneuve â Concert Ă 21 heures. Union musicale M. J. LemariĂ©. â Charleville, marche L Midoux. â Ouverture de PoĂšte et Paysan V. SuppĂ©, soliste, M. Jean Cazes. â Ballet du Roi s'amuse, en sept parties LĂ©o Delibes. â TrĂšs jolie, grande valse Waldteufel. â Impressions napolitaines F. Andrieu, hautbois solo, M. Dupuis, premier prix du Conservatoire de musique de Paris. â Mes adieux au 63e Binot, dĂ©filĂ© avec tambours et clairons. 1 Le 15 mars 1918, en plein conflit, 20 millions de grenades, stockĂ©es dans un entrepĂŽt de La Courneuve, explosent, provoquant la mort de trente personnes et des centaines de blessĂ©s. voir ici JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique ven. 7 sept. 2018 1658 LA FĂRE - Les Promenades - Le Kiosque AISNE C'est Ă partir du XVe siĂšcle que La FĂšre se dote de remparts, de bastions, de demi lunes et autres ouvrages dĂ©fensifs, munis de fossĂ©s inondables Ă l'aide d'Ă©cluses y amĂ©nagĂ©es. L'emprise espagnole cĂšde la place Ă la France en 1596 ; les fortifications sont alors dĂ©mantelĂ©es et en partie dĂ©molies en 1689, mais la premiĂšre muraille reste cependant intacte. Les fossĂ©s sont de leur cĂŽtĂ© comblĂ©s et aplanis entre 1700 et 1710. Deux portes donnent accĂšs Ă l'enceinte, l'une ouvrant sur le faubourg Saint Firmin Ă l'ouest, la seconde sur la porte Notre-Dame et son faubourg Ă©ponyme, au sud-est de la ville. De vastes casernes, le futur quartier Drouot, destinĂ©es Ă accueillir l'Ă©cole d'artillerie, sont Ă©difiĂ©es intra-muros en 1720, prĂšs de la porte Notre-Dame. En l'an VII, le citoyen Barbaut-Royer ex haut-jurĂ© de Saint Domingue dans son Voyage dans les dĂ©partements du Nord publiĂ© en l'an VIII 1799 nous donne un rĂ©cit explicite de son arrivĂ©e Ă La FĂšre se prĂ©sentant Ă gauche dans un fond ; vers la droite l'on voit Ă perte de vue les belles eaux de l'Oise, qui circulent en mille sinuositĂ©s Ă travers des forĂȘts de peupliers. La Serre verse le tribut de ses ondes dans l'Oise, presqu'aux portes de la ville ; une autre branche de l'Oise s'Ă©tend plus Ă l'Ouest et vient s'unir Ă l'autre canal, produit de cette mĂȘme riviĂšre, au sud de La FĂšre, et enveloppe entiĂšrement la ville qui, par lĂ , se trouve placĂ©e dans une Ăźle. IndĂ©pendamment de cette situation, La FĂšre est cernĂ©e de murailles. En entrant dans cette ville qui est toute militaire, vous trouvez sur la droite, les superbes casernes destinĂ©es aux Ă©lĂšves de l'artillerie. Plans de La FĂšre en 1824 et 1895 Le 27 fĂ©vrier 1814 trois mille Prussiens dĂ©ferlent sur la route de Laon devant la porte Notre-Dame devenue porte de Laon vers 1766. La FĂšre finit par cĂ©der et, jusqu'Ă leur dĂ©part le 22 mai, les teutons vont rĂ©quisitionner et piller en rĂšgle la ville fĂ©roise. Le 25 juin 1815, les Prussiens tentent une nouvelle fois de soumettre et s'approprier la ville, mais abandonnent le 5 novembre devant la rĂ©sistance des fĂ©rois. Le plan napolĂ©onien nous confirme que, dĂšs 1824, immĂ©diatement Ă la sortie de la ville prĂšs de la porte de Laon, les terrains longeant l'Oise viennent d'ĂȘtre amĂ©nagĂ©s en Promenades arborĂ©es. L'ingĂ©nieur TarbĂ© de Vauxclairs qui est chargĂ© de l'Ă©tude, pour un coĂ»t de francs, du futur chemin de fer reliant Reims Ă Tergnier, passant par La FĂšre et Laon, dĂ©pose son rapport le 4 janvier 1851. La dĂ©pense de cette ligne de 42 kms est Ă©valuĂ©e Ă 18 millions francs. La nouvelle ligne est concĂ©dĂ©e Ă la Compagnie des chemins de fer du Nord par une convention signĂ©e le 19 fĂ©vrier 1852. Le 23 juillet 1856, l'ingĂ©nieur en chef des Ponts et ChaussĂ©es, E. NoĂ«l, Ă©crit au PrĂ©fet de l'Aisne Des approvisionnements considĂ©rables se font, soit pour l'achĂšvement des ouvrages d'art, soit pour la voie. Au 30 juin 1856, 445 ouvriers, 57 chevaux et 2 locomotives Ă©taient en activitĂ©, occupĂ©s Ă ces divers travaux, mais particuliĂšrement aux terrassements. Il prĂ©cise en outre que l'ouverture de la ligne prĂ©vue le 13 aoĂ»t 1857 lui semble compromise. Toutefois, l'inauguration aura cependant lieu au dĂ©but du quatriĂšme trimestre 1857, avec seulement quelques jours de retard. Pour l'Ă©dification de la Station de La FĂšre et l'amĂ©nagement de l'emprise de la ligne de chemin de fer, on a nĂ©cessairement empiĂ©tĂ© sur les Promenades fĂ©roises. En outre, afin d'accĂ©der Ă la ville intra-muros, une nouvelle voie est ouverte Ă travers les Promenades, l'avenue de la Gare, partant de l'entrĂ©e de la Station pour rejoindre le chemin de Laon et la porte Notre Dame. La FĂšre - Avenue de la Gare, au fond la Station, les Promenades Ă gauche, la Buvette Ă droite â Sortie du concert des Promenades, Buvette Ă droite Si la superficie des Promenades est considĂ©rablement rĂ©duite par l'installation du chemin de fer, elle va ĂȘtre partiellement compensĂ©e par un Ă©change fait en sa faveur par l'administration militaire. Cette derniĂšre est propriĂ©taire d'une parcelle de terrain de 7 ares 80 centiares, enclavĂ©e dans les Promenades, et d'une seconde parcelle d'un are ; ces lots sont situĂ©s sur le canal La Rivierette, alimentĂ© par l'Oise, Ă 140 mĂštres en avant de la porte Notre-Dame. De son cĂŽtĂ©, la municipalitĂ© fĂ©roise possĂšde un terrain de 11 ares 38 centiares proche de la gare et que l'Artillerie envisage de relier par une voie ferrĂ©e privĂ©e Ă l'Arsenal, afin d'y effectuer plus aisĂ©ment les transports qu'elle fait exĂ©cuter par le chemin de fer. Le prĂ©fet de l'Aisne autorise cet Ă©change par dĂ©cret du 13 mai 1861, et l'opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e le 29 mars 1862 les 8 ares 80 centiares, estimĂ©s 630 francs, sont cĂ©dĂ©s Ă la Ville, venant complĂ©ter les Promenades ; de son cĂŽtĂ©, le ministĂšre de la guerre rĂ©cupĂšre 11 ares 38 centiares, estimĂ©s fr. 80, et verse une soulte de 602 fr. 80 Ă la commune. La FĂšre est Ă nouveau investie par les Prussiens en 1870. Les 25 et 26 novembre, la ville est bombardĂ©e et incendiĂ©e ; le 27, elle rend les armes ; l'occupant y reste jusqu'au 28 octobre 1871. En 1872, le 17e rĂ©giment d'artillerie Ă cheval puis de campagne s'installe au quartier Drouot, sa caserne d'attache jusqu'en 1914. Etant Ă proximitĂ© immĂ©diate des casernes, les Promenades sont inĂ©vitablement accaparĂ©es par les militaires pour leurs diffĂ©rents exercices et manoeuvres, mais Ă©galement pour les rĂ©pĂ©titions des concerts des artilleurs, dont il est dit que la musique Ă©tait assez nombreuse et assez bonne. La FĂšre - Musique du 17e RĂ©giment d'artillerie â RĂ©pĂ©titions au Quartier Drouot. L'avenue de la Gare, qui traverse les Promenades de part en part, est le passage obligĂ© de tout fĂ©rois en dĂ©placement ; de ce fait, le quartier prĂ©sente une belle attractivitĂ©, accrue par la prĂ©sence frĂ©quente des artilleurs. Aussi, la municipalitĂ© fĂ©roise dĂ©cide-t-elle de faire Ă©difier, peu avant 1875, un Kiosque Ă musique dans les Promenades, Ă mi chemin de l'avenue de la gare. Le 28 mars 1877, la municipalitĂ© de Laon, qui vient de dĂ©cider de faire construire un Kiosque sur ses promenades de la Couloire, est amenĂ©e Ă consulter le Chef de musique de la brigade d'artillerie du 2e Corps de La FĂšre, afin de lui demander si la musique fĂ©roise qui compte 50 exĂ©cutants trouve place dans le kiosque de 8 mĂštres 25 de diamĂštre qu'elle possĂšde, ceci afin de dĂ©terminer la dimension nĂ©cessaire pour le futur kiosque laonnois. Le chef de musique de la FĂšre confirme que son kiosque est amplement suffisant et note en outre que lors du Festival de La FĂšre qui a eu lieu en 1875, deux musiques, dont l'effectif Ă©tait d'environ quatre vingt quinze, ont trouvĂ© Ă se caser convenablement sur le kiosque et que l'exĂ©cution a Ă©tĂ© des plus satisfaisantes. Le Kiosque de la FĂšre, qui est donc Ă©difiĂ© avant 1875, de forme octogonale, est construit sur un soubassement de pierre, entourĂ© de parois en bois surmontĂ©es d'une balustrade de bois dĂ©coupĂ©. Ses colonnes sont en fonte, sa toiture de zinc est ornĂ©e d'un lambrequin de bois. La FĂšre - Concerts du 17e rĂ©giment d'artillerie sur le Kiosque Ă musique des Promenades Sur l'avenue de la Gare, un kiosque-Buvette est installĂ©, face Ă l'entrĂ©e des Promenades menant au Kiosque Ă musique ; une terrasse s'y installe aux beaux jours. Vis-Ă -vis de cette buvette, cĂŽtĂ© Promenades, un Pavillon d'Octroi est construit, chargĂ© de la difficile tĂąche de collecteur des taxes et surtaxes dont La FĂšre n'est pas exempte et qui indispose et fĂąche plus d'un fĂ©rois. 1 La FĂšre - Le pavillon de l'Octroi sur les Promenades, avenue de la Gare, Ă droite la Buvette â Avenue de la Gare, Ă gauche Kiosque Ă musique, la Gare au fond Ă droite Le 17e rĂ©giment d'Artillerie et ses musiciens qui ont fait vibrer La FĂšre pendant plus de quarante ans, sont mutĂ©s Ă Amiens, remplacĂ©s par le 19e RĂ©giment de Chasseurs, juste pour quelques jours, le temps de prendre leur paquetage et de laisser la place aux uhlans qui, dĂšs le 1er septembre 1914, occupent La FĂšre. Les FĂ©rois seront Ă©vacuĂ©s et la ville sera saccagĂ©e et pillĂ©e pendant quatre longues annĂ©es par les Prussiens qui ne seront chassĂ©s que le 13 octobre 1918. A l'issue du conflit dĂ©vastateur, c'est la reconstruction. Des baraquements sont Ă©difiĂ©s un peu partout pour accueillir "provisoirement" les fĂ©rois dĂ©logĂ©s, et notamment pour installer le Foyer du Soldat Ă la place de la Buvette, face Ă l'entrĂ©e des Promenades. Le kiosque Ă musique est restĂ© Ă peu prĂšs intact malgrĂ© le sĂ©jour prolongĂ© des allemands qui ont nĂ©cessairement usĂ© et abusĂ© de celui-ci, friands qu'ils Ă©taient de musique militaire. Le lambrequin a toutefois Ă©tĂ© supprimĂ© et la balustrade de bois sera remplacĂ©e par un garde-corps en fer forgĂ©. Les baraquements face aux Promenades sont bientĂŽt remplacĂ©s par un Monument aux morts. Celui-ci, inaugurĂ© le 6 juillet 1924, est l'oeuvre du statuaire RenĂ© Bertrand-BoutĂ©e 1877-1950 et du marbrier Nestor Staquet. francs ont Ă©tĂ© nĂ©cessaires Ă sa construction. La FĂšre - Baraquements du Foyer du soldat installĂ©s Ă la place de la Buvette Ă l'issue du conflit 1914-1918 â Monument aux morts construit Ă l'emplacement des anciens baraquements, face Ă l'entrĂ©e des Promenades carte Babs, Cparama L'avenue de la Gare, devenue l'avenue de Verdun, est maintenant bordĂ©e de deux larges immeubles d'habitation, pour lesquels on a arrachĂ© les arbres des Promenades. Le Kiosque, s'il est encore vivant, n'en est pas moins largement cachĂ© par ces bĂątisses peu avenantes. Le Parc des Promenades a Ă©tĂ© rebaptisĂ© square du MarĂ©chal Foch. Kiosque toujours en place. voir ici, Kiosque Ă musique des Promenades de La FĂšre place Foch, aujourd'hui. 1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 LA FĂRE - Les Promenades - Le Kiosque publiĂ© par Jean Marc Jeu 6 Sep 2018 1535 18 avril 1875 â Concert de la Musique de lâEcole dâArtillerie sur les Promenades â La musique de lâEcole dâArtillerie a donnĂ© le premier concert de lâannĂ©e, dimancher dernier, dans les Promenades. Ce dĂ©but fait voir que les artistes qui la composent ont encore fait de grands progrĂšs. Tous les morceaux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dâune maniĂšre irrĂ©prochable. 25 septembre au 10 octobre 1886 â FĂȘtes de la FĂȘre Ă lâoccasion de la Foire de Saint-Firmin â Samedi 25 septembre 1886. Exercices Ă©questres. Spectacles forains et reprĂ©sentations théùtrales sur lâEsplanade. Foire et marchĂ© aux chevaux. A 8 heures, retraite aux flambeaux par la musique de lâEcole dâArtillerie. A 9 heures, dans la cour de lâHĂŽtel de ville, grand bal public et gratuit. Brillant orchestre. Illuminations splendides. Dimanche 26 septembre. Continuation des spectacles forains sur lâEsplanade. A 3 heures œ, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de lâEcole dâArtillerie chef, M. Delgrange. A 9 heures, dans la cour de lâHĂŽtel de ville, bal public, brillantes illuminations. Dimanche 3 octobre, continuation des reprĂ©sentations théùtrales sur lâEsplanade. A 3 heures œ, dans les Promenades, Concert militaire par la musique de lâEcole dâArtillerie. A 9 heures, dans les Promenades, Danses publiques et gratuites. Brillantes illuminations par M. Vanderbeck. Dimanche 10 octobre, clĂŽture de la fĂȘte. Bal public au faubourg Saint-Firmin. 24 au 27 septembre 1903 â Exposition dâhorticulture dans les Promenades â A lâoccasion de la foire de Saint-Firmin, la sociĂ©tĂ© dâhorticulture du canton de La FĂšre, organise une exposition gĂ©nĂ©rale dâhorticulture, dâarboriculture, dâapiculture et de toutes les industries qui sây rattachent. Cette exposition, sous le patronage de la municipalitĂ©, aura lieu dans les Promenades de la ville, Ă proximitĂ© de la gare, les 24, 25, 26 et 27 septembre 1903. Oprations du Jury, jeudi 24 septembre Ă 11 heures du matin. Jeudi 24, Ă 2 heures, ouverture officielle de lâexposition. A 3 heures, entrĂ©e du public. EntrĂ©e de lâexposition, 0 fr 25 ; gratuite pour tous les sociĂ©taires. 22 au 29 septembre 1907 â La Foire de Saint-Firmin de La FĂšre â Dimanche 22, ouverture des fĂȘtes. A 4 heures, dans les Promenades, concert par la musique de lâEcole dâArtillerie chef, M. Brunaux. Mercredi 25, foire et marchĂ© aux chevvaux. Sur lâEsplanade théùtres forains, musĂ©es, cirque, panoramas, manĂšges, tirs, etc. â A 8 heures et demie retraite aux flambeaux dĂ©part place des MarchĂ©s dans la ville et le faubourg Saint-Firmin par la musique de lâEcole dâArtillerie. â A 9 heures, Cours de lâHĂŽtel de ville, Bal public et gratuit ; brillantes illuminations Ă lâacĂ©tylĂšne par M. Thuillier Ă Saint-Denis. Jeudi 26, Ă 8 heures du soir, place des MarchĂ©s, Concert par la musique de lâEcole dâArtillerie. Dimanche 29, Ă 4 heures, dans les Promenades, Concert par la musique de lâEcole dâArtillerie. A 8 heures, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Notre-Dame, par la Musique de La FĂšre chef, M. Dervaux, les clairons des sapeurs-pompiers et de la Gymnastique. â A 9 heures, cour de lâHĂŽtel de Ville, Bal public et gratuit. â Brillantes illuminations. La FĂšre - Le Kiosque Ă musique en rĂ©paration sur les Promenades â Le Kiosque Ă musique et les Promenades 13 et 14 juillet 1908 â La FĂȘte Nationale Ă La FĂšre â Lundi 13 juillet, Ă 9 heures du soir, dĂ©part place des MarchĂ©s, retraite aux flambeaux dans la ville et le faubourg Saint-Firmin, par la musique de La FĂšre chef, M. Dervaux, les tambours et les clairons des sapeurs-pompiers et de la SociĂ©tĂ© de gymnastique. Mardi 14 juillet, Ă 8 heures du matin et Ă 8 heures du soir, salves dâartillerie. A 9 heures du matin, revue des troupes de la garnison. A 3 heures, rĂ©union des SociĂ©tĂ©s dans la cour de la mairie. A 3 heures œ, dans les Promenades, exercices par la SociĂ©tĂ© de gymnastique. A 4 heures œ, concert par la Musique de La FĂšre. Pendant le concert, jeux divers mĂąt de cocagne⊠des prix seront dĂ©cernĂ©s. A 5 heures œ, sur lâEsplanade, manĆuvres de pompes par la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. A 8 heures, concert sur la Place des MarchĂ©s. A 9 heures, grand feu dâartifice tirĂ© par la maison Pinet de Paris. A 10 heures, dans les Promenades, bal public et gratuit. Brillantes illuminations par M. Cambronne de Saint-Quentin. Quatre jours aprĂšs la libĂ©ration de La FĂšre du 13 octobre 1918, quelques tĂ©moignages 17 octobre 1918 â La FĂšre ville morte. Quelques Ă©lus du dĂ©partement de l'Aisne parmi lesquels M. Accambray, dĂ©putĂ©, M. Maguin, conseiller gĂ©nĂ©ral de la FĂšre, et M. Bugnicourt, rĂ©dacteur en chef du journal l'Aisne viennent d'effectuer une randonnĂ©e en automobile jusqu'Ă la FĂšre. La FĂšre est une ville morte, la population Ă©tant Ă©vacuĂ©e depuis longtemps. Les maisons sont, la plupart, debout, mais il ne reste rien dedans, l'ennemi a tout pillĂ© meubles, linge, et mĂȘme les portes et fenĂȘtres et les gouttiĂšres. Presque toutes ont Ă©tĂ© atteintes par des obus ou par le feu. Une odeur de cave humide empeste l'air Ă cause des inondations tendues par l'ennemi. Les monuments publics paraissent rĂ©parables, sauf toutefois les deux hĂŽpitaux. Les abords de la FĂšre sont trĂšs difficiles, les portes, les ponts ont sautĂ© et les routes ont Ă©tĂ© dĂ©truites par les mines. Il faudra beaucoup de temps pour que les rĂ©parations, mĂȘme sommaires, soient faites et pour que les habitants puissent ĂȘtre autorisĂ©s Ă revenir. journal Le Matin 17 octobre 1918 17 octobre 1918 â Dans la FĂšre reconquise, M. Accambray, dĂ©putĂ© de l'Aisne, nous fait le rĂ©cit de sa visite Les industries locales n'existent plus. La FĂšre, ville surtout militaire et commerçante, n'avait que deux industries locales l'huilerie Rigaux, situĂ©e presque Ă l'entrĂ©e du faubourg de Laon, et la minoterie Marotte, installĂ©e au centre de la citĂ© sur un des bras de l'Oise. La premiĂšre est rasĂ©e la seconde est debout, vide, bien sĂ»r, mais c'est beaucoup pour mes compatriotes que pouvoir dire J'ai encore ma maison, mon atelier, mes murs ». Le 4 juillet 2007, le kiosque de La FĂšre revit LâHarmonie lafĂ©roise avait donnĂ© rendez-vous Ă son public, samedi soir, au kiosque Ă musique de La FĂšre. Malheureusement, aprĂšs un excellent dĂ©but, la pluie est venue gĂącher la soirĂ©e. Cela faisait de nombreuses annĂ©es que Marie-Claude Gosset, directrice de lâorchestre, avait imaginĂ© un concert en plein air sous le kiosque Ă musique, et ce nâest que cette annĂ©e, que cela a pu se faire. En dĂ©but de soirĂ©e, plus de cent cinquante personnes vibraient au mĂȘme rythme que les cuivres et applaudissaient plus fort quâune batterie fanfare. Huit morceaux ont Ă©tĂ© jouĂ©s avant quâune pluie diluvienne ne vienne arrĂȘter le concert. Ces morceaux Ă©taient des adaptations pour lâorchestre de morceaux populaires, mais aussi des grandes marches militaires ou le cĂ©lĂšbre Sauver ou pĂ©rir » des sapeurs pompiers. La mairie avait beaucoup investi dans ce concert, puisquâelle avait fait mettre lâĂ©lectricitĂ© pour lâoccasion au kiosque. Câest en partie pour cette raison que le concert a Ă©tĂ© stoppĂ© net avant son final, la pluie aurait pu provoquer une situation dangereuse avec le groupe Ă©lectrogĂšne Ă proximitĂ©. Quoi quâil en soit, mĂȘme si les musiciens de lâHarmonie Ă©taient un peu amers de ne pas avoir pu terminer leur concert, il leur restait la joie au cĆur des premiers morceaux et lâespoir dâune prochaine fois sous un ciel plus clĂ©ment. L'Union ardennais 4 juillet 2007 LA FĂRE - Les Promenades - Le Kiosque du Concert publiĂ© par mimigege Mer 27 Nov 2013 1022 1 L'Octroi Ă La FĂšre, toute une affaire !... â C'est le 3 fĂ©vrier 1760 qu'est instituĂ©e Ă La FĂšre, sous le nom d'Octroi des Casernes, la perception d'une taxe appelĂ©e le VingtiĂšme ou Sou pour livre payĂ©e Ă l'entrĂ©e et au passage de la ville, sur les marchandises, boissons, liqueurs et denrĂ©es de toute espĂšce. Et, l'appĂ©tit venant en mangeant, le 21 novembre 1763 un second VingtiĂšme ou Sou pour livre est imposĂ© par un arrĂȘtĂ© du Roi, le sieur Jean-Baptiste Fouache se chargeant de sa perception. Ne s'arrĂȘtant pas en si bon chemin, le 22 dĂ©cembre 1771, six nouveaux Sous pour livre sont rĂ©clamĂ©s aux fĂ©rois, en sus des deux premiers, cette fois ci, payables sur l'entrĂ©e et sur la consommation des vins, eaux-de-vie, liqueurs. Cette nouvelle taxe provoque l'ire des nombreux cabaretiers fĂ©rois. Certains mĂȘme refusent de payer cette surtaxe, notamment Victor-BenoĂźt Belin, Jean-Baptiste Chapelain, François LhĂŽpital, Pierre Journel, Nicolas Demange et Nicolas Tenet le 28 avril 1772, des commandements leur sont signifiĂ©s. Le 5 mai 1772, les Cabaretiers rĂ©calcitrants font opposition Ă ces contraintes. Le 17 juin 1772, on fait bombance Ă La FĂšre les aubergistes gagnent la premiĂšre manche de leur procĂšs et obtiennent l'exonĂ©ration de leurs surtaxes d'Octroi des Casernes. Cependant, la victoire est, on s'en doute, de courte durĂ©e le 30 octobre 1772, le Conseil d'Etat remet les pendules Ă l'heure et confirme la surtaxe de six Sous pour livre sur les vins et alcools en transit ou dĂ©bitĂ©s dans toutes gargotes, tavernes et estaminets. ............................ â Le 28 dĂ©cembre 1875, la commune de La FĂšre obtient l'autorisation de rĂ©viser le tarif de son octroi, notamment de porter Ă 2 francs taxĂ© un franc prĂ©cĂ©demment par hectolitre le droit sur les vins et Ă 1 franc taxĂ© 0 franc 53 c prĂ©alablement sur les cidres, poirĂ©s et hydromels. Ces surtaxes engendreront un accroissement de recettes communales de francs, dont francs sur les vins et cidres. Bien entendu, ces surtaxes temporaires seront prorogĂ©es ad vitam aeternam, les 29 dĂ©cembre 1885, 9 dĂ©cembre 1890, 20 janvier 1896... â Le 4 aoĂ»t 1926, la municipalitĂ©, en remplacement des droits d'octroi supprimĂ©s vote toute une sĂ©rie de nouvelles taxes, Ă effet du 1er janvier 1926 1° Une taxe sur le revenu net des propriĂ©tĂ©s bĂąties ; 2° Une taxe sur la valeur locative des locaux d'habitation ; 3° Une taxe sur les chevaux, juments, mules et mulets ; 4° Une taxe de balayage ; 5° Une taxe de nettoyage des ruisseaux des maisons inoccupĂ©es. SociĂ©tĂ©s musicales actives Ă La FĂšre en 1909 Fanfare municipale de La FĂšre, prĂ©sident Christ et Bocquet, 40 exĂ©cutants ; Fanfare des sapeurs-pompiers. En 1909, Brunaux est le chef de la musique de l'Ecole d'Artillerie du 2e corps Ă La FĂšre. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 17 sept. 2018 1434 LA FERTĂ-MACĂ - Parc BarrĂ©-Saint - Concert par la Musique de l'Ăcole SupĂ©rieure de Garçons ORNE AprĂšs de minutieuses et longues recherches, nous avons enfin trouvĂ©, parmi les centaines d'homonymes fertois du nom de BarrĂ©, quel Ă©tait le gĂ©nĂ©reux mĂ©decin donateur ayant lĂ©guĂ© son parc Ă la commune de La FertĂ©-MacĂ©. C'Ă©tait le moindre des hommages qu'on puisse rendre que de ressusciter enfin son identitĂ©, qui, depuis plus d'un siĂšcle, est restĂ©e dans un anonymat quasiment total. Jacques BarrĂ©, dĂ©clarĂ© Ă l'Ă©tat civil le 26 messidor, se dit nĂ© le 25 messidor de l'an VIII 14 juillet 1800, dans la commune de La SauvagĂšre, situĂ©e Ă moins de trois kilomĂštres de La FertĂ©-MacĂ©. Marin BarrĂ©, son pĂšre, dĂ©cĂšde le 21 juillet 1806, sa mĂšre Catherine Coulombier est toujours en vie en 1833. Jacques BarrĂ© fait des Ă©tudes de mĂ©decine Ă Paris et dĂ©croche son doctorat le 1er fĂ©vrier 1828. Bachelier es lettres et es sciences, il a soutenu sa thĂšse en 1828 sous le titre de Dissertation sur l'apoplexie considĂ©rĂ©e comme hĂ©morragie cĂ©rĂ©brale, publiĂ©e chez l'Imprimerie Didot le Jeune Ă Paris. InstallĂ© Ă La FertĂ©-MacĂ© oĂč il exerce sa profession, le docteur Jacques BarrĂ© Ă©pouse, le 21 octobre 1833, CĂ©leste Anne Duval, nĂ©e le 25 fĂ©vrier 1814, Ă Rasnes RĂąnes, Ă©galement dans la banlieue fertoise. Jacques BarrĂ© acquiert un terrain vierge de toutes constructions sur le Chemin de Domfront et Couterne â devenu rue de Maure prolongĂ©e de route de Couterne, future rue du docteur Ernest Poulain â oĂč il fait amĂ©nager un vaste parc paysager et Ă©difier une maison de ville. Plan de La FertĂ©-MacĂ© en 1812 Du mariage de Jacques BarrĂ© et de CĂ©leste Duval, naĂźt Louise CĂ©leste BarrĂ©, le 16 aoĂ»t 1839, Ă La FertĂ©-MacĂ©. CĂ©leste BarrĂ©-Duval dĂ©cĂšde le 20 juillet 1851. Jacques BarrĂ©, impliquĂ© dans les affaires communales, notamment en tant que prĂ©sident d'une commission relative Ă la voirie en 1878, est inscrit chaque annĂ©e sur l'Annuaire des cinq dĂ©partements de la Normandie, et ce, depuis 1875 il cesse d'y figurer en 1888 et dĂ©cĂšde rue de Maure Ă La FertĂ©-MacĂ©, Ă 93 ans, le 16 novembre 1893. A cette date, selon les volontĂ©s de son pĂšre Jacques BarrĂ©, Louise CĂ©leste BarrĂ©, mariĂ©e Ă François-Xavier Saint, fait donation du parc Ă la commune. Ce jardin public, dĂ©sormais appelĂ© le Parc BarrĂ©-Saint, ouvre au public le 4 aoĂ»t 1901, Ă l'issue d'une grande fĂȘte suivie d'une cavalcade, au cours de laquelle sont inaugurĂ©s toute une sĂ©rie de monuments fertois le nouvel HĂŽtel de ville d'un coĂ»t de francs, le musĂ©e, la bibliothĂšque, la Caisse d'Epargne, l'Asile et le Parc BarrĂ©-Saint. francs sont consacrĂ©s Ă ces inaugurations en sĂ©rie par dĂ©cision du conseil municipal du 3 mai 1901. La FertĂ©-MacĂ© - Inauguration Parc BarrĂ©-Saint du 4 aoĂ»t 1901 â FĂȘte nationale du 14 juillet 1904 Jusqu'en 1880, aucune formation musicale ne s'est distinguĂ©e durablement Ă La FertĂ©. L'OrphĂ©on fertois, la Musique Municipale, puis la fameuse Musique de l'Ecole Primaire supĂ©rieure de Garçons voient le jour dans les annĂ©es suivantes. Les concerts se dĂ©roulent place du MarchĂ©, sur le Champ de foire, place du Midi ou encore dans la futaie Saint-Denis. Lors des grandes fĂȘtes, un Kiosque Ă musique en bois, prĂ©caire et dĂ©montable, est installĂ© ainsi du 26 au 31 juillet 1899, Ă l'occasion des fĂȘtes normandes de La FertĂ©, un Ă©dicule est montĂ© sur la Place du MarchĂ©, pour les concerts donnĂ©s par la Musique municipale de M. Bove, par le 102e et par l'OrphĂ©on fertois dirigĂ© par M. Meynaerts. L'ouverture au public du Parc BarrĂ©-Saint en 1901 est donc la bienvenue pour les amateurs de musique et les reprĂ©sentations musicales vont s'y succĂ©der Ă un rythme soutenu. Des concours de gymnastique y sont mĂȘme organisĂ©s de temps Ă autre. En 1910, la municipalitĂ© dĂ©cide de faire Ă©difier un Kiosque Ă musique dans le Parc BarrĂ©-Saint. InaugurĂ© le 8 mai 1910, il est constituĂ© d'un simple soubassement en pierre, de forme hexagonale, accessible au moyen d'un escalier, Ă©galement en pierre, de sept marches. Le 1er juin 1910, le conseil municipal dĂ©cide de faire installer une balustrade sur le soubassement du kiosque Ă musique. Un devis de 735 francs est Ă©tabli pour ce garde corps qui est aussitĂŽt construit en ciment armĂ© imitant les branchages. La FertĂ©-MacĂ© - Le Parc BarrĂ©-Saint et le Kiosque Ă musique Quinze ans aprĂšs, le Kiosque Ă musique du parc BarrĂ©-Saint qui reste trĂšs actif, donne cependant un goĂ»t d'inachevĂ© en raison de l'absence d'une toiture. Aussi, en sĂ©ance du conseil municipal du 6 novembre 1925, le docteur Ernest Poulain, maire fertois de 1904 Ă 1944, demande Ă la Commission des travaux publics d'Ă©tudier les possibilitĂ©s d'une couverture du kiosque de musique du parc BarrĂ©-Saint, afin d'arriver Ă une solution rapide. AprĂšs cinq ans "d'Ă©tudes sur cette faisabilitĂ©", la municipalitĂ© prend enfin la dĂ©cision nĂ©cessaire et charge le 30 octobre 1929, M. Deversogne, d'Ă©tablir un devis. En 1930, le frais Ă©moulu architecte ingĂ©nieur Marcel Dematteo â qui vient de dĂ©crocher son diplĂŽme en 1929 Ă l'Ecole des Travaux publics â dresse les plans de la construction de la toiture. Six piliers en bĂ©ton imitant des rondins supportant cette couverture sont Ă©rigĂ©s. L'inauguration du kiosque achevĂ©, a lieu le 8 juin 1930, Ă l'occasion de la PentecĂŽte deux grands concerts de gala, l'un Ă 16 heures, le second Ă 21 heures sont organisĂ©s par l'Union Musicale fertoise et les 70 exĂ©cutants de la musique du chemin de fer de Paris-OrlĂ©ans La Renaissance, auxquels assistent spectateurs, piĂ©tinant les plate-bandes au grand dam de la marĂ©chaussĂ©e. La FertĂ©-MacĂ© - Kiosque du jardin public En novembre 1932, au cours d'une sĂ©ance du conseil municipal, il est question du parc BarrĂ©-Saint, vantĂ© pour son parfait entretien, dont le mĂ©rite revient Ă son excellent horticulteur Pierre Guillais, mais Ă©galement Ă M. Renard, gardien du jardin, qui le protĂšge contre tout sabotage... Aujourd'hui, le Kiosque Ă musique a perdu une de ses marches d'accĂšs, en raison d'un rehaussement du terrain d'assise ; la balustrade de ciment armĂ© a Ă©tĂ© remplacĂ©e par un garde-corps en fer, tandis que, bizarrement, la rampe d'accĂšs a conservĂ© ses imitations de branchages en bĂ©ton. Kiosque toujours en place. voir ici, Parc BarrĂ©-Saint de La FertĂ©-MacĂ© et son Kiosque, aujourd'hui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 publiĂ© par Jean Marc Lun 17 Sep 2018 1345 Avant l'ouverture du parc BarrĂ©-Saint, les concerts Ă©taient donnĂ©s tantĂŽt sur la Futaie Saint-Denis, tantĂŽt place du MarchĂ©, sur le Champ de Foire ou encore place du Midi 14 juillet 1885 â Concert de la Musique municipale, sous la direction de M. AndĂ©rer, Ă 2 heures du soir dans la Futaie Saint-Denis. EntrĂ©e libre. Programme 1. Valeur et discipline, allegro. Morand. â 2. PsychĂ©, ouverture. Reynaud. â 3. Le lac d'azur, fantaisie. Mullot. â 4. Bleuets et coquelicots, valse. AndĂ©rer. â 5. Françoise de Dinan, fantaisie. Damian. â 6. La Tour d'argent, polka. BlĂ©ger. 14 avril 1901 â Musique municipale. Dimanche 14 Avril 1901, concert de 3 heures œ Ă 4 heures œ, place du MarchĂ©. Programme Le Vaillant, allegro â Lei VĂȘpres Siciliennes, fantaisie. Verdi. â Dans les Bleuets, polka. C. Mougeot. â Doux Regard, mazurka. N. Labole. â MacĂ©doine Normande. L. AndrĂ©. Le Chef de Musique, Bove. 26 au 31 juillet 1899 â Kiosque Ă musique temporaire Ă©difiĂ© place du MarchĂ© Ă l'occasion de grandes fĂȘtes rĂ©gionales Programme de la fĂȘte Samedi 29 Juillet Le soir Ă 8 h. œ, Place du MarchĂ©, Grand-Concert par la Musique du 102e RĂ©giment d'Infanterie. Programme 1. Salut Ă Bordeaux, allegro. Gaillard. â 2. Thamara. Bourgault- Ducoudray. â 3. Faust, fantaisie. Gomma. â 4. Brise du soir, valse. Gillet. â 5. Lohengrin, sĂ©lection. Wagner. â 6. La VoliĂšre, polka pour petite flĂ»te. Douard. A 9 heures œ, Retraite aux Flambeaux, par la mĂȘme musique Dimanche 30 Juillet â De 8 heures Ă midi, place du Midi, Ascensions captives d'un Ballon dirigĂ©es par M. Fougeroux, aĂ©ronaute de la Ville de Paris. A 3 heures œ, concert par la musique militaire. Programme 1. Marche algĂ©rienne. Bosc. â 2. La VivandiĂšre. B. Godard. â 3. Amour et Printemps, valse. Waldteufel. â 4. Gavotte. CĂ©zanne. â 5. Samson et Dalila, fantaisie. St-SaĂ«ns. â 6. A travers Champs, idylle rustique. L. Chic. A 5 heures, derniĂšre ascension captive et dĂ©part du ballon montĂ© par M. Fougeroux, accompagnĂ© de deux amateurs. A 8 heures œ, Place du MarchĂ©, Concert par la Musique Militaire. Programme 1. Par le flanc droit, allegro. Bresles. â 2. Lohengrin, sĂ©lection. Wagner. â 3. Une SoirĂ©e prĂšs du Lac, pour hautbois. Leroux. â 4. Carmen, entr'actes. Bizet. â 5. Mignon, fantaisie. A. Thomas. â 6. Les Petits Oiseaux, valse pour petite flĂ»te. Douard. A 10 heures, Grand feu d'artifice par Ruggieri, artificier de la Ville de Paris. A 10 heures œ, Grande retraite aux flambeaux par la Musique du 102e RĂ©giment d'Infanterie, la compagnie de Sapeurs-Pompiers et la Musique Municipale Compte rendu de la fĂȘte â Nos fĂȘtes nouvelles rĂ©gionales. A l'heure oĂč paraissent ces lignes, la ville est entiĂšrement et coquettement pavoisĂ©e. On eut pu croire un instant qu'il n'y aurait pas grande dĂ©coration, mais nos braves concitoyens et surtout nos gracieuses Fertoises se sont mis Ă l'Ćuvre pour dresser de jolis arcs de triomphe et tresser de coquettes guirlandes. La ville est transformĂ©e en un jardin immense que vient encore Ă©gayer la vue des drapeaux arborĂ©s partout et en grande quantitĂ©. Jusqu'ici le programme a Ă©tĂ© exactement suivi. Mercredi, Ă la gare avait lieu la rĂ©ception des membres de l'Association normande qui â aprĂšs le Champagne d'honneur savourĂ© â firent de suite une fort intĂ©ressante confĂ©rence. Le soir, sur le kiosque, place du MarchĂ©, si intelligemment construit sous la direction de M. Bouteiller, nos dĂ©vouĂ©s musiciens â toujours en progrĂšs â se faisaient applaudir justement par une foule nombreuse. Cette foule Ă©tait encore plus grande au concert de jeudi ; la place Ă©tait noire de monde ; lĂ aussi des bravos nourris ont sympathiquement rĂ©compensĂ© nos musiciens. L'attrait de cette soirĂ©e Ă©tait encore doublĂ© par les dĂ©buts de l'OrphĂ©on fertois, créé et dirigĂ© par M. Maynaerts. Nous craignions un moment que le bruit des conversations n'empĂȘchĂąt de bien entendre les exĂ©cutants. Cette crainte fut vite dissipĂ©e, car un solennel silence se fit dĂšs les premiers accents de l'OrphĂ©on, silence qui ne fut troublĂ© Ă la fin du chĆur que par de frĂ©nĂ©tiques applaudissements. Le second chĆur, Dieu protĂšge la France, fut chantĂ© aussi avec perfection et tous applaudissaient et adressaient force fĂ©licitations au chef de l'OrphĂ©on et aux habiles exĂ©cutants. Concerts dans le parc BarrĂ©-Saint avant l'Ă©dification du kiosque Ă musique 17 aoĂ»t 1902 â Musique municipale de La FertĂ©-MacĂ©. Dimanche 17 AoĂ»t 1902, concert de 3 heures œ Ă 4 heures œ. Programme Euterpe, ouverture. F. Boisson. â La Gazza Ladra, cavatine pour saxophone soprano. Rossini. â Capella, fantaisie. L-J. de Schepper. â Le Muletier de Camille, fantaisie-bolĂ©ro de J. Reynaud arrangement Bove. â Le Fil d'Ariane, fantaisie. F. Mourgue. â Dans les Bluets, polka.. C Mougeot. Le Chef de Musique, Bove 28 mai 1905 â La Musique Municipale, sous la direction de M. Lamberty, donnera un Concert le Dimanche 28 Mai, dans le parc BarrĂ©-Saint, de 4 Ă 5 heures. Des chaises seront Ă la disposition du public ; il y en aura de rĂ©servĂ©es pour les Membres honoraires. Programme Bruxelles-Attractions, allegro militaire. V. Turine. â La FiancĂ©e, ouverture. L. Pivet. â Grain de BeautĂ©, valse. F. Stoupan. â Le BaptĂȘme d'une PoupĂ©e, fantaisie. J. Bouchel. â Perle de Venise, polka pour deux pistons. F. Boisson. 23 juillet 1905 â Au Parc BarrĂ©-Saint, de 5 heures œ Ă 6 heures œ, concert par la Fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure. Programme Allegro. â Marie-Henriette ouverture. L. MontagnĂ©. â Vertige valse. Charles II. â Le BaptĂȘme fantaisie. Morand. â Le Choc des Verres polk chantĂ©e. Morand. Le Chef de Fanfare, H. Dudouit. 26 mai 1907 â Le Dimanche 26 mai, de 3 heures et demie Ă 4 heures et demie, la Musique municipale de la FertĂ©-MacĂ© donnera un Concert dans le Parc BarrĂ©-Saint. Programme Le Fourmisien, pas redoublĂ©. Signard. â Le Conscrit, ouverture. L. Pivet. â CĂąline, valse. Penauille-Chomel. â Echos du Midi, mosaĂŻque. Kelsen. â Mimi Pinson, mazurka. G. Allier. Des chaises seront mises Ă la disposition du public au prix de 10 centimes. 14 juillet 1905 â FĂȘte nationale de la FertĂ©-MacĂ©. Musique sur le Parc Barre-Saint â La veille, retraite aux flambeaux par la Musique de l'Ecole Primaire SupĂ©rieure et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. â Le 14 Juillet, Ă 6 heures du matin, salves d'Artillerie. â De 8 Ă 9 heures, Distribution de viande aux pauvres de la Commune. A 2 heures œ, sur la Place du MarchĂ©, enlĂšvement des Ballons La FertĂ©-MacĂ©, le VercingĂ©torix, le GĂ©ant, le Jupiter. â A 3 heures, Place du Midi, Course en sac et Course Ă pied. â A 3 heures œ, Place Saint-Denis, Les Mangeurs de Filasse et les Mangeurs de Carottes. â A 4 heures, Place de la Gare et rue de la Petite-Vitesse, Jeu de la Seringue. â A 4 heures œ, Place du ChĂąteau, Revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers A 5 heures, Concert par la Musique Municipale dans le Parc Barre-Saint A 7 heures, Banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 Juillet. â A 9 heures, feu d'artifice et Retraite aux Flambeaux par la Musique Municipale et la Compagnie des Sapeurs-Pompiers. â Illumination des Ă©difices publics. 12 mai 1907 â La Fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons trĂšs active Ă La FertĂ©-MacĂ© La fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons devant prendre part, le 19 courant, au Concours de musique de Flers, donnera Dimanche 12 Mai, de 5 Ă 6 heures, dans le parc BarrĂ©-Saint, un Concert comprenant les morceaux qu'elle prĂ©pare pour ce Concours. Programme Gais Compagnons, pas redoublĂ©. â Roches Noires, fantaisie. â ChĆur, par la Chorale. â Zama, fantaisie. â Marinette, valse. Le chef de la Fanfare, LĂ©on Chenu. Lors de ce concours de Flers, la musique de l'Ecole SupĂ©rieure obtient de nombreux prix Choral Lecture Ă vue, 2e prix, mĂ©daille de vermeil ; ExĂ©cution 1er prix, une Palme vermeil. Honneur 1er prix, une Palme vermeil. Fanfare Lecture Ă vue 3e prix, une mĂ©daille d'argent ; ExĂ©cution 2e prix, une Palme vermeil. Tambours et Clairons Une mĂ©daille de bronze. 8 mai 1910 â Inauguration du kiosque sans toiture â Programme musical donnĂ© lors de l'inauguration du kiosque Le Dimanche 8 Mai, Ă 3 heures et demie, la Musique municipale donnera un Concert dans le parc BarrĂ© Saint. Programme Le Tapageur. PompĂ©e. â Fantaisie sur TancrĂšde OpĂ©ra. Solistes, MM. Barbrel et LĂ©on Chenu. Rossini. â SĂ©ville BolĂ©ro. V. Buot. â Stradella Fantaisie d'OpĂ©ra. Solistes, MM. Barbrel et Chenu. Flotow. â Au plaisir de vous revoir. Loudet. Le Chef de Musique AndrĂ©. â Compte rendu du 29 mai 1910 du concert d'inauguration du 8 mai GrĂące Ă la bonne administration et au bon goĂ»t de M. Gandais, notre dĂ©vouĂ© conseiller municipal, le parc BarrĂ©-Saint devient un dĂ©licieux but de promenade, promenade d'autant plus agrĂ©able que messire Printemps vient de la parer d'une verdure toute nouvelle et que, de temps Ă autre, notre excellente Musique municipale nous y fera entendre les meilleurs morceaux de son rĂ©pertoire. Dimanche dernier, nos musiciens Ă©trennaient, en effet, le kiosque qu'on y a rĂ©cemment Ă©difiĂ© pour eux et nous donnaient ainsi leur premier concert de la saison. Avec une maestria dont nous ne pouvons que les fĂ©liciter, les membres de notre Musique exĂ©cutĂšrent un programme sĂ©lect, il est vrai, quoique un peu chargĂ©. On les applaudit et ce fut justice. Deux superbes fantaisies, TancrĂšde, extraite de l'opĂ©ra de Rossini, et Stradella, de Flotow, furent trĂšs goĂ»tĂ©es du public. Il est juste de dire que, parfaitement accompagnĂ©s, MM. Barbrel et LĂ©on Chenu, impeccables solistes, contribuĂšrent largement Ă la bonne exĂ©cution de ces deux morceaux. EspĂ©rons que, souventes fois encore, les Ă©chos du parc BarrĂ©-Saint rediront vos harmonieux accords, Messieurs de la Musique. Merci et des compliments pour ce premier concert par lequel vous avez saluĂ© le Printemps ; merci aussi et de vives fĂ©licitations Ă M. AndrĂ©, votre chef sympathique et si dĂ©vouĂ©. Un amateur fertois. Quelques concerts sur le Kiosque Ă musique du parc BarrĂ©-Saint 5 juin 1910 â Dimanche 5 juin, de 5 Ă 6 heures, la musique de l'Ecole supĂ©rieure donnera un concert dans le parc BarrĂ©-Saint. Voici le programme Sous le ciel bleu Marche. Petit. â The popular's pas de Quatre A. Soter. â La Capricieuse Fantaisie. V. Sambin. â Onduleuse Valse. F. Stoupan. â Sous les Tilleuls Polka. P. Paponaud. 25 juin 1911 â La fanfare de l'Ecole SupĂ©rieure donnera concert, dans le parc BarrĂ©-Saint, dimanche prochain 25 Juin, de 5 heures Ă 6 heures du soir. Voici le programme Marche AlgĂ©rienne. A. Bosc â Louise de LavalliĂšre fantaisie. Mourgue. â Ciao valse. Bouchel. â L'Italienne Ă Alger fantaisie. HemmerlĂ©. â Marche des Chauffeurs. A. Bosc. Le Chef, Chenu LĂ©on 19 mai 1912 â Dimanche 19 mai, de 5 heures et demie Ă 6 heures et demie, au Parc BarrĂ©-Saint, la Musique de l'Ecole SupĂ©rieure donnera son premier concert habituel. En voici le programme Richard Wallace, marche. Sellenick. â BĂ©atrix di Tenda, ouverture. Bellini. â La jolie Patineuse, valse. A. Bagarre. â Loin de ma Patrie, fantaisie solo de bugle. H. Bidaine. â Les Pioupious de France. J. Ithier. Le Chef Chenu LĂ©on. 9 juin 1912 â Le Dimanche 9 Juin, de 5 h. œ Ă 6 h. œ, au parc BarrĂ© Saint, la fanfare de l'Ecole supĂ©rieure de Garçons donnera son deuxiĂšme concert de l'annĂ©e. Voici le programme Brennus pas redoublĂ©. Caboulle. â Les Diamants de la Couronne fantaisie. Auber. â Premier aveu valse. Signard. â Menuet Chantilly. Paul Helsen. â Polka des PĂšlerins. F. Sauvan. Le Chef, Chenu LĂ©on La FertĂ©-MacĂ© - Musique du 1er gĂ©nie 9 octobre 1910 â Cavalcade 9 et 10 aoĂ»t 1913, Char de la Reine des Reines des Tissages 9 et 10 aoĂ»t 1913 â Cavalcade et FĂȘte des Fleurs Ă La FertĂ©-MacĂ© Programme des FĂȘtes FĂȘtes des samedi 9 et dimanche 10 aoĂ»t, organisĂ©es par l'Union des Commerçants et Industriels et fĂȘte du centenaire de la Caisse d'Epargne. Samedi, Ă 3 heures, distribution de pain et viande aux pauvres. â 5 h. 45, rĂ©ception de la musique du 117e rĂ©giment d'infanterie Ă la gare. â 8 h., concert place du MarchĂ© par la musique militaire ; 9 h., grande retraite aux flambeaux. Dimanche, 11 h. 30, banquet. â 2 h., grande cavalcade et dĂ©filĂ© fleuri. Composition du cortĂšge, bicyclettes fleuries, groupes de fillettes, groupes grotesques, groupes de chevaliers, chars de l'agriculture, de l'alimentation, de la mode, de la reine des ruines, du tissage, des petits enfants, du tennis et football, de la source des fĂ©es, de la chasse avec meute et piqueurs. DĂ©filĂ© d'automobiles et charrettes fleuries. â 4 h., rĂ©ception et de la Reine des reines accompagnĂ©e de ses demoiselles d'honneur ; aubade par la musique militaire. â 6 h., place du ChĂąteau, rassemblement de tout le cortĂšge, distribution de banniĂšres et oriflammes, concert par les deux musiques locales L'Union OuvriĂšre et la Musique Municipale. â 8 h. et demie, place du MarchĂ©, concert par la musique du 117e. â 10 h., place BarrĂ©-Saint, grand feu d'artifice et embrasement gĂ©nĂ©ral du Parc. Compte rendu des fĂȘtes La premiĂšre fĂȘte organisĂ©e par l'Union des commerçants et industriels fertois a eu lieu samedi 9 et dimanche 10 aoĂ»t avec un succĂšs dont la ville de la FertĂ©-MacĂ© se souviendra longtemps. Les concerts donnĂ©s par la musique du 117e d'infanterie du Mans, la retraite aux flambeaux, la cĂ©rĂ©monie du Cinquantenaire de la Caisse d'Epargne, le banquet offert aux administrateurs et le feu d'artifice tirĂ© au Parc BarrĂ©-Saint, tout en un mot a Ă©tĂ© une suite de succĂšs et des plus encouragents pour le comitĂ© des fĂȘtes. Le sujet principal de la fĂȘte Ă©tait une grande cavalcade et dĂ©filĂ© fleuri avec le couronnement de la Reine des Reines du tissage. MalgrĂ© le temps incertain de la matinĂ©e, le dĂ©filĂ© a eu lieu par un beau temps l'aprĂšs-midi, dans le plus grand ordre, au milieu d'une affluence nombreuse Ă travers les rues de la ville merveilleusement dĂ©corĂ©es par la population. Mlle LĂ©a Heurtaux, la Reine des Reines, trĂšs gracieuse, accompagnĂ©e de ses demoiselles d'honneur, a Ă©tĂ© reçue par le comitĂ© des fĂȘtes Ă la mairie oĂč n eu lieu le couronnement devant une foule des plus sympathiques. Un grande bal a clĂŽturĂ© la fĂȘte. La FertĂ©-MacĂ© - Cavalcade du 9 et 10 aoĂ»t 1913 FĂȘte des Fleurs et Musique du 117e 14 juillet 1914 âFĂȘte nationale. Concert au kiosque du parc BarrĂ©-Saint Le 14 juillet, de 8 heures Ă midi, sĂ©ance du contours de Tir de la SociĂ©tĂ© l'Union Fertoise. â A midi, salves d'Artillerie, au Parc BarrĂ©-Saint. A 3 heures ÂŒ, visite au Monument de la Gare rĂ©union des SociĂ©tĂ©s Ă l'HĂŽtel de Ville. â A 4 heures, Place de la RĂ©publique, avec le concours de la Fanfare de l'Ecole primaire SupĂ©rieure de Garçons, sĂ©ance de gymnastique par la SociĂ©tĂ© la Jeunesse Fertoise et distribution de MĂ©dailles d'honneur aux anciens ouvriers. Place du MarchĂ©, revue de la Compagnie des Sapeurs-Pompiers et sĂ©ance de Gymnastique. A 7 heures, banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 Juillet. A 9 heures, au Parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Orchestre de la SociĂ©tĂ© Amicale de l'Ecole SupĂ©rieure de Garçons et illuminations. Programme du Concert 1e partie. Orchestre La Marseillaise Version officielle. â Marche Indienne. Sellenick. â Ouverture du Jeune Henry. MĂ©hul. OrchestrĂ©e par Nardon. Fanfare Les Roches Noires fantaisie. Borrel. 2e partie. Orchestre On Part marche H. Tellan. â Les Mousquetaires au Couvent. Varnet. Fantaisie orchestrĂ©e par Tavan. â Estudiantina Valse. Waldteufel. Fanfare Gavotte des Marionnettes. Boisson. A l'issue du Concert, brillant feu d'artifice. 26 aout 1923 â FĂȘte en l'honneur du vice-amiral Dumesnil Ă La FertĂ©-MacĂ©. Concerts au parc BarrĂ©-Saint â Voici le programme dĂ©finitif des grandes fĂȘtes organisĂ©es par l'Union des Commerçants et Industriels, sous les auspices de la municipalitĂ©, en l'honneur du vice-amiral Dumesnil, commandant en chef de l'escadre de la MĂ©diterranĂ©e. Samedi 25 aoĂ»t. A 15 heures, Ă la gare, rĂ©ception de la musique militaire du 104e rĂ©giment d'infanterie aux lieu et place de la Musique des Equipages de la flotte, retenue Ă Brest. â Ă 16 heures, Ă l'HĂŽtel-de-Ville, vin d'honneur offert aux musiciens. â Ă 20 h., place du MarchĂ©, concert par la Musique militaire. â Ă 21 h. 30, retraite aux flambeaux. Dimanche 26, Ă 6 heures, rĂ©veil en fanfare. â Ă 10 heures, Ă l'HĂŽtel-de-Ville, rĂ©ception de l'amiral Dumesnil, remise d'une Ă©pĂ©e d'honneur offerte par la ville de La FertĂ©-MacĂ©. â Ă 10 h. 30, au parc Barre-Saint, entrĂ©e 1 franc, concert par la Musique du 104e. â Ă 11 h. 30, salle de la rue Pierre-Neveu, banquet officiel par souscription 20 francs. â Ă 14 heures, grande cavalcade et dĂ©filĂ© de chars allĂ©goriques, costumes et coiffes de diffĂ©rentes provinces de France Normandie, Bretagne, Provence, BĂ©arn, Alsace-Lorraine, etc. ; cuirassĂ©, barques, automobiles et voitures fleuries. â Ă 17 heures, place du ChĂąteau, rassemblement, distribution des rĂ©compenses, dislocation du cortĂšge. â Ă 17 h. 30, place du MarchĂ©, concert par la Musique militaire. â Ă 20 h. 30, parc BarrĂ©-Saint, fĂȘte de nuit, illumination fĂ©erique du parc, théùtre de verdure avec le concours d'artistes de Paris, sous la direction de M. Vitali, imprĂ©sario des fĂȘtes de l'Exposition du Mans. Prix des places rĂ©servĂ©es, 10 fr. ; premiĂšres, 6 fr. ; secondes, 3 fr. ; pourtour, 2 fr. ; embrasement gĂ©nĂ©ral du parc, illuminations des Ă©difices publics, places et rues de la ville. A minuit, salle de la rue Pierre-Neveu, bal, prix d'entrĂ©e messieurs, 2 fr. ; dames, 1 fr.; gratuit pour les figurants costumĂ©s. La FertĂ©-MacĂ© - FĂȘtes du 26 aout 1923 Concert du 104e RI au centre Statue de Diane, transfĂ©rĂ©e aujourd'hui dans le parc BarrĂ©-Saint Concerts sur le Kiosque BarrĂ©-Saint 30 juin 1921 â L'Union Musicale donnera aujourd'hui jeudi Ă 20 h. 30 au Parc BarrĂ© Saint, son premier concert de la saison d'Ă©tĂ© avec le programme suivant Stradivarius pas redoublĂ© Pirouelle. â Pour l'Avenir fantaisie historiette, BlĂ©mant. Premier aveu valse, Aignard. â Gabrielle de Verggy » fantaisie, Mourgue. â Le Pas des BouquetiĂšres marche, Wachs. 29 juin 1922 â L'Union Musicale se fera entendre aujourd'hui jeudi, Ă 20 h. 30, au Parc BarrĂ© Saint, avec le programme suivant 1. Bon accueil allegro, Furgeot. â 2. Le Camp des braves fantaisie, Paul AndrĂ©. â 3. LĂšvres roses valse lente, F. Andrieu. â 4. FĂȘte Nationale fantaisie descriptive, A. Planel. â 5. Petit Secret pavane, E. Roux. â 6. Le CĂ©libataire pas redoublĂ©, Putz. 10 mai 1925 â Voici le programme que donnera l'Union Musicale Ă l'occasion de la FĂȘte Jeanne d'Arc de 15 Ă 16 h. 30, au parc BarrĂ©-Saint Allume, allume ! Pas redoublĂ©. â Joyeuse aventure, fantaisie. â Les Ondines, marche. â MosaĂŻque sur Stravella. â L'Oubli, valse capricieuse. â Joyeux retour, allegro. 14 juillet 1925 â La FertĂ©-MacĂ©. Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale le 14 juillet au Parc BarrĂ©-Saint, Ă 16 h. BohĂšme, joyeuse, marche montmartroise. L. Ithiers. â L'Orangerie, fantaisie, morceaux imposĂ©s au concours de Caen, F. Salle. â Lina, polka pour bugle, soliste M. Baron, F. Leroux. â Une Ă©quipĂ©e du RĂ©gent, morceau de choix au concours, Mourgue. â L'oubli, valse capricieuse, Vivenot. â La Marseillaise. 28 aoĂ»t 1927 â Voici le programme du concert que donnera l'Union Musicale au parc BarrĂ©-Saint, aujourd'hui de 20 h. 30 Ă 21 h. 30. CondĂ©, pas redoublĂ©. Wetge. â SĂ©lection sur les Saltimbanques. â Lovs, valse lente Ronsberg. â Les Ă©chos du Midi, mosaĂŻque Kelsen. â Au plaisir de vous revoir, retraite-marche Loudet. 26 aoĂ»t 1928 â FĂȘte d'athlĂ©tisme dans le Parc BarrĂ©-Saint â La FertĂ©-MacĂ©. Une fĂȘte d'athlĂ©tisme. La sociĂ©tĂ© La Jeunesse Fertoise organise Ă La FertĂ©, pour dimanche prochain 26 aoĂ»t, Ă 15 heures, une grande fĂȘte d'athlĂ©tisme avec le concours de l'Union musicale. Cette fĂȘte se dĂ©roulera dans le parc BarrĂ©-Saint. La FertĂ©-MacĂ© - Parc BarrĂ©-Saint et le Kiosque â Cavalcade du 9 et 10 aoĂ»t 1913. Musique l'Union OuvriĂšre 8 juin 1930 â Comptes rendus et commentaires de l'inauguration de la toiture du Kiosque Ă musique du Parc BarrĂ©-Saint Compte rendu de la journĂ©e du 8 juin â C'est sous un soleil radieux que se sont dĂ©roulĂ©es les fĂȘtes de la PentecĂŽte qui comprenaient celle du 205e et celle de l'inauguration du kiosque Ă musique avec le concours de la musique du Paris OrlĂ©ans. L'aprĂšs-midi Ă©tait rĂ©servĂ© Ă la fĂȘte musicale. La musique du Paris OrlĂ©ans La Renaissance », dont la renommĂ©e n'est plus Ă faire, prĂȘtait son concours. DĂšs le matin les musiciens Ă©taient arrivĂ©s et visitĂšrent notre ville pour leur grand plaisir. A 16 heures avait lieu l'inauguration du kiosque de musique, au parc BarrĂ©-Saint. C'est notre sociĂ©tĂ© locale L'Union Musicale » qui ouvrit le concert par deux morceaux de premier choix et trĂšs bien rĂ©ussis. Puis la musique du Paris OrlĂ©ans nous fit assister Ă un vrai rĂ©gal musical. En passant, notons l'emplacement du kiosque dans un cadre dĂ©licieux. Pendant le concert, deux chanteurs se firent entendre, Mme Moraldi de l'OpĂ©ra-Comique et M. Cousinou du Grand Théùtre d'Alger. Le soir un autre concert de grand gala fut donnĂ© auquel une foule trĂšs dense assista. Le lendemain matin La Renaissance » se rendit Ă Bagnoles de l'Orne oĂč elle donna l'aprĂšs-midi au casino un concert avec chants. Concert de gala Ă 21 heures, parc BarrĂ©-Saint. â Bien que l'entrĂ©e au Parc soit payante, 21 heures sont Ă peine sonnĂ©es que les rares chaises dont les organisateurs ont pu se procurer sont prises d'assaut. Le flot continue Ă arriver et bientĂŽt la marĂ©chaussĂ©e aura beaucoup de peine Ă empĂȘcher la foule de piĂ©tiner » les pelouses. C'est jour de fĂȘte, le Parc est plein. 2000 personnes sont rangĂ©es autour du kiosque complĂ©tĂ©. Le Concert mieux encore que l'aprĂšs-midi, si l'on peut dire ! Nous retrouvons le mĂȘme chef, les mĂȘmes musiciens, les mĂȘmes chanteurs, avec semble-t-il, un talent dĂ©cuplĂ©. La brise tiĂšde d'une nuit de juin nous enveloppe et c'est dans l'enchantement le plus grand que nous ne cessons d'applaudir l'exĂ©cution impeccable du programme. Meyerber et Beethoven furent les premiers Ă l'honneur avec PremiĂšre Marche aux Flambeaux et l'Ouverture d'Egmont. A nouveau M. Cousinou ouvre la partie vocale. Son timbre, plus prenant encore que l'aprĂšs-midi, et son indĂ©niable talent auront raison des difficultĂ©s rencontrĂ©es dans Arioso di Benvenuto de Diaz. OĂč voulez-vous-aller ? de Gounod, d'une fraĂźcheur admirable, dut ĂȘtre rechantĂ© par le mĂȘme artiste, que le public ne veut plus lĂącher. Le programme instrumental Ă©tait composĂ© de telle maniĂšre que nous avons pu apprĂ©cier la valeur personnelle de la plupart des exĂ©cutants. Le Ballet Egyptien, de Luccmi, nous fait applaudir l'hauboĂŻste, M. Sylvestre, et les flĂ»tistes, MM. CourboulĂšs, Petitjean et SĂ©guin. A son tour, Mme Moraldi reprend contact avec les planches. Un passage bien connu et toujours goĂ»tĂ© d'HĂ©rodiade ProphĂšte bien-aimĂ©, lui valut un franc succĂšs. O Sole Mio, qui fut tant chantĂ©, il y a quelques annĂ©es, n'a encore rien perdu de sa valeur. La voix de contralto de Mme Moraldi sut lui donner toutes les finesses et l'ampleur dĂ©sirables. RappelĂ©e par le public, l'artiste nous transporte un moment au-delĂ des Alpes, et c'est dans la langue de Mussolini qu'elle re-exĂ©cute la chanson de E. dit Capuela. Qui ne connaĂźt pas le Duo de Colinette ? mais combien de fois l'avons-nous entendu aussi parfaitement exĂ©cutĂ© ? LĂ encore, Mme Moraldi et M. Cousinou se sont surpassĂ©s. La galanterie vivant encore chez nous, une magnifique gerbe de fleurs fut offerte Ă Mme Moraldi par le prĂ©sident de l'Union Musicale. La gracieuse artiste voulut Ă son tour remercier M. Renut, ainsi que tout le public et pour ce, elle invita son sympathique partenaire Ă donner une réédition du Temps des Cerises, si goĂ»tĂ© au concert de l'aprĂšs-midi. L'Ouverture de PoĂšte et Paysan de SuppĂ©, fut un vĂ©ritable rĂ©gal artistique qui donna l'occasion aux saxophones alto MM. Prieur, AufrĂšre, TilliĂ©, Deschanel, Flouzac, Besson, Etienne, Legrignoux et Leroy, de faire remarquer leur enviable latent. Une traditionnelle Marseillaise, chantĂ©e par Mme Moraldi et M. Cousinou, et accompagnĂ©e par l'orchestre, mettait le point final Ă cette manifestation musicale, vraiment artistique et â nous pouvons l'assurer â dont les Fertois conserveront longtemps le souvenir. Nous remercions sincĂšrement ici les organisateurs et particuliĂšrement notre compatriote Ă qui nous faisions allusion plus haut, de nous avoir procurĂ© cette rĂ©elle et saine distraction dont nous sommes trop privĂ©s. La FertĂ©-MacĂ© - Inauguration couverture du Kiosque Ă musique du 8 juin 1930 14 juillet 1935 â La FĂȘte Nationale fait toujours recette au parc BarrĂ©-Saint Programme des 13 et 14 juillet â Samedi 13 juillet Distribution de viande aux indigents Ă 20 h. 30, carillon des cloches. â Ă 21 h. 30, grande retraite aux flambeaux. Dimanche 14 juillet, Ă 6 heures, rĂ©veil en fanfare par les trompettes de l'Amicale Fertoise. â Ă 10 h. 45, place de la RĂ©publique, rassemblement des sociĂ©tĂ©s, revue de la Cie des sapeurs-pompiers, visite aux monuments patriotiques de 1870 et de la Victoire. â Ă 12 heures, la Marseillaise par le carillon des cloches. â Ă 14 heures rue St-Denis, course aux oeufs. â Ă 15 h. 30, lĂącher de pigeons voyageurs. â Ă 16 heures, parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Union musicale. â Ă 17 heures, place du chĂąteau, course Ă pied. â Ă 19 heures, HĂŽtel du Petit-Turc, banquet de la SociĂ©tĂ© du 14 juillet. â Ă 21 heures, parc BarrĂ©-Saint, concert par les trompettes de l'Amicale Fertoise, exercices de gymnastique par l'Amicale Fertoise. â Ă 22 heures, feu d'artifice, concert par le Rallye-Cor de l'Amicale Fertoise. Compte rendu de la fĂȘte du 14 juillet â AprĂšs une JournĂ©e bien remplie, les Fertois se sont donnĂ© rendez-vous, Ă 9 heures au Parc BarrĂ©-Saint. AmĂ©lioration notoire deux projecteurs bien placĂ©s illuminent la vaste scĂšne oĂč se dĂ©roule un programme qui fut un vrai rĂ©gal. L'Amicale Fertoise continue sa marche ascendante, ses succĂšs en font foi. Elle le doit Ă l'activitĂ© de son chef, M. l'abbĂ© GuibĂ©, Ă la compĂ©tence de son nouveau moniteur et aussi la fidĂ©litĂ© de ses vieux, qui deviennent pour parler le langage moderne, des as » de la barre fixe. Une innovation le cercle de fer ; pour des novices c'Ă©tait fort bien et cela promet. Qui a dit Que le son du cor est triste au fond des bois ? C'est possible, mais pas au Parc BarrĂ©-Saint. C'est que les succĂšs de la Fanfare et du Rallye-Cor Fertois ne se comptent plus. Dignement le feu d'artifice vient clĂŽturer la fĂȘte. 1er septembre 1935 â Une braderie est organisĂ©e Ă La FertĂ©-MacĂ© pour laquelle le parc BarrĂ©-Saint est sollicitĂ© afin d'y accueillir un grand spectacle acrobatique â A 21 heures, au Parc BarrĂ©-Saint, grand spectacle acrobatique, sur une estrade et sous le feu de beaux projecteurs, sous la direction de l'impresario Talva-Nohel, des spectacles artistiques de Paris, avec le concours des plus sensationnelles attractions des grands cirques et music-hall ; Erbas, Ă©quilibriste comique sur fil de fer ; Les Ennags, les fameux acrobates comiques excentriques dans un sketch de fou rire ; Les Willys, les hilarants comiques cyclistes sur leurs invraisemblables machines ; Didama and Partner balancing act, dans leur Impressionnant travail d'Ă©quilibre instable sur meubles cassĂ©s. Prix des places RĂ©servĂ©es, 10 fr. ; premiĂšres, 6 fr. ; secondes, 4 fr. ; pourtour. 2 fr. Quelques concerts sur le Kiosque Ă musique enfin chapeautĂ© 23 juin 1930 â L'Union Musicale donnera jeudi prochain, 26 juin au Parc BarrĂ©-Saint, un concert Ă 21 heures dont voici le programme Marche des musiciens, Allier. â Fantaisie sur TancrĂšde, G Rossini. â RĂȘve d'or, valse lente. Allier. â Fantaisie sur Zampa, HĂ©rold. â Paris- Bruxelles. Turine. 18 mai 1931 â L'Union musicale qui se prĂ©sentera au Concours de FougĂšres, le dimanche 24 mai, donnera un concert le jeudi 21 mai, Ă 20 h. 30, au Parc BarrĂ©-Saint, oĂč seront exĂ©cutĂ©s les morceaux de ce concours. Voici le programme de ce concert Flingot allegro militaire, MontagnĂ©. â Ange Pitou fantaisie, morceau imposĂ©, F. Sali. â Printemps charmeur valse chantĂ©e, Champel. â Le BaptĂȘme d'une PoupĂ©e fantaisie romantique, morceau de choix, Beuchel. â La Parade des Bleuets allegro, Balay. Comme Ă l'habitude, des chaises seront mises en location au bĂ©nĂ©fice des pauvres. 22 juin 1933 â Union musicale. Concert du jeudi 22 juin, au Parc BarrĂ© Saint, Ă 21 heures LunĂ©ville allegro militaire. â Les Saltimbanques fantaisie de L. Ganne. â Babillage de Gilet. â PensĂ©es Lointaines fantaisie. âL'Amour chante en nos coeurs valse chantĂ©e de Delbecq. 26 juin 1935 â La fanfare de l'Ă©cole primaire supĂ©rieure donnera son deuxiĂšme concert au parc BarrĂ©-Saint ce soir mercredi Ă 21 heures. Au programme Les Chasseurs Alpins » pas redoublĂ©. â Myrthis » gavotte. â Jardin Fleuri » fantaisie. â Souvenirs d'Antan » valse. â SillĂ© le Philippe » pas redoublĂ©. 6 aoĂ»t 1936 â L'Union Musicale donnera un concert au parc BarrĂ©-Saint, le jeudi 6 aoĂ»t, Ă 21 heures. Programme GenĂšve marche. â La MĂ©sange fantaisie. â Tendres souvenirs valse. â Les Echos du Midi mosaĂŻque. â En FĂȘte allegro de concert. 23 juin 1937 â Le mercredi 23 juin Ă 21 heures, au parc BarrĂ©-Saint, la Fanfare de l'Ă©cole supĂ©rieure donnera un concert. Programme 1. Spearmint, pas redoublĂ© Touine. â 2. RĂ©veil des Dieux, fantaisie Jean Louys. â 3. Souvenirs d'antan, valse E. Flamant. â 4. La VallĂ©e du Grand-Morin, fantaisie Renoux. â 5. Le TĂ©mĂ©raire, pas redoublĂ© Mougeot. 24 juin 1937 â Le jeudi 24 juin, Ă 21 heures, au parc BarrĂ©-Saint, concert par l'Union Musicale. Programme 1. Sur la grandâroute, allegro Gaudefroy. â 2. La tonnelle fleurie, ouverture X.. â 3. Ciao, valse italienne Bouchel. â 4. Chant de printemps, fantaisie Delbecq. â 5. MarchĂ© des poilus A. Doyen. 11 aoĂ»t 1938 â La fanfare des Sapeurs-Pompiers donnera un concert au Parc BarrĂ©-Saint demain jeudi 11 aoĂ»t, Ă 20 h. 45. Programme 1° Marche de l'Union des Sapeurs-Pompiers de Basse Normandie. â 2° La lance, polka pour clairon, soliste M. Robert Davot. â 3° JournĂ©e Normande, fantaisie imitative. â 4° Les Sapeurs-Pompiers, marche imitative. â 5° FlammĂšche, valse. â 6° Le Joyeux Sapeur, dĂ©filĂ©. La FertĂ©-MacĂ© - Le Jardin public et le Kiosque Ă musique 11 mai 1938 â FĂȘte de Jeanne d'Arc Ă La FertĂ©-MacĂ©. Le Kiosque du Parc BarrĂ©-Saint envahi par la foule â La FĂȘte nationale de Jeanne dArc. Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, La FertĂ©-MacĂ© a honorĂ© dignement la Sainte de la Patrie. A 11 h. 15, autour de la statue Jeanne d'Arc dĂ©corĂ©e de guirlandes et de drapeaux, les trompettes de l'Entente Fertoise exĂ©cutĂšrent plusieurs sonneries. A 11 h. 30, une Messe fut cĂ©lĂ©brĂ©e Ă l'Ă©glise Notre-Dame. Les autoritĂ©s, les sociĂ©tĂ©s locales, les enfants des Ă©coles y assistaient. L'Union Musicale et les trompettes de l'Amicale exĂ©cutĂšrent plusieurs morceaux choisis. L'aprĂšs-midi, une foule nombreuse avait envahi le parc BarrĂ©-Saint, oĂč l'Union Musicale sous la direction de son chef M. LiĂ©vois, exĂ©cuta les plus beaux morceaux de son rĂ©pertoire. Le soir, aprĂšs le panĂ©gyrique de Ste Jeanne d'Arc Ă l'Ă©glise Notre-Dame eut lieu l'embrasement de la statue. La maĂźtrise paroissiale se fit entendre dans la cantate Ă Jeanne d'Arc, puis les trompettes de l'Amicale Fertoise et le Rallye-Cor Fertois se firent entendre. Formations musicales actives Ă La FertĂ©-MacĂ© en 1909 Musique municipale, direction AndrĂ©, 42 exĂ©cutants le 1er octobre 1912, AndrĂ© est nommĂ© chef de la musique municipale et directeur de la Lyre VitrĂ©enne aux appointements annuels de francs. Jouffroy, qui Ă©tait professeur de musique Ă Avranches, vient remplacer AndrĂ© Ă la tĂȘte de la Musique municipale de La FertĂ©-MacĂ© Musique de l'Ecole Primaire SupĂ©rieure des Garçons, direction Souvray, 30 exĂ©cutants ; La Lyre Fertoise, fondĂ©e en 1899, direction Maynaerts, 30 exĂ©cutants. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique ven. 21 sept. 2018 1616 LA FERTĂ-SOUS-JOUARRE - Le Kiosque de musique SEINE ET MARNE La FertĂ©-au-Col, qui devient dĂ©finitivement La FertĂ©-sous-Jouarre en 1789, est installĂ©e Ă cheval sur les deux rives de la Marne. Les deux parties de la ville sont reliĂ©es par un pont traversant de part en part une Ăźle formĂ©e par un bras de la riviĂšre. Cette Ăźle sera rattachĂ©e Ă la rive droite de la Marne lors de gros travaux rĂ©alisĂ©s de 1865 Ă 1870, le bras comblĂ© devenant le boulevard de Turenne. La FertĂ©-au-Col appartient Ă la famille de CondĂ© depuis le XVIe siĂšcle. A la demande de prĂšs de quatre cent manans et habitans fertois, pendant six jours, du 9 au 12 septembre et les 29 et 30 septembre 1558, ceux-ci comparaissent devant un certain Pierre Leclerc, tabellion chargĂ© d'Ă©tablir un projet de bail avec Louis Ier de Bourbon, prince de CondĂ© 1530-1569. Au terme du contrat signĂ© le 28 novembre 1558, le prince de CondĂ©, reprĂ©sentĂ© par son bailli Claude Bonnard, son procureur Etienne Drouin et son secrĂ©taire Jean Parenteau, donne Ă bail auxdits fertois, deux terrains destinĂ©s notamment Ă l'usage de leurs pĂąturages. Ceux-ci sont situĂ©s sur la rive gauche de la FertĂ© l'un, le PĂątis de Reuil, tenant au pont Chobert jusqu'au pressoir du Prince, le second, le PĂątis de CondĂ© ou Condetz, contenant Ă ladite mesure six arpents ou environ soit 428 mĂštres, tenant dâune part au chemin et port Ă meules, dâun cotĂ© Ă mondit Seigneur, Ă Claude Solvet, Ă Messire Bernard Gochard et au seigneur de Laigni, et par deux endroits au chemin conduisant Ă Reuil ; et dâautre au jardin de l'HĂŽtel-Dieu, Ă François Chobert, Ă Robert Broultin et autres... En contrepartie de cette mise Ă disposition, chacun de nos quatre cent manans s'engagent Ă payer au prince de CondĂ©, un denier tournois une fois l'an, Ă la Saint-RĂ©my d'octobre. En outre lesdits manans seront tenus dorĂ©navant et Ă toujours de moudre leurs grains au moulin du seigneur et de faire pressurer leurs vendanges des vignobles mouvans de nous Ă nos pressouers... Plan de La FertĂ©-sous-Jouarre en 1827 Le faubourg de La FertĂ©-sous-Jouarre oĂč se situe le PĂątis de CondĂ© devient, dĂšs cette Ă©poque, le quartier incontournable de la fabrication et de la conception des meules de moulin en France et mĂȘme Ă l'Ă©tranger. MalgrĂ© les sĂ©vĂšres inondations dĂ»es aux frĂ©quentes crues de la Marne, l'industrie meuliĂšre fertoise emploie plus de deux mille ouvriers au XIXe siĂšcle, alors Ă l'apogĂ©e de ce succĂšs ; on expĂ©die chaque annĂ©e plus de mille meules de plusieurs tonnes chacune, aussi voit-on quelques fortunes se crĂ©er grĂące Ă cette euphorie. Le PĂątis de CondĂ©, devenu bien national depuis la rĂ©volution, est transformĂ© en Promenades, plantĂ©es de six rangĂ©es d'arbres, entourant une allĂ©e centrale. A son extrĂ©mitĂ© est Ă©rigĂ©e, le 21 avril 1822, une Croix de Mission, dressĂ©e Ă l'issue d'un grand cortĂšge Ă travers la ville pavoisĂ©e, emmenĂ© par l'Ă©vĂȘque de Meaux suivi par la garde nationale. Cette Croix ne fera pas long feu dĂšs le mois de juillet 1830, Ă l'occasion des Trois Glorieuses, elle est arrachĂ©e et dĂ©truite, suivie quelques jours aprĂšs par celles de Jouarre, de Provins, de Saint-Cyr... Entre 1830 et 1880, de gros travaux transforment le quartier du PĂątis de CondĂ©, et notamment la construction de quais, d'entrepĂŽts et d'ateliers pour la meulerie le long du chemin de halage, la surĂ©lĂ©vation des zones bĂąties sur pilotis et continuellement inondĂ©es, la dĂ©molition de l'HĂŽtel-Dieu particuliĂšrement insalubre... Le PĂątis de CondĂ©, de par son emplacement et sa superficie, est un des lieux les plus frĂ©quentĂ©s. Comices agricoles et foires y sont organisĂ©s ponctuellement, fĂȘtes et festivals musicaux, jeux et fĂȘtes foraines y sont frĂ©quents, attestĂ©s dĂšs 1843. L'OrphĂ©on de la FertĂ©-sous-Jouarre, actif dĂšs 1854, dirigĂ© par M. Cuvillier, est suivi par la crĂ©ation, en 1863, de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, comptant une quarantaine de musiciens, qui accompagnera la vie fertoise pendant de nombreuses dĂ©cennies. En 1892, la municipalitĂ© fait Ă©difier un théùtre municipal, en pierres meuliĂšres cela va de soit, en lieu et place de la Croix de Mission abattue en 1830, au bout du PĂątis de CondĂ©. La FertĂ©-sous-Jouarre - Théùtre municipal sur le PĂątis de CondĂ© â Rue du Port-aux-Meules, PĂątis de CondĂ© Ă gauche Dix ans plus tard, en 1902, Paul Lallier, maire de la FertĂ©-sous-Jouarre, est amenĂ© Ă donner son acceptation pour une donation que personne n'attendait, celle du mystĂ©rieux Auguste-Alfred Cocu, grĂące Ă qui, un Kiosque Ă musique sera Ă©difiĂ© l'annĂ©e suivante, sur le PĂątis de CondĂ©, en vis-Ă -vis du théùtre. Par quel miracle Auguste-Alfred Cocu, garçon boucher Ă 25 ans, mariĂ© Ă une femme de chambre, devient-il rentier Ă 43 ans ? N'ayant pas la rĂ©ponse, contentons-nous de relater les faits. Auguste-Alfred Cocu, nĂ© Ă La FertĂ©-sous-Jouarre le 8 fĂ©vrier 1850, est le fils de Jean-Charles Cocu, tonnelier, nĂ© en 1818 et de Sophie Victoire Sylvie Raton, nĂ©e en 1816. Tous deux sont domiciliĂ©s Ă La FertĂ©-sous-Jouarre. Auguste-Alfred Cocu se marie le 14 octobre 1875 Ă Paris IXe avec Anne Zowille, femme de chambre demeurant 13 rue de Londres Ă Paris IXe, nĂ©e Ă Mersch Luxembourg le 20 juin 1847, fille de Jean Zowille, tailleur de pierres, prĂ©dĂ©cĂ©dĂ© dont l'Ă©pouse demeure Ă Paris, 74 avenue de Clichy. Lors de son mariage, Cocu, dĂ©clare ĂȘtre garçon boucher et rĂ©side 6 passage de Tivoli Ă Paris IXe rebaptisĂ© en 1910 rue de Budapest, devenue plus tard un quartier "chaud". Le 9 avril 1893 Auguste-Alfred Cocu rĂ©dige un testament, lĂ©guant francs Ă la ville de la FertĂ©-sous-Jouarre destinĂ© Ă construire un kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ©. Anne Zowille-Cocu dĂ©cĂšde le 5 janvier 1900, Ă son domicile conjugal 109 rue de Belleville Ă Paris XIXe. Et 8 jours plus tard, le 13 janvier 1900, Auguste-Alfred Cocu, dĂ©clarĂ© rentier, dĂ©cĂšde Ă Saint-Martin, commune de la FertĂ©-sous-Jouarre, oĂč il rĂ©sidait... Le Kiosque Ă musique, dont le coĂ»t final s'Ă©lĂšve Ă francs, est Ă©difiĂ© en 1903 par H. Bergerot, constructeur Ă Paris de forme octogonale, les colonnes de fonte sont rĂ©alisĂ©es par l'entreprise d'Antoine Durenne de Sommevoire ; des volutes et ciselures en fer forgĂ© ornent le pourtour du plafond de la toiture en zinc ; une rambarde de fer forgĂ© est fixĂ©e sur le soubassement de pierre renfermant une cave ; une grille de protection et quelques plantes entourent les huit marches de l'escalier d'accĂšs. L'inauguration a lieu le 10 mai 1903 au milieu d'une foule considĂ©rable, plusieurs formations musicales de la rĂ©gion, conviĂ©es, participent Ă cette fĂȘte, au cours de laquelle de nombreux concerts sont donnĂ©s. La FertĂ©-sous-Jouarre - Le Kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ© Le 25 janvier 1910, la Marne en crue n'Ă©pargne pas le PĂątis de CondĂ©. Cependant cela n'a rien de surprenant pour les Fertois qui ont vu ou entendu parler, par le passĂ©, de nombreuses inondations, les plus importantes datant de 1740 ou encore du 25 fĂ©vrier 1784 lors de cette derniĂšre, le pont en bois sur la riviĂšre est emportĂ© et un bac sera mis en service le temps d'en Ă©difier un nouveau ; en consĂ©quence de ces crues, de nombreuses maisons ont dĂ©finitivement Ă©tĂ© obligĂ©es d'adopter leur premier Ă©tage comme lieu d'habitation, relĂ©guant le rez-de-chaussĂ©e en cave. La FertĂ©-sous-Jouarre - Crue du 25 janvier 1910 sur le PĂątis de CondĂ©, le Kiosque Ă musique les pieds dans l'eau Le 4 septembre 1914, devant l'arrivĂ©e massive des Prussiens, le GĂ©nie fait sauter le pont de pierre de la FertĂ©-sous-Jouarre, ce qui n'empĂȘche en rien lesdits prussiens d'envahir la ville en traversant la Marne sur un pont de fortune rĂ©parĂ© Ă la hĂąte. Les deux jours suivants, La FertĂ©-sous-Jouarre est rançonnĂ©e et pillĂ©e. Le 8 septembre, les Allemands font sauter le pont de fer, de nombreuses maisons sont incendiĂ©es ou bombardĂ©es et le 9 septembre ils battent en retraite devant les assauts des fusiliers anglais. La FertĂ© est libĂ©rĂ©e... Le Théùtre municipal du PĂątis de CondĂ©, rĂ©quisitionnĂ©, devient l'hĂŽpital auxiliaire n° 203, tenu par l'Association des Dames Françaises, sous la responsabilitĂ© du docteur Bar. La FertĂ©-sous-Jouarre - Convoi d'ambulances anglaises sur le PĂątis de CondĂ©, Kiosque Ă musique au fond Le Kiosque Ă musique a Ă©tĂ© restaurĂ© en 2009-2010, et le théùtre municipal lui fait toujours face aujourd'hui. Kiosque toujours en place. voir ici, Le Kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ© de La FertĂ©-sous-Jouarre, aujourd'hui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 publiĂ© par Jean Marc Ven 21 Sep 2018 1425 28 mai 1854 â Les comices agricoles se dĂ©roulent sur les PĂątis de CondĂ© et de Reuil, invariablement suivis d'un grand banquet puis d'une grande fĂȘte, de concerts et de feux d'artifices, sur le PĂątis de CondĂ© â Le Comice de 1854 fera Ă©poque Ă La FertĂ©-sous-Jouarre, et le souvenir en restera comme de l'un des plus beaux, sans doute, auxquels la SociĂ©tĂ© d'agriculture de Meaux puisse prendre part Ă l'avenir. A onze heures, tandis que vingt-huit charrues achevaient de tracer leurs sillons de concours, tandis que les divers juris terminaient l'examen des bestiaux et des instruments exposĂ©s, un cortĂšge qui Ă©tait allĂ© prendre M. le prĂ©fet Ă la gare, traversait, musique en tĂȘte, toute la ville, et se rendait sur le PĂątis de CondĂ©, oĂč un autel avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©. Une messe, pendant laquelle l'orphĂ©on de La FertĂ© et la musique de Trilport, se sont fait entendre, a Ă©tĂ© dite par M. l'abbĂ© Lamiche, doyen de La FerlĂ©, qui appartient a l'une des plus anciennes et des plus honorables familles de la culture de la contrĂ©e aussi a-t-il voulu que la parole Ă©vangĂ©lique s'associĂąt Ă cette fĂȘte de l'agriculture, et dans une allocution bien sentie et parfaitement appropriĂ©e Ă la circonstance, M. le curĂ© a profondĂ©ment Ă©mu l'auditoire. AprĂšs une visite au champ de labourage et aux diverses expositions, qu'il a examinĂ©es en homme pratique, M. de Bourgoing, prĂ©fet de Seine-et-Marne, a pris place sous la belle et vaste tente Ă©lĂ©gamment dĂ©corĂ©e par M. Jallot-Thaboureux, oĂč se sont rĂ©unis aussi, avec les membres de la SociĂ©tĂ©, ; MM. Theurey, maire, Charpentier et Bazin, adjoints de La FertĂ© ; M. Damoreau, maire de Meaux ... Les laurĂ©ats sont venus recevoir les rĂ©compenses qui leur Ă©taient dĂ©cernĂ©es, aux applaudissements d'une assemblĂ©e qui se composait d'au moins personnes commodĂ©ment placĂ©es. Comme nous l'avons dit c'Ă©tait le corps de musique de Trilport, fondĂ© par M. le vicomte d'AmĂ©court et dirigĂ© par M. Denogeant qui exĂ©cutait des morceaux d'harmonie ; et ce n'Ă©tait point un des moindres sujets de remarque dans cette fĂȘte, que cette rĂ©union de jeunes gens d'un village, presque tous employĂ©s aux travaux de la terre, exĂ©cutant les mĂȘmes morceaux qu'une musique de rĂ©giment, et avec la mĂȘme prĂ©cision, la mĂȘme justesse, la mĂȘme entente des nuances qu'on eĂ»t pu l'attendre d'un corps de musique militaire. L'orphĂ©on de La FertĂ© dirigĂ© avec un zĂšle et un amour de l'art infinis, par M. Cuvillier, n'a pas eu moins de succĂšs ; on lui a redemandĂ© un morceau, et on l'a priĂ© de vouloir bien se faire entendre de nouveau au banquet. Au banquet a succĂ©dĂ© l'illumination fort brillante de la belle promenade de Reuil et d'une partie de la ville. Du pont, le coup d'oeil Ă©tait ravissant ; on remarquait surtout l'illumination des vastes bĂątiments du moulin qui se raccordait avec celle de la pelouse et se reflĂ©tait dans les eaux. Un feu d'artifice, parfaitement rĂ©ussi, et de la composition de M. Ruggieri, artificier du gouvernement, a Ă©tĂ© tirĂ© Ă 9 heures en prĂ©sence de plus de 15 mille spectateurs. On a remarquĂ© surtout une trĂšs belle piĂšce reprĂ©sentant une charrue entre deux gerbes de blĂ©, et le bouquet en Ă©toiles de couleurs variĂ©es, de l'effet le plus agrĂ©able. Ainsi a Ă©tĂ© terminĂ©e pour une partie des spectateurs cette fĂȘte qui, pour beaucoup d'autres, s'est encore prolongĂ©e au bal sous la lente jusqu'Ă quatre heures du matin, sans trouble et sans dĂ©sordre, rĂ©sultat dĂ» non moins au bon esprit de la population qu'aux excellentes dispositions qui avaient Ă©tĂ© prises. De grandes fĂȘtes fertoises se dĂ©roulent tous les ans Ă l'occasion de la Saint-Jean 25 juin 1876 â La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est ligne de de ChĂąteau-Thierry. Grande fĂȘte locale et foire de la Saint-Jean. Visiter les cĂ©lĂšbres carriĂšres de meuliĂšres qui fournissent Ă la meunerie du monde entier. 23 et 24 juin 1878 â La FertĂ©-sous-Jouarre Est. 23 juin. Foire et fĂȘte de la Saint-Jean. Lundi 24 â Tir Ă la carabine et au pistolet, prix, jeux divers, spectacles, danses publiques, illuminations, jeux, prix, concert. A neuf heures, feu d'artifice, bal. 24 et 25 juin 1880 â La FertĂ©-sous-Jouarre. Jeudi 24, tir Ă la carabine et au pistolet. â Vendredi 25, Jeux, prix. Grand bal. Concert. 30 juin 1901 â La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est. â Jeu du tonneau, bals, concerts, panoramas, courses de vĂ©locipĂšdes, feu d'artifice. 22 juin 1902 â La FertĂ©-sous-Jouarre gare de l'Est. â Jeu du baquet, bals Ă grands orchestres, montagnes russes, tir Ă la carabine, illuminations. 25 mai 1879 â Concours orphĂ©onique de La FertĂ©-sous-Jouarre â Le concours orphĂ©onique de La FertĂ©-sous-Jouarre, organisĂ© par M. Torchet, directeur des SociĂ©tĂ©s musicales de Seine-et-Marne, a eu lieu dimanche dernier, 25 mai, sous la prĂ©sidence de M. Patinot, prĂ©fet du dĂ©partement. Plus de 80 SociĂ©tĂ©s y ont pris part, parmi lesquelles d'excellents orphĂ©ons de Paris. Un choeur superbe de M. Benjamin Godard, imposĂ© Ă la division d'honneur, a Ă©tĂ© vivement applaudi, non seulement par le public, mais encore par MM. les membres du jury qui ont tenu Ă fĂ©liciter l'auteur de l'oeuvre remarquable qu'ils venaient d'entendre. Les vers du choeur, A la Franche-ComtĂ©, sont d'un vrai poĂšte, M. Grandmougin, et le compositeur les a traduits avec une rare intelligence. Les premiĂšres strophes, d'un calme majestueux, forment le plus heureux contraste avec le final entraĂźnant, dans lequel une habile rĂ©miniscence de l'hymne de Rouget de Lisle produit le plus grand effet. Le Choral parisien l'a exĂ©cutĂ© avec beaucoup de vigueur et un parfait sentiment des nuances et a su mĂ©riter la couronne de vermeil que le Jury lui a dĂ©cernĂ© Ă l'unanimitĂ©. 27 juin 1886 â Grande fĂȘte sur le PĂątis de CondĂ© Ă la suite du concours dĂ©partemental agricole â Compte-rendu du Concours dĂ©partemental agricole tenu le dimanche 27 juin 1886 Ă La FertĂ©-sous-Jouarre. ... AprĂšs la distribution des rĂ©compenses on se rend Ă la salle du banquet sous une vaste tente installĂ©e sur la place de l'hĂŽtel-de-ville. Une table un peu plus Ă©levĂ©e que les autres et qui tenait toute la longueur de la tente, figurait la table d'honneur Ă laquelle se sont placĂ©es les autoritĂ©s dĂ©partementales et cantonales et les membres du bureau de la sociĂ©tĂ© d'agriculture. M. BĂ©nard, le vice-prĂ©sident, Ă©tait Ă la droite de M. le prĂ©fet, M. le sĂ©nateur Dufraigne Ă gauche. Pendant le dĂźner les musiciens de la ville qui avaient jouĂ© diffĂ©rents morceaux Ă la distribution des prix ont Ă©galement donnĂ© un concert, soulignant le discours du prĂ©fet par l'exĂ©cution de la Marseillaise. Le moment psychologique venu, c'est-Ă -dire lorsque le Champagne a commencĂ© Ă pĂ©tiller dans les verres, M. Lagarde s'est levĂ© et a portĂ© le toast traditionnel Ă M. Jules GrĂ©vy, prĂ©sident de la RĂ©publique française, dont le nom est un symbole de patriotisme, de loyautĂ© et d'honneur. A ce moment la fĂȘte sur le pĂątis de CondĂ© battait son plein ; les bals commençaient, les chevaux de bois tournaient avec fureur, les baraques de saltimbanques et les boutiques des camelots Ă©taient remplis de curieux et d'acheteurs. Le feu d'artifice n'a rien eu de remarquable que la derniĂšre piĂšce sur laquelle on lisait une inscription en l'honneur de l'agriculture. Nous devons une mention toute particuliĂšre aux illuminations du champ de fĂȘte ; elles ont Ă©tĂ© rĂ©ussies. Les bals trĂšs animĂ©s se sont prolongĂ©s jusqu'au jour, embellis moins par les brillantes toilettes que par la beautĂ© et les grĂąces du sexe qui les portait et les diffĂ©rents trains de la nuit avaient de la peine Ă contenir la multitude des voyageurs qui regagnaient leurs demeures aprĂšs avoir assistĂ© aux Ă©pisodes multiples de la journĂ©e. 26 avril 1896 â Grande fĂȘte foraine sur le PĂątis de CondĂ©, Ă l'issue de l'inauguration de la Salle des FĂȘtes et du Service des Eaux â Dimanche 26 avril, la ville de la FertĂ©-sous-Jouarre sera en fĂȘte. Grand concours national de musiques et inauguration du service des eaux et de la salle des fĂȘtes, sous la prĂ©sidence du prĂ©fet de Seine-et-Marne, de M. PrĂ©vet, sĂ©nateur, du sous-prĂ©fet de Meaux et de M. Paul Lallier, maire de la ville de La FertĂ©-sous-Jouarre, et sous les auspices de la municipalitĂ©. 70 sociĂ©tĂ©s de musique, reprĂ©sentant un effectif de exĂ©cutants, prendront part au concours. Le soir, grand banquet dans la salle des fĂȘtes ; Ă neuf heures, grand feu d'artifice. Splendide fĂȘte foraine sur la promenade du PĂątis-de-CondĂ©. Bals de nuit ; brillantes illuminations. Trains supplĂ©mentaires de Paris. 28 juillet 1901 â Les rĂ©compenses du Concours de pĂȘche distribuĂ©es sur le PĂątis de CondĂ© â La FertĂ©-sous-Jouarre. Concours de pĂȘche. La fameuse SociĂ©tĂ© des pĂȘcheurs bondynois visitera la ville dimanche prochain. PrĂ©cĂ©dĂ©e de sa fanfare, elle dĂ©filera dans les rues, puis il y aura un banquet, Ă l'issue duquel un concours de pĂȘche rĂ©unira tous les Bondynois sur les bords de la Marne. Les rĂ©compenses seront distribuĂ©es solennellement sur le pĂątis de CondĂ©, et un feu d'artifice sera tirĂ© le soir. 10 mai 1903 â Inauguration du Kiosque Ă musique sur le PĂątis de CondĂ© â La FertĂ©-sous-Jouarre. Une FĂȘte musicale, qui avait attirĂ© ici une foule considĂ©rable, a eu lieu aujourd'hui Ă l'occasion de l'inauguration d'un kiosque dĂ» Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de M. Cocu, dĂ©cĂ©dĂ© il y a quelque temps. Le programme se composait d'un dĂ©filĂ© et de concerts donnĂ©s sur divers emplacements par les sociĂ©tĂ©s suivantes qui avaient adhĂ©rĂ© Ă cette fĂȘte la Lyre meldoise, l'Union musicale de ChĂąteau-Thierry, l'harmonie des Amis-RĂ©unis de ChĂąteau-Thierry, la fanfare de Saint-Cyr-sur-Morin, la fanfare de Jouarre et la fanfare de SaĂący. A quatre heures et demie, un morceau d'ensemble, composĂ© par le directeur de l'harmonie de la FertĂ©, M. LeliĂšvre, ex-musicien de la garde rĂ©publicaine, a Ă©tĂ© jouĂ© par plus de trois cents exĂ©cutants, qui ont fait entendre ensuite la Marseillaise. M. Lallier, maire, a prononcĂ© une allocution pour remercier le donateur et les sociĂ©tĂ©s qui ont pris part Ă cette solennitĂ© et auxquelles des mĂ©dailles commĂ©moratives ont Ă©tĂ© distribuĂ©es. Le soir, Ă huit heures, concert par l'Harmonie municipale les Enfants des Bardes, sous la direction de M. V. LeliĂšvre. Un bal, donnĂ© Ă la salle des FĂȘtes a terminĂ© la soirĂ©e. La FertĂ©-sous-Jouarre - Kiosque et théùtre sur le PĂątis de CondĂ© â Kiosque Ă musique aprĂšs la crue 14 aoĂ»t 1904 â Camille Pelletan, ministre de la marine, accueilli comme un prince Ă La FertĂ©-sous-Jouarre Programme â La jolie commune de la FertĂ©-sous-Jouarre s'apprĂȘta Ă recevoir dignement, demain, M. Pelletan, ministre de la marine. Voici le programme complet des grandes fĂȘtes populaires offertes Ă la population Ă l'occasion de la visite ministĂ©rielle Dimanche. â A six heures du matin, salves d'artillerie; Ă dix heures et demie, place de l'HĂŽtel-de-Ville, rĂ©union des sociĂ©tĂ©s ; Ă onze heures, dĂ©part pour la gare ; Ă onze heures dix, arrivĂ©e de M. Pelletan, rĂ©ceptions, salves d'artillerie, grand dĂ©filĂ© ; Ă onze heures et demie, sur le PĂątis-de-CondĂ©, grand banquet dĂ©mocratique Ă l'issue de ce banquet, M. Pelletan prononcera un grand discours politique ; Ă trois heures et demie, concerts, place de l'HĂŽtel-de-Ville, rond-point de l'Ile, PĂątis-de-Reuil, PĂątis-de-CondĂ© ; le soir, Ă neuf heures, sur le PĂątis-de-CondĂ©, grand bal populaire et gratuit, illuminations gĂ©nĂ©rales. Lundi. â A six heures du matin, rĂ©veil en fanfare, salves d'artillerie ; Ă dix heures, concours cycliste, courses cyclistes, dĂ©filĂ© avec le concours de l'Harmonie municipale ; Ă deux heures et demie, concours de pĂȘche rassemblement des sociĂ©tĂ©s place de l'HĂŽtel-de-Ville, dĂ©filĂ© ; Ă quatre heures, concours de barques fleuries ; Ă cinq heures, place de l'HĂŽtel-de-Ville, concert instrument ; Ă huit. heures, fĂȘte nautique ; Ă neuf heures, bals de quartier, illuminations gĂ©nĂ©rales. Compte rendu â M. Camille Pelletan, ministre de la marine, Ă prĂ©sidĂ© aujourd'hui Ă l'inauguration du pont nouvellement construit pour relier les communes d'ArmentiĂšres et de Congis, dans le canton de Lizy-sur-Ourcq. Ce pont mĂ©tallique avec platelage en bĂ©ton armĂ© a Ă©tĂ© lancĂ© sur la Marne, Ă cent mĂštres du barrage d'Isle, sur une portĂ©e de 60 mĂštres ; il est particuliĂšrement remarquable par son Ă©lĂ©gance et sa lĂ©gĂšretĂ©. Il a Ă©tĂ© construit par M. Tricon et la SociĂ©tĂ© de Montreuil, sous la direction de MM. Heude, ingĂ©nieur en chef ; Sigault, ingĂ©nieur ordinaire, et Langlois, agent voyer principal. M. Pelletan est arrivĂ© Ă la FertĂ©-sous-Jouarre Ă onze heures, accompagnĂ© de son chef de cabinet, de MM. Chauvin et Menier, dĂ©putĂ©s ; Regismanset, sĂ©nateur ; Penancier, conseiller gĂ©nĂ©ral ; Weil, sous-prĂ©fet ; Barbier, maire de Meaux, et de tous les fonctionnaires du dĂ©partement. Le maire de la FertĂ©, M. Philibert Roger, lui a souhaitĂ© la bienvenue, et le cortĂšge s'est rendu immĂ©diatement au pĂątis de CondĂ©, oĂč a eu lieu un banquet de sept cents convives, offert par la Ville au ministre. Des toasts y ont Ă©tĂ© portĂ©s par MM. Le Bourdon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©fecture, Philibert Roger, Chalamon, Chauvin, Menier, et le ministre y a prononcĂ© un grand discours, dans lequel il a fait l'Ă©loge du ministĂšre actuel. A l'issue du banquet, la rosette d'officier de l'Instruction publique a Ă©tĂ© remise Ă M. Roger, maire de la FertĂ© ; les palmes d'officier d'acadĂ©mie Ă MM. Pommery, industriel Ă Meaux ... AprĂšs l'inauguration du pont, un vin d'honneur a Ă©tĂ© offert au ministre, sous la tente mĂȘme oĂč est donnĂ© un nouveau banquet de deux cents couverts, prĂ©sidĂ© par M. Chauvin, et oĂč un second discours a Ă©tĂ© prononcĂ© par M. Pelletan, qui a remerciĂ© les populations de l'accueil qui lui a Ă©tĂ© fait. A 4 h. 40, le ministre de la marine et son cortĂšge ont pris, Ă Isles-ArmentiĂšres, le train qui les a ramenĂ©s Ă Paris. 23 juin 1906 â Concert des Enfants de Bardes sur le PĂątis de CondĂ© â La FertĂ©-sous-Jouarre Est. Foire et fĂȘte de la Saint-Jean. Salves d'artillerie. RĂ©ception des Briards de Paris ». Grande fĂȘte sur le pĂątis de CondĂ©. Concert des Enfants des Bardes ». Bal de nuit. 16 septembre 1907 â Exposition horticole sur le PĂątis de CondĂ© â De son cĂŽtĂ©, la sociĂ©tĂ© horticole et maraĂźchĂšre du canton de la FertĂ©-sous-Jouarre, avait organisĂ© une autre exposition, qui s'est tenue sur le PĂątis de CondĂ©. Plantes, fleurs, fruits et lĂ©gumes ont Ă©tĂ© trĂšs admirĂ©s par la foule, qui a circulĂ© jusqu'au soir dans l'enceinte de l'exposition. Le jury, aprĂšs une longue dĂ©libĂ©ration, a dĂ©cernĂ© les rĂ©compenses suivantes Grand prix d'honneur, mĂ©daille d'or offerte par le gouvernement M. Wangler, horticulteur Ă Meaux. ... Un banquet, auquel assistaient M. Philibert Roger, maire ; les membres du jury et le bureau de la sociĂ©tĂ© horticole, a Ă©tĂ© servi Ă l'hĂŽtel de l'EpĂ©e. 11 juin 1908 â RodĂ©o incontrĂŽlĂ© en motocyclette sur le PĂątis de CondĂ© â Une motocyclette emballĂ©e au milieu d'une foule Ă La FertĂ©-sous-Jouarre. Les opĂ©rations pour le classement des chevaux et le recensement des voitures avaient lieu ce matin sur le pĂątis de CondĂ©, Ă la FertĂ©-sous-Jouarre. Elles ont Ă©tĂ© troublĂ©es par un accident assez curieux. M. Cartier, pharmacien, avait confiĂ© sa motocyclette au fils d'un de ses amis, le jeune Guermont, ouvrier tonnelier, motocycliste fort inexpĂ©rimentĂ©. La maladresse du sportsman se manifesta dĂšs qu'il eut pris la direction de la machine. Celle-ci l'emporta aussitĂŽt Ă une allure vraiment fantastique. Les Fertois stupĂ©fiĂ©s virent le jeune tonnelier traverser, tel une trombe, diffĂ©rentes rues. Puis, comme Guermont n'Ă©tait nullement maĂźtre de sa direction ni de sa vitesse, il piqua droit vers la foule assemblĂ©e sur le gazon du pĂątis. Ce fut une vĂ©ritable panique. Le capitaine Fizeau, du service Ă©ventuel des remontes, le vĂ©tĂ©rinaire et les hussards qui lui sont adjoints pour la durĂ©e des opĂ©rations de la commission, abandonnĂšrent prĂ©cipitamment la table autour de laquelle ils travaillaient, et que Guermont culbuta avec les registres et les papiers qui l'encombraient. Le chauffeur emballĂ© renversa encore et blessa un domestique qui venait de faire galoper son cheval. Enfin, il tomba Ă son tour, mettant ainsi fin Ă un record peu banal, pour lequel les agents lui dressĂšrent un procĂšs-verbal contre lequel il eut le bon esprit de ne point protester, estimant, avec tous les tĂ©moins qu'il l'avait bien mĂ©ritĂ©. 26 mai 1910 â Concert sur le Kiosque du PĂątis â Concert donnĂ© par l'Harmonie municipale le jeudi 26 mai 1910 Ă 8 heures 45 du soir, au Kiosque PĂątis du CondĂ©. Programme 1. Joyeuse entrĂ©e, pas redoublĂ©. Van GaĂ«l. â 2. Marche de la fĂ©dĂ©ration. BlĂ©mant. â 3. Parfum d'Ă©ventail, valse. Nighochigha. â 4. La Dives, fantaisie. Sauvagnac. â 5. Gracieuse, polka pour piston. Kock. 24 et 25 juin 1911 â Programme de la Foire et de la fĂȘte de la Saint-Jean â Ce soir samedi 24 juin Ă neuf heures, salves dâartillerie attractions diverses sur le Patis de CondĂ© ». Demain dimanche 25 juin, fĂȘte de la ville ; grand concours de gymnastique ; Ă 10 h. 30, Ă la gare, rĂ©ception des autoritĂ©s, Ă 11 heures, inauguration de l'Ă©cole maternelle, vin dâhonneur ; Ă 2 heures, grand dĂ©filĂ© dans les principales rues de la ville ; de 4 h. 30 Ă 5 heures, mouvements dâensemble en musique ; de 5 heures Ă 6 heures, distribution des principaux prix de section ; Ă 7 heures, place de lâHĂŽtel-de-Ville, distribution des rĂ©compenses ; Ă 8 heures, banquet ; Ă 9 h. 30, feu d'artifice. 4 mai 1913 â Concert sur le Kiosque du PĂątis Ă l'occasion du cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes » â Pour cĂ©lĂ©brer le cinquantenaire de l'harmonie municipale les Enfants des Bardes », la municipalitĂ© de la FertĂ©-sous-Jouarre avait organisĂ© un festival de musique qui a obtenu un trĂšs vif succĂšs. Parmi les sociĂ©tĂ©s les plus remarquĂ©es, citons l'Harmonie municipale de Fismes. la Municipale de Neuilly-Saint-Front, la Fanfare de SaĂący-sur-Marne, 1a Joyeuse persĂ©vĂ©rante de Montreuil-aux-Lions, la Concorde de Berry-au-Bac, la Fanfare de ChĂ©zy-sur-Marne, la Municipale de Boult-sur-Suippe, la Fanfare de CrĂ©gy. L'Harmonie des usines de Noisiel a donnĂ©, au kiosque du PĂątis-de-CondĂ©, un trĂšs beau concert. Le soir, aprĂšs un grand banquet, eut lieu un feu d'artifice tirĂ© sur la Marne. 28 septembre 1913 â FĂȘte d'Automne sur le PĂątis de CondĂ©, concerts et concours de bicyclettes fleuries â A l'occasion de la rĂ©ception de la Lyre Vincennoise, le comitĂ© d'initiative de La FertĂ©-sous-Jouarre avait organisĂ©, hier, sur le pĂątis de CondĂ©, une fĂȘte d'Automne trĂšs rĂ©ussie qui comportait, en dehors des beaux concerts de la Lyre Vincennoise et de l'Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, un concours de bicyclettes fleuries et de voiturettes d'enfants qui a obtenu un joli succĂšs. La FertĂ©-sous-Jouarre - FĂȘte fleurie du 28 septembre 1913 sur le PĂątis de CondĂ©, Kiosque visible au fond 4 janvier 1920 â A nouveau des inondations sur le PĂątis de CondĂ© â Meaux et ses environs submergĂ©s. A La FertĂ©-sous-Jouarre, les rues de l'Isle et du Port-aux-Meules sont entiĂšrement submergĂ©es ; l'Ăźle Notre-Dame disparaĂźt sous les eaux. Les hangars Ă pĂ©trole sont Ă©galement inondĂ©s sur le pĂątis de CondĂ©. Le théùtre est en partie entourĂ© d'eau. Le service des eaux et celui de l'Ă©clairage ont cessĂ© de fonctionner ; on s'attend mĂȘme Ă la suppression de l'Ă©lectricitĂ©. La circulation est interdite sur le Pont-Neuf, reconstruit depuis la guerre. Pour les hameaux de Fay-le-Bac et de Courtaron, le ravitaillement des habitants devient de plus en plus difficile. 18 juin 1922 â La Commune libre de Montmartre en ballade Ă La FertĂ©-sous-Jouarre â Sous les auspices de la section fertoise du Poilu de France, le 18 juin prochain, aura lieu par la grĂące et la bienveillance du collĂšge municipal de la commune libre de Montmartre, avec le concours de la musique du XVIIIe arrondissement, l'Ă©mancipation des communes libres du Limon et du Petit Paris ». AprĂšs les hommages de la commune libre Ă M. Albert Gliquin, le sympathique maire de la FertĂ©-sous-Jouarre, dĂ©jeuner champĂȘtre offert sur les petits prĂ©s par le Poilu de France. A 2 heures, grande kermesse dans les jardins de l'Ile avec succursales des Cabarets du Chat Noir et de la Vache enragĂ©e. Grand concert et manĆuvres des sapeurs-pompiers, etc. 12 mai 1924 â Concert au Kiosque du PĂątis, lors de la fĂȘte nationale de Jeanne d'Arc â Ă La FertĂ©-sous-Jouarre, Ă l'occasion de la fĂȘte nationale de Jeanne d'Arc, une ample distribution de vivres aux indigents fut faite dans la matinĂ©e, par les soins de la municipalitĂ© ; l'aprĂšs-midi, un trĂšs beau concert fut donnĂ© au kiosque du pĂątis de CondĂ© par la sociĂ©tĂ© musicale Les Enfants des Bardes ». 14 aoĂ»t 1938 â Annonce du festival de clairons et trompettes de la FertĂ©-sous-Jouarre â A La FertĂ©-sous-Jouarre, le 14 aoĂ»t, festival de clairons et trompettes avec concours individuel, organisĂ© par la municipalitĂ© et les Sans-Soucis fertois. Nombre de sociĂ©tĂ©s limitĂ© Ă quinze. Prix en espĂšces prime kilomĂ©trique aller de 0 fr. 10 par musicien. Au cours du festival, audition de la batterie-sonnerie de la garde rĂ©publicaine. Ecrire Ă M. ClĂ©ment FĂ©lix, 11 bis, rue de Reuil, La FertĂ©-sousJouarre. Formation musicale active Ă La FertĂ©-sous-Jouarre en 1909 Harmonie municipale Les Enfants des Bardes, fondĂ©e en 1863, direction RiviĂšre, 40 exĂ©cutants. Au concours musical de Meaux de juin 1870 Les Enfants des Bardes de La FertĂ©-sous-Jouarre remportent le 3e prix des fanfares en 4e division, ex aequo avec la Fanfare de Tournan JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique lun. 24 sept. 2018 1702 LA FLĂCHE - Le Kiosque de la Musique et les Promenades SARTHE Pas moins de douze communautĂ©s religieuses cohabitent Ă La FlĂšche au XVIe siĂšcle. Le 3 septembre 1603, les JĂ©suites sont autorisĂ©s par Henri IV Ă s'y installer afin d'y fonder un CollĂšge Royal, dans le propre chĂąteau hĂ©ritĂ© du roi, construit depuis 1541, hors les murs, au nord de la citĂ©. DĂšs la premiĂšre annĂ©e, le collĂšge compte prĂšs de mille Ă©lĂšves et pensionnaires. Le 18 juillet 1604, par lettre patente, Henri IV permet aux RĂ©collets de s'Ă©tablir dans son royaume et de recevoir les couvents qui leur ont Ă©tĂ© accordĂ©s auparavant la venue du GĂ©nĂ©ral, et notamment une maison en la ville de Paris, et un Couvent en celle de La FlĂšche. Les RĂ©collets prennent la place des Cordeliers qui viennent d'ĂȘtre chassĂ©s de leur couvent oĂč ils Ă©taient installĂ©s depuis 1498. Ce monastĂšre et l'Ă©glise surmontĂ©e d'une flĂšche remarquable qu'ils vont bĂątir sont situĂ©s Ă l'emplacement de la Place Neuve, et sur une partie du PrĂ©-Luneau et du Port-Luneau, au bord du Loir. A l'occasion de la canonisation des Saints Ignace et François-Xavier ayant eu lieu le 12 mars 1622, le CollĂšge organise avec ses pensionnaires, auxquels sont conviĂ©s une multitude de sociĂ©tĂ©s tant religieuses que musicales et civiles, de grandes fĂȘtes du 24 au 31 juillet 1622. Le mardi 26 juillet, la foule des participants, spectateurs et collĂ©giens, vient admirer sur le PrĂ©-Luneau, un monumental feu d'artifice tirĂ© d'une Ă©trange machine triangulaire et pyramidale au sommet de laquelle est arrimĂ©e une statue mobile tenant une couronne Ce jour le collĂšge des pensionnaires donna l'aumĂŽne d'un pain blanc Ă tous les pauvres qui se prĂ©sentoient. La soirĂ©e se passa aprĂšs souper Ă veoir le feu de joye de Messieurs de la ville, qui fut faict au PrĂ©-Luneau, avec un bel artifice, sur une machine construitte en triangle en forme de pyramide au haut de laquelle estoit une statue mobile en rond, tenant une couronne en main, le tout garny de diverses piĂšces d'artifice, la machine avoit quantitĂ© de lances de feu, et des girandolles qui faisoient veoir l'agrĂ©able combat du feu et de l'eau, grand nombre de pots Ă feu, et partements de fusĂ©es, dont les unes s'espandoient en estoilles, les autres en serpenteaux, les autres s'esvanouissoient en l'air, aprĂšs s'estre eslevĂ©es Ă perte de veuĂ«. Cet appareil fut allumĂ© de la main de Monsieur le Maire, par un foudre qui s'en alla fondre dessus, de trois cents pas. En 1730, le prĂ©cieux guide Nouveau Voyage de France, publiĂ© et mis Ă jour rĂ©guliĂšrement depuis 1723 nous prĂ©cise que la promenade ordinaire de la ville, qui est d'une grandeur moyenne, Ă l'ombre des quatre rangĂ©es d'arbres, est au PrĂ©-Luneau, pratiquĂ© dans la Ville, au bord de la riviĂšre du Loir, oĂč sont plusieurs petites Isles avec des moulins, qui forment un beau paysage Ă cause d'une quantitĂ© d'arbres qu'on y a plantĂ©s. Le PrĂ©-Luneau est donc amĂ©nagĂ© sur les bords du Loir, dĂšs cette Ă©poque, mais ses bords ne seront jamais domptĂ©s jusqu'Ă ce jour les innombrables inondations rythment la vie flĂ©choise inlassablement... La FlĂšche, vue prise du nord de la ville Gravure 1695 Louis Boudan A la suite de l'expulsion des JĂ©suites en 1761, le CollĂšge Royal est transformĂ© en Ă©cole militaire jusqu'en 1776, puis Ă nouveau vouĂ© Ă l'enseignement. La rĂ©volution y voit passer un hĂŽpital militaire, des services municipaux et des ateliers ; il faut attendre 1808 pour y voir enfin fixer sa destination le 15 juin, le PrytanĂ©e militaire de Saint-Cyr est transfĂ©rĂ© dans l'ancien collĂšge royal flĂ©chois. Les RĂ©collets, tout comme les Franciscaines qui Ă©taient venues s'installer auprĂšs d'eux sur la Place Neuve, ne tardent pas Ă suivre les JĂ©suites. Les propriĂ©tĂ©s de ceux-ci sont saisies comme biens nationaux ; couvents et l'Ă©glise sont dĂ©truits et les terrains sont vendus le 5 juin 1792 aux citoyens Filhot, chapelier, Marie Siolang, Jean-Baptiste Beaufils, juge, Louis Saguier, tailleur, AndrĂ© Boisseau, cordier, et Freslon. La Place Neuve devient la place d'Armes, de nouvelles maisons sont construites le long du PrĂ©-Luneau, plantĂ© d'ormeaux. De 1829 Ă 1830, le PrĂ©-Luneau, devenu la Promenade du PrĂ©, est prolongĂ© jusqu'Ă la rue du Quai, le Port-Luneau Ă©tant, lors de ces travaux, en grande partie comblĂ©, le quai sur le Loir rĂ©amĂ©nagĂ©. Plan de La FlĂšche en 1823 Plan partiel de La FlĂšche en 1823 Les sociĂ©tĂ©s de musique sont prĂ©sentes de longue date Ă La FlĂšche dĂšs les annĂ©es 1870, la Musique Municipale tout comme l'OrphĂ©on y sont attestĂ©s. La Promenade du PrĂ© devient le lieu de prĂ©dilection des concerts musicaux, d'autant que les foires et manifestations, comices et fĂȘtes foraines s'y dĂ©roulent Ă©galement la plupart du temps. Sans compter la musique du PrytanĂ©e militaire qui vient rĂ©guliĂšrement y faire la parade et donner des reprĂ©sentations musicales, apparemment fort apprĂ©ciĂ©es. Aussi, la municipalitĂ© dĂ©cide-t-elle de faire Ă©difier, au dĂ©but des annĂ©es 1890 â attestĂ© sur un plan de 1897 â, un Kiosque Ă musique sur la Promenade du PrĂ©, au bord du Loir oĂč sont amarrĂ©s les bateaux-lavoirs. Il sera situĂ© prĂ©cisĂ©ment face Ă la rue de la PrĂ©fecture, le passage amĂ©nagĂ© dans la place de la Sous-PrĂ©fecture, l'ancienne place Neuve, oĂč se tiennent les marchĂ©s. Ce Kiosque Ă musique, qui sera bien souvent les pieds dans l'eau en raison des frĂ©quentes inondations, est fort heureusement construit sur un soubassement en pierre, un escalier de sept marches donne accĂšs aux musiciens ; muni d'une rambarde en fer forgĂ©, sa toiture de zinc, surmontĂ©e d'une lyre et ornĂ©e d'un lambrequin de bois, repose sur des colonnes de fonte. La FlĂšche - La Promenade du PrĂ© et le Kiosque Ă musique En novembre 1891, Ă la suite de la disparition de LĂ©o Delibes 1836-1891, natif de Saint-Germain-du-Val, quartier flĂ©chois, un comitĂ© est créé s'occupant d'organiser une souscription dans le but d'Ă©riger une statue en hommage au compositeur, sur la Promenade du PrĂ©, tout prĂšs du kiosque Ă musique. L'architecte Victor-Auguste Blavette 1850-1933 dresse les plans du square entourĂ© d'une grille en ferronnerie qui accueillera le monument ; celui-ci, rĂ©alisĂ© par le sculpteur Laurent Marqueste 1848-1920, est composĂ© d'un buste en marbre de LĂ©o Delibes installĂ© sur un piĂ©destal, au pied duquel figure une statue en bronze de LakmĂ©, hĂ©roĂŻne du musicien. Le monument est inaugurĂ© le dimanche 18 juin 1899, lors d'une grandiose cĂ©rĂ©monie menĂ©e par le directeur des Beaux-Arts Henri Roujon et Charles-FĂ©lix Mauvais, maire de La FlĂšche de 1894 Ă 1905, au milieu d'une foule de plusieurs milliers d'admirateurs et spectateurs. La FlĂšche - Square et monument LĂ©o Delibes, kiosque au fond â Monument LĂ©o Delibes et LakmĂ© Le 27 mai 1923, le MarĂ©chal Foch, vient en personne inaugurer le monument aux morts de 1914-1918 de La FlĂšche. ConstituĂ© d'une stĂšle pyramidale entourĂ©e d'une grille de protection, conçu par l'architecte communal RĂ©mi Freslon, il est Ă©rigĂ© sur la Promenade du PrĂ©, dans l'alignement du Kiosque Ă musique et du monument LĂ©o Delibes. Festivals musicaux, fĂȘtes des fleurs, concerts militaires et civils, cavalcades, fĂȘtes nautiques, concours de pĂȘche, fĂȘtes foraines, foires et comices, les activitĂ©s fleurissent alentour du kiosque Ă musique pendant les dĂ©cennies suivantes. La Promenade du PrĂ© devient la Promenade du marĂ©chal Foch ; la place de la Sous-PrĂ©fecture, ancienne place Neuve, est rebaptisĂ©e place de la LibĂ©ration. La statue de LakmĂ©, partie Ă la fonte en 1942, sera remplacĂ©e par une copie en 2000. Le Kiosque Ă musique a bel et bien disparu, sans laisser de traces dans les annĂ©es 1970. L'HĂŽtel du Loir, qui lui faisait face Ă l'angle de la Promenade du PrĂ© et de la rue de la Sous-prĂ©fecture, devenue rue du docteur Lhoste, est toujours en place sous la dĂ©nomination de Relais du Loir. La Promenade Foch n'a rien conservĂ© d'une allure de promenade, envahie qu'elle est par une dense circulation et un afflux de vĂ©hicules et camping-cars garĂ©s de tous cĂŽtĂ©s. Kiosque supprimĂ©. voir ici, Promenade du marĂ©chal Foch, anciennement Promenade du PrĂ©, sans kiosque, aujourd'hui.1/4 â 2/4 â 3/4 â 4/4 Monument aux morts et Monument LĂ©o Delibes de la Promenade Foch, aujourd'hui. publiĂ© par Jean Marc Lun 24 Sep 2018 1605 18 avril 1891 â Ernest Van de Velde dirige la Musique municipale flĂ©choise â La FlĂšche. Le samedi 18 avril, grand concert donnĂ© par la musique municipale Ă ses membres honoraires. Sous l'habile et intelligente direction de son chef, M. Ernest Van de Velde, et encouragĂ©e par son dĂ©vouĂ© PrĂ©sident, M. Abel Renou, cette musique tient Ă prendre place parmi les meilleures de la contrĂ©e ; nous applaudissons Ă ses efforts, et nous la fĂ©licitons de ses succĂšs. L'orphĂ©on, qui cependant compte peu de chanteurs, a rendu, dans la perfection des choeurs qui ont Ă©tĂ© unanimement applaudis. Applaudie aussi par tous les assistants, Mademoiselle Isabelle Louis, du Parc St Maur, cantatrice et violoniste de premier ordre ; nous voudrions lui donner toutes les louanges que mĂ©rite son talent ; qu'on nous pardonne si nous ne le faisons pas ; du reste elle nous le pardonnera elle mĂȘme car nous connaissons sa modestie. 18 juin 1899 â Inauguration du monument en hommage Ă LĂ©o Delibes sur la Promenade du PrĂ©, prĂšs du Kiosque Ă musique â C'est sur la promenade du PrĂ©, aux abords du Loir, que le monument flĂ©chois Ă LĂ©o Delibes, Ćuvre de Marqueste et de l'architecte Blavette, a Ă©tĂ© placĂ©. A deux heures prĂ©cises, le voile qui le recouvre tombe pendant que douze musiciens jouent la Marseillaise et que dix mille personnes battent des mains. Le buste de LĂ©o Delibes, en marbre, domine le monument. M. Marqueste a admirablement rendu la physionomie si personnelle du maĂźtre. C'est palpitant de vie. Au bas du monument, on voit la poĂ©tique et douce LakmĂ©. L'Ćuvre a grand air. C'est d'ailleurs ce que M. Roujon constate dans un discours Ă©mu, tout vibrant de souvenirs du compositeur regrettĂ© qui fut le chantre aimĂ© des muses, le musicien plein de grĂące et de bonne humeur. L'Ă©loge de Delibes par l'Ă©minent directeur des Beaux-arts serait Ă citer tout entier, mais l'espace nous manque. Parlent successivement M. Fontaine, prĂ©sident du ComitĂ© de Paris ; MM. Mauvais, maire de La FlĂšche ... Mlle Moreno, de la ComĂ©die-Française, devait dire un poĂšme de M. Auguste Dorchain, musique de LĂ©o Delibes, mais elle n'est pas arrivĂ©e. C'est Mme Dorchain qui veut bien se charger de dĂ©clamer l'Ćuvre de son mari. Elle obtient un vif succĂšs. On applaudit et l'interprĂšte et le poĂšte. Une cantate, paroles de M. Fontaine et musique de M. Bayle, chef de musique Ă La FlĂšche, a terminĂ© la cĂ©rĂ©monie d'inauguration. La Chorale du Mans et les musiciens de La FlĂšche et du Mans, qui l'interprĂštent, sont vigoureusement applaudis. La journĂ©e s'est terminĂ©e par une reprĂ©sentation de gala dans le manĂšge du PrytanĂ©e. Des artistes de l'OpĂ©ra-Comique ont interprĂ©tĂ© trois actes de Le Roi l'a dit et un acte de LakmĂ©. En outre, le corps de ballet de l'OpĂ©ra a dansĂ© le ballet du second acte de CoppĂ©lia. La reprĂ©sentation a eu un succĂšs considĂ©rable. 15 octobre 1899 â Un iconoclaste tague le buste de LĂ©o Delibes â Dans les premiers temps qui suivirent l'inauguration du buste de LĂ©o Delibes, Ă La FlĂšche, la municipalitĂ©, en raison de certaines haines locales non encore Ă©teintes, faisait surveiller le monument nuit et jour. Depuis, la surveillance avait cessĂ©. Cette nuit, tout un cĂŽtĂ© du buste en marbre blanc a Ă©tĂ© recouvert d'une Ă©paisse couche de coaltar. Le sculpteur Marqueste, prĂ©venu tĂ©lĂ©graphiquement, et un peintre, ont essayĂ© pendant toute la matinĂ©e d'enlever la couche goudronneuse, mais vainement. Une grande indignation rĂšgne dans la ville. 2 mars 1906 âUne des frĂ©quentes inondations de la FlĂšche La FlĂšche, 2 Mars. Le Loir a dĂ©bordĂ© Ă la FlĂšche et a envahi les promenades et les rues. Des baraques foraines ont subi des dĂ©gĂąts importants. La FlĂšche - Inondation 1er mars 1906, kiosque Ă musique et fĂȘte foraine sur le Loir 30 juin et 1er juillet 1912 â Programmes des FĂȘtes de la FlĂšche â Ainsi que nous l'avons dit, les fĂȘtes de La FlĂšche auront lieu le dimanche 30 Juin et le 1er juillet. En voici le programme Dimanche 30 Juin 9 heures du matin arrivĂ©e des SociĂ©tĂ©s. â 10 heures Ă la gare, rĂ©ception par la municipalitĂ© des autoritĂ©s ; formation du cortĂšge avec le concours de la musique municipale et des sociĂ©tĂ©s patriotiques de la ville. â 10 heure 30, rĂ©ception Ă l'HĂŽtel de Ville ; ouverture du 4e congrĂšs fĂ©dĂ©ral Ă la salle des fĂȘtes de l'ancien hĂŽtel de ville. Concours de solistes individuels au théùtre, Ă l'Ă©cole supĂ©rieure, Ă l'Ă©cole des filles et Ă l'Ă©cole maternelle. â Midi grand banquet par souscription Ă l'hĂŽtel de ville. 2 heures, concerts publics sur toutes les places et carrefours de la ville. â 3 heures et demie, grand dĂ©filĂ© des sociĂ©tĂ©s dĂ©part du boulevard Latouche. â 4 heures et demie, festival musiciens Promenade du PrĂ©, morceau d'ensemble. Le Temps futur, symphonie ; Cantate, paroles de B. Bonnans, musique de F. Bayle, chantĂ©e et exĂ©cutĂ©e par la chorale mixte du Mans, Orchestre du Mans, les Musiques municipales de la FlĂšche et du Mans, Marseillaise ; remise du drapeau de la FĂ©dĂ©ration ; distribution des prix du concours de solistes ; remises des mĂ©dailles et diplĂŽmes aux anciens musiciens de la FĂ©dĂ©ration ; distribution des palmes de souvenir aux sociĂ©tĂ©s fĂ©dĂ©rĂ©es. â 6 heures et demie banquet populaire par souscription sous les halles. 8 heures et demie, grand concert au kiosque, promenade du PrĂ©. â 10 heures, feu d'artifice. Lundi 1e juillet FĂȘte organisĂ©e par les commerçants de la ville de La FlĂšche. CortĂšge fleuri. DĂ©part Ă une heure du boulevard Latouche ; dĂ©filĂ© dans les rues de la ville. 5 heures distribution des mĂ©dailles, promenade du PrĂ©. â 5 heures et demie jeux divers dans les diffĂ©rents quartiers de la ville. â 8 heures et demie concert au kiosque ; fĂȘte vĂ©nitienne ; embrasement des rives du Loir. 11 heures bal public sous les Halles. 1er juillet 1912 â Compte rendu des fĂȘtes de la FlĂšche â musiciens Ă©taient hier invitĂ©s et ce fut une vĂ©ritable dĂ©bauche de noires et de triples croches. L'Ouest-Edair a donnĂ© le programme de cette fĂȘte, Ă laquelle prirent part les sociĂ©tĂ©s musicales suivantes SociĂ©tĂ© Musicale de Conlie, Fanfare d'YvrĂ©-le-PĂŽlin, Harmonie municipale de la FertĂ©-Bernard, Musique de LuchĂ©-PringĂ©, Union Musicale de CrosmiĂšres, Fanfare de Noyen, Fanfare de MĂ©zeray, Musique Municipale de Mamers, La Chorale du Mans, Sainte-CĂ©cile de SablĂ©, Fanfare de Foulletourte, Musique municipale de SavignĂ©-sous-le-Lude, SociĂ©tĂ© musicale des Fondeurs d'AntoignĂ©, SociĂ©tĂ© Musicale de Saint-Jean de La Motte, Fanfare Municipale de Pontvallain, SociĂ©tĂ© musicale de LouĂ©, Musique de Ruaudin, Union musicale du BĂ©linois, Harmonie Sainte-CĂ©cile de la FertĂ©- Bernard, Harmonie Municipale de ChĂąteau-du-Loir, Harmonie municipale du Lude, Musique municipale des Sapeurs-Pompiers du Mans, Harmonie Amicale d'AubignĂ©, Musique de MansignĂ©, Musique de SillĂ©-le-Guillaume, Association Amicale des Anciens Ă©lĂšves de l'Ecole du Cogner Le Mans, Fanfare Sarthoise Le Mans, SociĂ©tĂ© des Trompettes Le Mans, RĂ©veil CastĂ©lorien ChĂąteau-du-Loir, Musique d'Ecommoy, DĂ©lĂ©gation de Saint-Calais, DĂ©lĂ©gation de la Lyre Commerciale Le Mans, DĂ©lĂ©gation de Nogent-le-Bernard, DĂ©lĂ©gation de Beaumout-sur-Sarthe. Ce programme fut suivi de point en point. A 10 heures, Ă la gare, la municipalitĂ© reçut les autoritĂ©s et, au milieu d'une foule compacte, le cortĂšge, prĂ©cĂ©dĂ© de la musique muaicipale de La FlĂšche et des SociĂ©tĂ©s patriotiques de la ville, se rendit Ă l'hĂŽtel de ville. A la mĂȘme heure, dans la salle des fĂȘtes de l'ancien hĂŽtel de ville, se tenait le 4e congrĂšs fĂ©dĂ©ral. Les concours de solistes individuels eurent lieu au théùtre, Ă l'Ă©cole supĂ©rieure, Ă l'Ă©cole de filles et Ă l l'Ă©cole maternelle. Ils occupĂšrent la matinĂ©e. La plupart des notabilitĂ©s politiques de la Sarthe assistĂšrent au grand banquet par souscription servi Ă midi Ă l'hĂŽtel de ville. Les discours y furent naturellement nombreux. A 14 heures, toutes les places de la ville Ă©taient occupĂ©es par les sociĂ©tĂ©s musicales qui y donnaient des concerts. Puis, le dĂ©filĂ© des musiciens s'organisa pour partir de la route de BaugĂ© et se terminer promenade du PrĂ©. LĂ , prĂšs du monument Ă©levĂ© Ă LĂ©o Delibes et Ă la douce LakmĂ©, dont la plainte si belle a charmĂ© le monde entier, le festival monstre souleva l'enthousiasme des milliers de curieux accourus de tous les points de la rĂ©gion. De grandioses ovations saluĂšrent le morceau d'ensemble, une symphonie intitulĂ©e Les Temps Futurs, et une cantate inĂ©dite de G. Bonnans, musique du maestro F. Bayle, chantĂ©e et exĂ©cutĂ©e par la chorale mixte du Mans, l'orchestre du Mans, les musiques municipales de la FlĂšche et du Mans. Les mĂȘmes acclamations saluĂšrent, aprĂšs la Marseillaise, la remise du drapeau de la FĂ©dĂ©ration, la distribution des prix du concours de solistes et des palmes du souvenir aux sociĂ©tĂ©s fĂ©dĂ©rĂ©es. Au milieu de la joie gĂ©nĂ©rale, des mĂ©dailles et des diplĂŽmes furent encore donnĂ©s aux anciens musiciens. A 18 heures et demie, sous les halles, un grand banquet populaire fut servi. Une fĂȘte de nuit termina cette belle journĂ©e musicale. Aujourd'hui lundi les rĂ©jouissances continuent Ă la FlĂšche. Un corso fleuri a Ă©tĂ© organisa par les habitants et par les commerçants. Rappelons l'itinĂ©raire du dĂ©filĂ©, qui commencera Ă 13 heures et demie DĂ©part du kiosque, promenade du PrĂ©, boulevard Latouche, carrefour de l'usine Ă gaz, rues Saint-Jacques, Carnot, place Henri IV, Grande-Rue, boulevard Saint-Germain, place Thiers, rue Saint-Germain, de Ceinture, Descartes, boulevard d'Alger, rues de l'Ancien HĂŽtel-de-Ville, du CollĂšge, Henri IV, place Henri IV, rues du Quai, Beufferie, Boierie, rond-point de la Boierie, avenue de la Garde, boulevard de la Gare, chemin du Perrin, rue Saint-Louis, Beufforie, pont des Carmes, rue Grollier, Grande-Rue, place Henri IV, rues Carnot, de la Sous-PrĂ©fecture place de la Sous-PrĂ©fecture, dislocation. Bataille de fleurs. Une fĂȘte nautique et pyrique avec embrasement des rives du Loin se donnera dans la soirĂ©e. Un bal public sous les halles terminera cette deuxiĂšme journĂ©e de fĂȘtes. La FlĂšche - FĂȘte des fleurs du 1er juillet 1912 sur la Promenade du PrĂ©, kiosque Ă musique Ă droite 25 aoĂ»t 1912 â Exposition des animaux des espĂšces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles sur la promenade du PrĂ© â La FlĂšche. Comice agricole. Le concours aura lieu le 25 aoĂ»t courant. Tous les habitants du canton de La FlĂšche seront admis a concourir ; de mĂȘme, et sans distinction de rĂ©sidence, tous les Ă©leveurs de volaille de la race de La FlĂšche, les constructeurs-mĂ©caniciens ou inventeurs d'instruments agricoles. L'exposition des animaux des espĂšces chevaline, bovine, ovine et porcine, de basse-cour et des instruments agricoles, aura lieu sur la promenade du PrĂ© et celle de l'horticulture, de l'agriculture, de plantes fourragĂšres, maraĂźchĂšres et des beurres, sur le boulevard d'Alger. A midi et demie, grand banquet par souscription ; Ă 4 heures, sur la place de l'Ancienne Mairie, distribution des rĂ©compenses. 5 juillet 1914 â FĂȘte Ă La FlĂšche, suivie d'un concert sur le Kiosque et d'une fĂȘte vĂ©nitienne sur le Loir â La FlĂšche. Dimanche 5 juillet 1914 FĂȘte organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes avec le concours de la MunicipalitĂ©, l'Harmonie FlĂ©choise et la Musique du Lude. De 8 h. œ Ă 10 heures, grand concours de pĂȘche, francs de prix en espĂšces et objets divers Ă 13 h. 30. RĂ©ception des musiciens Ă la gare Ă 11 heures, grand gala théùtral en plein air, boulevard d'Alger, avec le concours des principaux artistes des Musics Hall de Paris. Le soir, Ă 21 heures, concert sur kiosque 100 musiciens. Grande fĂȘte vĂ©nitienne sur le Loir. Feu d'artifice. Embrasement des rives du Loir. La FlĂšche - Bateaux lavoirs, moulins et kiosque Ă musique sur le Loir â Moulins et Kiosque lors de l'inondation du 1er mars 1906 7 mai 1921 â FĂȘte nationale de Jeanne d'Arc, concert sur le Kiosque Ă musique â 10 heures, messe solennelle en musique, panĂ©gyrique de Jeanne d'Arc par M. l'abbĂ© Breteau, professeur Ă l'Institution Notre-Dame ; 15 heures, concert par l'harmonie FlĂ©choise sur le kiosque, promenade du PrĂ© ; fĂȘte de gymnastique en face, sur la place de la sous-PrĂ©fecture ; 21 heures, retraite aux flambeaux ; 22 heures, au kiosque, chant du Salut Ă l'Etendard avec accompagnement de l'Harmonie FlĂ©choise ; sonnerie de trompes sur la promenade du PrĂ©, par le Bien-Aller FlĂ©chois ; illumination de la Promenade ; grand concours de façades illuminĂ©es. M. le Maire invite trĂšs vivement ses concitoyens Ă pavoiser et illuminer en l'honneur de la premiĂšre fĂȘte de notre hĂ©roĂŻne nationale. 14 juillet 1922 â Concert sur le Kiosque Ă l'occasion de la fĂȘte nationale â A 9 h., M. le colonel Birot, commandant le prytanĂ©e militaire passait en revue les Ă©lĂšves de l'Ă©cole, ainsi que la compagnie des sapeurs-pompiers, puis le dĂ©filĂ© eut lieu d'une façon superbe au son d'une marche entraĂźnante de l'harmonie flĂ©choise qui prĂȘtait son concours. L'aprĂšs-midi les fĂȘtes de quartier avaient Ă©tĂ© organisĂ©es et faisaient la joie des enfants. A 21 h. 30, l'harmonie flĂ©choise sous la direction de son chef, M. Oudin, donnait un concert des plus goĂ»tĂ©s le kiosque ainsi que la promenade du prĂ© Ă©taient fort bien illuminĂ©s. Un feu d'artifice trĂšs rĂ©ussi finissait cette journĂ©e. Il est Ă regretter que le temps ne se soif pas mis de la partie. L'Harmonie flĂ©choise en concert sur le Kiosque 27 juillet 1922 â L'harmonie flĂ©choise se fera entendre jeudi prochain 27 juillet, de 9 Ă 10 heures du soir, au kiosque de la promenade du prĂ©. Voici le programme de ce concert 1. Salut lointain, pas redoublĂ©. Doring. â 2. Echo des rues, fantaisie. Gadenne. â 3. Ouverture du Voyage en Chine. L. Chic. â 4. Palmes et Couronnes. Bajus. â5. The Fancyful Girl, valse amĂ©ricaine, Gadenne. 22 avril 1923 â L'Harmonie FlĂ©choise donnera son premier concert de la saison le dimanche 22 avril, de 15 Ă 16 heures au kiosque, Promenade du PrĂ©. Programme Nevers, Farigoul. â PoĂšte et Paysan, Dias. â Les Bords du Rhin, NoĂ«l. â Ouverture fantastique, Gavaert. â Grenoble marche Payaud. 27 mai 1923 â Inauguration du monument aux morts 1914-1918sur la Promenade du PrĂ© en prĂ©sence du MarĂ©chal Foch 24 mai 1923 â Programme de l'inauguration. ItinĂ©raire officiel. Le marĂ©chal Foch arrivera samedi soir au Mans ou il couchera Ă la PrĂ©fecture. Il se rendra Ă La FlĂšche en automobile dimanche matin et arrivera par la rue de la Tour d'Auvergne pour se rendre directement Ă la place Henri IV oĂč se fera la rĂ©ception officielle. A la sortie de l'Ă©glise le cortĂšge se formera pour se rendre au monument par la rue Carnot et la place de la sos-prĂ©fecture. AprĂšs l'inauguration le cortĂšge se reformera pour se rendre au dĂ©jeuner populaire. 27 mai 1923 â Compte rendu. â Le MarĂ©chal Foch prĂ©side les fĂȘtes de La FlĂšche. Aujourd'hui, le marĂ©chal Foch, assistĂ© de M. d'Aubigny, sous-secrĂ©taire d'Etat des Finances, dĂ©putĂ© de la Sarthe, s'est rendu Ă La FlĂšche. Une cĂ©rĂ©monie religieuse a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e Ă l'Ă©glise Saint-Thomas et Mgr Grente, Ă©vĂȘque du Mans, a saluĂ© le soldat illustre qui a conduit ses armĂ©es Ă la victoire. Ensuite a eu lieu l'inauguration du monument Ă©levĂ© par La FlĂšche Ă la mĂ©moire de ses enfants morts pour la France. Le marĂ©chal Foch a rappelĂ© les exploits du Corps d'armĂ©e et magnifiĂ© l'hĂ©roĂŻsme du poilu. AprĂšs un banquet populaire, Ă l'issue duquel M. d'Aubigny a prononcĂ© un Ă©loquent discours, Ă 15 heures, le marĂ©chal Foch Ă©tĂ© reçu au PrytanĂ©e Militaire, qu'il a visitĂ©. Il a quittĂ© La FlĂšche Ă 17 h. 30. La FlĂšche - Square LĂ©o Delibes â Monument aux morts 1914-1918, buste LĂ©o Delibes au fond 14 juillet 1923 â FĂȘte Nationale, fĂȘte nautique, jeux, concert â FĂȘte nationale. A 8 heures, promenade du PrĂ©, revue des ElĂšves du PrytanĂ©e Militaire par le Colonel commandant le PrytanĂ©e. A l'issue de la revue, manifestation et dĂ©filĂ© devant le monument aux morts. A 15 h. 30, fĂȘte nautique sur le Loir, Ă l'extrĂ©mitĂ© de la prairie du Billard, prĂšs du nouveau pont. Course de natation vitesse 100 m. fond 300 m.. Course de pĂ©rissoires, course de bateaux de plaisance, mĂąt de cocagne horizontal, course aux canards, course au cochon. A 21 h., concert par l'Harmonie FlĂ©choise. Illuminations. Feu d'Artifice. Programme du concert Grano, Allier. â Ouverture de Concert, Giraud. â Le Petit Colibri polka pour flĂ»te, BlĂ©ger. â SalambĂŽ, Meister. â Saint-Georges, Allier. â La Marseillaise. Concerts sur le Kiosque Ă musique 22 mai 1924 â L'Harmonie flĂ©choise se fera entendre sur la Promenade du PrĂ©, au kiosque, le jeudi 22 mai 1924, de 9 Ă 10 heures. En voici le programme Ouverture du Voyage en Chine. â L Chic ; Hylda. pour piston solo, soliste, M Bruneau J. Ravnaud. â Le Calife de Bagdad, de Boieldieu. â A. Gilbert ; Christmas, valse, A. GomĂšs. â Les Cadets de Brabant, pas redoublĂ©. Turine. 19 juin 1924 â Le concert de l'Harmonie flĂ©choise sera donnĂ© le jeudi 19 juin de 9 h. Ă heures, Promenade du PrĂ©, au kiosque. En voici le programme 1. Louise de LavalliĂšre, F. Mourguet. â 2. Romania, F. Andrieu. a Danse roumaine, b Air national. â 3. Le Petit Duc, fantaisie. F Boisson. â 4. HymĂ©nĂ©e, valse. F. Wesly. â 5. Le Magyard, pas redoublĂ©. G. Allier. 3 juillet 1924 â Le prochain concert de l'Harmonie FlĂ©choise sera donnĂ© au kiosque de la Promenade du PrĂ©, de 9 Ă 10 heures, le jeudi 3 juillet 1924. En cas de mauvais temps il serait remis Ă 8 jours. En voici le programme Le Magyar, pas redoublĂ©. Allier. â PoĂšte et paysan, ouverture. SuppĂ©. â Quatuor pour 4 clarinettes. J. Waterson a Menuet b Andante c Allegro, exĂ©cutĂ© par MM. Bidault, Soyer, Urbain et GuervillĂ©. â La Fille de Mme Angot, fantaisie. Ch. Lecoq. â HymĂ©nĂ©e, valse. Allier. 24 aoĂ»t 1924 â A l'occasion du Comice Agricole, l'harmonie se fera entendre sur la promenade du PrĂ©, au kiosque, de 9 h Ă 10 h., le 24 aoĂ»t 1921. Au programme Cyrano, pas redoublĂ©, G. Allier. â PrĂ©lude du DĂ©luge, Saint-SaĂ«ns. â Carmen, fantaisie, Bizet. â Le petit Colibry pour petite flĂ»te, BlĂ©ger. â Le prĂ© aux Clerc, HĂ©rold. â Marche romaine, J. ClĂ©rice. La FlĂšche - Promenade du PrĂ© et Kiosque â Le Kiosque face Ă l'HĂŽtel du Loir, Ă l'angle de la rue de la sous-prĂ©fecture 28 fĂ©vrier 1925 â FĂȘte foraine sur la Promenade du PrĂ© lors de la Foire du mercredi des cendres â La foire du Mercredi des Cendres a eu son succĂšs habituel. DĂšs le matin, les trains dĂ©versaient un flot continu de voyageurs, qui favorisĂ©s par le beau temps, se dirigeaient vers les attractions installĂ©es sur le Champ de Foire, place de la Sous-PrĂ©fecture et Promenade du PrĂ©. De nombreuses attractions retinrent l'attention du public. Les commerçants n'eurent Ă©galement pas se plaindre, et l'animation fut intense dans notre ville jusqu'Ă une heure avancĂ©e de la nuit. 22 et 23 mai 1926 â Grand festival de musiques Ă La FlĂšche. â La fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration musicale de la Sarthe, organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes de la FlĂšche, l'Harmonie flĂ©choise, la sociĂ©tĂ© Philharmonique, sous le haut patronage de la FĂ©dĂ©ration Musicale de France, aura lieu les 22 et 23 mai 1926. En voici le programme Samedi 23 mai. A 9 heures, grande retraite aux flambeaux, avec le concours de plusieurs sociĂ©tĂ©s musicales. Dimanche 24 mai. A 6 heures, salves d'artillerie. â De 9 Ă 10 heures ArrivĂ©e des sociĂ©tĂ©s. â A 10 heures œ, vin d'honneur. â A midi, Banquet officiel. A 2 heures Concentration pour le dĂ©filĂ©. â De 2 Ă 4 heures, Promenade du PrĂ© groupement des sociĂ©tĂ©s ; remise de la banniĂšre fĂ©dĂ©rale ; exĂ©cution du morceau d'ensemble exĂ©cutants ; distribution des rĂ©compenses aux vĂ©tĂ©rans de la fĂ©dĂ©ration ; remise de palmes aux sociĂ©tĂ©s. â A 9 heures, Grande fĂȘte de nuit. Illuminations, concerts, fĂȘte nautique, ballets, attractions diverses, grand feu d'artifice. Emplacements gratuits pour MM. les forains. L'Harmonie flĂ©choise donne une dizaine de concerts sur le Kiosque tous les ans, moyennant une subvention municipale gĂ©nĂ©ralement fixĂ©e Ă francs 28 mai 1925 â Le jeudi 28 mai Ă 21 heures, l'Harmonie FlĂ©choise, sous la direction de M. Van Erps, donnera un concert au kiosque de la Promenade du PrĂ©. Voici le programme Le Rocher FantĂŽme, ouvertude de H. Staz. â Salambo, fantaisie de Reyer. â Une nuit Ă Venise, Andrieu a Patrouille ; b SĂ©rĂ©nade. â HymĂ©nĂ©e, valse de Wesly. â Marche parade de L. ManiĂšre. 4 juillet 1925 â Le concert donnĂ© par l'Harmonie flĂ©choise aura lieu Promenade du PrĂ©, le samedi 4 juillet, de 9 heures Ă 10 heures, au kiosque 1. CortĂšge de Vestales J. Wattelle. â 2. Gillette de Narbonne Audran. â 3. Caravane Hindoue F. Popy. â 4. Caprice, Fantaisie de valse lente A. Maby. â 5. Les Jeux Olympiques, pas redoublĂ© F. Popy. 17 aoĂ»t 1926 â Le concert donnĂ© par l'Harmonie FlĂ©choise aura lieu au kiosque de la promenade du PrĂ©, le mardi 17 aoĂ»t, de 21 h. Ă 22 h. En voici le programme 1. Danae, marche triomphale, de H. Borrel. â 2. Romania, danse roumaine, de F. Andrieu. â 3. Ballet Ă©gyptien n° 1, 2 et 3, de Grognet. â 4. Sous Bois, allegro de concert de G. Balay. 26 juin 1928 â Harmonie FlĂ©choise. Le concert donnĂ© par la sociĂ©tĂ© aura lieu au kiosque, promenade du PrĂ©, le mardi 26 juin, Ă 9 heures. Programme TrocadĂ©ro, pas redoublĂ© avec tambours et clairons G. ParĂ©s. â CybĂšle, ouverture de Mullot. â Mirtys, gavotet de F. Andrieu. â Le PrĂ© aux Clercs, de HĂ©rold. â Fantaisie, Boissou. â Alsace, pas redoublĂ© aux tambours et clairons, Cristol. 8 mai 1932 â L'Harmonie FlĂ©choise donnera un concert au kiosque promenade du PrĂ©, le dimanche 8 mai prochain, Ă 15 heures. Voici le programme Luxembourg, marche de A. Groleau. â Ouverture Fantastique, de Govaert. â Le Grand Mogol, suite de valses sur l'opĂ©ra, de Audran-Doussaint. â RĂȘve de Valse, fantaisie sur l'opĂ©rette, de Strauss Farigoul. â La Fille du rĂ©giment, sur l'opĂ©ra-comique de Donizetti-Roux. Le Chef de Musique, A. Grolleau. 14 dĂ©cembre 1932 â Le Kiosque Ă musique envahi par les poulains â La FlĂšche. La foire aux poulains favorisĂ©e par une tempĂ©rature douce avait attirĂ© comme de coutume Ă La FlĂšche une affluence nombreuse. Un grand nombre de poulains et chevaux se trouvaient sur la Promenade du PrĂ© oĂč les tractations furent assez actives, sensiblement Ă l'Ă©gal des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Les beaux poulains Ă©taient vendus de 800 Ă fr. Il y avait beaucoup de vieux chevaux, la vente en Ă©tait trĂšs ralentie. Les chevaux pour la boucherie Ă©taient vendus 500 francs. Les autres allĂšrent jusqu'Ă fr. Le marche aux bestiaux par suite de la foire, Ă©tait plus fourni qu'Ă l'habitude, avec tendance Ă la baisse. 9 septembre 1935 â Le Loir, au pied du kiosque Ă musique, trĂšs prisĂ© par les amateurs de pĂȘche Ă la ligne â La PĂȘche Ă la ligne. PalmarĂšs Concours La FlĂšche. Le concours organisĂ© Ă titre de propagande Ă La FlĂšche dimanche dernier pour les hameçons Ă La BouĂ©e » a obtenu le traditionnel succĂšs. AprĂšs un tirage au sort Ă La Tour-d'Auvergne et 2 heures de pĂȘche sur les bords du Loir, voici le palmarĂšs 1. M. LĂ©on Royer La FlĂšche ; 2. M. Alphonse Perrot La FlĂšche ; 3. M. Louis Chassard La FlĂšche ... Tous les pĂȘcheurs ayant pris au moins un poisson furent rĂ©compensĂ©s. Bonne journĂ©e de propagande pour la fabrique française des hameçons Ă La BouĂ©e ». Belles captures La FlĂšche Sarthe. â M. ChĂȘne, employĂ© des P. T. T., pĂȘchant au lancer sur les bords du Loir, a capturĂ© un superbe brochet, long de 1 mĂštre et pesant 14 livres. FĂ©licitations au pĂȘcheur. La FlĂšche - Les Bords du Loir, bateau-lavoir et Kiosque Ă musique â Un bon coin pour la pĂȘche sur le Port du PrĂ©, buste LĂ©o Delibes au fond 9 mai 1937 â FĂȘte nationale de Jeanne-d'Arc Ă La FlĂšche â A l'occasion de la fĂȘte nationale de Jeanne-d'Arc, M. le colonel Lacape, commandant le PrytanĂ©e militaire, passera Ă 10 h. 15 le dimanche 9 mai, dans le parc une revue des Ă©lĂšves de l'Ă©cole. Au cours de la cĂ©rĂ©monie, la MĂ©daille militaire sera remise Ă M. RiviĂšre Jean, industriel et au sergent-chef Samson. L'accĂšs du parc sera libre au public Ă partir de 9 h. 30 et jusqu'Ă la fin de la cĂ©rĂ©monie. A 11 heures, Ă l'Ă©glise Saint-Thomas, messe solennelle en l'honneur de Jeanne d'Arc. A 15 heures au kiosque promenade du PrĂ©, concert par l'Harmonie FlĂ©choise. Programme Pas redoublĂ©, L'Aube Heymans ; Deux danses a Persane ; b Egyptienne Ganne ; Grand Mogol, valse Audran, pas redoublĂ©. - 29 et 30 mai 1937 â A l'occasion d'une fĂȘte concours de gymnastique, grand concert sur le kiosque de la Promenade du PrĂ© â DixiĂšme fĂȘte-concours de la FĂ©dĂ©ration FĂ©minine Française de gymnastique et d'Ă©ducation physique. Le soir, Ă 21 heures, un dĂ©filĂ© des dĂ©lĂ©gations prescrites aura lieu avec le concours de l'Harmonie FlĂ©choise. A l'issue du dĂ©filĂ©, la musique donnera sous la direction de son chef, M. Dubourg, un grand concert au kiosque, Promenade du PrĂ©. Le dimanche 30, de 7 heures Ă 11 heures, tous les groupes sportifs prendront part aux concours en sections et aux Ă©liminatoires des concours individuels. A 14 heures, un grand dĂ©filĂ© groupera les sociĂ©tĂ©s et les dĂ©lĂ©gations scolaires de l'arrondissement, avec le concours de l'Harmonie FlĂ©choise et de la Fanfare du PrytanĂ©e militaire. Concerts de la Fanfare du PrytanĂ©e sur le Kiosque Ă musique 7 juin 1936 â La FlĂšche. De 18 heures Ă 19 heures, concert au kiosque de la Promenade du PrĂ© par la fanfare du PrytanĂ©e Militaire. 20 juin 1937 â A 17 h. 30, au kiosque de la Promenade du PrĂ©, concert par la Fanfare du PrytanĂ©e Militaire, sous la direction du chef de fanfare Georges Messiaen. La FlĂšche - L'Harmonie municipale flĂ©choise â La Fanfare du PrytanĂ©e militaire 27 fĂ©vrier 1938 â Dix concerts de l'Harmonie flĂ©choise sont programmĂ©s sur le Kiosque Ă musique pour l'annĂ©e â SĂ©ance conseil municipal. Le ComitĂ© des fĂȘtes de la place Thiers, obtient la subvention habituelle de 200 francs pour sa fĂȘte annuelle qui aura lieu le 22 mai et le concert qui sera donnĂ© par l'Harmonie FlĂ©choise comptera sur les dix que doit donner cette sociĂ©tĂ© au kiosque. Seule l'Harmonie FlĂ©choise Musique municipale, dirigĂ©e par FĂ©lix Bayle, avec 50 exĂ©cutants est rĂ©pertoriĂ©e Ă La FlĂšche en 1909. JeanMarc 500+ Messages 4659 EnregistrĂ© le sam. 21 dĂ©c. 2013 0628 Localisation Paris 19Ăšme Re Kiosques Ă Musique jeu. 27 sept. 2018 1910 BAR-SUR-AUBE - Le Kiosque Ă Musique AUBE La citĂ© de Bar sur l'Aube, Ă©rigĂ©e en comtĂ© au Xe siĂšcle, devient en 1078, la possession du comte de Champagne, Thibaut 1er, qui dĂ©tient Ă©galement les fiefs de Vitry et de La FertĂ©. Les comtĂ©s de Bar et de Champagne sont rattachĂ©s Ă la France le 16 aoĂ»t 1284, par suite du mariage de Jeanne de Navarre 1273-1305, seiziĂšme comtesse de Champagne, avec Philippe IV le Bel. Auparavant, c'est le comte Thibaut IV 1201-1253, fils posthume de Blanche de Navarre qui, de 1230 Ă 1235, fait construire les fortifications barsurauboises adoptons ce gentilĂ© nettement plus musical et harmonieux â hautbois â que le terme barbare de baralbin !. Une activitĂ© fĂ©brile rĂšgne Ă Bar, prĂ©cisĂ©ment pendant cette pĂ©riode, puisque Thibaut y nomme un maire major, Ă partir de 1231 Emauricus en 1231-1232 ; Galterius en 1233-1234 ; Gaufridus en 1236-1237. Ces murailles sont achevĂ©es dĂšs janvier 1237, comme l'atteste la donation faite par le curĂ© Pierre de Champignolle au chapitre de Saint-Maclou d'une maison et terrain derriĂšre, situĂ© vico beate marie magdalene rue Sainte-Marie Madeleine, future rue Notre-Dame, ayant appartenu Ă un certain Guyard Freschet, s'Ă©tendant protenduntur a via usque ad muros ville s'Ă©tendant de la voie aux murs de la ville. Vingt quatre tours flanquent cette enceinte, entourĂ©e de fossĂ©s remplis d'eau, percĂ©e de quatre portes la porte de Brienne porta Brena future porte Notre-Dame, la porte de Pierre future porte Saint-Michel, la porte des Allemands et la porte du ChĂątelet. Plan de Bar-sur-Aube en 1837 Les fortifications sont dĂ©molies en 1682, les fossĂ©s sont comblĂ©s, remplacĂ©s, dans la premiĂšre moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, par la promenade plantĂ©e de la Contrescarpe. Les portes qui subsistaient encore, sont Ă leur tour dĂ©truites, lors de la rĂ©volution la porte Notre-Dame rebaptisĂ©e rĂ©volutionnairement porte de la LibertĂ© est, quant Ă elle, dĂ©placĂ©e hors la ville, figurĂ©e par deux piliers de pierre, au bout du faubourg Notre-Dame ancienne rue de Brienne, appelĂ©e faubourg du Champ de Mars le temps que les esprits se calment, prĂšs de la promenade du Jard. La porte du Jard-Notre Dame sera elle-mĂȘme rasĂ©e en 1840. Plan de Bar-sur-Aube en 1837, dĂ©tail quartier Faubourg Notre-Dame En sortie de ville, devant l'ancienne porte Notre-Dame, Ă la jonction de la promenade de la Contrescarpe, des rues des Roises d'Arsonval et de la Grande Courterie, un rond-point est amĂ©nagĂ©, dĂšs avant 1837, appelĂ© tout d'abord place Notre-Dame. Ce rond-point, traversĂ© en son mĂ©dian par le faubourg Notre-Dame, est affectĂ© aux foires aux bestiaux, comices agricoles et expositions du bourg. Des baraques foraines et jeux divers viennent s'y installer lors des fĂȘtes nationales. Alors que les premiĂšres foires barsurauboises attestĂ©es datent de 1231, c'est un Ă©dit de Louis XIV de 1676 qui en fixe les rĂšgles, accordant deux foires annuelles sans franchise se dĂ©roulant l'une le 29 aoĂ»t et la seconde dite du Saint-Esprit la veille du dimanche des Rameaux ; un marchĂ© hebdomadaire se dĂ©roule en outre tous les samedis. La foire aux bestiaux qui devient mensuelle Ă partir des annĂ©es 1870, se dĂ©roule le troisiĂšme samedi de chaque mois sur le rond-point Notre-Dame qui accueille Ă©galement la fameuse foire des Rameaux. Bar-sur-Aube - Faubourg de Paris et gendarmerie Ă droite â Rond-Point Victor Hugo Vue du faubourg Notre-Dame devenu faubourg de Paris Ă droite, locaux de la Gendarmerie et Ă gauche propriĂ©tĂ© de l'officier de cavalerie Guillaume-Prosper PagĂšs et de son Ă©pouse Estelle Chamerois, saisie le 4 fĂ©vrier 1881 et mise en adjudication pour dix mille francs En 1889, le nom de Victor Hugo est attribuĂ© Ă la partie senestre du rond-Point Notre-Dame, et Ă la rue de la Grande Courterie qui devient le boulevard Victor Hugo ; le nom de Gambetta est de son cĂŽtĂ© donnĂ© Ă la partie dextre du rond-point et Ă la Promenade de la Contrescarpe dĂ©nommĂ©e Ă prĂ©sent boulevard Gambetta. A partir de 1901, la dĂ©nomination faubourg et rond-point de Paris vient se substituer progressivement aux appellations antĂ©rieures de Victor Hugo et Gambetta. Des phalanges musicales sont connues Ă Bar-sur-Aube de longue date les plus actives sont la sociĂ©tĂ© Chorale, fondĂ©e en 1850, dirigĂ©e quelques temps par M. Herzog, puis par M. Fuchs ; la Fanfare municipale fondĂ©e en 1855, dirigĂ©e de 1879 Ă 1892 par Gabriel Fuchs, remplacĂ© en 1893 par Florent MaĂźtre, laquelle fanfare devient l'Harmonie municipale sous la houlette de A. Lebois de 1903 Ă 1909 ; la SociĂ©tĂ© de trompettes La Concorde, dirigĂ©e par Quellard de 1893 Ă 1900 ; l'Union Philharmonique fondĂ©e vers 1897, dirigĂ©e par Georges Camus. Les concerts et festivals de ces sociĂ©tĂ©s se dĂ©roulent de prĂ©fĂ©rence promenade du Jard, promenade de Mathaux, place de l'HĂŽtel de Ville future place Carnot, sur le rond-point Saint-Michel ou encore sous la Halle couverte, mais quasiment jamais sur le rond-Point de Paris Victor Hugo Gambetta. Au dĂ©cĂšs de Gustave-Adolphe Verrat 1854-1907, ancien nĂ©gociant, conseiller municipal et prĂ©sident du VĂ©loce-Club barsuraubois, celui-ci lĂšgue, le 8 mars 1907, une somme de deux mille cinq cents francs Ă la ville de Bar-sur-Aube, pour la construction d'un Kiosque pour la sociĂ©tĂ© de musique. Le 15 avril 1907, le conseil municipal prĂ©sidĂ© par le docteur E. MarchandĂ©, maire de 1904 Ă 1908, s'empresse d'accepter ce legs. Le 11 fĂ©vrier 1908, la construction d'un kiosque objet du legs Ă©tant au point mort, MaĂźtre Joutel, avouĂ© chargĂ© de l'exĂ©cution testamentaire, relance la municipalitĂ© Ă ce sujet. S'ensuivent, lors de la sĂ©ance, des propositions du maire qui fait dresser un devis par Louis-François-EugĂšne Gabriel, architecte communal de Bar-sur-Aube. 1 Mais la surprise est grande de voir qu'Ă la demande de plusieurs conseillers municipaux, l'Ă©dicule projetĂ© s'avĂšre n'ĂȘtre qu'un kiosque dĂ©montable. Deux conseillers dĂ©fendent tout de mĂȘme la cause d'un kiosque fixe Gaston Cheq qui propose de ne construire qu'un kiosque non couvert si les moyens font dĂ©faut pour Ă©riger une toiture ; Emile Verpy, trĂšs assidu conseiller, de son cĂŽtĂ©, prĂ©conise, lui aussi, la construction d'un soubassement peu onĂ©reux, ajoutant qu'il finit par regretter d'avoir acceptĂ© ce legs. La sĂ©ance du conseil municipal conclut finalement Ă la construction d'un kiosque fixe Ă installer au milieu de la promenade de Mathaux situĂ©e le long de l'Aube, au sud de la ville. Lors de la sĂ©ance du 29 mai 1908, un des conseillers municipaux, Georges Margaine, propose un nouveau projet de kiosque, pour lequel M. Comte se propose de fournir gratuitement les piliers et la toiture, dont l'emplacement, cette fois-ci, serait fixĂ© sur le rond-point Victor Hugo, prĂšs de la gendarmerie. Un an aprĂšs, le 17 juin 1909, on en est toujours aux Ăąpres discussions et M. Boilet, un des conseillers, souligne, Ă juste titre, que les hĂ©ritiers Verrat se verraient fondĂ©s Ă revendiquer la somme lĂ©guĂ©e, comme n'ayant pas servi Ă la construction d'un kiosque, mais seulement d'une estrade. Il est finalement dĂ©cidĂ© d'installer le kiosque fixe sur le rond-point de Paris. L'Ă©dification du Kiosque Ă musique est Ă peine achevĂ©e que l'Harmonie municipale, prĂ©cĂ©dant l'inauguration officielle prĂ©vue pour le 14 juillet, s'empresse d'y donner un premier concert le samedi 21 mai 1910, au mĂȘme moment que la foire aux bestiaux mensuelle. On ne saura pas si les musiciens ont pu accorder aisĂ©ment leurs instruments parmi les beuglements et bĂȘlements inĂ©vitables du foirail ! De forme hexagonale, accessible par un escalier de sept marches, le soubassement du kiosque, recouvert de panneaux en bois, est muni d'un garde corps en fer forgĂ© ; ses colonnes en fonte supportent une toiture en zinc surmontĂ©e d'une lyre. Un panneau apposĂ© Ă son entrĂ©e en dĂ©fend l'accĂšs aux enfants. Le conseil municipal rĂ©uni le 28 juin 1910 est saisi d'une demande tendant Ă doter le Kiosque Verrat d'un Ă©clairage au gaz pour les concerts nocturnes. M. Rage-Roblot 1857-1940, minotier de son Ă©tat, maire de 1908 Ă 1911, propose de son cĂŽtĂ© de fournir gracieusement l'Ă©clairage Ă©lectrique de l'Ă©difice au moyen d'un cĂąble branchĂ© sur son propre rĂ©seau particulier. Ce projet est mis de cĂŽtĂ© au vu des Ă©vĂ©nements qui surviennent l'annĂ©e suivante... Bar-sur-Aube - Le Kiosque Ă musique rond-point Victor Hugo â Faubourg de Paris, gendarmerie et rond-point Victor Hugo Mes amis, en avant ! Tous au Kiosque ! Tels sont les mots vocifĂ©rĂ©s par Gaston Cheq 1866-1937 le mardi 28 mai 1911, sur la place Carnot, devant l'HĂŽtel de ville de Bar-sur-Aube. Cette sortie fait suite aux manifestations qui se dĂ©roulent depuis deux mois dans l'Aube et qui ont amenĂ©, la veille, lundi 27, l'arrivĂ©e d'une compagnie du 1er bataillon de chasseurs venant s'ajouter Ă la cinquantaine de gendarmes dĂ©jĂ en place. Plus de cinq mille viticulteurs dĂ©filent et envahissent le rond-point de Paris au milieu duquel, Gaston Cheq, passĂ© de potier Ă orateur, monte sur le Kiosque Ă musique flambant neuf et harangue la foule ; le prĂ©fet de l'Aube, Charles Marais, lui succĂšde sur l'Ă©difice... Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 DĂ©filĂ© rue Nationale â Gaston Cheq contient la foule, place de l'HĂŽtel de ville A Bar-sur-Aube, tout a commencĂ© l'aprĂšs-midi du dimanche 19 mars 1911 prĂšs de huit mille viticulteurs venus de toute la rĂ©gion barsurauboise, dĂ©filent sur la ville, prĂ©cĂ©dĂ©s de la musique jouant l'Internationale des Vignerons. Ils sont venus dans l'intention de faire plier le gouvernement sur le dĂ©cret du 11 fĂ©vrier 1911 interdisant l'utilisation des vins de l'Aube dans les procĂ©dĂ©s de fabrication du champagne. Le cortĂšge est accompagnĂ© des Ă©diles et notabilitĂ©s venus soutenir leurs ouailles et leurs Ă©lecteurs !, notamment les sĂ©nateurs, dĂ©putĂ©s, conseillers gĂ©nĂ©raux, conseillers municipaux, les maires 275 des maires aubois vont dĂ©missionner Ă cette occasion, Ă commencer par M. Rage-Roblot. La premiĂšre halte de la foule a lieu sur la place de l'HĂŽtel de ville oĂč, au milieu de la foule en dĂ©lire, un groupe de vignerons chargĂ© de hottes, va renverser le contenu de celles-ci, des avis d'impositions, et en faire un autodafĂ©, y jetant au centre, un mannequin Ă l'effigie d'Ernest Monis, prĂ©sident du Conseil. L'immense cortĂšge poursuit ensuite son pĂ©riple en direction du rond-point de Paris oĂč, sur le Kiosque Ă musique, prennent place les nombreux officiels ; Gaston Cheq qui, dĂšs le 29 janvier a fondĂ© la Ligue de DĂ©fense des Vignerons de lâAube, prend le premier la parole pour annoncer que les parlementaires vont s'exprimer. A la suite de ces discours, la foule se dispersera ce jour-lĂ dans le calme. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 AutodafĂ© des avis d'impositions sur la place de l'HĂŽtel de ville â L'heure des discours au Kiosque Ă musique Les manifestations plus ou moins houleuses vont ainsi se reproduire sporadiquement, l'hĂŽtel de ville et le kiosque Ă musique Ă©tant les lieux de rassemblement et de contestations jusqu'Ă l'arrivĂ©e des troupes intervenue une premiĂšre fois le 14 avril avec le 29e dragons, commandĂ© par le colonel Heck et le 109e de ligne du commandant Doursout. Le dĂ©cret du 7 juin 1911 autorise les viticulteurs aubois Ă utiliser l'appellation de champagne pour leur production destinĂ©e Ă la rĂ©gion. En juillet, lors de la fĂȘte nationale du 14, les troupes d'occupation sont encore au nombre de huit Ă neuf cents ; elles ne quittent Bar-sur-Aube qu'en aoĂ»t aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ©es du retour au calme complet. Bar-sur-Aube - Manifestations 1911 Rond-point de Paris pendant l'occupation, Kiosque Ă musique â Les troupes du 109e de ligne et du 29e de dragons occupent l'HĂŽtel de ville Cette premiĂšre annĂ©e d'inauguration du kiosque Ă musique en fanfare n'aura cependant pas un effet bĂ©nĂ©fique d'affluence pour celui-ci. Il faut reconnaĂźtre que l'emplacement de son Ă©dification n'est pas vraiment idĂ©al les barsuraubois ayant adoptĂ©, depuis des dĂ©cennies, la place de Paris comme un lieu de foires mensuelles, les concerts continuent Ă se dĂ©rouler principalement sur la promenade du Jard, de celle de Mathaux et sur la place de l'HĂŽtel de Ville. A partir de mai 1922, la foire aux bestiaux de la place ou rond-point Garibaldi, nouvelle dĂ©nomination attribuĂ©e Ă la place de Paris depuis le 15 juin 1915, se tient dorĂ©navant au rond-point de Belfort. Ce dĂ©part des bestiaux est dĂ» Ă l'Ă©dification du monument aux morts de 1914-1918 qui vient d'ĂȘtre inaugurĂ© sur ladite place Garibaldi, le 28 mai 1922. Ce monument en bronze est sculptĂ© par Charles-Henri Pourquet 1877-1943, devant un obĂ©lisque disposĂ© sur un un socle du marbrier de Saint Florention, Albert Planson. Bar-sur-Aube - Monument aux morts 1914-1918 sur la place Garibaldi rond-point de Paris, devenue place Jean JaurĂšs â Monument du Souvenir Français des mobiles 1870-1871, construit Ă l'origine place St Maclou et transfĂ©rĂ© place Jean JaurĂšs Une ultime fois, la place du Kiosque change de nom, aprĂšs Sainte Marie-Madeleine, Notre-Dame, Victor Hugo/Gambetta, Paris, Garibaldi, c'est au tour de Jean JaurĂšs de porter sa plaque indicatrice qui, cette fois, est dĂ©finitive. Vers 1950, le monument du Souvenir Français des mobiles de 1870-1871, vient prendre place prĂšs du monument aux morts 1914-1918 sur la place Jean JaurĂšs cette sculpture rĂ©alisĂ©e d'aprĂšs une oeuvre originale d'OnĂ©syme-Aristide Croisy 1840-1899, reproduite en sĂ©rie par la fonderie Antoine Durenne, Ă©tait situĂ©e Ă l'origine sur la place Saint-Maclou et avait Ă©tĂ© inaugurĂ©e le 22 aoĂ»t 1909, aprĂšs une dĂ©cision du conseil municipal du 16 fĂ©vrier 1906. Dans les annĂ©es soixante, la municipalitĂ© fait disparaĂźtre le Kiosque Ă musique. Kiosque supprimĂ©. voir ici, Place Jean JaurĂšs de Bar-sur-Aube sans son kiosque, aujourd'hui.1/2 â 2/2 publiĂ© par Jean Marc Jeu 27 Sep 2018 1702 25 mai 1884 â FĂȘte musicale et ballon aĂ©rostatique, promenade du Jard, rond-point Saint-Michel et place de l'HĂŽtel de ville â Le Festival musical. Le lundi, les SociĂ©lĂ©s musicales de Champignol, ColombĂ©-la-Fosse, ColombĂ©-le-Sec, Colombey-les-deux-Eglises, Lignol, Soulaines et Voigny, se rĂ©unissaient Ă la Fanfare de Bar-sur-Aube dans la promenade du Jard, et de lĂ , dĂ©filĂšrent dans les principales rues de la ville, pour se rendre ensuite au rond-point Saint-Michel et prendre part au festival. Disons, en passant, que ce festival, dĂ» Ă l'initiative de M. Fuchs, a fort bien rĂ©ussi et a donnĂ© beaucoup d'animation au quartier Saint-Michel, trop souvent privĂ© de toutes fĂȘtes et distractions. Une estrade ornĂ©e de feuillages, Ă©tablie gracieusement par quelques personnes dĂ©vouĂ©es, attendait les SociĂ©tĂ©s, oĂč chacune a pris place Ă tour de rĂŽle pour exĂ©cuter un morceau Ă son choix. Le morceau d'ensemble, jouĂ© par toutes les sociĂ©tĂ©s rĂ©unies, a produit un grand effet et a brillamment terminĂ© cette fĂȘte musicale. Nos compliments Ă tous les musiciens pour ce tour de force de prĂ©cision. Le Ballon. Vers deux heures, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville, le ballon fut adaptĂ© Ă une conduite de gaz, et peu Ă peu la foule curieuse vint se masser autour de l'enceinte qui lui Ă©tait consacrĂ©e, de mĂȘme qu'aux fenĂȘtres des maisons voisines. Nous avons remarquĂ© que le hasard il fut heureux en cette circonstance avait rassemblĂ© dans un coin privilĂ©giĂ©, les plus frais, les plus gracieux minois. Quelques instants avant l'ascension, qui se fit un peu attendre, toutes les SociĂ©tĂ©s musicales, sous la direction de M. Fuchs, exĂ©cutĂšrent, avec un remarquable ensemble, un pas redoublĂ© franchement attaquĂ© et allĂšgrement enlevĂ©. Au fameux lĂąchez tout » nouveau morceau d'ensemble pour saluer le dĂ©part de l'aĂ©ronaute, M. Brissonnet, qui raconte lui-mĂȘme son voyage dans la lettre que nous publions plus loin. Le feu d'artifice a Ă©tĂ© bien modeste, Ă part quelques piĂšces Ă effet. Est-ce la faute de l'artificier ou de l'averse tombĂ©e Ă 6 heures ? Programmes des fĂȘtes nationales des 14 juillet 1885, 1887 et 1889 Ă Bar-sur-Aube 17 mars 1894 â Foire au bestiaux aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. â Foires franches aux bestiaux avec primes. Par dĂ©cision du conseil d'administration de la SociĂ©tĂ© d'encouragement Ă l'agriculture et par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal de Bar-sur-Aube, une allocation de 100 francs a Ă©tĂ© votĂ©e par chacune de ces assemblĂ©es comme primes Ă distribuer aux deux foires annuelles des Rameaux et d'aoĂ»t. La premiĂšre foire franche aux bestiaux avec primes aura lieu le Samedi 17 mars courant. Elle se tiendra aux rond-points Gambetta et Victor Hugo. Le maire de Bar-sur-Aube, Petit ; le prĂ©sident de la commission des foires, E. Breton. 6 juin 1895 â Concerts donnĂ© place de l'HĂŽtel de ville â Un concert sera donnĂ© par la Fanfare municipale de Bar-sur-Aube, demain jeudi 6 juin, Ă 8 heures et demie du soir, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville CondĂ©, allegro militaire Wettge. â Ouverture des aveugles de TolĂšde MĂ©hul. â L'Olympienne, polka pour trombone Mullot. â La traviata fantaisie sur Verdi. â La VallĂ©e d'Osseau, valse Chobr. â La Pie GriĂšche, polka pour piston BlĂ©ger. En cas de mauvais temps, le concert aura lieu sous la halle. 21 septembre 1896 â Concert au Stand du Jard â Dimanche prochain 21 courant, la Fanfare de Bar-sur-Aube donnera un concert au stand, de 4 heures œ Ă 6 heures du soir. LâentrĂ©e dans le jardin du stand sera gratuite et publique. Programme Allegro militaire. â Fantaisie sur le Chalet Adam. â Polka pour piston Maillet. â Fantaisie sur la Traviata Verdi. â Polka pour trombone Dormant. â Le Retour Ă la Vie, valse Chabas. 21 aoĂ»t 1898 â La foire aux bestiaux est tenue le troisiĂšme samedi de chaque mois sur le rond-point de Paris â La foire mensuelle aux bestiaux, avec primes, qui se tient habituellement le 3e samedi de chaque mois, est reculĂ©e au Samedi 27 aoĂ»t courant, jour de la foire annuelle. Elle se tiendra au rond-point de Paris, prĂšs la gendarmerie. 25 et 26 mars 1899 â Foire des Rameaux sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo et place de l'Hotel-de-Ville â Foire des Rameaux, foire aux vins, foire aux Bestiaux. Notre grande foire dite des Rameaux, se tiendra les samedi 25 et dimanche 26 mars, place de l'Hotel-de-Ville et rond-points Gambetta et Victor Hugo. La foire franche aux bestiaux avec primes, toujours trĂšs frĂ©quentĂ©e Ă cette Ă©poque de l'annĂ©e, se tiendra Ă partir du samedi 25 mars au rond-point de Belfort. La foire aux vins blancs et rouges aura lieu Ă©galement le samedi 25 mars, dans la grande salle du 1e Ă©tage de l'HĂŽtel de Ville, amĂ©nagĂ©e Ă cet effet. Parmi les attractions annoncĂ©es dĂšs aujourd'hui, nous citerons sur les rond-points Gambetta et Victor Hugo â La grande MĂ©nagerie veuve Seguin Pezon ; le Cirque Dedessus le Moustier ; le Théùtre des NouveautĂ©s, LĂ©on Ulmann ; les Vagues de l'OcĂ©an, Henri Lamberty ; les Chevaux de bois, Charton ; Lutte et Gymnastique, Michot ; le Chemin de fer aĂ©rien, Brocard ; les Balançoires, Lamberty pĂšre et RĂ©veillĂ© ; les pommes de terre frites Lepori ; le Stand aux pigeons, Lafond ; les Animaux phĂ©nomĂšnes, Laurent Jules, etc. 14 juin 1903 â Fixation des emplacements des foires et marchĂ©s Ă Bar-sur-Aube Emplacement des foires aux bestiaux et autres. ArrĂȘtĂ© de la ville de Bar-sur-Aube Le Maire de la ville de Bar-sur-Aube, arrĂȘte Article 1er. â L'emplacement des foires est ainsi ïŹxĂ© Ă partir de ce jour 1° Foires des Rameaux et du mois d'aoĂ»t place de l'HĂŽtel-de-Ville et le surplus des théùtres ou boutiques, rond-points Gambetta et Victor Hugo, les annĂ©es impaires ; faubourg de Belfort, les annĂ©es paires ; 2° Foires mensuelles aux bestiaux rond-points Gambetta et Victor Hugo, les annĂ©es paires ; rond-point du Faubourg de Belfort, les annĂ©es impaires. Art. 2. â Tous les ans, la foire des Rameaux sera la date indicatrice du changement de rond-points, pour les foires mensuelles aux bestiaux. Le 4 juin 1903, le Maire, Louis Berrard. Quelques concerts Ă Bar-sur-Aube, promenade de Mathaux, sous la Halle, au Jard et place Carnot 21 juin 1903 â Un concert public sera donnĂ© demain dimanche 21 juin, Ă 4 heures du soir, promenade de Mathaux, par l'Harmonie municipale de Bar-sur-Aube. Voici le programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s KĂ©-Son, pas redoublĂ© Bidegain. â Verona, fantaisie italienne H. SĂ©nĂ©e. â ConïŹdences, gavotte Wesly. â La PoupĂ©e de Nuremberg, ouverture Adam. â Marinette, polka pour piston Buch. â Allegro militaire Turine. 25 juin 1903 â L'Union Philharmonique donnera un concert demain jeudi 25 courant, Ă 9 heures du soir, sous la Halle. Voici le programme des morceaux qui seront exĂ©cutĂ©s Valeur française, marche militaire E. Fontenelle. â Fra-Diavolo, fantaisie Auber. â Pendant la Cueillette, morceau de genre Paul Wachs. â Lucie de Lammermoor, fantaisie Donizetti. â Santiago, valse Corbin. Le public est priĂ© de garder le silence pendant l'exĂ©cution des morceaux. 14 juillet 1904 â A 4 h. œ, promenade du Jard et ensuite sur la place Carnot, Concert par lâHarmonie municipale La Marseillaise, chant national. â LutĂšce ! ouverture Wesly. Morceau imposĂ© au Concours international de musique de Bruxelles. â La ChaĂźne d'Or, grande valse X.... â Fantaisie sur Robert-le-Diable Meyerheer. Morceau de chois concours de Bruxelles. â Pinson et Fauvette, polka pour deux pistons Labole. â Allegro militaire Turine. 29 mai 1904 â Demain dimanche 29 courant, Ă 4 heures, promenade de Mathaux, lâHarmonie municipale de Bar-sur-Aube donnera un concert public, dont voici le programme Allegro militaire Turine. â Idylle champĂȘtre, mazurka Labole. â Un Concert sous bois, fantaisie F. Maye. â La Villageoise, pour hautbois Bouchel. â LĂ©gende d'Amour, valse X.... â Joyeux Ă©bats, polka Wesly. 10 septembre 1905 â Nous apprenons avec plaisir que, sur la demande de la MunicipalitĂ©, l'excellente musique de la 8Ăšme brigade d'artillerie de Bourges donnera un concert supplĂ©mentaire aujourd'hui dimanche, place de l'HĂŽtel-de-Ville, Ă 4 heures du soir. En voici le programme 1. Lauriers prochains, pas redoublĂ© D. Trave. â 2. La vallĂ©e des Lys, ouverture F. Stoupan. â 3. Estudiantina, valse espagnole Lacome. â 4. Une SoirĂ©e prĂšs du lac, fantaisie pour hautbois Leroux. â 5. Marche et cortĂšge de FĂȘte G. Wettge. â 6. Le RĂ©giment, chĆur militaire F. Stoupan. Bar-sur-Aube - Concert sur la place de l'HĂŽtel de Ville par la musique de la 8e brigade d'Artillerie de Bourges 10 septembre 1905 â Election de la Reine des reines le 28 mars 1921, fanfare sur la place de l'HĂŽtel de Ville 23 mars 1907 â Legs de Gustave-Adolphe Verrat d'une somme de francs pour la construction du kiosque Ă musique de Bar-sur-Aube NĂ©crologie. â Nous avons le regret d'annoncer la mort de M. Gustave-Adolphe Verrat, ancien nĂ©gociant, Conseiller municipal, PrĂ©sident du VĂ©loce-Club Barsuraubois, dĂ©cĂ©dĂ© le 21 courant Ă l'Ăąge de 58 ans, aprĂšs une long et douloureuse maladie. Au terme de son testament reçu par MaĂźtre Bidaut, notaire Ă Bar-sur-Aube, le 8 mars prĂ©sent mois, enregistrĂ© hier 22 courant, M. Verrat a lĂ©guĂ©, savoir 1° A la Ville de Bar-sur-Aube, une somme de francs pour la construction d'un Kiosque pour la sociĂ©tĂ© de musique 2° A l'hospice de ladite ville, pareille somme de francs ; 3° Au bureau de bienfaisance de la mĂȘme ville, une somme de 300 francs ; 4° A la sociĂ©tĂ© du VĂ©loce-Club Barsuraubois, une somme de 100 francs ; 5° A la SociĂ©tĂ© de secours mutuel de Bar-sur-Aube, une somme de 200 francs ; 6° A l'Harmonie Municipale de la mĂȘme ville, une somme de 100 francs ; 7° A la sociĂ©tĂ© de Gymnastique de ladite ville, pareille somme de 100 francs ; 8° Et Ă la Compagnie des sapeurs-pompiers de ladite ville, une somme de 50 francs. Tous les legs sont faits nets de tous droits de mutation et autres frais. Nous adressons Ă la famille de ce gĂ©nĂ©reux donateurs tous nos sincĂšres remerciements, en mĂȘme temps que l'expression de nos sympathiques condolĂ©ances. 22 aoĂ»t 1909 â Inauguration, sur la place Saint-Maclou, du monument du Souvenir français, ultĂ©rieurement transfĂ©rĂ© face au Kiosque Ă musique, place Jean JaurĂšs. Un banquet juste interrompu !... â Inauguration d'un monument commĂ©moratif. Avant-hier dimanche 22 aoĂ»t, a eu lieu Ă Bar-sur-Auhe, l'inauguration d'un monument Ă©levĂ© Ă la mĂ©moire des soldats morts pour la Patrie. Ce fut le prĂ©texte d'une grande manifestation patriotique Ă laquelle dĂ©cemment, on associa le clergĂ©. Il n'en pouvait d'ailleurs ĂȘtre autrement M. Thierry Delanoue prĂ©sidait. De nombreuses sociĂ©tĂ©s locales et extra-locales avaient rĂ©pondu Ă l'invitation du ComitĂ©. Le banquet lui-mĂȘme, Ă l'HĂŽtel Saint-AndrĂ©. ne rĂ©unit que peu de convives en comparaison de la foule qui Ă©tait venue Ă Bar. Est-ce parce que les frais en Ă©taient faits par M. Thierry Delanoue ? Bref, la messe ayant Ă©tĂ© longue, on se mit tard Ă table et une heure et demie sonnait que le repas n'Ă©tait pas terminĂ©. Comme c'Ă©tait l'heure prĂ©vue pour l'inauguration, on dut, pour ne pas faire attendre ni les sociĂ©tĂ©s convoquĂ©es, ni la foule, quitter prĂ©cipitamment l'hĂŽtel, former hĂątivement le cortĂšge et se rendre tambour battant place Saint-Maclou oĂč est Ă©rigĂ© le monument. LĂ , sur une estrade, des discours sont prononcĂ©s par M. Thierry Delanoue ; M. Niessen, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Souvenir Français » ; par M. Breton qui fait la remise du monument Ă la ville et par M. Rage, maire, qui remercie. On revient ensuite Ă la salle du banquet oĂč le dĂ©jeuner, un moment interrompu, s'achĂšve. Au champagne, M. Niessen et M. Delanoue se sont mutuellement congratulĂ©s. N. Niessen a fait l'Ă©loge de M. Delanoue et... de ses trĂ©sors inĂ©puisables et M. Thierry-Delanoue a, en d'excellents termes, dit un de nos confrĂšres, portĂ© la santĂ© de M. Niessen. 21 mai 1910 â PrĂ©-inauguration du Kiosque Ă musique, avant son achĂšvement complet â Concert. L'Harmonie municipale, tenant Ă satisfaire au dĂ©sir lĂ©gitime de ses membres honoraires et de la population, n'a pas cru devoir attendre, pour donner un premier concert public, que le Kiosque soit complĂštement agencĂ©. Au cours de la rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale de samedi dernier, les membres de cette SociĂ©tĂ© ont dĂ©cidĂ© Ă l'unanimitĂ© de donner, le lendemain dimanche Ă quatre heures et demie du soir, une audition Ă Mathaux. L'heure tardive de cette dĂ©cision n'a pu permettre l'envoi aux journaux, d'un communiquĂ© avisant les intĂ©ressĂ©s et leur faisant connaĂźtre le programme des morceaux Ă exĂ©cuter. Nous espĂ©rons que l'Harmonie municipale se fera entendre deux fois par mois pendant la bonne saison, dont une le soir. Son second concert coĂŻncidera probablement avec l'inauguration du Kiosque. Se trouvera-t-il parmi les amateurs de musique, des personnes assez gĂ©nĂ©reuses pour doter le Kiosque des appareils d'Ă©clairage indispensables aux musiciens pour leurs concerts du soir ? Bar-sur-Aube - Le Kiosque Ă musique rond-point Victor Hugo 21 mai 1910 â Les bĂȘtes Ă cornes sont rangĂ©es autour du Kiosque Ă musique du rond-point de Paris, lors de chaque foire aux bestiaux mensuelles â L'approche de la fenaison avait incitĂ© beaucoup de cultivateurs Ă venir samedi Ă la ville. L'abondance des denrĂ©es apportĂ©es du dehors au marchĂ©, a occasionnĂ© une baisse sensible de celles-ci, du beurre entre autre. A la foire mensuelle aux bestiaux, de nombreux sujets appartenant aux espĂšces chevalines, bovines et porcines ont Ă©tĂ© amenĂ©s. L'herbe drue et pleine de promesses qui couvre d'un Ă©pais et vert tapis les prairies naturelles et artificielles, a dĂ©terminĂ© la hausse du gros bĂ©tail, apportant une entrave momentanĂ©e aux transactions, vu la pĂ©nurie des rĂ©serves de fourrage. Les marchands Ă la recherche, en cette chaude journĂ©e de mai, du frais ombrage des tilleuls, s'Ă©taient installĂ©s avec leur bĂ©tail, sur la partie du rond-point de Paris oĂč se trouve le Kiosque Ă musique nouvellement montĂ©. Le curieux spectacle des bĂȘtes Ă cornes rangĂ©es autour de cet Ă©difice, Ă©levĂ© en l'honneur de l'art, a Ă©tĂ© fort remarquĂ© et commentĂ©. 14 juillet 1910 â Inauguration officielle du Kiosque Ă musique â La FĂȘte Nationale a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e avec beaucoup d'entrain. A la retraite aux flambeaux donnĂ© mercredi soir par La Concorde et les sapeurs-pompiers, il y avait foule. De mĂȘme au concert inaugural au Kiosque, dans l'exĂ©cution duquel l'Harmonie Municipale, trĂšs applaudie, s'est surpassĂ©e. Des cordons de verres multicolores, des lampions et des lampes Ă incandescence, disposĂ©s avec le meilleur goĂ»t illuminaient cet Ă©dicule. Des ballons orange disposĂ©s dans le feuillage des tilleuls de la promenade donnaient Ă ce coin un dĂ©cor lumineux parfait. Tel fut l'avis unanime de la nombreuse assistance qui s'y pressait. ... MĂȘme afïŹuence de monde au concert de l'Harmonie qui fut, comme la veille, donnĂ© au Kiosque. En ce chaud aprĂšs-midi, la foule circulait Ă l'ombre des tilleuls. 8 septembre 1911 â Concert au kiosque Verrat â Samedi prochain, Ă neuf heures moins un quart du soir, un concert public sera donnĂ© au Kiosque Verrat. L'Harmonie municipale et la fanfare de trompettes du Patronage laĂŻque exĂ©cuteront des morceaux d'ensemble, puis joueront alternativement. 1er et 2 juin 1912 â FĂȘtes du comice agricole. Concert sur le Kiosque â FĂȘtes agricoles. Des fĂȘtes sont organisĂ©es Ă l'occasion du Comice agricole de l'Aube, qui se tiendra Ă Bar demain samedi 1er et dimanche 2 juin. Samedi 1er juin. â A 8 heures trois quarts, grande retraite illuminĂ©e, Ă laquelle prendront part les trompettes du patronage laĂŻque, la SociĂ©tĂ© de gymnastique La Concorde » et la Compagnie de sapeurs-pompiers avec clairons et tambours. A l'issue de la retraite, au kiosque Ă musique, concert par l'Harmonie municipale, la SociĂ©tĂ© de trompettes du et les trompes de chasse du Rallye-Bar. Illumination du kiosque et du rond-point Victor-Hugo. Dimanche 2 juin. â A une heure trois quarts, grand dĂ©filĂ© par lâHarmonie municipale, les SociĂ©tĂ©s de trompettes et de trompes de chasse, et la SociĂ©tĂ© de gymnastique. RĂ©union au rond-point de Belfort. A 2 heures, au Jard enceinte du concours, exercices de gymnastique par la Concorde ; Concert par l'Harmonie municipale, les trompettes du et le Rallye-Bar. A 9 heures, sous la Halle, bal public Ă grand orchestre. â Illuminations. 8 juin 1912 â On demande Ă ce que le rond-point de Paris soit enfin transformĂ© en jardin public â Le gracieux kiosque dĂ» Ă la gĂ©nĂ©rositĂ© de M. Verrat, qui s'Ă©lĂšve sur le rond-point devant la Caisse d'Epargne, va enfin ĂȘtre dĂ©gagĂ© de l'herbe qui croĂźt plantureusement dans ses alentours. Des ouvriers amĂ©nagent des allĂ©es qui y donnent accĂšs. C'est bien. Mais quand transformera-t-on le rond-point en jardin public ? Ce serait alors trĂšs bien. 5 juin 1913 â Concert du Rallye-Bar sur le Kiosque Verrat â Voici le programme du concert donnĂ© au Kiosque Verrat, ce soir jeudi, de huit heures trois quart Ă neuf heures trois quarts, par le Rallye-Bar », fanfare de trompes de chasse La Saint-Hubert. â La Buzenval. â La Madame. â Les Ă©chos des Vosges fantaisie. â Marche de Venise. â La Lur-Saluces. â Les Hallalis sur pied. â Les Hallalis par terre. â Souvenir de Rouen fantaisie. â Le Rallye-Bonnelle. â La Dupuytren. â Les Filles du Village. â La rentrĂ©e au ChĂąteau. â Le Rallye-Lorraine pas redoublĂ©. Bar-sur-Aube - Musique au kiosque 13 et 14 juillet 1921 â La fĂȘte nationale de Bar-sur-Aube. Concerts sur le kiosque du rond-point Garibaldi, nouveau nom attribuĂ© au rond-point de Paris â Mercredi 13 juillet. A 20 heures 30, retraite par les Sapeurs-pompiers, la Jeune Garde, les Trompettes du A l'issue de la retraite, au Kiosque, concert par I'Harmonie municipale et les Trompettes du AprĂšs le concert, au Jard, sĂ©ance de cinĂ©matographe. Jeudi 14 juillet, Ă 8 heures, distribution de secours aux vieillards, infirmes et indigents. A 14 heures, au Jard, FĂȘte de gymnastique et sportive par la Concorde, la Jeune Garde et l' avec sonneries et morceaux exĂ©cutĂ©s par la et les Trompettes du A 16 heures, course cycliste organisĂ©e par l' DĂ©part Ă la scierie Comte. Parcours Levigny, Eclance, Arsonval. ArrivĂ©e au rond-point Garibaldi vers 17 heures. A 17 heures, au Kiosque, concert par l'Harmonie municipale. A 18 heures, sur la place de l'HĂŽtel-de-Ville, exĂ©cution d'un morceau d'ensemble par l'Harmonie et les Trompettes du suivi de la Marseillaise. A 22 heures, au Jard, sĂ©ance de cinĂ©matographe. A 22 heures, sous la Halle. grand bal public. Pavoisement, illuminations. 28 mai 1922 â Inauguration du monument morts 1914-1918 place Garibaldi, future place Jean JaurĂšs â Dimanche a eu lieu l'inauguration du monument Ă©levĂ© Ă la mĂ©moire des morts de la grande guerre. Le rassemblement des autoritĂ©s et des sociĂ©tĂ©s se fit Ă 14 heures, Ă la promenade de Mathaux. Sous l'ombre tulĂ©laire des arbres de la promenade, le gĂ©nĂ©ral CrĂ©py remet le drapeau Ă la section barsurauboise de l' puis il attache la croix de la lĂ©gion d'honneur sur la poitrine de M. David, ancien lieutenant de chasseurs Ă pied et remet la mĂ©daille militaire Ă MM. Garachon et Le Joseph. Les tambours battent, les clairons et les trompettes sonnent et le cortĂšge se forme pour se rendre place Garibaldi oĂč s'Ă©lĂšve le monument aux morts. Le rond-point est gentiment dĂ©corĂ© de sapins et pavoisĂ©. Les personnages officiels se rendent Ă une estrade Ă©levĂ©e Ă droite du monument. AprĂšs l'exĂ©cution d'un morceau par l'Harmonie municipale, les drapeaux des sociĂ©tĂ©s prĂ©sentes se massent dans le fond du dĂ©cor et on dĂ©pose des couronnes, des bouquets, des palmes. AprĂšs une sonnerie Aux Champs, le capitaine Minoggio, des sapeurs-pompiers, dĂ©couvre la statue et le bronze de Pourquet apparaĂźt c'est un soldat qui, l'arme au bras, symbolise la RĂ©sistance. Il a un peu du soldat connu de Maurice Neumont, On ne passe pas ». M. de Besancenet, maire, se lĂšve ensuite et prononce du voix forte un discours. L'appel des 174 morts dont les noms sont gravĂ©s sur la pierre est fait par M. David. Un choeur Ă trois voix Aux morts pour la Patrie », de Maurice Bouchor est chantĂ© par les enfants du collĂšge et des Ă©coles. L'Harmonie exĂ©cute la Marseillaise. M. le Maire remercie Ă nouveau et l'assistance s'Ă©coule lentement. 6 aoĂ»t 1932 â Concert des Trompettes du patronage laĂŻque sur le Kiosque de la place Jean JaurĂšs â Nous sommes informĂ©s que la fanfare de Trompettes du Patronage laĂŻque de Bar-sur-Aube donnera, en l'honneur des membres honoraires du et de tous les amis de l'Ćuvre, un concert au kiosque, samedi prochain 6 aoĂ»t courant, Ă 21 h. 30. En cas de mauvais temps, ce concert aura lieu sous les halles. 29 juillet 1939 â Concert de l'Harmonie municipale, dirigĂ©e par le chef Courtalon, sur le Kiosque â Ce soir, samedi, Ă 21 heures, l'Harmonie Municipale donnera le concert suivant En liesse, pas redoublĂ©. Turine. â Confidences, gavotte. Wesly. â Les Saltimbanques. fantaisie. Ganne. â Madeleine, polka pour piston. Petit. â L'Or et l'argent, valse. Lehar. â BohĂȘme Joyeuse, allegro. Ithier. Bar-sur-Aube - Vue gĂ©nĂ©rale de la Place Jean JaurĂšs, kiosque Ă musique et monument aux morts Formations musicales actives Ă Bar-sur-Aube en 1909 Harmonie municipale de Bar-sur-Aube, dection A. Lebois, 45 exĂ©cutants. Union Philharmonique symphonie, prĂ©sident Parizot, direction Georges Camus, 22 exĂ©cutants 1 Louis-François-EugĂšne Gabriel, nĂ© en 1851, architecte communal de Bar-sur-Aube, est le pĂšre d'Albert-Louis Gabriel 1883-1972, Ă©galement architecte, diplĂŽmĂ© en juin 1906 avec le n°1 de sa promotion, devenu archĂ©ologue. LafĂȘte foraine (Jeunesse) achat en ligne au meilleur prix sur E.Leclerc. Retrait gratuit dans + de 700 magasins L'info Ă ne pas louperEmmanuel Marcon va parler. Alors que la situation sanitaire se dĂ©grade, le prĂ©sident de la RĂ©publique a choisi les deux prĂ©sentateurs des 20 Heures de France 2 et de TF1 Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau pour faire des annonces mercredi Ă 19h55. Emmanuel Macron sera Ă©videmment interrogĂ© sur ce retour de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 qui inquiĂšte, ainsi que sur la situation Ă©conomique du pays, Ă©galement trĂšs affectĂ©e par le peu plus tĂŽt ce matin, Jean Castex Ă©tait de son cĂŽtĂ© l'invitĂ© de FranceInfo Ă l'occasion de ses 100 premiers jours Ă Matignon. Et le Premier ministre a une nouvelle fois martelĂ© que pour Ă©viter des reconfinements locaux ou un reconfinement gĂ©nĂ©ral, les Français devaient rester mobilisĂ©s face Ă cette deuxiĂšme vague forte » forte de Castex a par ailleurs annoncĂ© une nouvelle version de l'application StopCovid, sortie en juin, et dont l'usage reste trĂšs limitĂ© dans la qu'il faut aussi retenirLa colĂšre des forains. TrĂšs durement impactĂ©s par la crise sanitaire, ils ont pu travailler quelques semaines cet Ă©tĂ© avant que les foires et fĂȘtes foraines ne soient Ă nouveau interdites avec le rebond du Covid-19, les forains ont lancĂ© ce matin plusieurs opĂ©rations escargots , notamment autour de Paris. Une dĂ©marche coup de poing qui a visiblement fait bouger les lignes puisque leurs reprĂ©sentants sont reçus Ă 13 heures au ministĂšre de lâ Ă Marseille. Deux jeunes femmes de 17 et 19 ans ont Ă©tĂ© blessĂ©es, dont une griĂšvement, dans une fusillade la nuit derniĂšre, dans le quartier de la Belle-de-Mai , prĂšs dâun point de deal. Elles se trouvaient dans une voiture qui a Ă©tĂ© prise pour cible par des individus qui ont pris la fuite. Deux autres personnes Ă©taient Ă bord du vĂ©hicule ciblĂ© le conducteur, qui nâa pas Ă©tĂ© touchĂ© et un troisiĂšme passager, qui aurait pris la fuite Ă pied. Il est lui aussi Lakers de LeBron James sacrĂ©s. Avant le dĂ©but des playoffs NBA, les joueurs de Los Angeles avaient dit quâils visaient le titre pour honorer la mĂ©moire de Kobe Bryant, tragiquement dĂ©cĂ©dĂ© en janvier dernier . Et bien ils lâont fait, portĂ©s par un immense LeBron James, Ă©lu meilleur joueur des finales. La nuit derniĂšre, lors du match six, les Lakers se sont en effet imposĂ©s 106-93 face au Heast de Miami , remportant ainsi le 17e titre de lâhistoire de la franchise californienne et Ă©galant le record de inattendueLa Creuse a la cote. Parfois dĂ©criĂ©, voire moquĂ©, le second dĂ©partement le moins peuplĂ© de France aprĂšs la LozĂšre enregistre un regain d'intĂ©rĂȘt depuis l'Ă©tĂ© dernier. Le confinement et la quĂȘte d'espace y ont en effet relancĂ© les transactions du jamais-vu ! » assure le patron de l'Agence creusoise Philippe Petit, qui n'a jamais autant travaillĂ© qu'en ce moment », alors que cela fait plus de 30 ans qu'il est dans l' boom assez inattendu pour la Creuse, qualifiĂ©e de dĂ©partement de bouseux » par Technikart en 2012, qui s'explique autant par l'arrivĂ©e de nouveaux habitants en quĂȘte de calme et de verdure que par la dĂ©cision des locaux d'acheter, craignant une hausse des prix, expliquent les spĂ©cialistes du secteur. Cesera Ă nouveau l'occasion de rouvrir la FĂȘte foraine de Shing Jea, de faire courir les Scaraboules et d'enfiler nos chapeaux festifs pour deux semaines de Viele ĂŒbersetzte BeispielsĂ€tze mit "fete foraine" â Deutsch-Französisch Wörterbuch und Suchmaschine