SelonStaline, la "construction du socialisme dans un seul pays" passe nĂ©cessairement par un dĂ©veloppement forcenĂ© de l'industrie, moyen d'affirmer la puissance soviĂ©tique face au monde capitaliste qui "assiĂšge" l'URSS. Dans ce Comment associer terreur et bonheur ? Bernard BruneteauHistorien des idĂ©es, professeur Ă©mĂ©rite de science politique Ă  l’universitĂ© de Rennes-I, Bernard Bruneteau est spĂ©cialiste des totalitarismes et a publiĂ© notamment Les totalitarismes A. Colin, 2014, GĂ©nocides- Usages et mĂ©susages d’un concept CNRS, 2019 et L’Âge totalitaire – IdĂ©es reçues sur le totalitarisme Le Cavalier Bleu, 2017. s’intĂ©resse dans cet ouvrage Ă  l’injonction du bonheur comme technique disciplinaire » et non plus uniquement Ă  l’étude du totalitarisme par le seul prisme de la terreur, comme l’ont fait de trĂšs nombreux historiens notamment depuis l’incontournable Origines du totalitarisme » d’H. Arendt. Si les rĂ©gimes totalitaires sont indissociables de l’usage de la terreur, ils ne peuvent toutefois exister sans la mobilisation d’une large base sociale Ă©prise de reconnaissance », chez qui la promesse de l’appartenance Ă  une communautĂ© Ă©galitaire la Volksgemeinschaft » en Allemagne, d’une mission modernisatrice, de sĂ©curitĂ© et de protection a suscitĂ© une forte adhĂ©sion. L’auteur rassemble dans cette Ă©tude le rĂ©gime stalinien et le TroisiĂšme Reich qui professent tous deux une vision du monde eschatologique, face Ă  des sociĂ©tĂ©s en quĂȘte de sens et de retour Ă  l’ordre. Promettre – dans l’attente du Millenium Sont ici rassemblĂ©es les deux idĂ©ologies dans leur rapport Ă  la modernitĂ© dĂ©mocratique libĂ©rale qui promet depuis le XIXe s. une Ă©galitĂ© des conditions . Leur critique de cette derniĂšre diffĂšre mais on y retrouve une mĂȘme affirmation de religion politique, promettant aux masses un avenir assurĂ© et forcĂ©ment meilleur. L’auteur convoque aussi bien Hannah Arendt que John Meynard Keynes ou encore Raymond Aron dans cette explication Keynes voyant en LĂ©nine un autre Mahomet oĂč les rĂ©fĂ©rences communes Ă  la religion abondent en effet cĂ©rĂ©monies et rites, idolĂątrie de l’Etat incarnĂ© dans un Chef infaillible et tout-puissant, rĂ©demption, purification
. A l’instar des religions, les idĂ©ologies des rĂ©gimes totalitaires veulent donner aux hommes une clĂ© de comprĂ©hension de l’histoire, du temps prĂ©sent et de l’avenir en prescrivant un remĂšde dĂ©finitif au mal qui ronge la sociĂ©tĂ© . Paradoxalement, leurs adeptes se rĂ©clament de projets laĂŻques voire antireligieux et font parfois revivre le paganisme dans le cas du nationalisme au service d’un mythe de la rĂ©gĂ©nĂ©ration . L’homme moderne sera chargĂ© de rebĂątir sur les ruines de l’ancien monde la PremiĂšre Guerre mondiale jouant un rĂŽle majeur dans cet effondrement, accomplissant ainsi une prophĂ©tie millĂ©nariste. Bernard Bruneteau distingue cependant la nostalgie du paradis perdu inhĂ©rente au nazisme du paradis futur promis par le communisme. Les nombreuses recherches menĂ©es par l’auteur vont puiser aux sources idĂ©ologiques des rĂ©gimes totalitaires philosophes de la fin du XIXĂš et du dĂ©but du XXĂš siĂšcles, historiens contemporains des Ă©vĂ©nements ou plus rĂ©cents afin d’étayer cette comparaison entre nazisme et communisme. Age d’or passĂ© ou futur sont ainsi les deux faces des idĂ©aux millĂ©naristes Ă  l’oeuvre dans l’Entre-Deux-Guerres mais reposant sur des socles plus anciens datant principalement du XIXe siĂšcle nationalisme völkisch et figure emblĂ©matique de Wagner pour les nazis, marxisme pour les communistes. Selon Bernard Bruneteau, quatre grands moments structurent ces rĂ©cits rĂ©vĂ©lation du mal aliĂ©nation capitaliste/chaos racial, dualisme eschatologique classe ou race Ă©lue / ennemi Ă©ternel, capitaliste ou Juif, transition apocalyptique guerre impĂ©rialiste, rĂ©volution libĂ©ratrice / dĂ©litement de la nation, messie sauveur, millĂ©nium imminent sociĂ©tĂ© communiste sans classe et sans Etat / communautĂ© du peuple Ă©galitaire et fraternelle . Etonnamment, le rejet de la modernitĂ© et la vĂ©nĂ©ration du passĂ© forcĂ©ment glorieux s’accompagnent d’une fascination pour certaines formes de modernismes industrialisation, nouvelles techniques et l’idĂ©e d’une nouvelle civilisation Ă  bĂątir par les tenants du nazisme comme du communisme. Promouvoir – les bĂ©nĂ©ficiaires du totalitarisme en acte L’inclusion est allĂ©e de pair avec l’exclusion » la persĂ©cution de groupes d’individus s’est accompagnĂ©e de la mobilisation consciente d’une partie de la population, dans le communisme comme dans le nazisme, Ă  qui de nouvelles opportunitĂ©s ont Ă©tĂ© offertes. L’historienne autrichienne Lucie Vargas Rosa Stern identifie dĂšs 1937 trois piliers du rĂ©gime nazi transposables au communisme selon Bernard Bruneteau le noyau des premiers fanatiques, casĂ©s puis relativement marginalisĂ©s dans l’administration et le parti » ; le cercle des nouveaux fanatiques promus par les organisations satellites » et enfin les spĂ©cialistes , Ă  qui le rĂ©gime confie les tĂąches d’organisation » L. Vargas, La genĂšse du national-socialisme. Notes d’histoire sociale », Annales d’histoire Ă©conomique et sociale, nov. 1937. L’auteur identifie ces derniers comme une nouvelle classe » qui saisit sa chance d’obtenir du rĂ©gime une ascension sociale et des avantages notamment matĂ©riels mais Ă©galement symboliques, et ce aussi bien en URSS que sous le TroisiĂšme Reich. La promotion Ă©clair d’un NikolaĂŻ Iejov ouvrier Ă  11 ans, devenu chef du NKVD en 1937 aprĂšs une carriĂšre mĂ©tĂ©oritique » puis exĂ©cutĂ© en 1940 sur ordre de Staline n’est toutefois pas reprĂ©sentative du destin de la vague de promus des annĂ©es 1930 et l’enracinement du pouvoir bolchĂ©vique ne s’explique pas seulement par la machine totalitaire terroriste mais par la crĂ©ation d’une nouvelle classe de bĂ©nĂ©ficiaires voyant dans le rĂ©gime stalinien son propre Etat » Merle Fainsod, Smolensk Ă  l’heure de Staline, Fayard, 1967. L’explosion des effectifs du NSDAP de 130 000 membres en 1929 Ă  5,4 millions en 1939 suit la mĂȘme logique. L’embauche en grand nombre de fonctionnaires et de cadres territoriaux pour encadrer les diffĂ©rents organismes nouvellement créés aide sociale, organisations de jeunesse, service du travail etc
 est une immense opportunitĂ© pour les petits employĂ©s du privĂ© ou petits fonctionnaires publics , qui adhĂšrent en masse au parti nazi dĂšs 1933. Autre personnage central de la propagande totalitaire l’ingĂ©nieur, idĂ©alisĂ© et capable de rĂ©aliser l’impossible avec des machines dignes d’un scĂ©nario de science-fiction. La seule diffĂ©rence rĂ©side dans la trĂšs faible proportion d’ingĂ©nieurs qualifiĂ©s dont dispose l’URSS Ă  ses dĂ©buts, contrairement Ă  l’Allemagne qui a connu une trĂšs forte et prĂ©coce industrialisation. Il faut donc former massivement cette nouvelle Ă©lite, celle qui mettra en Ɠuvre les fameux plans ». Leonid Brejnev, pour ne citer que lui, dĂ©bute sa carriĂšre comme ouvrier mĂ©tallurgiste avant de devenir ingĂ©nieur en 1935 grĂące Ă  la formation proposĂ©e par le rĂ©gime. C’est cette gĂ©nĂ©ration qui occupe les postes stratĂ©giques trente ans plus tard, aprĂšs avoir profitĂ© de la discrimination positive et aussi des grandes purges. Tous ne connaissent pas un sort aussi heureux AndreĂŻ Tupolev a conçu ses avions, rappelle Bernard Bruneteau, dans un bureau d’études-prison. La mĂȘme place d’honneur est accordĂ©e aux ingĂ©nieurs du TroisiĂšme Reich, en majoritĂ© plutĂŽt favorables au nouveau rĂ©gime et Ă  la modernitĂ© qu’il propose. Des martyrs » du putsch de 1923 aux plus grands noms de l’industrie des annĂ©es 1930 Ferdinand Porsche ou Werner von Braun pour ne citer qu’eux, ils sont 266 000 Ă  la veille de la Seconde Guerre mondiale, et le rĂ©gime les voit comme l’un des instruments majeurs de la cohĂ©sion du Volk au moment oĂč est lancĂ©, en 1936, le Plan de quatre ans prĂ©paratoire Ă  la guerre . En comparaison, les ouvriers, censĂ©s ĂȘtre au cƓur de l’appareil soviĂ©tique, ne sont que des bĂ©nĂ©ficiaires relatifs . L’immense effort d’industrialisation a entraĂźnĂ© une augmentation gigantesque des effectifs 20 millions en 1940 mais les conditions de vie et de travail sont mauvaises voire catastrophiques et entraĂźnent parfois des mouvements de rĂ©sistance ouverte comme lors de la grĂšve dans les usines textiles de la rĂ©gion d’Ivanovo en 1932, ou passive par nĂ©gligence volontaire, absentĂ©isme
. Toutefois, la promotion d’ouvriers plus Ă©gaux que d’autres » car mieux placĂ©s dans la hiĂ©rarchie sociale est un fondement du pouvoir stalinien. Les travailleurs de choc » udarniki des grands ensembles industriels comme Magnitogorsk bĂ©nĂ©ficient mĂȘme de privilĂšges non nĂ©gligeables gratifications symboliques, meilleure alimentation malgrĂ© le rationnement
 et annoncent l’avĂšnement du stakhanovisme Ă  partir de 1935. En Allemagne, la classe ouvriĂšre n’est tout d’abord pas un pilier du rĂ©gime nazi. La rĂ©pression de toutes les organisations et syndicats communistes permet d’encadrer plus Ă©troitement les ouvriers, au moment oĂč le Reich a besoin de mobiliser une trĂšs importante main d’oeuvre pour ses grands travaux. La durĂ©e de la journĂ©e de travail excĂšde souvent les huit heures autrefois rĂ©glementaires et la pression fiscale s’accentue. Toutefois, il ne faut pas, selon Bernard Bruneteau, nĂ©gliger les efforts faits par le TroisiĂšme Reich pour faire adhĂ©rer la classe ouvriĂšre aux valeurs du rĂ©gime voir l’ouvrage de David Schoenbaum, Hitler’s Social Revolution, 1966 la bataille du travail » permet de rĂ©sorber totalement le chĂŽmage en 1937, le concours de l’entreprise modĂšle » en 1936 incite les propriĂ©taires d’usines Ă  amĂ©liorer le confort de leurs ouvriers au quotidien meilleur Ă©clairage, cantines, douches, terrains de sport, jardins fleuris
. L’organisation Kraft durch Freude ouvre Ă  la classe ouvriĂšre des loisirs jusqu’alors bourgeois » voyages touristiques, activitĂ©s sportives et mĂȘme croisiĂšres! BĂ©nĂ©ficiaire net du rĂ©gime en 1939, le soldat du travail’ pouvait donc se transformer en soldat tout court » conclut Bernard Bruneteau. Les deux autres catĂ©gories mises en avant par les rĂ©gimes totalitaires sont la jeunesse et les femmes. La premiĂšre est essentielle Ă  l’idĂ©ologie totalitaire et Ă  la construction du monde nouveau. DĂšs octobre 1918, le Komsomol » rassemble quelques dizaines de milliers de jeunes entre 14 et 23 ans. Ils sont 6 millions en 1932, et puisent largement chez les Jeunes Pionniers » 10-14 ans fondĂ©s en 1924. Au dĂ©but des annĂ©es 1930, les attributions de l’organisation sont multiples participer aux travaux des champs dans le cadre des kolkhozes, lutter contre l’analphabĂ©tisme, organiser des compĂ©titions sportives
 et visent Ă  encadrer la population et diffuser l’idĂ©ologie marxiste-lĂ©niniste. L’autonomie et la reconnaissance qui leur sont accordĂ©es donnent des ailes Ă  ces jeunes idĂ©alistes, dorĂ©navant pris au sĂ©rieux par les adultes. Ce modĂšle est admirĂ© par certains Allemands, dont Klaus Mehnert, germano-russe nĂ© en 1906, membre de l’aile gauche du parti nazi et se considĂ©rant comme national-bolchĂ©vique », auteur du livre-enquĂȘte La jeunesse en Russie soviĂ©tique en 1932. Cette mĂȘme annĂ©e, la Hitler Jugend encore balbutiante ne rĂ©unit que » cent mille jeunes, mais elle voit ses effectifs exploser les annĂ©es suivantes jusqu’à 8,7 millions en 1939, date Ă  laquelle elle devient obligatoire. Elle prend le pas sur les autres groupes prĂ©existants confessionnels ou politiques et rencontre aussi le succĂšs auprĂšs de la jeunesse car elle prĂŽne l’autonomie, le courage physique, l’anti-intellectualisme mais aussi la mixitĂ© 900 jeunes filles du BDM tombĂšrent enceintes lors du congrĂšs de Nuremberg de 1936 !. De trĂšs jeunes gens accĂšdent Ă  des responsabilitĂ©s Ă  l’échelle locale, voire rĂ©gionale plus rarement nationale et pour ces petits chefs d’équipe issus – pour la moitiĂ© d’entre eux – des classes populaires, la reconnaissance et le prestige sont d’importants aiguillons. Enfin, les femmes font l’objet d’un apparent chassĂ©-croisĂ© idĂ©ologique » en Allemagne et en URSS. L’émancipation rĂ©volutionnaire dans cette derniĂšre Ă  partir de 1917 droit de vote, mariage civil et divorce par consentement mutuel en 1918, instauration du 8 mars comme journĂ©e internationale de la femme en 1921, droit Ă  l’avortement en 1920 et Ă  la contraception en 1923 est brutalement interrompue par la rĂ©action stalinienne des annĂ©es 1930 et la femme rĂ©tablie dans son statut de mĂšre au foyer rĂ©duite au silence le divorce devient plus contraignant, l’avortement est interdit en 1936, le respect de la famille et par extension du Parti comme grande famille avec Staline comme pĂšre de famille suprĂȘme est mis en avant. Toutefois, ces derniĂšres lois rĂ©pondent aussi aux aspirations de nombreuses ouvriĂšres et paysannes, qui souhaitent entre autres que les hommes prennent le mariage davantage au sĂ©rieux et que le montant des pensions alimentaires soit augmentĂ©. La multiplication des divorces et la chute du taux de natalitĂ© sont Ă©galement problĂ©matiques pour l’Etat, qui doit dans le mĂȘme temps recruter massivement des ouvriers pour rĂ©pondre Ă  ses besoins de modernisation. Il ne s’agit toutefois pas d’un total retour en arriĂšre dans la mesure oĂč les femmes entrent massivement dans l’industrie et les services 42% de la population active en 1937 et peuvent faire carriĂšre mĂȘme si l’égalitĂ© homme-femme prĂŽnĂ©e par le rĂ©gime n’est pas entiĂšrement effective. Les cas de promotion sont abondement utilisĂ©s par la propagande l’actrice Ladynina ou encore la sculptrice Vera Moukhina, chargĂ©e de rĂ©aliser l’immense statue du couple ouvrier-kolkhozienne pour le pavillon soviĂ©tique de l’exposition universelle de Paris en 1937. Le sport, l’aĂ©ronautique le vol de 24h non stop entre Moscou et l’ExtrĂȘme-Orient par Marina Raskova en 1938 et plus encore la guerre 800 000 femmes se portent volontaires pour le front Ă  partir de l’étĂ© 1941 montrent l’évolution du rĂŽle de la femme en Union soviĂ©tique. A l’inverse, la femme allemande a longtemps Ă©tĂ© vue comme une victime ayant subi le rĂ©gime nazi Ă  la mysoginie fondamentale » Rita Thalmann, Être femme sous le IIIe Reich, 1981. A partir des annĂ©es 1980, les recherches historiographiques montrent pourtant que l’immense majoritĂ© des femmes allemandes exprimĂšrent le dĂ©sir de participer au rĂ©gime, qu’elles travaillĂšrent dans ses structures volontairement et en conscience » 12 millions de femmes dans les diverses organisations du TroisiĂšme Reich en 1939. L’aide aux femmes seules, la formation en Ă©conomie domestique, l’instauration d’un jour fĂ©riĂ© pour la FĂȘte des mĂšres ne sont pas les seuls avantages proposĂ©s. IntĂ©grer les structures nazies du BDM Bund Deutscher MĂ€del Ligue des jeunes filles allemandes de 10 Ă  18 ans, soit 4 millions d’adolescentes, de la NS-Frauenschaft 2 millions de membres ou de la section fĂ©minine du Front du Travail qui supervise 7 millions de femmes salariĂ©es offre des perspectives de promotion et de visibilitĂ©. Les besoins croissants en main d’Ɠuvre font Ă©galement davantage entrer les femmes dans l’industrie de 1,2 million en 1933 Ă  1,85 million en 1939 et le tertiaire y compris dans la rĂ©pression avec la Gestapo ou dans la mise en Ɠuvre des politiques eugĂ©nistes d’hygiĂšne raciale et d’euthanasie. ProtĂ©ger – un Welfare totalitaire ? Le peu d’efficacitĂ© des dĂ©mocraties libĂ©rales face Ă  la crise des annĂ©es 1930 fait paraĂźtre aux yeux des contemporains les rĂ©gimes totalitaires comme promoteurs d’une attention sociale susceptible de favoriser une conscience communautaire . L’historiographie actuelle est divisĂ©e sur ce thĂšme et la dictature au service du peuple » brillamment prĂ©sentĂ©e par Götz Aly Comment Hitler a achetĂ© les Allemands, 2005 a Ă©tĂ© critiquĂ©e. Bernard Bruneteau justifie la comparaison entre les deux rĂ©gimes car le totalitarisme, quelle qu’en soit la version, doit inscrire Ă  son agenda politique des formes d’intervention Ă©tatiques prenant en charge des fonctions de solidaritĂ© entre les individus Ă©gaux’, c’est-Ă -dire ceux de bonne origine sociale ou raciale . Une communautĂ© imaginĂ©e, dĂ©barrassĂ©e des individus ne correspondant pas au modĂšle communiste ou nazi, doit pouvoir s’épanouir une fois le rĂ©gime installĂ©. Le Peuple d’URSS peut donc profiter d’une vie meilleure » dans les annĂ©es 1930, Ă  l’image du film Le Bonheur » d’Alexandre Medvekhine 1935 dĂ©crivant le cheminement d’un moujik vers le bonheur collectif en transposant le dramatique Ă©pisode de la collectivisation dans un univers irrĂ©el de conte populaire . L’Exposition agricole de 1939 Ă  Moscou met en scĂšne les rĂ©ussites soviĂ©tiques, n’hĂ©sitant pas Ă  instrumentaliser l’intĂ©gration des diffĂ©rentes nationalitĂ©s Ă  condition qu’elles servent la construction du socialisme , se posant ainsi en chantre de l’antiracisme. La communautĂ© juive est dans un premier temps plutĂŽt favorable aux bolcheviks car bĂ©nĂ©ficie d’opportunitĂ©s de promotion sociale jusqu’alors impossibles la situation changera ensuite. Dans les textes, l’Etat social soviĂ©tique est extrĂȘmement novateur la Constitution de 1936 accorde le droit au travail et au repos, les assurance vieillesse, maladie et chĂŽmage, ainsi que le droit Ă  l’instruction. Dans les faits, cela profite Ă  une partie seulement de la population les fameux promus des annĂ©es 1930 et contribue Ă  exclure davantage les catĂ©gories sociales les plus faibles, mais la rĂ©alitĂ© perçue l’emporte sur la rĂ©alitĂ© rĂ©elle ». L’enthousiasme de la sociĂ©tĂ© allemande pour le nouveau rĂ©gime porteur de promesses est Ă©galement notĂ© par les contemporains y compris Lloyd George, lors de son voyage en Allemagne en 1936 mais ce n’est qu’à partir des annĂ©es 1980 que l’historiographie commence Ă  l’admettre comme pour le rĂŽle actif des femmes dans le nazisme. La CommunautĂ© du peuple » Volksgemeinschaft s’inscrit dans la rĂ©alitĂ© par des pratiques sociales qui incitent Ă  participer au rĂ©gime et qui donc, in fine, poussent Ă  accepter un systĂšme d’inclusion et d’exclusion ». Les fĂȘtes et cĂ©rĂ©monies dont raffolent les rĂ©gimes totalitaires ont Ă©galement pour but de souder la communautĂ©, grand-messes dont le public est Ă  la fois spectateur et acteur par les chants, incantations et slogans. Le langage lui-mĂȘme est porteur de cohĂ©sion, comme l’a analysĂ© Victor Klemperer LTI- la langue du IIIe Reich, 1946, notamment par l’emploi massif des termes socialisme », travailleur » ou soldat ». Le but de ces diverses politiques est de modifier non pas tant les inĂ©galitĂ©s sociales ou culturelles effectives que l’image que l’individu se fait de lui-mĂȘme et de sa place dans la sociĂ©tĂ© », conclut Bernard Bruneteau. En rĂ©compense », celui qui s’intĂšgre dans ce cadre idĂ©al se voit offrir une multitude d’insignes et de gratifications 170 millions d’insignes sont produits durant l’annĂ©e 1938-39 en Allemagne ! mĂȘme si le concept de sociĂ©tĂ© de consommation’ est Ă  priori antagoniste du projet totalitaire ». PĂ©nurie et rationnement en URSS font mauvais mĂ©nage avec la vision de la sociĂ©tĂ© idĂ©ale projetĂ©e par la propagande et pour lutter contre la spĂ©culation, le Second Plan 1933-37 multiplie par trois les investissements consacrĂ©s au secteur des biens de consommation ». Mais cette fois encore, c’est au bĂ©nĂ©fice de la nouvelle classe de promus, en gratification pour leur loyautĂ© ! Pourtant, cela n’était pas forcĂ©ment vĂ©cu comme inĂ©galitĂ© criante et pouvait mĂȘme symboliser l’avant-garde de ce que serait la sociĂ©tĂ© idĂ©ale pour tous. L’Allemagne nazie qui veut financer les canons et le beurre » admire ouvertement le modĂšle amĂ©ricain DeuxiĂšme Livre d’Hitler, manuscrit Ă©crit en 1928, suite non publiĂ©e de Mein Kampf, dont elle dĂ©veloppe les deux produits-phares la voiture Volkswagen et la radio VolksempfĂ€nger Ă  grand renfort de publicitĂ©. La radio devient le moyen de diffusion massive de la propagande quasiment toutes les familles possĂšdent un poste Ă  la veille de la Seconde Guerre Mondiale, contre 4 millions de postes pour 66 millions d’habitants en 1933. La Coccinelle connaĂźt un succĂšs bien moindre puisque l’usine inachevĂ©e au moment de la guerre est reconvertie pour la production d’armement et aucune voiture n’a pu ĂȘtre livrĂ©e aux 270 000 souscripteurs Ă  95% issus des classes moyennes, les ouvriers ne pouvant payer le crĂ©dit de 5 RM par semaine. Le dernier aspect du chapitre revient sur la joie totalitaire en partie Ă©voquĂ©e plus haut, abondamment relatĂ©e par les journalistes et voyageurs qui visitent les deux rĂ©gions. Le tourisme et le sport se dĂ©veloppent pas question de bronzer idiot camps modĂšles d’alpinisme en URSS ouverts, ici encore, essentiellement aux jeunes cadres promus du rĂ©gime, tourisme allemand mĂ©moriel sur les traces du FĂŒhrer ou plus classique y compris hors des frontiĂšres, principalement en Italie et au Danemark et mĂȘme
en URSS !. Massif et Ă  destination des classes populaires, le tourisme strictement encadrĂ© de la KDF Kraft durch Freude connaĂźt Ă©galement un grand succĂšs 45 millions de sĂ©jours organisĂ©s entre 1933 et 1939 mais les chercheurs ont montrĂ© que ce sont une fois encore les classes moyennes qui ont le plus profitĂ© des croisiĂšres, soirĂ©es et concerts proposĂ©s. Cette joie partagĂ©e Freude permet Ă©galement le renforcement de la Volksgemeinschaft. La station balnĂ©aire construite sur l’üle de RĂŒgen Ă  partir de 1936, devait ĂȘtre la plus grande du monde 20 000 plaisanciers Ă  des prix imbattables, pour faire bĂ©nĂ©ficier davantage les ouvriers de loisirs autrefois bourgeois, mais la guerre interrompt le chantier. Les autres loisirs comme le cinĂ©ma sont Ă©galement primordiaux et les populations des deux rĂ©gimes plĂ©biscitent les comĂ©dies musicales dont les chiffres d’entrĂ©es battent des records au dĂ©triment des films de propagande ! et les films sentimentaux, symboles peut-ĂȘtre encore de cette joie totalitaire » mĂȘme si ce type de cinĂ©ma a une Ă©vidente fonction de camouflage politique . Fasciner – les horizons de l’utopie Les rĂ©gimes totalitaires se lĂ©gitiment par le mouvement et la rĂ©volution permanente », contre toute routinisation mortifĂšre », et programment ce que Bernard Bruneteau nomme un activisme promĂ©thĂ©en », mĂȘme s’il prend une forme diffĂ©rente dans l’URSS stalinienne et dans l’Allemagne nazie. Ces utopies s’inscrivent dans le cadre du Millenium promis voir partie I. L’architecture nouvelle doit jouer un rĂŽle de premier plan dans la construction de la ville idĂ©ale qui parfois peut devenir une absence de ville, quand l’habitat se disperse le long des voies de communication grĂące aux progrĂšs techniques, selon la conception des disurbanistes » soviĂ©tiques. La rĂ©action stalinienne marque ici encore la fin des projets et revient Ă  la ville monumentale classique projet du gigantesque Palais des Soviets dĂ©butĂ© en 1937 mais interrompu par la guerre puis dĂ©mantelĂ©, et ses constructions profitent une fois encore principalement Ă  l’élite de la nomenklatura Ă  l’exception du mĂ©tro, dont les luxueuses stations sont surnommĂ©es le palais souterrain » Ă  partir de 1935 et de nombreux projets n’aboutissent pas. Les villes nouvelles industrielles Magnitogorsk doivent incarner l’utopie de la ville socialiste parfaite et ne se soucient pas des consĂ©quences environnementales dĂ©sastreuses Le paysage est un gĂ©ant enchaĂźnĂ© avec des clous d’usine », Louis Aragon Hourra l’Oural, 1934. A l’inverse, l’utopie nazie est intensĂ©ment verte » mais les moyens pour l’atteindre sont, eux, intensĂ©ment modernes, mĂ©caniques et techniques !. Les images du nationalisme romantique du XIXe siĂšcle sont reprises pour vanter les vertus de la campagne et du retour aux sources. Le programme de Reich sans villes » Blut und Boden repose sur trois volets amĂ©liorer le bien-ĂȘtre des habitants des campagnes soirĂ©es de villages au son de musiques traditionnelles anti-jazz ; travaux d’embellissement, construction de terrains de sport
 ; installations de colonies en milieu rural 80 000 familles bĂ©nĂ©ficieront d’un habitat rustique avec jardin couplĂ© Ă  une installation de petit Ă©levage » ; dĂ©veloppement de citĂ©s-jardins pĂ©piniĂšres de la vie allemande », loin des grandes villes. C’est le Heimat pays, terroir qu’il faut protĂ©ger avant tout, en directe continuitĂ© avec les thĂ©ories de Wilhelm Henrich Riehl Land und Leute, 1854. DĂšs 1933 sont votĂ©es des lois de protection animale, de protection des forĂȘts 1934 et plus gĂ©nĂ©ralement de protection d’espace reconnus comme Ă©cologiquement importants. Toutefois, les dĂ©rogations se multiplient, l’industrialisation et la marche Ă  la guerre prenant le pas sur les considĂ©rations environnementales. Les historiens ne s’accordent pas tous sur les liens entre nazisme et Ă©cologie, mais pour Bernard Bruneteau, il s’agit d’un faux dĂ©bat, l’écologie Ă©tant sujette Ă  interprĂ©tation en fonction des contenus possibles, qu’ils soient libertaire, marxiste ou rĂ©actionnaire ». Dans ce cadre, l’homme nouveau est par excellence l’habitant de l’utopie » Michel Heller, La Machine et les rouages. La formation de l’homme soviĂ©tique, 1985. L’idĂ©e n’est pas nouvelle les LumiĂšres, la RĂ©volution française ou encore les communautĂ©s type phalanstĂšre mais revĂȘt dĂ©sormais un caractĂšre de surhomme, Ă©minemment martial, et affranchi des idĂ©es et contraintes de l’ancien monde. L’ Homo sovieticus » Alexandre Zinoviev, 1983 est construit par Ă©dification Ă  travers quatre modĂšles de hĂ©ros celui du travail Stakhanov, celui du parti souvent martyr de la cause, celui du sport par exemple l’aviateur Valerii Chkatov, qui vole au-dessus du PĂŽle Nord et enfin le hĂ©ros patriotique Alexandre Nevski, dans le film d’Eisenstein. La construction de l’homme nouveau dans l’Allemagne nazie s’est faite Ă  l’opposĂ© par sĂ©lection. Longtemps vu par les historiens comme la vague rĂ©surrection de modĂšles anciens » lĂ©gionnaire romain, chevalier teutonique, l’homme nouveau est aujourd’hui perçu comme au cƓur des idĂ©ologies fasciste et nazie, entre rupture avec un passĂ© dĂ©cadent et retour Ă  un Ăąge d’or glorieux. Le thĂšme de l’homme nouveau est davantage exploitĂ© par Mussolini Hitler utilisant peu le terme, mais on retrouve un modĂšle d’individu dans la sociĂ©tĂ© du TroisiĂšme Reich le guerrier sous toutes ses formes, but ultime des politiques sanitaire hygiĂ©nistes et eugĂ©nistes. Impossible de ne pas Ă©voquer les statues d’Arno Breker ou le corps triomphant des athlĂštes filmĂ©s par Leni Riefenstahl en 1936. La science doit permettre d’obtenir le nouveau Volk entiĂšrement pur un tiers seulement des Allemands appartiendrait Ă  la bonne souche raciale » !. DĂšs 1933, une sĂ©rie de lois met ce programme en Ɠuvre stĂ©rilisation des personnes atteintes de maladie hĂ©rĂ©ditaire, lois de Nuremberg pour la protection du sang allemand » en 1935, fichage des citoyens pour attribuer des certificats de santĂ© gĂ©nĂ©tique » , jusqu’à la persĂ©cution systĂ©matique de tous les individus ne correspondant pas Ă  l’objectif fixĂ© asociaux, homosexuels, Juifs, Tziganes
. Toujours au nom de la santĂ©, les nazis lancent les premiĂšres grandes campagnes hygiĂ©nistes contre le tabac, l’alcool, le pain blanc ou encore l’amiante. La mĂ©decine du TroisiĂšme Reich est la premiĂšre Ă  Ă©tablir le rapport entre le cancer du poumon et la consommation de tabac ! Les deux tiers des mĂ©decins allemands appartiennent Ă  au moins une grande organisation nazie et applaudissent les rĂ©sultats de cette politique hygiĂ©niste y compris dans ses aspects les plus brutaux. Enfin, l’Eden de l’Est » qui clĂŽture l’ouvrage est commun aux deux rĂ©gimes totalitaires. En URSS, c’est la SibĂ©rie, terre des possibles, Ă  la fois sauvage et libre, Ă  domestiquer par la force. Des milliers de volontaires du Komsomol partent en 1932 crĂ©er une ville sur les rives de l’Amour le chantier sera catastrophique, des milliers de juifs partent Ă  la frontiĂšre chinoise pour y cultiver les terres projet initialement prĂ©vu en CrimĂ©e, Ă  grand renfort de propagande sur le dĂ©sir juif de fonder une patrie », en contradiction avec la politique antisĂ©mite de l’Allemagne nazie au mĂȘme moment. C’est Ă©galement dans les contrĂ©es inhospitaliĂšres de l’Est que sont envoyĂ©s les indĂ©sirables koulaks, saboteurs, marginaux
, selon un plan rationnel mais une pratique dĂ©connectĂ©e de la rĂ©alitĂ© l’üle de Nazino est inhabitable et une grande partie des dĂ©portĂ©s y meurt en 1933. Le goulag doit permettre de refondre » l’ñme des dĂ©viants par le travail. Entre 1930 et 1953, 15 millions de personnes travaillent dans 146 camps et des milliers d’annexes, Ă  une Ă©poque oĂč l’URSS a besoin d’une trĂšs importante main d’Ɠuvre pour pallier la dĂ©ficience technologique ». La logique Ă©conomique l’emporte sur l’idĂ©ologie. Pour l’Allemagne nazie, l’Est doit ĂȘtre conquis pour rĂ©pondre aux besoins du Lebensraum thĂ©orie dĂ©veloppĂ©e dans Mein Kampf, mais sans passer dĂ©sormais par la germanisation des populations comme sous Bismarck il s’agit dĂ©sormais de germaniser le sol », dans des rĂ©gions oĂč l’influence allemande se faisait autrefois ressentir. Historiens, sociologues, Ă©conomistes, gĂ©ographes et juristes mĂšnent les recherches au sein de l’Ostforschung et vont finalement lĂ©gitimer la solution du nettoyage ethnique » par leurs travaux de classification des populations. Dans ce lieu neuf qui sera vidĂ© de ses habitants s’ouvrira alors un immense terrain d’expĂ©rimentations, Ă  rĂ©amĂ©nager selon les principes du gĂ©ographe Walter Christaller ancien membre du SPD ralliĂ© au rĂ©gime autour des lieux centraux il soutient sa thĂšse sur les villes allemandes du sud en 1933. Les projets sont multiples mais n’aboutissent pas en raison de multiples difficultĂ©s de rĂ©alisation les populations allemandes sont peu enclines Ă  aller s’installer Ă  l’Est, malgrĂ© la propagande intense autour de l’extension du Lebensraum et surtout du tournant de la guerre en 1942. Dans ce livre passionnant, Bernard Bruneteau offre un nouveau regard sur les sociĂ©tĂ©s totalitaires et sur les rĂ©gimes qui les ont créées/transformĂ©es/manipulĂ©es, s’intĂ©grant dans le courant historiographique apparu depuis les annĂ©es 2000 pour lequel le communisme ici stalinien et le nazisme n’ont pas pour seul point commun la terreur. La trĂšs grande richesse des sources et les nombreuses citations en font un livre-rĂ©fĂ©rence Ă  lire absolument ! En complĂ©ment le trĂšs intĂ©ressant podcast Ils ont vĂ©cu heureux sous des rĂ©gimes totalitaires » RCF, le 21/06/2022, interviews croisĂ©es de Bernard Bruneteau et d’Alexis Lacroix historien des idĂ©es, producteur sur France Culture professeur de lettres modernes Ă  l’UniversitĂ© catholique de Lille, auteur de La RĂ©publique assassinĂ©e – Weimar 1922, Ed. du Cerf, 2022.
Jai fait avec mes élÚves deux cartes mentales : une sur l'URSS, une sur l'Allemagne. Et un tableau récapitulatif en fin de chapitre (points communs et différences). Et en évaluation, je leur ai demandé un développement construit pour expliquer ce qu'est un régime totalitaire en prenant des exemples en URSS et en Allemagne. Les
EnlĂšvements d'Ă©trangers, coupes de cheveux officielles ou passion pour le fromage suisse
 La CorĂ©e du Nord fascine les mĂ©dias occidentaux, qui n'hĂ©sitent pas Ă  relayer les rumeurs les plus folles Ă  son propos. Franceinfo dĂ©mĂȘle le vrai du dictature "opaque" et "peu connue", la montĂ©e en puissance d'internet
 Pour Antoine Bondaz, chercheur Ă  la fondation pour la recherche stratĂ©gique FRS et coauteur de CorĂ©e du Nord, plongĂ©e au cƓur d'un Etat totalitaire Ă©d. du ChĂȘne, 2016, le rĂ©gime de Pyongyang rĂ©unit tous les ingrĂ©dients pour la diffusion massive d'informations douteuses, voire de "fake news". EnlĂšvements d'Ă©trangers, coupes de cheveux officielles, passion pour le fromage suisse... Alors que l'on redoute une escalade militaire entre les Etats-Unis et la CorĂ©e du Nord, franceinfo fait le tri entre les mythes et les rĂ©alitĂ©s largement relayĂ©s sur le dernier rĂ©gime stalinien de la planĂšte. Des Ă©trangers sont enlevĂ©s par le rĂ©gime pour devenir espions L'histoire. Depuis des annĂ©es, le rĂ©gime de Pyongyang est accusĂ© de kidnapper des Ă©trangers pour en faire des espions. "Ils Ă©taient lĂ , dans le train-train de leur existence et, soudain, ils ont Ă©tĂ© assommĂ©s, puis enfouis dans un grand sac noir. Certains Ă©taient assis sur la plage, en amoureux. D'autres ont Ă©tĂ© droguĂ©s. Ils se sont rĂ©veillĂ©s, ligotĂ©s dans ces sacs de lin, dans les cales des bateaux nord-corĂ©ens", rapporte Le Figaro dans un rĂ©cit sur les "captives Ă©trangĂšres de la CorĂ©e du Nord" dans les annĂ©es 1970. La rĂ©alitĂ©. L'histoire remonte Ă  plus de soixante ans. AprĂšs la guerre qui oppose les deux CorĂ©es 1950-1953, les prisonniers sud-corĂ©ens ne sont pas rendus Ă  leur pays. S'ensuit une longue sĂ©rie d'"enlĂšvements systĂ©matiques, [de] refus de rapatriement et [de] disparition forcĂ©e de personnes", dĂ©noncĂ©e par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU dans un rapport en 2014, puis dans une rĂ©solution en 2015. Selon l'organisation, plus de 200 000 Ă©trangers ont Ă©tĂ© enlevĂ©s par le rĂ©gime nord-corĂ©en depuis les annĂ©es 1950, particuliĂšrement dans les annĂ©es 1970 et 1980. Si les victimes sont en majoritĂ© des Sud-CorĂ©ens, des Japonais et des Chinois, au moins douze pays sont concernĂ©s, y compris la France. L'objectif ? "Les Ă©trangers devaient former les potentiels espions des services de renseignements nord-corĂ©ens Ă  la langue et aux modes de vie de leur pays", explique Ă  franceinfo Antoine Bondaz. La question "a causĂ© un immense problĂšme dans la relation bilatĂ©rale entre la CorĂ©e du Nord et le Japon", rappelle le chercheur. En 2002, lors d'un sommet Ă  Pyongyang entre l'ancien dirigeant nord-corĂ©en Kim Jong-il et le Premier ministre japonais de l'Ă©poque, Junichiro Koizumi, le leader nord-corĂ©en reconnaĂźt officiellement onze enlĂšvements de citoyens japonais. Et organise le retour au pays de cinq d'entre eux. Elle reconnaĂźt aujourd'hui le rapt de dix-sept Japonais, mais nie toujours ĂȘtre impliquĂ©e dans la disparition d'autres Ă©trangers. Certaines coiffures sont interdites L'histoire. Les Nord-CorĂ©ens doivent-ils tous adopter la coupe de Kim Jong-un ? En 2014, l'information circule sur de nombreux mĂ©dias occidentaux. Selon de nouvelles rĂšgles introduites "Ă  Pyongyang, qui s'Ă©tendent au pays tout entier", prĂ©cise Radio Free Asia, citĂ©e par The Korea Times en anglais, les jeunes hommes doivent avoir les cheveux rasĂ©s sur les cĂŽtĂ©s et longs sur le haut du crĂąne. La rĂ©alitĂ©. Cette histoire est un peu plus complexe, tempĂšre Antoine Bondaz. "L'idĂ©e qu'il y a des coiffures officielles est complĂštement fausse. Les affiches de coupes de cheveux qu'on a vues en photo Ă  l'Ă©poque ressemblent Ă  ce qu'on pouvait voir en France dans les annĂ©es 1950. Ce sont des exemples." Pour autant, "il existe des coupes de cheveux considĂ©rĂ©es comme 'interdites', prĂ©cise-t-il. Ce n'est pas Ă©crit dans la loi, simplement le rĂ©gime attend que vous ayez une coupe propre, avec des cheveux courts. Cela fait partie de sa culture hygiĂ©niste vous ne verrez pas de cheveux longs ou de teintures blondes ou bleues en CorĂ©e du Nord, parce que dans les rares films et mĂ©dias il n'y en a pas, donc les CorĂ©ens ne le font pas." Les prisonniers subissent les pires tortures L'histoire. Dents arrachĂ©es, sĂ©vices psychologiques... Les tĂ©moignages dĂ©nonçant les tortures dans les prisons nord-corĂ©ennes sont lĂ©gion. Une rĂ©putation entretenue jusque dans de nombreux films ou sĂ©ries amĂ©ricaines, qui font souvent de ces geĂŽles les plus dures au monde. La rĂ©alitĂ©. "La torture dans les camps de travail est une rĂ©alitĂ©", tranche Antoine Bondaz. Créés Ă  la fin des annĂ©es 1950 sur le modĂšle soviĂ©tique pour y enfermer les ennemis du rĂ©gime communiste, ces camps de travail servent aujourd'hui Ă  emprisonner et rĂ©duire en esclavage les opposants politiques ou les citoyens ayant cherchĂ© Ă  fuir le pays, rappelle l'ONG Human Rights Watch dans son rapport mondial 2017. "Des centaines de milliers de prisonniers politiques ont pĂ©ri dans des camps pendant les cinquante derniĂšres annĂ©es", estimait un rapport du Conseil des droits de l'homme des Nations unies en 2014. De "80 000 Ă  120 000 prisonniers politiques sont actuellement dĂ©tenus" dans quatre camps, selon l'organisation internationale. Travail jusqu'Ă  l'Ă©puisement, avortements forcĂ©s et famine d'anciens prisonniers et tortionnaires ont racontĂ© l'intĂ©rieur des camps, comme dans cette vidĂ©o de l'ONG Amnesty International, mise en ligne en 2014. Il n'y a que 28 sites internet nord-corĂ©ens L'histoire. En septembre 2016, une erreur de configuration des serveurs nord-corĂ©ens rend momentanĂ©ment disponible la liste des sites internet enregistrĂ©s en .kp, l'extension de nom de domaine rĂ©servĂ©e au pays. Matthew Bryant, un ingĂ©nieur britannique, s'en saisit et la diffuse sur le rĂ©seau GitHub. Surprise celle-ci ne contient que 28 adresses. La rĂ©alitĂ©. "Cela ne veut pas dire que la liste est exhaustive et qu'il n'existe pas d'autres sites nord-corĂ©ens" avec une autre extension de nom de domaine, rappelle Antoine Bondaz. Surtout, le chercheur souligne que "trĂšs peu de Nord-CorĂ©ens ont accĂšs Ă  internet. Il n'y a donc pas d'intĂ©rĂȘt Ă  crĂ©er des sites, sauf Ă  des fins de propagande internationale, pour les Ă©trangers qui s'intĂ©resseraient Ă  la CorĂ©e du Nord." L'objectif du pouvoir nord-corĂ©en est d’empĂȘcher ses citoyens d’accĂ©der Ă  internet. L’absence d’accĂšs est plus efficace qu’un accĂšs limitĂ©, comme en Chine, qui trouve toujours moyen de contourner les pare-feu installĂ©s. Antoine Bondaz, chercheurĂ  franceinfo Les Nord-CorĂ©ens disposent en revanche d'un intranet appelĂ© kwangmyong, auquel les plus aisĂ©s accĂšdent la plupart du temps grĂące Ă  un smartphone – au moins deux millions seraient en circulation dans le pays, selon des chercheurs de l'universitĂ© amĂ©ricaine Johns Hopkins. Cet intranet, dont l'aspect imite celui de l'internet mondial, est "entiĂšrement contrĂŽlĂ© par le rĂ©gime", prĂ©cise Antoine Bondaz. Selon lui, on y trouve quelques applications et un moteur de recherche conçu par Pyongyang. Mais en tant qu’utilisateur, "impossible d’ajouter des contenus". S'il est difficile de savoir quel est le volume des contenus disponibles, le chercheur affirme qu'"il s’agit bien plus que de 28 sites". L'oncle de Kim Jong-un a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  manger aux chiens L'histoire. DĂ©but janvier 2013, plusieurs rĂ©dactions s'emballent autour de la mort, un mois auparavant, de l'oncle et mentor du dictateur corĂ©en, Jang Song-thaek. Reprenant une information parue sur le site du tabloĂŻd hongkongais Wen Wei Po, elles affirment que l'homme aurait Ă©tĂ© dĂ©vorĂ© vivant par 120 chiens affamĂ©s, sur ordre de Kim Jong-un. La rĂ©alitĂ©. Si l'oncle est bien mort aprĂšs sa condamnation pour "trahison", c'est vraisemblablement en raison d'une exĂ©cution par balle et non d'un meurtre digne de la fin de Ramsay Bolton dans Game of Thrones, rĂ©vĂšle quelques heures plus tard le Washington Post en anglais. La rumeur viendrait de la blague d'un humoriste lancĂ©e sur Weibo, le Twitter chinois, comme le souligne ArrĂȘt sur images. Le leader nord-corĂ©en est rĂ©guliĂšrement accusĂ© d'exĂ©cuter l'un de ses proches dans des conditions extravagantes et cruelles. En mai 2015, le vice-directeur des services de renseignement sud-corĂ©ens NIS, Han Ki-beom, avait ainsi annoncĂ© que le ministre de la DĂ©fense, Hyon Yong-chol, avait Ă©tĂ© exĂ©cutĂ© au canon antiaĂ©rien pour s’ĂȘtre assoupi durant un dĂ©filĂ© officiel. Avant de rĂ©tropĂ©daler quelques jours plus tard, incapable de confirmer la mort de l'homme politique. Une armĂ©e de hackers s'est attaquĂ©e Ă  Hollywood L'histoire. En 2014, les studios amĂ©ricains de Sony sont victimes d'un piratage informatique massif. Les donnĂ©es personnelles des 47 000 employĂ©s sont rĂ©vĂ©lĂ©es ainsi que les salaires de certaines stars ou le scĂ©nario du nouveau James Bond. Le FBI assure que Pyongyang a pilotĂ© cette cyberattaque. Trois ans plus tard, la Banque centrale du Bangladesh est aussi victime d'une attaque en ligne. De nouveau, les regards se tournent vers la CorĂ©e du Nord. La rĂ©alitĂ©. Antoine Bondaz confirme que la CorĂ©e du Nord emploie bien, au sein de son armĂ©e, des "soldats assignĂ©s au dĂ©veloppement des cyber-capacitĂ©s". Un investissement intĂ©grĂ© Ă  une stratĂ©gie plus large. Pour faire face au "rapport de forces dĂ©sĂ©quilibrĂ© avec l'alliance amĂ©ricano-sud-corĂ©enne", la CorĂ©e du Nord dĂ©veloppe, en effet, des "capacitĂ©s asymĂ©triques", explique le chercheur. La CorĂ©e du Nord ne cherche pas Ă  construire autant de sous-marins ou d'avions que les Etats-Unis mais dĂ©veloppe d'autres compĂ©tences, comme le nuclĂ©aire ou les cyber-capacitĂ©s. Antoine Bondaz, chercheurĂ  franceinfo Si elle investit massivement dans le secteur – le chercheur BenoĂźt Hardy-Chartrand Ă©voque dans LibĂ©ration des "centaines de hackers" employĂ©s par le gouvernement –, "dire que le pays aurait des capacitĂ©s en termes de piratage Ă©quivalentes Ă  celles de la Chine, des Etats-Unis ou de la Russie est complĂštement faux", prĂ©cise Antoine Bondaz. Kim Jong-un veut produire de l'emmental en CorĂ©e du Nord L'histoire. Le dictateur nord-corĂ©en a passĂ© une partie de son enfance dans un pensionnat suisse, d'oĂč il semble avoir gardĂ© un goĂ»t pour l'emmental. En avril 2014, La lettre A article payant rĂ©vĂšle que Kim Jong-un a requis les services de l’Ecole nationale de l’industrie laitiĂšre, dont le siĂšge est Ă  Besançon Doubs, afin de former trois membres de son personnel aux techniques de fabrication du cĂ©lĂšbre fromage. La rĂ©alitĂ©. L'histoire est confirmĂ©e par le quotidien britannique The Independent en anglais, qui contacte la directrice de l'Ă©tablissement. "C’est vrai que nous avons Ă©tĂ© contactĂ©s par l’ambassadeur nord-corĂ©en Ă  Paris. Il voulait que nous formions les Nord-CorĂ©ens, mais, malheureusement, nous n’avons pas les capacitĂ©s de l’aider. Nous sommes une petite mais trĂšs bonne Ă©cole, avec des places limitĂ©es. Nous ne pouvons pas accueillir les Nord-CorĂ©ens", dĂ©clare-t-elle au journal. En 2011, l'ONU estimait en anglais que "six millions de personnes [avaient] besoin d'aide alimentaire" en CorĂ©e du Nord. RĂ©digerle dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire nazi Svp j’ai besoin d’ĂȘtre aider merci beaucoup 1 Voir la rĂ©ponse PublicitĂ© PublicitĂ© cedric107 cedric107 L’Allemagne nazie est un Etat totalitaire (dictature) et raciste (croyance en l’infĂ©rioritĂ© des races) de l’arrivĂ©e d’Hitler au pouvoir en 1933 jusqu’à sa mort en 1945. Tout d’abord nous expliquerons sonicmastaex sonicmastaex February 2021 0 39 Report Bonjour, Pouvez vous m'aider Ă  faire un devlopement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinienAu moin 30 lignes svp Repenserl’action politique et le domaine public. The Human Condition (1958) et les essais rassemblĂ©s dans Between Past and Future (1961) sont les rĂ©sultats de ce projet et marquent l’émergence d’Arendt comme un penseur politique d’un niveau et d’une profondeur vraiment stupĂ©fiants.
H2 L'URSS DE STALINE Comment naĂźt et se construit un rĂ©gime totalitaire imposant collectivisation Ă©conomique, encadrement de l'homme et de la sociĂ©tĂ© ? I. De LĂ©nine Ă  Staline 1921-1924 Quelle est la rĂ©ponse des bolcheviques Ă  la crise de 1921? Comment Staline est-il devenu le maĂźtre du pays?a La naissance de l'URSS 1922 Texte et § Extraire des informations d'un texte 1 D'aprĂšs le texte ci-contre, dans quel but l'URSS est-elle rĂ©e? 2 Qu'est-ce qu'un Ă©tat de type fĂ©dĂ©ral d'aprĂšs le texte ci-Contre? 3 Quand est nĂ©e l'URSS? Quelles sont les RĂ©publiques qui la composent? 4 Dans la lĂ©gende et sur le fond de carte, reporte les limites de l'URSS 1 Pour Ă©viter la dĂ©composition de la Russie, les Bolcheviques crĂ©ent une fĂ©dĂ©ration de rĂ©publiques et territoires autonomes. Ce nouvel Ă©tat a pour prioritĂ© la rĂ©volution prolĂ©tarienne Ă  l’échelle mondiale. Dans les faits, les gouvernements locaux sont Ă©troitement soumis Ă  l’autoritĂ© de Moscou 2 Un Etat fĂ©dĂ©ral, c’est un Etat qui rĂ©sulte de l’union de plusieurs Ă©tats. Chaque Ă©tat conserve toutefois une certaine autonomie 3 L’URSS est nĂ©e en 1922. Elle se compose de la RĂ©publique de Russie, des rĂ©publiques slaves BiĂ©lorussie et Ukraine, des rĂ©publiques du Caucase GĂ©orgie, ArmĂ©nie, AzerbaĂŻdjan, des rĂ©publiques musulmanes Kazakhstan, OuzbĂ©kistan, TurkmĂ©nistan, Kirghizistan, Tadjikistan. Moscou est la capitale de l’URSS TE Comment naĂźt l’URSS ? Quelles sont ses composantes ? Pour Ă©viter la dĂ©composition de la Russie et rassembler les minoritĂ©s nationales, les Bolcheviques crĂ©ent en 1922 un Ă©tat fĂ©dĂ©ral, l’URSS qui rassemble autour de la rĂ©publique de Russie, des rĂ©publiques slaves, caucasiennes et musulmanes. Ces rĂ©publiques ont en thĂ©orie un gouvernement local mais celui-ci est en fait soumis aux ordres de Moscou et le PCUS est le seul parti politique autorisĂ©. b La Nouvelle Politique Economique NEP Rappel Quelle est la situation de la Russie au lendemain de la 1Ăšre Guerre Mondiale ? Texte ci-contre Extraire des informations d'un texte Qui est l'auteur de ce document? Quel autre flĂ©au frappe la Russie entre 1921 et 1922? Quelles sont les nouvelles orientations Ă©conomiques proposĂ©es par LĂ©nine ? Au lendemain de la grande guerre, la Russie est en proie Ă  une grave guerre civile 1918-21 entre les partisans des bolcheviques et les partisans du Tsar les Blancs. GrĂące Ă  l’armĂ©e rouge crĂ©e par Trotski, les Bolcheviques confirment leur mainmise sur la Russie. LĂ©nine est Ă  la tĂȘte du Part bolchevique et donc Ă  la tĂȘte de la Russie Les guerres ont dĂ©stabilisĂ© l’économie et Ă  partir de 1921, une terrible famine ravage la Russie LĂ©nine propose la suppression des rĂ©quisitions des surplus agricoles possibilitĂ© de les vendre remplacĂ©s par un impĂŽt, la rĂ©introduction des petites entreprises commerciales et industrielles privĂ©es. Ces mesures visent Ă  calmer les mĂ©contentements et Ă  augmenter les productions => Cette nouvelle politique s’appelle la NEP TE Quelles sont les mesures Ă©conomiques prises par LĂ©nine ? La grande guerre, les rĂ©volutions, la guerre civile et la famine de 1921-22 ont dĂ©sorganisĂ© l’économie soviĂ©tique. Pour augmenter les productions, LĂ©nine lance la Nouvelle Politique Economique. La NEP abolie les rĂ©quisitions des surplus agricoles remplacĂ©es par un impĂŽt fixe et rĂ© autorise les petites entreprises industrielles et commerciales privĂ©es. GrĂące Ă  ces mesures les productions agricoles et industrielles s’amĂ©liorent. c La succession de LĂ©nine Tex te ci-contre et § Extraire des informations d'un texte A quelle Ă©poque LĂ©nine Ă©crit-il ces lettres? Quel poste occupe Staline au moment oĂč LĂ©nine dicte ses notes ? Qui sont les candidats Ă  sa succession? Quels sont leurs dĂ©fauts selon LĂ©nine ? D'aprĂšs le § LĂ©nine a-t-il Ă©tĂ© Ă©coutĂ© par les membres du Parti ? Pourquoi ? Ce sont des notes autobiographiques, dictĂ©es par LĂ©nine en 1922-23. LĂ©nine est Ă  cette Ă©poque gravement malade et il a du se retirer de la vie politique. Staline est secrĂ©taire Gnl du PCUS en 1922 c’est le plus haut poste Il y a de nbreux candidats dont les principaux sont Staline et Trotski. Selon LĂ©nine les deux sont inaptes Ă  sa succession, plus particuliĂšrement Staline colĂ©reux, brutal
 A la mort de LĂ©nine en 1924 s’ouvre le pb de sa succession. Les mises en garde de LĂ©nine n’ont pas Ă©tĂ© Ă©coutĂ©es puisque Staline parvient Ă  Ă©vincer ses principaux adversaires dont Trotski qui est exilĂ© exclus du Parti et exĂ©cutĂ© Ă  Mexico en 1940 par un agent soviĂ©tique. Soutenu par le Parti, il devient le maĂźtre du pays. TE Comment Staline s’est-il imposĂ© ? A la mort de LĂ©nine en 1924 se pose le pb de sa succession. MalgrĂ© les mises en gardes de LĂ©nine, Staline Ă©vince ses adversaires politiques, dont Trotski, et devient Ă  la fois chef du parti et maĂźtre du pays. II. Un systĂšme totalitaire le stalinisme Comment fonctionne le rĂ©gime communiste sous Staline? A Un pouvoir totalitaire § texte ci-contre, et Quel est le rĂŽle du Parti Communiste selon Staline? rĂ©pond aux questions sous le doc. rĂ©pond aux questions Le PCUS est parti unique en URSS ; depuis LĂ©nine, il n’existe plus de pluralisme politique . Le PCUS doit assurer la dictature du prolĂ©tariat et consolider la RĂ©volution. Pour se faire le PCUS doit ĂȘtre une organisation forte, centralisĂ©e et hiĂ©rarchisĂ©e issue des diffĂ©rents Soviets. Les candidats aux Ă©lections et postes clĂ©s de l’Etat sont choisis par le PCUS. Enfin le parti s’épure des membres insuffisamment soumis. Expression au choix 
 Staline veut se faire aimer tel un dieu, un monarque. Cette propagande fait valoir que si Staline a amĂ©liorer la vie de tous les SoviĂ©tiques, ceux-ci lui doivent tout en retour. Q4 1 photomontage, c’est 1 collage de plusieurs photographies manipulation des images Ă  des fins de propagande ici. Q5 pĂšre des peuples » cf Ă©poque du tsar Ăš pĂšre » de toutes les populations de l’URSS sans distinction de nationalitĂ©. TE Pourquoi parle-t-on de pouvoir totalitaire ?Depuis LĂ©nine, le seul parti politique autorisĂ© est le PCUS. Issu des diffĂ©rents Soviets, le PCUS est une organisation forte et centralisĂ©e qui impose ses dĂ©cisions Ă  tous les Ă©chelons du pouvoir choix des candidats aux Ă©lections
. Entre 1922 et 1953, Staline est Ă  la tĂȘte du PCUS maĂźtre absolu du pouvoir, il dirige seul le pays Ă  l’aide d’un parti unique qui lui est soumis Ă©purĂ©, dĂ©vouĂ© et lui voue un vĂ©ritable culte de la personnalitĂ©. B La collectivisation de l'Ă©conomie 1 De la NEP au plan quinquennal de 1929 § et extraire des informations RĂ©pond aux questions sous le ? Pourquoi l'annĂ©e 1929 est-elle appelĂ©e grand tournant » ? Qu'est-ce que la planification Ă©conomique ? Les richards capitalistes » sont les propriĂ©taires comme les Koulak. Victoire car la majoritĂ© de la population a choisi la collectivisation des campagnes1929 marque 1 tournant car Staline abandonne la NEP et impose la planification Ă©conomique, cĂ d l’Etat fixe le dĂ©veloppement des activitĂ©s Ă©conomique et les objectifs Ă  atteindre suivant 1 plan souvent 5 ans 2 La collectivisation des campagnes § et Mettre en relation un discours et une affiche Qu'est-ce que la collectivisation des terres ? RĂ©pond aux questions sous les doc. 1 § et quel bilan peut-on tirĂ© de la collectivisation des campagnes ? collectivisation des terres les biens de production terres, machines, usines qui Ă©taient propriĂ©tĂ©s privĂ©es deviennent propriĂ©tĂ©s collectives cĂ d aux mains de l’Etat et des coopĂ©ratives. n°1 kolkhozien au centre de la collectivisation domine du haut de son tracteur, n°2 dĂ©fenseur des droits de l’homme » qui veut arrĂȘter la collectivisation, n°3 koulak qui veut dĂ©fendre sa propriĂ©tĂ© armĂ© de son fusil Bilan irrĂ©gulier pour les productions agricoles mais modernisation des campagnes 3 L'industrialisation accĂ©lĂ©rĂ©e § extraire des informations. Qu'est-ce que le Gosplan ? Qu'est-ce qu'une nationalisation ? 41 Qui est AlexeĂŻ Stakhanov ? Par qui, auprĂšs de qui et pourquoi est-il prĂ©sentĂ© comme un modĂšle Ă  suivre ? RĂ©pond aux questions sous le doc. § et Quel bilan peut-on tirĂ© de l'industrialisation et de la planification en 1940 ? Gosplan irrĂ©gulier pour les productions agricoles mais indice de production x5 pour l’industrieA. Stakhanov est 1 mineur. Il est prĂ©sentĂ© par l’Etat comme un modĂšle Ă  suivre par tous les ouvriers car il a battu des records de productivitĂ© en fait le stakhanovisme est 1 instrument de propagande records faussĂ©s Ăš TE Quelle organisation de l’économie Staline impose-t-il Ă  l’URSS Ă  partir de 1929? Jugeant les rĂ©sultats de la NEP insuffisants et par crainte de voir se reconstituer une petite bourgeoisie de propriĂ©taires terriens et d’entrepreneurs, Staline abandonne la NEP. DĂšs 1929, il planifie l’économie autour de 2 prioritĂ©s collectivisation des campagnes et industrialisation accĂ©lĂ©rĂ©e. La collectivisation des campagnes toutes les terres, outils et bĂ©tails sont mis en commun dans des exploitations collectives appelĂ©es kolkhozes fournissent 1 partie de leur production Ă  l’Etat ou plus rarement dans des fermes collectives, sovkhozes fermes d’Etat créés sur des terres vierges. Les koulaks paysans aisĂ©s et propriĂ©taires et tous les paysans rĂ©ticents Ă  la collectivisation sont dĂ©portĂ©s c’est une collectivisation forcĂ©e +2M koulaks dĂ©portĂ©s. Les prĂ©lĂšvements et surplus agricoles doivent contribuer au financement de l’industrialisation de l’URSS. Des plans quinquennaux fixent les objectifs de production et productivitĂ© Ă  atteindre dĂ©veloppement de l’exploitation miniĂšre mines de fer et de charbon, de l’industrie lourde sidĂ©rurgie
 et des biens d’équipement trains, camions, machines-outils
. Pour encourager la production et amĂ©liorer la productivitĂ©, la propagande vante les exploits d’ouvriers de choc » comme Stakhanov qui devient un modĂšle Ă  imiter. Quels rĂ©sultats ? En dĂ©pit de la propagande - L’insuffisance des rĂ©coltes et les rĂ©ticences Ă  la collectivisation des terres provoquent de grandes famines 6M morts en Ukraine. Les seules terres bien tenues demeurent les petits lopins individuels. - L’industrialisation accĂ©lĂ©rĂ©e contribue Ă  un fort exode rural, une dĂ©gradation des conditions de travail discipline de fer, salaire aux piĂšces, livret de travail, compĂ©titions
 et Ă  un manque de biens de consommation courante vĂȘtements
 III. La sociĂ©tĂ© sous Staline Comment vit-on sous Staline ? A Une sociĂ©tĂ© encadrĂ©e et surveillĂ©e § et dossiers et 46-47 - RĂ©pond Ă  la question sous le - RĂ©pond aux questions 2, 3, 6 Ă  - RĂ©pond aux questions 1 Ă  1 le portrait de LĂ©nine sert Ă  rappeler l’hĂ©ritage idĂ©ologique de Staline et vise Ă  lĂ©gitimer son pouvoir tous deux veillent sur la jeunesse, espoir d’une URSS amenĂ©e Ă  devenir une grande puissance . Cette parade est parfaitement orchestrĂ©e chaĂźne humaine dessinant les emblĂšmes de l’URSS, marteau et faucille, pour montrer l’unitĂ© du peuple et de l’Etat. 2 n°2 Image d’1 URSS entrĂ©e dans l’ùre d’abondance, n°3 Editorial de la Pravda, journal Ă  la solde du PCUS donc propagande car il oublie les grandes famines des annĂ©es Trente, n°6 Rouge communisme et ses rĂ©alisations, n°7 Composition horizontale associant hauts-fourneaux et travailleurs, n°8 Implication et solidaritĂ© de tous pour que le plan soit rĂ©alisĂ©. Affiche de 1931 annonçant prĂ©cocement le triomphe du 1er plan. N°9 ArmĂ©e mise en avant pour montrer la puissance et le potentiel militaire chars, avions de l’URSS, n°10 Staline apparaĂźt comme le pĂšre » de cette armĂ©e, Ă©purĂ©e par ailleurs de ses chefs. Idem pour la police, le Parti
 Ăš contexte de la Grande Terreur des annĂ©es 1937-39, n°11 DorgelĂšs paraĂźt rĂ©voltĂ© car les voyageurs en URSS ne semblent pas avoir conscience de la vĂ©ritable situation du pays. Il dĂ©nonce la propagande des autoritĂ©s qui masquent la rĂ©alitĂ©, les dĂ©portations des opposants politiques assimilĂ©s de surcroĂźt aux condamnĂ©s de droits commun. 3 n°2 mise en scĂšne de LĂ©nine dans le film Octobre, n°3 communiquer au spectateur le puissant souffle » des journĂ©es d’Octobre, tournant de la rĂ©volution. Les scĂšnes visent moins Ă  reconstituer la vĂ©ritĂ© historique qu’à toucher le spectateur attaque grandiose du palais d’hiver, meeting de LĂ©nine perchĂ© sur un char blindé , n°6 Eisenstein choisit l’EpopĂ©e historique pour toucher un large public le film est organisĂ© Ă  partir d’un rĂ©cit populaire qui fait rĂ©fĂ©rence aux victoires du peuple russe repoussant l’ennemi. n°7 le mĂ©tropolite, debout, reproche au tsar, assis, ses crimes. Le clergĂ© tente de ramener le tsar Ă  la raison. N°8 condamnation du film car la critique ne voit pas en Ivan un personnage historique mais une incarnation de l’idĂ©e de l’Etat. Les doutes d’Ivan peuvent ĂȘtre perçus comme ceux de l’Etat stalinien. Ăš TE Quels sont les moyens mis en Ɠuvre pour encadrer et surveiller la population ? Pour Ă©tablir une sociĂ©tĂ© sans classe sociale, le PCUS met en Ɠuvre les moyens de crĂ©er un homme nouveau ». Ces moyens concernent - la surveillance de tout comportement anti-socialiste par la police politique GuĂ©pĂ©ou puis NKVD et les membres du parti qui dĂ©noncent parents, collĂšgues, voisins n’adhĂ©rant pas Ă  l’idĂ©ologie du PC - la formation Ă  l’idĂ©ologie socialiste dans les Ă©coles il est toutefois Ă  noter les efforts d’alphabĂ©tisation et les progrĂšs sanitaires liĂ©s Ă  cette prise en charge par l’Etat ainsi que l’absence de chĂŽmage - L’encadrement de la sociĂ©tĂ© est soutenu par une solide propagande mĂ©dia, artistes, intellectuels, cinĂ©ma
 sont au service du rĂ©gime et doivent vanter le gĂ©nial Staline » et la supĂ©rioritĂ© du rĂ©gime stalinien Ăš culte de la personnalitĂ© b Une sociĂ©tĂ© terrorisĂ©e § - § Qui sont les ennemis du socialisme d’aprĂšs le rĂ©gime Stalinien ? - RĂ©pond aux questions sous le Ăš TE Pourquoi parle-t-on de terreur des masses » sous Staline ? Toute opposition Ă  l’idĂ©ologie communiste est rĂ©primĂ©e. Cette rĂ©pression touche particuliĂšrement - les paysans rĂ©sistant Ă  la collectivisation Koulak - les ouvriers n’atteignant pas les objectifs de production et productivitĂ© ==> DĂ©portĂ©s dans les GOULAGS Oural, SibĂ©rie avec froid, faim et Ă©pidĂ©mies garanties et les camps de travail - les religieux le dieu » s’est dĂ©sormais Staline ! - les responsables du parti, savants, artistes critiques envers la sociĂ©tĂ© stalinienne ==> Grandes purges et grands procĂšs de Moscou 1936-38 exĂ©cutions ou emprisonnement Ă  vie Conclusion Pourquoi parle-t-on de rĂ©gime totalitaire en URSS ? ComplĂšte le schĂ©ma
ዼ Ő€Đ°Ö‚ŐžÖ‚áŠ«Đ¶Đžá‹ŸŃƒÎŸĐ”ŐČŐ­ ÎżĐŒáŠŻÏ‡ Đ”Ï†Ï‰Đ¶Đ„Đ°ŃĐœ ևĐČŃĐ°ÔžŃĐœÎżĐłĐ°ŐŠŐ„ ወ γዕኑ
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Cecours trĂšs instructif vous fait plonger dans l'Ă©tude du fait politique en trois temps : le pouvoir politique, les acteurs politiques et les comportements politiques. Vous y apprendrez notamment ce qu'est le pouvoir politique et comment en identifier les diffĂ©rentes formes, comment fonctionne la filiĂšre politique française, quel est le rĂŽle de l'opinion publique et quelle influence VanGogh59 a Ă©critEt la guerre d'Espagne ? avec le lien qu'a donnĂ© historien 14, je me rends compte que Hatier fait carrĂ©ment un dossier complet Pour la guerre d'Espagne, j'y consacre un court moment Ă  l'aide d'un extrait vidĂ©o car souvent, le prof d'Arts plastiques fait Ă©tudier Guernica et cela permet aux Ă©lĂšves de mieux apprĂ©hender le tableau mais pour cette annĂ©e, je ne sais pas encore...Edit 2 heures sur un chapitre, je ne sais pas faire... C'est un de mes dĂ©fauts... mais je travaille dessus anoukis59FidĂšle du forumJe fais de nouveau appel Ă  vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire rĂ©aliser aux Ă©lĂšves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rĂ©daction d'un dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinien. Les Ă©lĂšves sont par groupe ou par binĂŽme. Le dĂ©veloppement construit final sera la mise en commun des diffĂ©rents textes bien l'idĂ©e, je t'avoue que maintenant je rajoute une consigne trÚÚÚÚÚÚÚÚs embĂȘtante pour eux tous les documents doivent ĂȘtre utilisĂ©s. Sinon j'en ai souvent un ou deux qui passent Ă  l'as car ils leur semblent plus ardus. anoukis59FidĂšle du forum Artysia a Ă©critJ'aime bien l'idĂ©e, je t'avoue que maintenant je rajoute une consigne trÚÚÚÚÚÚÚÚs embĂȘtante pour eux tous les documents doivent ĂȘtre utilisĂ©s. Sinon j'en ai souvent un ou deux qui passent Ă  l'as car ils leur semblent plus ardus. C'est une trĂšs bonne idĂ©e ça! Je vais rajouter cette consigne! Nous faisons le mal mais nous le faisons bien ArtysiaVĂ©nĂ©rableLes documents qui passent le plus Ă  l'as sont souvent les cartes d'ailleurs. Ils vont avoir des surprises cette annĂ©e anoukis59FidĂšle du forumPar rapport au travail que je propose sur l'URSS de Staline, est-ce que les consignes des diffĂ©rentes parties sont claires et comprĂ©hensibles? Les cartes, les Ă©lĂšves ont beaucoup de mal Ă  vraiment les analyser en profondeur. Ils se contentent souvent de relever quelques Ă©lĂ©ments parfois mĂȘme des dĂ©tails et c'est tout. Quand il n'y a pas du tout d'autres documents, ils sont souvent 1 anoukis59 a Ă©critJe fais de nouveau appel Ă  vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire rĂ©aliser aux Ă©lĂšves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rĂ©daction d'un dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinien. Les Ă©lĂšves sont par groupe ou par binĂŽme. Le dĂ©veloppement construit final sera la mise en commun des diffĂ©rents textes produits. Les documents sont prĂ©sentĂ©s tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutĂŽt difficile pour un Ă©lĂšve de 3e, sauf si des questions prĂ©cises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite rĂ©utilisĂ©es dans le dĂ©veloppement construit. Hormis cette rĂ©serve, les sujets et les documents sont 5 Cajo7691 a Ă©crit anoukis59 a Ă©critJe fais de nouveau appel Ă  vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire rĂ©aliser aux Ă©lĂšves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rĂ©daction d'un dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinien. Les Ă©lĂšves sont par groupe ou par binĂŽme. Le dĂ©veloppement construit final sera la mise en commun des diffĂ©rents textes produits. Les documents sont prĂ©sentĂ©s tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutĂŽt difficile pour un Ă©lĂšve de 3e, sauf si des questions prĂ©cises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite rĂ©utilisĂ©es dans le dĂ©veloppement construit. Hormis cette rĂ©serve, les sujets et les documents sont OK. Salut,J'ajouterai Ă  ton travail l'idĂ©e de mettre en place des groupes diffĂ©rents expert, apprenti, dĂ©butant et pour les "faibles" soit la possibilitĂ© que les experts interviennent soit une sĂ©rie de petites questions pour les aider. Sinon ton travail est trĂšs intĂ©ressant. Sophie38FidĂšle du forumTon travail est intĂ©ressant Anoukis59. Personnellement, j'ai toujours des problĂšmes pour ne pas du tout guider les Ă©lĂšves. IL faut que je m'y essaye ce chapitre 2, j'ai imaginĂ© 2 leçons - L1 les rĂ©gimes totalitaires en URSS et en AllemagneI°/ La naissance des rĂ©gimes totalitaires. Pour l'URSS, cours dialoguĂ© et pas de travail sur les compĂ©tences !! J'en ai prĂ©vu beaucoup sur la 1Ăšre GM. Pour l'Allemagne, exo avec compĂ©tence analyser et comprendre un documentII°/ Les caractĂ©ristiques des rĂ©gimes totalitaires. CompĂ©tences travaillĂ©es coopĂ©rer et mutualiser + pratiquer diffĂ©rents langages langage divisĂ©e en 2 Ă©quipes une travaille sur le totalitarisme soviĂ©tique, l'autre sur le totalitarisme allemand. Plusieurs groupes par Ă©quipe. Objectifs avec docs livre + ajoutĂ©s, trouver les principales caractĂ©ristiques des totalitarismes avec leurs spĂ©cificitĂ©s, les expliquer et les illustrer avec un ou plusieurs exemples prĂ©cis. ElĂšves prĂ©sentent leur recherche de groupe sous la forme qu'ils veulent mais il y aura passages oraux, donc il faut que cela soit lisible et clair de loin. Passages oraux = mise en commun du groupe classe sous forme de tableau synthĂ©tique ou carte mentale = TE de la leçonDu coup, je me demande puisque j'ai plusieurs groupes par Ă©quipe, est-ce que je n'utiliserai pas ton idĂ©e Anoukis59 un groupe sur une caractĂ©ristique du totalitarisme ??? A rĂ©flĂ©chir ... en tout cas, dans mon livre, c'est lĂ©ger, trĂšs lĂ©ger ce chapitre NathanL2 En France, la dĂ©mocratie rĂ©sisteJe n'y ai pas encore trop rĂ©flĂ©chi, mais dans mon esprit, il faut montrer les crises Ă©co, sociales qui dĂ©bouchent sur une crise politique avec la montĂ©e des ligues, puis le sursaut de la gauche avec le Front populaire et ses avancĂ©es pense reprendre ce que je faisais dĂ©jĂ  exercice avec docs intĂ©grĂ©s et questions pensez-vous ?ElyasEsprit sacrĂ© Cajo7691 a Ă©crit anoukis59 a Ă©critJe fais de nouveau appel Ă  vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire rĂ©aliser aux Ă©lĂšves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rĂ©daction d'un dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinien. Les Ă©lĂšves sont par groupe ou par binĂŽme. Le dĂ©veloppement construit final sera la mise en commun des diffĂ©rents textes produits. Les documents sont prĂ©sentĂ©s tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutĂŽt difficile pour un Ă©lĂšve de 3e, sauf si des questions prĂ©cises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite rĂ©utilisĂ©es dans le dĂ©veloppement construit. Hormis cette rĂ©serve, les sujets et les documents sont OK. mC'est loin d'ĂȘtre difficile. C'est mĂȘme une nĂ©cessitĂ© sinon on envoie les Ă©lĂšves au lycĂ©e comme on envoie des agneaux Ă  la boucherie. C'est dĂšs la 6e qu'il faut les former Ă  savoir quoi chercher dans les documents pour rĂ©pondre Ă  une question globale. Cependant, certains documents demandent Ă  ĂȘtre travailler en profondeur mais lĂ  aussi il y a des techniques aussi intĂ©ressantes. Et cela demande de former les Ă©lĂšves Ă  la dĂ©marche d'analyse des Saladin04 a Ă©crit Cajo7691 a Ă©crit anoukis59 a Ă©critJe fais de nouveau appel Ă  vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire rĂ©aliser aux Ă©lĂšves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rĂ©daction d'un dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinien. Les Ă©lĂšves sont par groupe ou par binĂŽme. Le dĂ©veloppement construit final sera la mise en commun des diffĂ©rents textes produits. Les documents sont prĂ©sentĂ©s tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutĂŽt difficile pour un Ă©lĂšve de 3e, sauf si des questions prĂ©cises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite rĂ©utilisĂ©es dans le dĂ©veloppement construit. Hormis cette rĂ©serve, les sujets et les documents sont OK. Salut,J'ajouterai Ă  ton travail l'idĂ©e de mettre en place des groupes diffĂ©rents expert, apprenti, dĂ©butant et pour les "faibles" soit la possibilitĂ© que les experts interviennent soit une sĂ©rie de petites questions pour les aider. Sinon ton travail est trĂšs intĂ©ressant. C'est lĂ  qu'intervient la diffĂ©renciation. J'ai fait ce type de travail avec la mise en place de la dictature nazie. Les experts n'ont normalement pas besoin d'ĂȘtre guidĂ©s, je leur demande de rĂ©pondre au sujet comment se met en place la dictature et avec quelles consĂ©quences ? avec les documents. Point final. Les plus faibles ont les questions qui leur permettent de guider leur rĂ©flexion _________________"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les Ă©toiles" Oscar WildeElyasEsprit sacrĂ© anoukis59 a Ă©critPar rapport au travail que je propose sur l'URSS de Staline, est-ce que les consignes des diffĂ©rentes parties sont claires et comprĂ©hensibles? Les cartes, les Ă©lĂšves ont beaucoup de mal Ă  vraiment les analyser en profondeur. Ils se contentent souvent de relever quelques Ă©lĂ©ments parfois mĂȘme des dĂ©tails et c'est tout. Quand il n'y a pas du tout d'autres documents, ils sont souvent perdus. Pour pallier ce problĂšme d'analyse des carte, as-tu pensĂ© Ă  faire une sĂ©ance de travail sur document unique avec une carte ? Cela permet souvent de dĂ©clinĂ©e les du forumMerci Ă  tous pour vos remarques concernant le travail sur l'URSS de Staline. Je compte rajouter des "coups de pouce" pour guider les Ă©lĂšves les plus faibles et en effet, mettre en place des groupes "de niveau" les plus Ă  l'aise pour ce type de travail n'auront pas besoin d'aide tandis que je guiderai les plus en difficultĂ© avec par exemple un questionnaire prĂ©cis sur les docs Ă  Ă©tudier. Cajo7691 comme le dit Elyas il est important que les Ă©lĂšves se frottent seuls Ă  des documents avec une consigne globale sinon, au lycĂ©e, c'est trĂšs difficile pour eux. Mais bien sĂ»r, pour les plus faibles qui sont perdus face aux documents, il faut intervenir en leur proposant des aides qui peuvent se prĂ©senter sous la forme d'un questionnaire guidĂ©. Sinon, tu as aussi la possibilitĂ© de crĂ©er des groupes hĂ©tĂ©rogĂšnes avec au moins un Ă©lĂšve "fort" qui va servir de locomotive et impulser le travail de groupe. Tout dĂ©pend de ce que tu veux mettre en place. anoukis59FidĂšle du forum Elyas a Ă©crit anoukis59 a Ă©critPar rapport au travail que je propose sur l'URSS de Staline, est-ce que les consignes des diffĂ©rentes parties sont claires et comprĂ©hensibles? Les cartes, les Ă©lĂšves ont beaucoup de mal Ă  vraiment les analyser en profondeur. Ils se contentent souvent de relever quelques Ă©lĂ©ments parfois mĂȘme des dĂ©tails et c'est tout. Quand il n'y a pas du tout d'autres documents, ils sont souvent perdus. Pour pallier ce problĂšme d'analyse des carte, as-tu pensĂ© Ă  faire une sĂ©ance de travail sur document unique avec une carte ? Cela permet souvent de dĂ©clinĂ©e les Ă©lĂšves. Je vais essayer de faire ça cette annĂ©e. Il faut juste que je vois Ă  quel moment et avec quelle carte cela pourrait ĂȘtre le 3Salut, salut. DĂ©solĂ© de m’immiscer ainsi avec mes gros sabots et ma question, mais auriez-vous des nouvelles concernant l'EMC ? Conserve-t-on, pour le DNB, les mĂȘmes prĂ©rogatives 2015 / 2016 pour 2016 / 2017 oĂč devons-nous attendre la Toussaint pour en recevoir d'autres ? Sophie38FidĂšle du forumPerso, aucune nouvelle. Je pense qu'on nous dira dans le courant de l'annĂ©e ...anoukis59FidĂšle du forum Guigui145 a Ă©critSalut, salut. DĂ©solĂ© de m’immiscer ainsi avec mes gros sabots et ma question, mais auriez-vous des nouvelles concernant l'EMC ? Conserve-t-on, pour le DNB, les mĂȘmes prĂ©rogatives 2015 / 2016 pour 2016 / 2017 oĂč devons-nous attendre la Toussaint pour en recevoir d'autres ? Pas de nouvelle ici. Perso, sauf si directive contraire, je compte garder les mĂȘmes thĂšmes que cette annĂ©e en EMC. Comme on doit dĂ©jĂ  revoir nos autres cours je n'ai pas envie de m'infliger en plus de nouvelles prĂ©parations en EMC... anoukis59FidĂšle du forum Sophie38 a Ă©critTon travail est intĂ©ressant Anoukis59. Personnellement, j'ai toujours des problĂšmes pour ne pas du tout guider les Ă©lĂšves. IL faut que je m'y essaye ce chapitre 2, j'ai imaginĂ© 2 leçons - L1 les rĂ©gimes totalitaires en URSS et en AllemagneI°/ La naissance des rĂ©gimes totalitaires. Pour l'URSS, cours dialoguĂ© et pas de travail sur les compĂ©tences !! J'en ai prĂ©vu beaucoup sur la 1Ăšre GM. Pour l'Allemagne, exo avec compĂ©tence analyser et comprendre un documentII°/ Les caractĂ©ristiques des rĂ©gimes totalitaires. CompĂ©tences travaillĂ©es coopĂ©rer et mutualiser + pratiquer diffĂ©rents langages langage divisĂ©e en 2 Ă©quipes une travaille sur le totalitarisme soviĂ©tique, l'autre sur le totalitarisme allemand. Plusieurs groupes par Ă©quipe. Objectifs avec docs livre + ajoutĂ©s, trouver les principales caractĂ©ristiques des totalitarismes avec leurs spĂ©cificitĂ©s, les expliquer et les illustrer avec un ou plusieurs exemples prĂ©cis. ElĂšves prĂ©sentent leur recherche de groupe sous la forme qu'ils veulent mais il y aura passages oraux, donc il faut que cela soit lisible et clair de loin. Passages oraux = mise en commun du groupe classe sous forme de tableau synthĂ©tique ou carte mentale = TE de la leçonDu coup, je me demande puisque j'ai plusieurs groupes par Ă©quipe, est-ce que je n'utiliserai pas ton idĂ©e Anoukis59 un groupe sur une caractĂ©ristique du totalitarisme ??? A rĂ©flĂ©chir ... en tout cas, dans mon livre, c'est lĂ©ger, trĂšs lĂ©ger ce chapitre NathanL2 En France, la dĂ©mocratie rĂ©sisteJe n'y ai pas encore trop rĂ©flĂ©chi, mais dans mon esprit, il faut montrer les crises Ă©co, sociales qui dĂ©bouchent sur une crise politique avec la montĂ©e des ligues, puis le sursaut de la gauche avec le Front populaire et ses avancĂ©es pense reprendre ce que je faisais dĂ©jĂ  exercice avec docs intĂ©grĂ©s et questions pensez-vous ? Je trouve que ton plan se tient bien mais en mixant rĂ©gimes hitlĂ©rien et stalinien dans une seule partie, tu n'as pas peur que les Ă©lĂšves se "mĂ©langent les pinceaux"? Pour la deuxiĂšme partie sur la France du Front Populaire, j'ai compris comme toi crise Ă©conomique et sociale + crise politique avec essor des logues et des idĂ©es d'extrĂȘme droite + arrivĂ©e au pouvoir du Front Populaire = diffĂ©rence importante avec l'Allemagne qui, face Ă  la crise, sombre dans l'extrĂȘme alors qu'en France on a une rĂ©ponse dĂ©mocratique Ă  la crise et moi aussi, je garde ce que je faisais jusqu'Ă  maintenant et qui passait plutĂŽt bienUser9397Niveau 9Concernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes Ă©lĂšves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents mĂȘme s'ils sont en binĂŽmes ? Pour la France des annĂ©es 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'Ă©poque j'ai compris comme vous pour la crise Ă©conomique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaireanoukis59FidĂšle du forum historien14 a Ă©critConcernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes Ă©lĂšves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents mĂȘme s'ils sont en binĂŽmes ? Pour la France des annĂ©es 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'Ă©poque j'ai compris comme vous pour la crise Ă©conomique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaire Je pense leur laisser deux heures justement car il y a beaucoup de documents et que c'est un sujet ardu 5 documents par partie en gĂ©nĂ©ral et je compte une heure pour la reprise du travail. Les "coups de pouce" seront lĂ  pour les orienter. Pour la France des annĂ©es 1930, je trouve ton idĂ©e intĂ©ressante; on pourrait imaginer de coller une reprĂ©sentation de l'affiche au milieu d'une double page du cahier et les explications des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de l'affiche tout autour. Les Ă©lĂšves auraient alors Ă  Ă©tudier en profondeur ce document unique avec des "coups de pouce" sous la forme d'extraits vidĂ©o ou documents annexes dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s mais que les Ă©lĂšves iraient chercher au fur et Ă  mesure de leurs besoins. User9397Niveau 9Concernant la France, c'est un peu l'idĂ©e que j'avais, en guidant un peu plus, en utilisant les questions qui ? quand ? oĂč ? pourquoi ? comment ? consĂ©quences ? On retrouve ainsi tout ce qui est demandĂ© dans les programmes pour Ă©voquer cette France des annĂ©es du forum anoukis59 a Ă©crit Sophie38 a Ă©critTon travail est intĂ©ressant Anoukis59. Personnellement, j'ai toujours des problĂšmes pour ne pas du tout guider les Ă©lĂšves. IL faut que je m'y essaye ce chapitre 2, j'ai imaginĂ© 2 leçons - L1 les rĂ©gimes totalitaires en URSS et en AllemagneI°/ La naissance des rĂ©gimes totalitaires. Pour l'URSS, cours dialoguĂ© et pas de travail sur les compĂ©tences !! J'en ai prĂ©vu beaucoup sur la 1Ăšre GM. Pour l'Allemagne, exo avec compĂ©tence analyser et comprendre un documentII°/ Les caractĂ©ristiques des rĂ©gimes totalitaires. CompĂ©tences travaillĂ©es coopĂ©rer et mutualiser + pratiquer diffĂ©rents langages langage divisĂ©e en 2 Ă©quipes une travaille sur le totalitarisme soviĂ©tique, l'autre sur le totalitarisme allemand. Plusieurs groupes par Ă©quipe. Objectifs avec docs livre + ajoutĂ©s, trouver les principales caractĂ©ristiques des totalitarismes avec leurs spĂ©cificitĂ©s, les expliquer et les illustrer avec un ou plusieurs exemples prĂ©cis. ElĂšves prĂ©sentent leur recherche de groupe sous la forme qu'ils veulent mais il y aura passages oraux, donc il faut que cela soit lisible et clair de loin. Passages oraux = mise en commun du groupe classe sous forme de tableau synthĂ©tique ou carte mentale = TE de la leçonDu coup, je me demande puisque j'ai plusieurs groupes par Ă©quipe, est-ce que je n'utiliserai pas ton idĂ©e Anoukis59 un groupe sur une caractĂ©ristique du totalitarisme ??? A rĂ©flĂ©chir ... en tout cas, dans mon livre, c'est lĂ©ger, trĂšs lĂ©ger ce chapitre NathanL2 En France, la dĂ©mocratie rĂ©sisteJe n'y ai pas encore trop rĂ©flĂ©chi, mais dans mon esprit, il faut montrer les crises Ă©co, sociales qui dĂ©bouchent sur une crise politique avec la montĂ©e des ligues, puis le sursaut de la gauche avec le Front populaire et ses avancĂ©es pense reprendre ce que je faisais dĂ©jĂ  exercice avec docs intĂ©grĂ©s et questions pensez-vous ? Je trouve que ton plan se tient bien mais en mixant rĂ©gimes hitlĂ©rien et stalinien dans une seule partie, tu n'as pas peur que les Ă©lĂšves se "mĂ©langent les pinceaux"? Pour la deuxiĂšme partie sur la France du Front Populaire, j'ai compris comme toi crise Ă©conomique et sociale + crise politique avec essor des logues et des idĂ©es d'extrĂȘme droite + arrivĂ©e au pouvoir du Front Populaire = diffĂ©rence importante avec l'Allemagne qui, face Ă  la crise, sombre dans l'extrĂȘme alors qu'en France on a une rĂ©ponse dĂ©mocratique Ă  la crise et moi aussi, je garde ce que je faisais jusqu'Ă  maintenant et qui passait plutĂŽt bien C'est vrai, j'ai un peu peur du mĂ©lange et je n'ai jamais fait cela en 17 ans d'enseignement. Ce sera la nouveautĂ© de l'annĂ©e !!! avec plein d'autres ...Mais j'ai l'impression que le programme de RĂ©forme ne demande plus de traiter les rĂ©gimes totalitaires comme avant, mais de voir les points identiques et les spĂ©cificitĂ©s. Je vais le faire avec un tableau que je proposais les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes aux Ă©lĂšves en guise de 3 classes de 3Ăš, alors je pourrais aussi varier ...J'ai du mal Ă  vraiment comprendre ce que le programme veut que nous fassions sur les rĂ©gimes totalitaires et le manuel que nous avons choisi, le Nathan, est assez "lĂ©ger", je trouve ...Sur quel manuel travailleras-tu Anoukis59 ?Sophie38FidĂšle du forum historien14 a Ă©critConcernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes Ă©lĂšves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents mĂȘme s'ils sont en binĂŽmes ? Pour la France des annĂ©es 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'Ă©poque j'ai compris comme vous pour la crise Ă©conomique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaire TB. Et pour moi, c'est un classique. Je ferai ici du neuf avec que du vieux cours. Par contre, mon manuel n'Ă©voque pas les ligues. Je trouve le Nathan un peu lĂ©ger sur tout ce chapitre quel manuel travaillerez-vous l'an prochain ?Sophie38FidĂšle du forum anoukis59 a Ă©crit historien14 a Ă©critConcernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes Ă©lĂšves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents mĂȘme s'ils sont en binĂŽmes ? Pour la France des annĂ©es 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'Ă©poque j'ai compris comme vous pour la crise Ă©conomique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaire Je pense leur laisser deux heures justement car il y a beaucoup de documents et que c'est un sujet ardu 5 documents par partie en gĂ©nĂ©ral et je compte une heure pour la reprise du travail. Les "coups de pouce" seront lĂ  pour les orienter. Pour la France des annĂ©es 1930, je trouve ton idĂ©e intĂ©ressante; on pourrait imaginer de coller une reprĂ©sentation de l'affiche au milieu d'une double page du cahier et les explications des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de l'affiche tout autour. Les Ă©lĂšves auraient alors Ă  Ă©tudier en profondeur ce document unique avec des "coups de pouce" sous la forme d'extraits vidĂ©o ou documents annexes dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s mais que les Ă©lĂšves iraient chercher au fur et Ă  mesure de leurs besoins. Ton idĂ©e Anoukis59 que de coller la Une de la revue du Front populaire sur une double page et de faire des recherches tout autour me sĂ©duit infiniment. Je vais y rĂ©flĂ©chir sĂ©rieusement, mais avant il faut que je termine ma leçon sur les totalitarismes ...anoukis59FidĂšle du forumSophie38 normalement les Ă©lĂšves auront comme manuel le nouvel Hatier. Je dis normalement car je ne suis pas certaine que les crĂ©dits soient suffisants pour renouveler les 6Ăšme, 5Ăšme, 4Ăšme et 3Ăšme. Moi je souhaitais le LSS mais mon collĂšgue ne voulait pas donc ce sera Ă  priori le hatier. De toute façon, tous les manuels ont leurs avantages et leurs inconvĂ©nients...Pour la France des annĂ©es 1930, je me demande si je ne vais pas partir de l'idĂ©e d'Historien14 et travailler autour de l'affiche citĂ©e. Fesseur ProMonarqueVous prenez pas de vacances les gens ? lecteur _________________Pourvu que ça dure... Sujets similaires[HG Programmes 2016] Le programme de 6e[HG Programmes 2016] Le programme de 5e[HG Programmes 2016] Le programme de 4e[HG Programmes 2016] Le programme de 5e[HG Programmes 2016] Le programme de 4eSauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
1Le fait que le rĂ©gime totalitaire, malgrĂ© l'Ă©vidence de ses crimes, s'appuie sur les masses, est profondĂ©ment troublant. Aussi n'est-il guĂšre surprenant de voir spĂ©cialistes et hommes d’État souvent refuser de reconnaĂźtre un tel fait. Les premiers croient aux vertus magiques de la propagande et du lavage de cerveau, les seconds, par exemple Adenauer Ă  maintes reprises,
Annales gratuites Brevet SĂ©rie CollĂšge L'URSS, un rĂ©gime totalitaire Le sujet 2001 - Brevet SĂ©rie CollĂšge - Histoire - GĂ©ographie - Etude de documents LE SUJET L'UNION SOVIETIQUE DE STALINE UN REGIME TOTALITAIRE. DOCUMENT 1 Affiche de 1937 en l'honneur de Staline. DOCUMENT 2 Lettre d'un paysan au journal Notre Village, vers1930. "Camarades, vous Ă©crivez dans votre journal que tous les paysans pauvres et moyennement aisĂ©s adhĂšrent volontairement au kolkhoze, mais ce n'est pas vrai. Ainsi, dans notre village, tous n'entrent pas au kolkhoze de bon grĂ©. Quand circula le registre des adhĂ©sions, 25 % seulement signĂšrent, tandis que 75 % s'abstenaient. Ils ont collectĂ© les semences par la terreur, en multipliant procĂšs-verbaux et arrestations. Si quelqu'un exprimait son opposition, on le menaçait d'emprisonnement et de travail forcĂ©. Vous vous ĂȘtes trompĂ©s sur ce point, Camarades la vie collective peut exister seulement Ă  condition que la masse entiĂšre des paysans l'adopte volontairement, et non par force [...] Je vous prie de ne pas rĂ©vĂ©ler mon nom, car les gens du Parti seraient furieux." DOCUMENT 3 Extrait d'un article de B. Souvarine, exilĂ© russe en France. "On se reprĂ©sente mal en Europe et en AmĂ©rique la besogne d'extermination accomplie par Staline Ă  l'intĂ©rieur de l'URSS depuis quelque trois ans et en particulier l'annĂ©e derniĂšre. [...] On a eu connaissance de procĂšs incomprĂ©hensibles, sanctionnĂ©s par l'exĂ©cution de personnalitĂ©s de premier plan. [...] On s'est plus qu'Ă©tonnĂ© d'apprendre que les principaux chefs militaires ont Ă©tĂ© passĂ©s par les armes pour des motifs incroyables. Rien que pour l'armĂ©e, on s'accorde en URSS Ă  admettre plus de trente mille disparitions en majoritĂ© suivies d'exĂ©cutions capitales. [...] Staline a entrepris la destruction physique de deux gĂ©nĂ©rations de communistes et de socialistes. Il considĂšre leur existence comme incompatible avec son pouvoir." Boris SOUVARINE, exilĂ© russe en France, Ă©crit dans le Figaro du 29 octobre 1938. QUESTIONS 8 points 1 - D'aprĂšs le document 1, relevez deux Ă©lĂ©ments montrant que Staline est l'objet d'un culte de la personnalitĂ©. 2 - En quoi les documents 1 et 2 s'opposent-ils ? De quel "Parti" est-il question dans le document 2 ? 3 - Qui sont les victimes indiquĂ©es dans les documents 2 et 3 ? Indiquez le motif de leur Ă©limination. A quoi fait allusion l'expression en caractĂšres gras dans le document 3 ? PARAGRAPHE ARGUMENTE 10 points A l'aide des documents et de vos connaissances, rĂ©digez un paragraphe argumentĂ© d'une vingtaine de lignes dans lequel vous montrerez que les mĂ©thodes du rĂ©gime stalinien sont totalitaires. LE CORRIGÉ I - ANALYSE DU SUJET Le sujet correspond Ă  la premiĂšre partie du programme " 1914-1945 guerres, dĂ©mocratie, totalitarisme", chapitre deux "L'URSS Ă  l'Ă©poque de Staline". Ce sujet, en apparence facile, prĂ©sente en fait une difficultĂ©. Son intitulĂ© "L'Union soviĂ©tique de Staline un rĂ©gime totalitaire" invite le candidat Ă  dĂ©finir la notion de totalitarisme et Ă  en dĂ©velopper les diffĂ©rents aspects, politiques, Ă©conomiques et sociaux. Mais les documents comme l'intitulĂ© du paragraphe argumentĂ© sont axĂ©s sur les mĂ©thodes du rĂ©gime plus que sur le totalitarisme en tant que tel. Les trois documents qui illustrent le sujet portent donc essentiellement sur les mĂ©thodes du rĂ©gime totalitaire soviĂ©tique. Ces trois documents sont de facture classique et se retrouvent dans la plupart des manuels. Les questions les concernant sont assez simples. II - LES CONNAISSANCES ESSENTIELLES A - REPONSES AUX QUESTIONS Question 1 Les deux Ă©lĂ©ments montrant que Staline est l'objet d'un culte de la personnalitĂ© sont - Sa prĂ©sence le seul homme de l'affiche parmi les femmes soviĂ©tiques et sa taille plus importante que celle des autres personnages ; - Le regard admiratif et heureux des femmes qui s'Ă©lĂšve vers le "petit pĂšre des peuples". Question 2 - Les documents 1 et 2 s'opposent parce que dans le document 1, on voit le consentement, le bonheur et la reconnaissance du peuple Ă  l'Ă©gard de son chef, alors que dans le document 2, la lettre du paysan mentionne le refus de l'adhĂ©sion des paysans au kolkhoze contrainte au consentement et les mĂ©thodes violentes utilisĂ©es rĂ©quisition des semences, arrestations. On est donc loin du consensus et du bonheur qui "Ă©manent" du document 1. - Le parti dont il est question dans le document 2 est le parti communiste. Question 3 - Les victimes indiquĂ©es dans les documents 2 et 3 sont les paysans document 2, les membres du parti communiste et les principaux chefs militaires; - Le motif de leur Ă©limination est la rivalitĂ©, la concurrence qu'ils pourraient reprĂ©senter pour Staline, pour son pouvoir; - l'expression en caractĂšre gras du document 3 fait allusion aux grands procĂšs de Moscou de 1936 Ă  1938 qui sont l'un des repĂšres chronologiques du programme. B - Paragraphe argumentĂ© Dans une courte phrase introductive du sujet, il Ă©tait bon de donner quelques Ă©lĂ©ments bibliographiques sur Staline chef du parti communiste, puis chef incontestĂ© de l'Etat Ă  partir de 1928 aprĂšs l'Ă©limination des principaux opposants rĂ©els ou supposĂ©s ; il dirigera l'URSS jusqu'Ă  sa mort en 1953. Il fallait ensuite Ă©voquer les aspects du totalitarisme stalinien mentionnĂ©s par les documents et les mĂ©thodes pour les imposer. Dans le domaine Ă©conomique, l'Ă©conomie est collectivisĂ©e Ă  partir de 1928 avec, dans l'agriculture la crĂ©ation des kolkhozes et des sovkhozes. La mĂ©thode utilisĂ©e est la terreur. Les opposants Ă©taient arrĂȘtĂ©s et emprisonnĂ©s document 2, dĂ©portĂ©s dans les camps de travail du goulag, ou fusillĂ©s. On pouvait prĂ©ciser ici que tous ces dĂ©portĂ©s ont constituĂ© une main-d'Ɠuvre inĂ©puisable et gratuite pour les grands chantiers industriels de l'Oural ou de la SibĂ©rie. Le document 3 permettait d'aborder le contrĂŽle dictatorial de la sociĂ©tĂ© par le parti et la police politique, contrĂŽle qui touchait tous les SoviĂ©tiques, y compris ceux situĂ©s au sommet de l'Ă©chelle politique ou militaire. Staline Ă©tait le seul maĂźtre du pouvoir et le parti communiste, le seul parti autorisĂ© ses dirigeants n'Ă©taient pas Ă  l'abri de la paranoĂŻa du "maĂźtre". Aucune opposition n'Ă©tait donc tolĂ©rĂ©e. Le document 1 mettait en relief l'embrigadement de la sociĂ©tĂ© par la propagande, le but de cette propagande Ă©tant la glorification du chef culte de la personnalitĂ©. A cette fin, les artistes et les intellectuels ont Ă©tĂ© mis au pas et ont dĂ» se soumettre aux directives de Staline et du Parti. En consĂ©quence, sous la direction absolue de Staline, le pays a Ă©tĂ© soumis Ă  un rĂ©gime totalitaire. 2022 Copyright France-examen - Reproduction sur support Ă©lectronique interdite Latypologie la plus couramment utilisĂ©e aujourd’hui distingue trois formes de gouvernement :. la forme totalitaire, la forme autoritaire, et la forme dĂ©mocratique. Le problĂšme du rapport aux valeurs, rencontrĂ© dans les anciennes typologies, reste toujours d’actualitĂ© : sur les trois formes Ă©voquĂ©es, les deux premiĂšres sont connotĂ©es nĂ©gativement et la dĂ©mocratie est connotĂ©e
Une page de WikiversitĂ©, la communautĂ© pĂ©dagogique libre. Les rĂ©gimes totalitaires soviĂ©tique, fasciste et nazi dans l'entre-deux-guerres points communs et spĂ©cificitĂ©s Au XXe siĂšcle, l'Europe a connu plusieurs rĂ©gimes totalitaires, notamment trois faisant figure de modĂšles » en Italie avec comme dictateur Mussolini, en Allemagne avec Hitler et en Union soviĂ©tique URSS avec LĂ©nine puis Staline. On peut se demander quels sont les points communs et les diffĂ©rences entre ces projets totalitaires. Les points communs de ces trois rĂ©gimes totalitaires[modifier modifier le wikicode] Des États tout-puissants qui ne supportent aucune opposition politique[modifier modifier le wikicode] Tous sont dirigĂ©s par un chef charismatique Mussolini et Hitler sont des orateurs de talent, Staline moins, faisant l'objet d'un vĂ©ritable culte de la personnalitĂ© portraits, propagande Ă  travers toutes sortes de mĂ©dias, dans les Ă©coles, etc.. DĂšs leur arrivĂ©e au pouvoir, les trois hommes ont tout d'abord veillĂ© Ă  s'assurer de la fidĂ©litĂ© de leurs fonctionnaires et Ă  Ă©liminer les opposants potentiels en Allemagne, Hitler procĂšde ainsi Ă  une vĂ©ritable Ă©puration de l'administration en excluant les juifs et les communistes. Le pouvoir est fortement centralisĂ© les LĂ€nder allemands perdent leur indĂ©pendance. En Italie et en Allemagne, les anciennes institutions sont conservĂ©es mais n'ont plus de pouvoirs rĂ©els le roi d'Italie et le Parlement italien ne peuvent plus qu'enregistrer les dĂ©cisions prises par le gouvernement ; de mĂȘme pour le Reichstag allemand. Mussolini, Hitler et Staline concentrent les pouvoirs entre leurs mains et gouvernent en s'appuyant sur un cercle restreint de proches Grand Conseil du fascisme » pour Mussolini ; cadres du Parti nazi NSDAP pour Hitler, qui s'applique Ă  entretenir des rivalitĂ©s entre eux pour mieux les diriger ; cadres du Parti communiste de l'Union soviĂ©tique PCUS aux ordres de Staline. Hitler, Staline et Mussolini s'appuient sur de puissants partis uniques qui quadrillent littĂ©ralement le pays les syndicats indĂ©pendants sont par exemple abrogĂ©s et remplacĂ©s par les syndicats officiels des partis. Dans les trois cas, des polices politiques sont chargĂ©es de rĂ©primer toute forme de contestation et toute vellĂ©itĂ© de pluralisme. Le NKVD en URSS il deviendra le KGB, la Gestapo dans le TroisiĂšme Reich, l'OVRA dans l'Italie fasciste constituent des rĂ©seaux d'informateurs et encouragent la dĂ©lation pour repĂ©rer les opposants. En Italie, les opposants sont emprisonnĂ©s ou exilĂ©s, mais dans l'Allemagne nazie des camps de concentration sont ouverts dĂšs 1933 et on y dĂ©porte les communistes, les socialistes, et tous ceux considĂ©rĂ©s comme des ennemis politiques » qui souillent le corps allemand ». En URSS, Staline ordonne une premiĂšre vague de terreur entre 1929 et 1932 avec la dĂ©koulakisation » 1,8 million de paysans soviĂ©tiques aisĂ©s » sont dĂ©portĂ©s dans des camps le Goulag en SibĂ©rie ou dans des rĂ©gions Ă©loignĂ©es de l'URSS. Une seconde vague de rĂ©pression, la grande terreur », se dĂ©roule entre 1936 et 1938 procĂšs de Moscou ; 700 000 personnes exĂ©cutĂ©es par le NKVD. 15 millions de SoviĂ©tiques seront dĂ©portĂ©s dans les camps du Goulag entre 1917 et 1953. Une sociĂ©tĂ© sous contrĂŽle vie quotidienne, culture, loisirs[modifier modifier le wikicode] Les rĂ©gimes totalitaires veulent contrĂŽler et surveiller tous les aspects de la vie des populations, depuis l'enfance jusqu'Ă  l'Ăąge adulte. DĂšs leur plus jeune Ăąge, les enfants sont enrĂŽlĂ©s dans des groupes maĂźtrisĂ©s par les partis jeunesses hitlĂ©riennes Hitlerjugend, Ballilas en Italie, pionniers soviĂ©tiques en URSS. Les programmes scolaires sont remaniĂ©s de maniĂšre Ă  inculquer Ă  la jeunesse les valeurs du rĂ©gime et Ă  former les cadres obĂ©issants des nouvelles sociĂ©tĂ©s auxquelles aspirent les dictateurs. Les adultes Ă©galement doivent adhĂ©rer aux syndicats officiels des partis ou aux associations de loisirs s'ils ne veulent pas subir de pression de la sociĂ©tĂ© oĂč la dĂ©lation et le contrĂŽle mutuel sont encouragĂ©s. En URSS, c'est l'État qui organise les vacances des ouvriers les plus mĂ©ritants ». Toute la sociĂ©tĂ© est soumise Ă  une importante propagande d'État qui contrĂŽle tous les mĂ©dias, y compris le domaine artistique. Des styles artistiques officiels » voient ainsi le jour alors qu'Ă  l'inverse on interdit l'art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© ». En Allemagne, des autodafĂ©s ont lieu en place publique des buchers sont dressĂ©s pour y brĂ»ler des milliers de livres interdits. Les autoritĂ©s organisent Ă©galement de grands rassemblements oĂč les leaders font des discours enflammĂ©s devant des milliers de personnes. Dans tous les cas, les populations sont partagĂ©es entre consentement certains par conviction, beaucoup parce qu'ils n'ont pas le choix et rĂ©sistance mais cette derniĂšre reste modĂ©rĂ©e ; ainsi en URSS, les paysans finissent par obtenir un lopin de terre privĂ© en 1935. L'Ă©conomie est au service de l'État[modifier modifier le wikicode] En Italie et en Allemagne, les fascistes et les nazis sont arrivĂ©s au pouvoir avec l'aide des milieux d'affaires qui continuent de les soutenir lorsqu'ils sont au pouvoir. En contrepartie, la propriĂ©tĂ© privĂ©e est maintenue, et les industriels peuvent continuer Ă  s'enrichir avec l'aide des appareils d'État. Ainsi, en Allemagne, certains industriels profitent de la main-d'Ɠuvre des camps de concentration. Les rĂ©formes sociales ne font plus partie des programmes politiques des deux États. En revanche, Hitler et Mussolini savent que pour maintenir la paix sociale ils doivent faire en sorte d'en finir avec le chĂŽmage. Ils lancent donc des programmes de grands travaux, souvent Ă  la gloire de leur rĂ©gime, qui permettent d'employer des milliers de personnes mĂȘme si les caisses des États se vident. Leur ambition est de dĂ©velopper l'autarcie Ă©conomique de l'Italie et de l'Allemagne. En URSS, Staline veut collectiviser l'Ă©conomie et dĂ©velopper l'industrie lourde il se mĂ©fie des campagnes, trop conservatrices de son point de vue. L'État met en place des plans quinquennaux ambitieux qui fixent les objectifs de production Ă  atteindre. Alors que l'Union soviĂ©tique Ă©tait en retard du point de vue industriel, elle devient la troisiĂšme puissance industrielle du monde en 1937 en ayant Ă©galement recours au travail forcĂ© du Goulag. Les progrĂšs sont considĂ©rables, mais ils se font au dĂ©triment de l'agriculture les coopĂ©ratives officielles kolkhozes et les fermes d'État sovkhozes ne seront jamais vraiment productives, car les paysans ne seront pas motivĂ©s par le travail sur des terres collectivisĂ©es. L'industrie de biens de consommation est Ă©galement sacrifiĂ©e. Les diffĂ©rences de ces trois rĂ©gimes[modifier modifier le wikicode] Mussolini est obsĂ©dĂ© par le modĂšle de l'Empire romain. Il veut mettre en place un État autoritaire encadrant et façonnant la population italienne pour favoriser l'Ă©mergence d'un homme nouveau, viril, agressif et conquĂ©rant », sur ce qu'il estime ĂȘtre le modĂšle antique. Dans l'Italie fasciste, l'État est au-dessus de tout et domine une population qu'il faut remodeler sur ce principe. L'Italie fasciste n'est cependant pas un État raciste Ă  l'origine, mĂȘme si elle finit par adopter des lĂ©gislations racistes en 1935 interdiction des mariages mixtes en Éthiopie et des lois antisĂ©mites en 1938 sous l'influence de l'Allemagne. Hitler est fascinĂ© par l'Italie fasciste. Il reprend l'idĂ©e d'un État autoritaire et veut Ă©galement refondre la sociĂ©tĂ© allemande. Mais l'originalitĂ© de sa politique est que cette transformation est dictĂ©e par l'obsession d'atteindre la puretĂ© de la race » le racisme est au cƓur de l'idĂ©ologie nazie. Il s'appuie lui aussi sur de prĂ©tendues rĂ©fĂ©rences Ă  l'AntiquitĂ© lointaine et Ă  une race aryenne » qui aurait dominĂ© l'Europe dans des temps anciens avant d'ĂȘtre pervertie par le mĂ©tissage et le mĂ©lange des sangs » avec les autres peuples europĂ©ens jugĂ©s infĂ©rieurs ». Hitler n'hĂ©site pas Ă  dĂ©tourner des thĂ©ories scientifiques comme le darwinisme pour justifier son projet y compris au sein de la race aryenne », ce sont les plus forts qui doivent dominer et ĂȘtre servis par les plus faibles et les peuples infĂ©rieurs cette idĂ©e est au cƓur de la politique de l'espace vital » ou Lebensraum. Hitler pense Ă©galement que les dĂ©couvertes scientifiques peuvent aider l'Allemagne Ă  atteindre cette puretĂ© de la race et la domination de l'Europe il ordonne des dizaines de pseudo-expĂ©riences scientifiques dans les camps, envoie des archĂ©ologues Ă  la recherche d'objets mythiques, a mĂȘme recours aux sciences occultes. Pendant ce temps, les malades physiques ou mentaux sont stĂ©rilisĂ©s ou Ă©liminĂ©s. Hitler interdit Ă©galement tout mariage mixte et ordonne Ă  Himmler de mettre en place une politique eugĂ©niste de reproduction des meilleurs Ă©lĂ©ments », obĂ©issants aux critĂšres de la race aryenne », dans des centres destinĂ©s Ă  cet effet les Lebensborn. L'URSS de Staline est fondamentalement diffĂ©rente des autres totalitarismes. En Italie et en Allemagne, l'existence d'une hiĂ©rarchie et d'une inĂ©galitĂ© entre les hommes va de soi, et est mĂȘme glorifiĂ©e il y a des forts dominants et des faibles dominĂ©s travaillant pour les plus forts, que ce soit pour des raisons sociales ou raciales dans le cas de l'Allemagne. Au contraire, Staline veut imposer le communisme et une sociĂ©tĂ© sans classes sociales oĂč tous les SoviĂ©tiques seraient en thĂ©orie Ă©gaux. Son objectif final est la disparition de l'État et de la dictature du prolĂ©tariat », et veut une sociĂ©tĂ© Ă©galitaire capable de s'autogĂ©rer ». Mais il estime que pour atteindre ce but, il faut d'abord qu'un État autoritaire transforme les anciens Russes, hĂ©ritiers de siĂšcles d'asservissement et trop attachĂ©s aux biens matĂ©riels et Ă  la mesquinerie de l'ancien rĂ©gime, en SoviĂ©tiques dĂ©fenseurs de la nouvelle sociĂ©tĂ© communiste. Il se mĂ©fie en particulier des campagnes trop conservatrices Ă  son goĂ»t il en vient. C'est cette analyse qui poussera paradoxalement les dirigeants soviĂ©tiques Ă  imposer Ă  leur population un systĂšme totalitaire fondĂ©, en thĂ©orie, sur l'Ă©galitĂ© de tous mais dominĂ© en rĂ©alitĂ© par une caste de cadres du PCUS, la Nomenklatura. Notes et rĂ©fĂ©rences[modifier modifier le wikicode]
LesrĂ©gimes totalitaires des annĂ©es 30 : l’Allemagne nazie. Introduction : En 1918, un rĂ©gime dĂ©mocratique, la rĂ©publique de Weimar, est créé en Allemagne et accepte la dĂ©faite. 15 ans plus tard, le pays est dirigĂ© par le dictateur Adolf Hitler. 1. Comment peut-on expliquer l'arrivĂ©e d'Hitler au pouvoir en Allemagne dans les annĂ©es 30 ? Une dĂ©mocratie mal-aimĂ©e : DĂšs 1918, la
Dans l’épreuve d’Histoire ou de GĂ©ographie, tu devras rĂ©diger un dĂ©veloppement construit d'une vingtaine de lignes sur un sujet donnĂ©. Dans cet exercice, tu n'as pas de documents sur lesquels t'appuyer. C'est pourquoi il te faut avoir des connaissances mais aussi une solide mĂ©thode de travail pour rĂ©ussir. Regarde cette vidĂ©o Cette vidĂ©o prĂ©sente la mĂ©thode Ă  connaĂźtre pour rĂ©ussir un dĂ©veloppement construit. C'est la version longue, tu trouveras une version courte en bas de page. Comment organiser un dĂ©veloppement construit ? L'introduction et la conclusion ne sont pas obligatoires mais si tu te destines Ă  une 2nde gĂ©nĂ©rale et technologique tu dois savoir comment les rĂ©diger. Dans l'introduction, prĂ©sente le sujet en le repĂ©rant dans le temps et dans l'espace. Pose une question qui guidera ta rĂ©flexion aussi appelĂ©e "problĂ©matique". Dans la conclusion, rĂ©ponds simplement Ă  la question posĂ©e en introduction. Tu peux aussi terminer ta copie en dĂ©finissant de façon claire la notion Ă©tudiĂ©e ou en ouvrant le sujet sur un autre point du cours ce qui montre ta maĂźtrise du programme. Les quatre Ă©tapes de la mĂ©thode 1. DĂ©cortique le sujet Lis et relis le sujet. Surligne les verbes d'action pour savoir ce qu'on attend de toi dĂ©crire, expliquer, raconter, caractĂ©riser, .... Souligne les termes du sujet pour cadrer les connaissances attendues dans le temps et l'espace. Si il y a une notion au cƓur du sujet, entoure-la. 2. Organise tes idĂ©es C'est en faisant un plan que tu vas mettre de l'ordre dans tes idĂ©es. Tu dois d'abord lister les informations dont tu as besoin pour rĂ©pondre au sujet. Se poser les questions quand ? oĂč ? qui ? quoi ? pourquoi ? comment ? est la meilleure façon de ne rien oublier. Pense Ă  noter des lieux, des dates, des personnages et de mots de vocabulaire historique ou gĂ©ographique. Tu dois ensuite dĂ©gager deux ou trois grandes idĂ©es et replacer tes connaissances de façon logique. Pour cela, tu peux suivre un plan chronologique, thĂ©matique ou mixte. EXERCICE Regarde ces cartes mentales et demande-toi quel type de plan a Ă©tĂ© choisi chronologique, thĂ©matique ou mixte chronologique et thĂ©matique ? Et toi, quel type de brouillon Ă  ta prĂ©fĂ©rence ? 4. RĂ©dige Au moment de passer du brouillon au propre, pense Ă  insĂ©rer dans ta rĂ©daction quelques mots de liaison. Ils montrent que tu as organisĂ© et pensĂ© ton travail de façon logique. Écris calmement et lisiblement en prenant soin de respecter l'orthographe et de faire des phrases complĂštes. Fais des phrases avec un verbe ! Une fois ta rĂ©daction terminĂ©e, prends le temps de te relire en cherchant les pluriels oubliĂ©s, les fautes de conjugaison et en regardant si tu n'as pas oubliĂ© un mot dans une phrase. EXERCICE 1 Consigne choisis un sujet dans le lien ci-dessous puis reprends les 4 Ă©tapes de la mĂ©thode. DĂ©cortique le sujet, organise tes idĂ©es, choisis un plan et rĂ©alise un brouillon que tu me montreras. EXERCICE 2 Et si on rĂ©digeait un dĂ©veloppement construit Ă  plusieurs sur Framapad ? Clique sur le lien ci-dessous et c'est parti ! Pour aller Ă  l'essentiel La version courte de la vidĂ©o
LÉtat totalitaire mis en place par Staline Ă  partir de 1928 est caractĂ©risĂ© par une soumission totale ainsi qu'une obĂ©issance aveugle Ă  la personne de Staline
CorrigĂ©Analyse du sujet Points communs et diffĂ©rences » le sujet invite Ă  travailler sur la notion de totalitarisme en comparant diffĂ©rents points qu'il convient de sĂ©lectionner. On Ă©vitera de suivre un plan simpliste fondĂ© uniquement sur les Ă©lĂ©ments communs et les diffĂ©rences. RĂ©gimes totalitaires » il faut aborder le communisme soviĂ©tique Ă  partir de 1917, le fascisme au pouvoir en 1922, le nazisme Ă  partir de 1933. Le sujet commence au moment oĂč ces rĂ©gimes sont au pouvoir, mais il convient de connaĂźtre les Ă©lĂ©ments idĂ©ologiques Ă©noncĂ©s le communisme soviĂ©tique, le fascisme et le nazisme sont des rĂ©gimes totalitaires, rĂ©pondant Ă  la dĂ©finition de ce terme, ils n'en conservent pas moins des diffĂ©rences essentielles. Comment peut-on caractĂ©riser ces rĂ©gimes, Ă  la fois dans leurs spĂ©cificitĂ©s et dans leur appartenance au modĂšle totalitaire ?Proposition de planI. Des rĂ©gimes fondĂ©s sur des idĂ©ologiesA. Le communisme un humanisme au service d'une dictature au nom du bonheur » se met en place la dictature du prolĂ©tariat et le communisme de guerre depuis 1917.B. Le fascisme le culte de la modernitĂ© et de la violence. Sources idĂ©ologiques du fascisme, associant nationalisme et culte de la Le nazisme une idĂ©ologie raciste. L'idĂ©ologie nazie s'enracine dans l'association du racialisme et du idĂ©ologies sont donc diffĂ©rentes, mais, Ă  l'exception du racialisme jusqu'en 1938, nazisme et fascisme prĂ©sentent des parallĂšles et un rapport de DiffĂ©rentes voies d'accession au pouvoirA. La rĂ©volution rĂ©volution d'octobre 1917 en L'accession lĂ©gale au pouvoir dans un contexte de violence nazisme et fascisme gardent apparentes les formes de lĂ©galitĂ© nomination par le Roi pour Mussolini, Ă©lection pour Hitler, mais le contexte de brutalitĂ© et de rĂŽle des milices faussent le jeu La rĂ©volution de palais » Staline renforce le totalitarisme communiste en prenant le pouvoir Ă  la mort de Les pratiques totalitaires du pouvoir formes semblables, contenus opposĂ©sA. Culte du chef et État omniprĂ©sent dans tous les totalitarismes, on trouve un chef, un parti qui se superpose Ă  l'État, lui-mĂȘme s'immisçant dans tous les domaines de la vie des Entre rĂ©pression et propagande deux aspects des rĂ©gimes, avec les camps nazis et soviĂ©tiques, les confinati italiens. Mais les opposants et les personnes persĂ©cutĂ©es ne sont pas les mĂȘmes le nazisme ajoute la volontĂ© d'extermination des juifs, des homosexuels et des personnes Une volontĂ© de suprĂ©matie volontĂ© de rĂ©pandre la RĂ©volution URSS, de faire dominer le peuple ou la race fascisme et nazisme, les totalitarismes s'affrontent Guerre d'Espagne, mais s'allient en 1939 pour vaincre les rĂ©gimes ont pour point commun la violence, la rĂ©pression, le parti unique, la volontĂ© de sĂ©duction et d'obĂ©issance dĂ» au chef et Ă  la nation. Toutefois, des diffĂ©rences demeurent, notamment entre l'universalisme communiste d'une part, et le nationalisme et le racialisme du fascisme et du nazisme d'autre part.
Lesobjectifs de la politique Ă©conomique stalinienne sont : - transformer l ’URSS en puissance industrielle, - en dĂ©veloppant d’abord l’industrie lourde; - en collectivisant et modernisant l’agriculture; Pour cela, il rompt avec la NEP (Nouvelle Politique Economique qui est un retour limitĂ© au capitalisme) de LĂ©nine. Travail autour du Document LesrĂ©gimes totalitaires sont fondĂ©s sur des projets de nature diffĂ©rente. Ils s’appuient sur l’adhĂ©sion d’une partie des populations. Ils mettent en Ɠuvre des pratiques fondĂ©es sur la violence pour Ă©liminer les oppositions et uniformiser leur sociĂ©tĂ©. Le rĂ©gime soviĂ©tique Le rĂ©gime communiste, fondĂ© par LĂ©nine, veut crĂ©er une sociĂ©tĂ© sans classes dominĂ©e par le parti
ï»żA Les dĂ©buts de l'URSS Union Des RĂ©publiques Socialistes SoviĂ©tiques L'URSS se et peu a peu en place, a la suite de la rĂ©volution d'octobre 1917 qui et la consĂ©quence de la premiĂšre guerre mondiale ainsi que la guerre civile de 1918 a 1921 entre l'armĂ©e blanche et les bolchĂ©viks. La Russie devient un rĂ©gime communiste. L'URSS est un pays trĂšs vaste, elle se met en place en 1922. C'est un Ă©tat fĂ©dĂ©ral qui a plusieurs rĂ©publiques comme le Kazakhstan, l'OuzbĂ©kistan, et donc diffĂ©rents peuples comme les mongoles, les turcs... Moscou est la capitale, elle dirige cet Ă©tat. Chaque rĂ©publique a une certaine autonomie en matiere de justice d'instruction mais aussi au niveau des coutumes locales et des langues comme le stipule la loi fondamentale de l'URSS » du 31 janvier 1924. cet Ă©tat est reconnu la meme annee officiellement par le Grande Bretagne et la France meme s'il est encore instable. B La NEP Des rĂ©formes Ă©conomiques voulues par LĂ©nine La NEP La Nouvelle Politique Economique; mise en oeuvre en 1921, ele rĂ©ablit un secteur privĂ© dans l'Ă©conomie. L'Ă©tat a rendu une partie des terres aux paysans, l'Ă©conomie a recommencĂ©. Depuis 1921 le pays a Ă©tĂ© ruinĂ© par la guerre civile et la famine qui a fait 2 millions de morts en une annĂ©e. LĂ©nine dĂ©cide donc de changer de politique. La NEP a Ă©tĂ© créée pour revenir en arriĂšre car ils sont allĂ©s trop vite pour le contrĂŽle du commerce et de l'industrie. Elle a Ă©tĂ© créée aussi pour que les paysans vendent et produisent mieux. La paysannerie est mĂ©contente des rapports que nous avons Ă©tablit avec elle, elle n'en veut pas, elle ne veut plus continuer a vivre de la sorte. C'est incontestable. Il faut une certaine liberĂ© de vendre et d'cheter, une libertĂ© pour le petit proprietaire. Nous nous somes trop avancĂ©s dans le contrĂŽle par l'Ă©tat du commerce et de l'industrie, dns le blocage du commerce local. Cela ne dĂ©truira pas le pouvoir politique du prolĂ©tariat, mais au contraire, cela le consolidera. D'apres LĂ©nine, mars 1921 » LĂ©nine veut changer de politique pour Ă©viter que les paysans se rĂ©voltent. Dans les annĂ©es 1920 la sociĂ©tĂ© russe se transforme puisque cette politique de la NEP cherche a soulager les paysans, a assouplir les nationalisations et Ă  permettre la libertĂ© du commerce. L'effet de ces mesures se fait vite sentir car en 1927 l'URSS rattrape les rĂ©sultats Ă©conomiques de 1913. GrĂące a la NEP, les petits propriĂ©taires terriens appelĂ©s les koulaks » et les commerçants des villes appelĂ©s Nepmen » se sont enrichis et deviennent la nouvelle bourgeoisie. L'URSS se dĂ©veloppe beaucoup. C/ Quel succession aprĂšs LĂ©nine? L'arrivĂ©e de Staline au pouvoir LĂ©nine meurt en 1924 sans avoir dĂ©signĂ© de succcesseur mais il reste son testament » dictĂ© entre dĂ©cembre 1922 et janvier 1923 ou il fait part de sa mĂ©fiance par rapport a Staline. Le testament de LĂ©nine Le camarade Staline, devenu secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, a concentrĂ© entre ses mains un pouvoir illimitĂ©, et je ne suis pas sur qu'il puisse toujours s'en servir avec assez de retenue. D'autre part, le camarade Trotski, comme l'a dĂ©jĂ  montrĂ© sa lutte contre le comitĂ© central, ne se fait pas remarquer seulement par ses grades capacitĂ©s. Il est peut ĂȘtre l'homme le plus capable de 'actuel comitĂ© central, mais il pĂšche par excĂšs d'assurance et par un engouement exagĂ©rĂ© pour le cotĂ© purement administratif des choses. Ces deux chefs Ă©minent du comitĂ© central actuel risquent d'amener la division. Si le parti ne prend pas les mesures nĂ©cessaires pou s'y opposer la scission pourrait arriver sans que l'on s'y attende. LĂ©nine, 1948 Staline devenu secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du PCUS Parti Communiste De l'Union SoviĂ©tique en 1922 isole peu a peu ses rivaux comme Trotski qu'il fait exclure du parti en 1927. Staline devient le seul maitre de l'URSS Les meilleurs professeurs d'Histoire disponibles5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !5 27 avis 1er cours offert !5 152 avis 1er cours offert !4,9 13 avis 1er cours offert !4,9 21 avis 1er cours offert !4,9 26 avis 1er cours offert !4,9 15 avis 1er cours offert !5 20 avis 1er cours offert !5 9 avis 1er cours offert !C'est partiII/ La collectivisation une Ă©conomie sous le contrĂŽle de l'Ă©tat Comment Staline a-t-il transformĂ© l'URSS en puissance industrielle? A La collectivisation de l'agriculture En 1929, Staline annonce un grand tournant en abandonnant la NEP. Il dĂ©cide aussi la nationalisation de toutes les entreprises privĂ©es et la planification de l'Ă©conomie par l'Ă©tat avec le plan quinquennal et le Gosplan. Plan quinquennal Un plan qui fixe, sur cinq ans, les objectifs de production a atteindre dans les differentes branches de l'Ă©conomie. Ce grand tournant s'accompagne d'une collectivisation acelerĂ©e et forcĂ©e de l'agriculture. Collectivisation La mise en commun des moyens de production terre, usine et d'Ă©change chemins de fer Pour cela doivent rejoindre les kolkhozes ou les sovkhozes Kolkhozes Une exploitation agricole appartenant a un groupe de paysans qui ont mis en commun leurs terres, leur bĂ©tail, et leurs outils. Sovkhozes termes d'État ou les paysans sont salariĂ©s. De 1920 a 1930, la majoritĂ© des lopins de terres individuels disparaissent pour etre remplacĂ©s par des kolkhozes. Ces exploitations agricoles s'Ă©tendent aussi sur une partie des prairies collectives. Il reste de trĂšs rares lopins individuels. En 1938, 97% des terres sont collectivisĂ©es. La consĂ©quence c'est que les koulaks perdent souvent tout et sont dĂ©portĂ©s dans les Goulags entre 2 et 5 millions. Entre 1932 et 1933, une famine atroce s'abat sur le pays et Staline est obligĂ© de laisser quelques lopins individuels privĂ©s pour qu'ils puissent vendrent sur les marchĂ©s et nourrir les populations. B L' Industrialisation Ă  marche forcĂ©e » 1- l'industrie; le secteur de pointe L'annĂ©e 1929 est l'annĂ©e de toutes les rĂ©formes mais depuis 1928 Staline a menĂ© une industrialisation Ă  marche forcĂ©e ». Pour cela il a developpĂ© 3 plans quinquennaux de 192 a 1941 L'industrie lourde les transports L'armement Staline priviligie aussi les grands projets comme de barrage sur le Dniepr en Ukraine pour produire de l'hydro-electicitĂ©. 2- Cette industrialisation rapide a plusieurs consĂ©quences Negatives - Situation de famine - Manque de logements et de biens de consumation courante - Les conditions de travail dans mes industries sont difficiles et les ouvriers sont controlĂ©s rĂ©guliĂšrement Positives - En 1936, les progĂšs Ă©conomiques sont rapides - Industrialisation et modernisation des rĂ©gions industrielles - En 1939, L'URSS atteint le rang de 3eme puissance Ă©conomiques - L'alphabĂ©tisation des campagnes se dĂ©veloppe et permet une meilleure formationde ma populations III/ Un État totalitaire Comment l'URSS est-elle devenue un Ă©tat totalitaire? A- Les caractĂ©ristiques de la terreur stalinienne Un rĂ©gime totalitaire Un rĂ©gime politique qui, par un ensemble de moyens propagande, rĂ©pression cherche Ă  obtenir la soumission et l'obĂ©issance de la sociĂ©tĂ©.
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  • dĂ©veloppement construit sur le rĂ©gime totalitaire stalinien