2 Ce matin dans ma rue on a vu . Un cheval qui jouait Ă  la balle . Un p'tit loup qui croquait des cailloux . Un faisan qui avait mal aux dents. REFRAIN. 3- Ce matin dans ma rue on a vu . Un lion qui montait en avion . Un renard qui fumait le cigare . Un cochon qui tirait un bouchon. REFRAIN. 4- Ce matin dans ma rue on a vu . Une panthĂšre qui ce dimanche 12 juin Ă  l’église de Voiteur nous avons eu la joie de remercier quatre personnes pour leur investissement dans l’Eglise. Pierre et Marie-ThĂ©rĂšse Compagnon, Marie-ThĂ©rĂšse Gazac et ThĂ©rĂšse Marotte, se sont investis pendant des dĂ©cennies au service de leur paroisse et de l’église de leur village. Nous Ă©tions heureux de leur transmettre notre reconnaissance et celle de notre Ă©vĂȘque. Pour l’occasion chacun s’est vu remettre la mĂ©daille diocĂ©saine et un diplĂŽme diocĂ©sain. voici le mot et les prĂ©sentations faites par Claudine notre dĂ©lĂ©guĂ©e pastorale Aujourd’hui la communautĂ© paroissiale veut remercier les personnes qui ont Ɠuvrer au service de l’ Eglise en particulier dans nos villages et concrĂ©tiser ce merci par la mĂ©daille de reconnaissance diocĂ©saine. Pierre et Marie ThĂ©rĂšse Compagnon, pendant de trĂšs nombreuses annĂ©es vous avez ensemble assurĂ© le service de l’église de ChĂąteau Chalon, c’est-Ă -dire ouvrir et fermer tous les jours, entretenir et il y a beaucoup de toiles d’araignĂ©e dans les Ă©glises, il faut aussi s’occuper des linges d’autel des objets de culte, il faut bien les nettoyer de temps en temps, du fleurissement et des cierges qu’il faut Ă©teindre le soir et rallumer le matin et le tronc qu’il faut vider tous les jours. Pour tous ces services et pour votre gentillesse nous vous devons un grand merci Ă  tous les 2 !
.. Marie ThĂ©rĂšse Gazac, Si je calcule bien tu as assurĂ© le service de l’église de Voiteur, longtemps seule pendant presque 50 ans. 50 annĂ©es oĂč tu as veillĂ© Ă  tout, y compris sur les aubes des servants d’autel et tu t’es occupĂ©e du fleurissement, Personne n’avait le droit de toucher Ă  tes bouquets. Pendant 50 ans tu t’es Ă©galement occupĂ©e des partitions. Trier, classer ranger dans des chemises et veiller Ă  ce que les choristes aient la bonne partition au bon moment. D’ailleurs nous avons encore ces chemises avec ton Ă©criture. Pour tout dire tu as rĂ©gnĂ© sur la sacristie et tous les objets qu’elle contient, c’était ton domaine. La premiĂšre fois que j’ai osĂ© pĂ©nĂ©trer dans cette sacristie, tu ne me connaissais pas encore, et tu m’as clairement dit que je n’avais rien Ă  faire lĂ  .Mais ça s’est vite arrangĂ© tu as fini par m’accepter ! Un trĂšs grand merci donc de notre part Ă  tous ! ThĂ©rĂšse Marotte, On se connait bien ThĂ©rĂšse, puisque tu t’occupais de l’église de Passenans depuis de nombreuses annĂ©es dĂ©jĂ , quand je suis arrivĂ©e dans le village. TrĂšs vite j’ai rencontrĂ© ton sourire et ta bienveillance, tu faisais tout, ouvrir fermer, ranger cultiver des fleurs dans ton jardin pour embellir l’église. Mais surtout, depuis l’ñge de 18 ans tu as accompagnĂ© Ă  l’orgue toutes les cĂ©lĂ©brations Ă  Passenans et quand dans d’autres Ă©glises il n’y avait personne pour jouer naturellement tu y allais, et ce n’est pas rien que d’ĂȘtre disponible tout le temps, beaucoup dans cette assemblĂ©e s’en souviennent. Tu t’es arrĂȘtĂ© il n’y a pas si longtemps que ça, c’était un peu difficile en dernier surtout quand le prĂȘtre changeait les chants Ă  la derniĂšre minute juste avant la messe, tu te rappelles ? Puis est venu le temps de passer le flambeau. Merci beaucoup Ă  toi pour tout et merci pour ta musique. Lachouette a un bec. L'escargot a des pattes. On enfile une veste par les jambes. La farine est faite avec du blĂ© Le caramel est un bonbon bleu.
Trois orfĂšvres Voir la version "soft" Harmonisation Xavier Hubaut Voir la partition. Mp3 Les FrĂšres Jacques VidĂ©o enregistrĂ©e en 2010 Ă  l'occasion du 75e anniversaire de la Chorale de l'ULB © Jean Corbreun 2010. 1. Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un autre orfĂšvre; Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un autr' bourgeois Ils ont baisĂ© toute la famille La mĂšre aux tĂ©tons, le pĂšre au cul, la fille au con. Relevez, belles, votre blanc jupon, Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie les fesses, Relevez, belles, votre blanc jupon, Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie le con! 2. La servante qui avait tout vu, Leur dit "Foutez-moi votre pine aux fesses"; La servante qui avait tout vu, Leur dit "Foutez-moi votre pine dans l' cul". Ils l'ont baisĂ©e debout sur un' chaise, La chaise a cassĂ©, ils sont tombĂ©s sans dĂ©bander. 3. Les orfĂšvres, non contents de ça MontĂšr'nt sur le toit pour baiser Minette Les orfĂšvres, non contents de ça, MontĂšr'nt sur le toit, pour baiser le chat " Chat, petit chat, chat, tu m'Ă©gratignes, Petit polisson, tu m'Ă©gratignes les roustons!" 4. Les orfĂšvres, chez le pĂątissier EntrĂšr'nt pour manger quelques friandises; Les orfĂšvres, chez le pĂątissier, Par les p'tits mitrons se fir'nt enculer. Puis retirant leurs pin' plein's de merde Ils ont sucĂ© ça en guis' d'Ă©clairs au chocolat. 5. Les orfĂšvres, chez le pĂšr' Balzar, S' sont foutus des d'mis Ă  travers la gueule; Les orfĂšvres, chez le pĂšr' Balzar, Pour mieux pisser, retirĂšr'nt leur falzar. Le pĂšr' Balzar, voyant leurs bit's immond's, S'Ă©cria " Je vais faire un' salad' de cervelas " 6. Les orfĂšvres, pour voir les rastas, S'en fur'nt chez Vachett', cafĂ© des p'tit's vaches; Les orfĂšvres, pour voir les rastas, S'en fur'nt chez Vachett', cafĂ© d' ces gens lĂ . TrĂšs excitĂ©s par un gros Bulgare Pour voir son anus ils ont mis c't enculĂ© Ă  nu. 7. Les orfĂšvres, au son du canon, Se retrouveront tous Ă  la frontiĂšre; Les orfĂšvres, au son du canon, En guis' de boulets, lanc'ront des Ă©trons. Bandant tous ainsi que des carmes, A grands coups de vits repousseront les ennemis. Eloi 588-659, Ă©vĂȘque de Noyon et principal conseiller de Dagobert, apprit le mĂ©tier d'orfĂšvre et devint, par la suite, leur saint patron. Dans l' Anthologie HospitaliĂšre et latinesque, on trouve quelques variantes Ils ont baisĂ© toute la famille La mĂšre en tĂ©tons, La pĂšre en cul, la fille en con. ou bien encore La servante, qui avait tout vu, Leur dit "Foutez-moi vot' pin' dans les fesses" La servante, qui avait tout vu, Leur dit "Foutez-moi votre pin' dans le cul" Le petit chat leur graphigne les roustons; voilĂ  une orthographe peu courante pour le verbe "graffigner". Dans le dernier couplet on apprend que "Ici, le premier vers du refrain se chante sur l'air de La Marseillaise et le reste comme prĂ©cĂ©demment ; puis l'on reprend le refrain une seconde fois en chantant le premier vers sur l'air de l'Hymne Russe!" Nous n'avons pas encore pu trouver l'origine de cette chanson. Sur le petit format ci-dessus, on peut lire "Chanson gauloise" par De mĂȘme sur la partition Ă©ditĂ© en 1922 par Paul Beuscher, figure la mention Gustave Smet arrangeur; un auteur est renseignĂ© Tout cela reste sujet Ă  caution car elle figure dĂ©jĂ  dans l'Anthologie hospitaliĂšre et latisnesque de 1911 et Ă©galement dans un catalogue Herbert Horowitz on y trouve "Trois orfĂšvres Ă  la Saint-Eloi" datĂ© de ... 1870 ! Au dĂ©but du 20e siĂšcle les paroles sont lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes. On trouve dans un numĂ©ro de Touche Ă  tout en 1909 Trois orfĂšvr' un jour de Saint-Eloi, S'en vinrent dĂźner chez une horlogĂšre; Trois orfĂšvr' un jour de Saint-Eloi, S'en vinrent dĂźner chez un bon bourgeois. Un extrait de "La Justice" de 1881 contient Ă©galement une allusion Ă  une cĂ©lĂšbre chanson de corps de garde. Parlant de Bache, acteur bien connu Ă  l'Ă©poque, l'auteur Ă©crit Il arrivait en tenue de soirĂ©e, habit noir et cravate blanche, s`incIinait trĂšs bas devant les dames en leur faisant un salut qu'on eĂ»t pu croire rĂ©glĂ© par Vestris,- mais en mĂȘme temps leur murmurait Ă  l'oreilIe des madrigaux a Ă©tonner le hussard de la chanson, celui-lĂ  mĂȘme qui ïŹt un grand boucan chez un apothicaire. StupĂ©faites de s'entendre dire des choses que la grosse Margot de Villon eĂ»t trouvĂ©es lĂ©gĂšres, les comĂ©diennes avaient envie de crier, de hurler, mais tout de suite rĂ©ïŹ‚Ă©chissant que, de loin, l'attitude agenouillĂ©e du dĂ©testable plaisant devait sembler correcte et parfaitement respectueuse, elles aimaient mieux ne pas avouer qu'elles avaient subi des plaisanteries si grossiĂšres, et en enrageant gardaient le silence.» Encore plus tĂŽt, elle apparaĂźt sous une autre forme en 1844 dans La parodie du juif errant. On y trouve un des personnages du roman, un vieux, qui "se mit Ă  chanter cette romance bien connue" Un soldat, la veille des Rois, Fit un grand boucan chez un bourguemestre Un soldat, la veille des Rois, Fit un grand boucan chez un bon bourgeois. Il ... L'auteur arrĂȘte sa citation car, Ă©crit-il, "le public n'est pas encore Ă  la hauteur de ce naĂŻf langage". On peut donc ĂȘtre assurĂ© que la chanson date, au plus tard, de la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Signalons Ă©galement Le pĂšre Capucin, Ă  ne pas confondre avec celui de Gustave Nadaud, qui devait habiter non loin des trois orfĂšvres. PĂšre capucin 1. Il Ă©tait un moine, pĂšre Capucin, Qui confessait la fille d'un marchand de biĂšre, Il Ă©tait un moine, pĂšre Capucin, Qui confessait la fille d'un marchand de vin. Il a foutu le pĂšre en fesses, La mĂšre en tĂ©tons. Le fils en cul, la fille en con. Relevez, belles, votre blanc jupon, Qu'en levant le nez, l'on vous voie les fesses ; Relevez, belles, votre blanc jupon, Qu'Ă  deux doigts du cul, l'on vous voie le con ! 2. Mais la servante, qu'avait tout vu, Lui dit "Foutez-moi je suis chaud' comme braise." Mais la servante, qu'avait tout vu, Lui dit "Foutez-moi votre pine dans l' cul. " Comme il la foutait sur une cimaise. La servante, ma foi, S'en trouva fort aise. 3. Mais le maudit moine, non content de çà, Monta sur le toit pour enculer Minette, Mais le maudit moine, non content de çà, Monta sur le toit pour enculer le chat. " Maudite bĂȘte, tu m'Ă©gratignes ; Petit polisson, Tu m'arraches les roustons ! " Nous ne pouvons terminer ces commentaires sans signaler l'excellente adaptation humoristique de Marcel Duval en forme de chanson Ă  boire. Relevez le coude 1. Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un autre orfĂšvre; Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un bon bourgeois. Ils ont vidĂ© toutes les bouteilles Le Dom PĂ©rignon1, le pĂšre Magloir'2, l'amer Picon3. Relevez le coude bien jusqu'au menton, A notre santĂ©, videz les bouteilles; Relevez le coude bien jusqu'au menton Que le verr' soit vid', qu'on en voie le fond ! 2. La servante qui n'avait rien bu, Voulut profiter un peu de la fĂȘte; La servante qui n'avait rien bu, Leur dit "Approchez, venez voir mon fĂ»t". "Ah quel beau fĂ»t !" criĂšr'nt les orfĂšvres, Ils l'on emportĂ©, ils l'ont vidĂ©, ils ont tout bu. 3. Les orfĂšvres, non contents de ça Plus tard sont allĂ©s visiter la cave; Les orfĂšvres, non contents de ça, Se sont installĂ©s un Ă©tag' plus bas. Ils ont sabrĂ©, nom d'un p'tit bonhomme, Les Mathusalems4, JĂ©roboams5 et les Magnums6. 1Dom PĂ©rignon = du nom d'un moine bĂ©nĂ©dictin Ă  l'origine de la fabrication du Champagne, une cuvĂ©e millĂ©simĂ©e de MoĂ«t et Chandon. 2PĂšre Magloire = un Calvados, alcool de pomme, trĂšs rĂ©putĂ©. 3Amer Picon = apĂ©ritif Ă  base de zetes d'oranges amĂšres; dans le Nord il accompagne la biĂšre. 4Mathusalem = bouteille de vin d'une capacitĂ© de 6 litres, Ă©quivalent de 8 bouteilles de 75cl. 5Jeroboam = bouteille de vin d'une capacitĂ© de 3 litres, Ă©quivalent de 4 bouteilles. 6Magnum = bouteille de vin d'une capacitĂ© d' litre, Ă©quivalent de 2 bouteilles. En 1985, dans une de ses chansons posthumes, La lĂ©gion d'honneur, Georges Brassens, qui l'avait refusĂ©e, Ă©crit Et maintenant qu'il porte cette croix, ProfĂ©rer "Merde", il n'en a plus le droit. Car ça la fout mal de mettre Ă  ses lĂšvres De grand commandeur des termes trop bas, D' chanter l' grand vicaire et les trois orfĂšvres. La lĂ©gion d'honneur ça pardonne pas. Trois orfĂšvres adaptation de Bernard Gatebourse Retour Ă  la version traditionnelle 1. Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un autre orfĂšvre; Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un autr' bourgeois Ils ont saluĂ© toute la famille La mĂšr' Madelon, le pĂšre August', la fill' Suzon. Qu'elle Ă©tait bell', la jolie Suzon, Avec ses beaux yeux, avec ses bell's tresses, Qu'elle Ă©tait bell', la jolie Suzon, Avec ses beaux yeux, avec ses ch'veux blonds! 2. La servante de la maison, Leur dit "Moi aussi j'ai de belles tresses"; La servante de la maison, Leur dit "Moi aussi, j'ai des cheveux blonds". C'Ă©tait bien vrai, mais pas aussi blonds Qu' ceux d' la mĂšr' Madelon, du pĂšre August', d' la fill' Suzon. 3. Les orfĂšvres, aprĂšs le repas, MontĂšr'nt sur le toit pour pour voir les Ă©toiles Les orfĂšvres, aprĂšs le repas, MontĂšr'nt sur le toit, pour chercher le chat " Chat, petit chat, chat, tu m'Ă©gratignes, Grand coquin de chat, tu m'Ă©gratignes arrĂȘte-toi" Dans son recueil "SuccĂšs musette", Raymond Boisserie entonne le trĂšs innocent refrain Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un autre orfĂšvre; Trois orfĂšvres, Ă  la Saint Eloi S'en allĂšr'nt dĂźner chez un autr' bourgeois Ils ont visitĂ© la famille La mĂšre au salon, le pĂšre au grenier, la fille au balcon. La mariĂ©e 1. Ah! Nom de Dieu, dit le trottoir bis Qu'est-ce qui va s'passer ce soir bis Qu'est c' qui va s'passer ce soir ? Dit la mariĂ©e, ohĂ© Qu'est ce qui va s'passer ce soir? Dit le trottoir. 2. Ah! Nom de Dieu, dit l'escalier bis C'est moi que l'on monte en premier bis C'est moi qu'on monte en premier Dit la mariĂ©e, ohĂ© C'est moi qu'on monte en premier Dit l'escalier. 3. Ah! Nom de Dieu, dit l'corridor bis ... C'est moi qu'on enfile d'abord C'est moi qu'on enfil' d'abord ... 4. Ah! Nom de Dieu, dit la serrure bis ... Je n' savais pas qu' c'Ă©tait si dur J'savais pas qu' c'Ă©tait si dur ... 5. Ah! Nom de Dieu, dit l'Ɠil de bƓuf bis ... Je vois qu'on fait soixante-neuf Je vois qu'on fait soixant'-neuf ... 6. Ah! Nom de Dieu, dit la carpette bis ... Et c'est sur moi qu'on fait minette C'est sur moi qu'on fait minette ... 7. Ah! Nom de Dieu, dit le fauteuil bis ... Et c'est sur moi qu'on baise Ă  l'Ɠil C'est sur moi qu'on baise Ă  l'Ɠil ... 8. Ah! Nom de Dieu, dit la pendule bis ... Ca avance et puis ça recule Ca avance et ça recule. ... 9. Ah! Nom de Dieu, dit l'oreiller bis ... Y faudrait pas m'Ă©crabouiller Faudrait pas m'Ă©crabouiller ... 10. Ah! Nom de Dieu, dit le mat'las bis ... Surtout ne me transpercez pas Surtout ne m' transpercez pas. ... 11. Ah! Nom de Dieu, dit le chĂąlit bis ... Si vous continu-ez, je crie Si vous continuez, je crie ... 12. Ah! Nom de Dieu, dit l'drap du d'ssus bis ... C'est moi qui prends les coups de cul C'est moi qui prends les coups d' cul ... 13. Ah! Nom de Dieu, dit l'drap du d'ssous bis ... C'est moi qui prends tout, tout et tout C'est moi qui prends tout, tout, tout ... 14. Ah! Nom de Dieu, dit l'Ă©dredon bis ... Et c'est moi qui vole au plafond C'est moi qui vole au plafond ... 15. Ah! Nom de Dieu, dit Saint Thomas bis ... Je ne crois que ce que je vois Je n' crois que ce que je vois... 16. Ah! Nom de Dieu, dit l'ciel de lit bis ... Je n' savais pas qu' c'Ă©tait fini J'savais pas qu' c'Ă©tait fini ... Dans l'Anthologie HospitaliĂšre et latinesque, la chanson porte le titre Les meubles de la mariĂ©e. Le premier couplet est Ah ! ah ! ah ! dit l'Ă©dredon bis Jamais j' n'avais fait tant d' bonds, bis Jamais j' n'avais fait tant d' bonds, Dit la mariĂ©-Ă©-e ; Jamais j' n'avais fait tant d' bonds, Dit l'Ă©dredon. Tous les couplets sont construits sur le mĂȘme modĂšle. On trouve un couplet supplĂ©mentaire ou intervient la couverture. Ah ! ah ! ah ! dit la couverture J' n'ai jamais rien vu d' si dur Les autres couplets sont ceux que nous chantons Ă  quelques dĂ©tails prĂšs. La chanson a Ă©tĂ© enregistrĂ©e en 1931 par Gaston TrĂ©molo dans la sĂ©rie Chansons gaillardes de la vieille France. L'HĂŽtel-Dieu Mp3 Le bal Ă  l'HĂŽtel-Dieu 1. Au bal de l'HĂŽtel-Dieu, nom de Dieu! Y avait une servante } bis Elle avait tant d'amants, nom de Dieu! Qu'ell' ne savait quel prendre. Ah, nom de Dieu! nom de Dieu, nom de Dieu! CrĂ© nom de Dieu, quelle allure! } bis 2. Elle avait tant d'amants, nom de Dieu! Qu'ell' ne savait quel prendre Un jour l'intern' de gard', nom de Dieu! En mariag' la demande ... 3. ... Le pĂšr' ne dit pas non, nom de Dieu! La mĂšre est consentante, ... 4. ... MalgrĂ© tous les envieux, nom de Dieu! Ils coucheront ensemble ... 5. ... Dans un grand lit carrĂ©, nom de Dieu! Tout garni de guirlandes ... 6. ... Aux quatre coins du lit, nom de Dieu! Quatr' carabins qui bandent, ... 7. ... La belle est au milieu, nom de Dieu! Elle Ă©carte les jambes ... 8. ... Les rĂšgl's lui sort'nt du con, nom de Dieu! Encor' toutes fumantes ... 9. ... Vous tous qui m'Ă©coutez, nom de Dieu! Y passeriez la langue ... Le plus ancien hĂŽpital de Paris !FondĂ© du temps de Clovis II, fils de Dagobert, en 651 par Saint-Landry, Ă©vĂȘque de Paris, l'HĂŽtel-Dieu de Paris est le plus ancien hĂŽpital de la capitale. Il a Ă©tĂ© construit sur la rive gauche de l'Ăźle de la CitĂ©. Il y recevait, Ă  ses propres dĂ©pens, non seulement les malades, mais aussi les mendiants, non seulement les mendiants, mais les simples pĂšlerins. La vĂ©tustĂ© des bĂątiments de l'HĂŽtel-Dieu et l'impossibilitĂ© de reconstruction sur place ont dĂ©terminĂ© en 1165 le dĂ©placement de cet hĂŽpital. Un bĂątiment fait face au Parvis Notre-Dame, l'autre borde le quai NapolĂ©on. Les rois continuent et agrandissent l'Ɠuvre de saint Landry ; Philippe-Auguste, Saint-Louis, Henri IV comptent parmi les royaux bienfaiteurs de l'HĂŽtel-Dieu. C'est dans le bĂątiment situĂ© sur les quais qu'est abritĂ©e la communautĂ© des Dames Augustines. Une des obligations de leur rĂšgle Ă©tait de laver elles-mĂȘmes cinq cents draps dans le petit bras du fleuve, un jour par mois, quelle que fĂ»t la tempĂ©rature; c'Ă©tait la "lavure des cinq cents draps". L'HĂŽtel-Dieu est restĂ© le seul hĂŽpital de Paris jusqu'Ă  la Renaissance; il est gĂ©rĂ© dĂšs 1505 par l'autoritĂ© municipale. En 1772, un incendie dĂ©truit une grande partie de l'HĂŽtel-Dieu. Il est alors reconstruit et modernisĂ©. Agrandi au cours des siĂšcles, il est transfĂ©rĂ© de l'autre cĂŽtĂ© du Parvis en 1877 dans les bĂątiments tels qu'ils existent aujourd'hui. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, l'HĂŽtel-Dieu prĂŽne la pratique de la vaccination. A l'heure actuelle, l'HĂŽtel-Dieu abrite le service de diabĂ©tologie et de maladies endocriniennes; rĂ©cemment, un service important d'ophtalmologie a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©. D'aprĂšs diverses sources dont Wikipedia et Paris pittoresque. La version de l'Anthologie hospitaliĂšre et latinesque est quelque peu diffĂ©rente L'HĂŽtel-Dieu Refrain SacrĂ© nom de Dieu, quelle allure Nom de Dieu SacrĂ© nom de Dieu, quelle allure ! } bis 1. Tout prĂšs de l'HĂŽtel-Dieu, nom de Dieu!bis Y avait une servante Elle a tant d'amoureux, nom de Dieu! Qu'ell' ne sait lequel prendre. Ah nom de Dieu ! 2. Elle a tant d'amoureux, nom de Dieu!bis Qu'ell' ne sait lequel prendre Le maĂźtre sellier du train, nom de Dieu! En a fait la demande ... 3. ... Le pĂšre le veut bien, nom de Dieu! La mĂšre est consentante, ... 4. ... Mais les Ă©poux entr'eux, nom de Dieu! Ne peuvent pas s'entendre ... 5. ... MalgrĂ© les envieux, nom de Dieu! Ils couchĂšr'nt ensemble, ... 6. ... Dans un grand pieu carrĂ©, nom de Dieu! Tout garni de guirlandes ... 7.... Aux quatre coins du lit, nom de Dieu! Quatre canoniers bandent, ... 8. ... La belle est au milieu, nom de Dieu! Elle Ă©carte les jambes ... 9. ... Les rĂšgl's lui sort'nt du con, nom de Dieu! Encor' toutes fumantes ... 10.... Vous tous qui m'Ă©coutez, nom de Dieu! Y mettriez la langue ... Il est probable que cette version a Ă©tĂ© modifiĂ©e Ă  cause du "maĂźtre sellier du train" dont ne comprend pas vraiment l'apparition et qui n'est plus vraiment d'actualitĂ©. Ceci dit, l'HĂŽtel-Dieu a tout simplement Ă©tĂ© Ă©crite Ă  partir d'une fort ancienne chanson antĂ©rieure au XVe siĂšcle. L'original, perdu dans la nuit des temps, se retrouve dans Ma belle, si tu voulais Ma belle si tu voulais Ma belle, si tu voulais, nous dormirions ensemble. Dans un grand lit carrĂ© couvert de taies blanches; Aux quatre coins du lit, un bouquet de pervenches. Dans le mitan du lit, la riviĂšre est profonde; Tous les chevaux du roi y viennent boire ensemble. Et lĂ , nous dormirions jusqu'Ă  la fin du monde. Plus connu, on a Ă©galement Aux marches du palais. On en trouve de fort nombreuses variantes; en voici une qui nous paraĂźt ĂȘtre la plus proche de l'originale. Aux marches du palais Aux marches du palais, y a un' tant bell' Flamande. Elle a tant d'amoureux qu'elle ne sait lequel prendre L'un est un boulanger, l'autre un valet de chambre; C'est un p'tit cordonnier qu' a eu sa prĂ©fĂ©rence. Lui fera des souliers de maroquin d'hollande. C'est en les lui chaussant qu'il en fait la demande Ma belle, si tu voulais, nous dormirons ensemble, Dans un grand lit carrĂ©, couvert de taies blanches*; Aux quatre coins du lit, un bouquet de pervenches. Dans le mitan du lit, la riviĂšre est profonde; Tous les chevaux du Roi y viennent boire ensemble. Et lĂ , nous dormirions jusqu'Ă  la fin du monde. * on prononce tai-es mais on trouve Ă©galement "toile blanche" ou "tilles blanches" Actuellement, on chante chacun des vers en bissant le premier hĂ©mistiche; ensuite le second est rĂ©pĂ©tĂ©, la premiĂšre fois en ajoutant un "lon la" Aux marches du palais, bis Y a un' tant bell' Flamande, lon la, Y a un' tant bell' Flamande. PassĂ©e au Canada, on chante une trĂšs jolie version, pleine d'allusions le rossignol, la fontaine,... sous le titre La mariĂ©e s'y baigne La mariĂ©e s'y baigne C'Ă©tait un cordonnier, s'en revenant de Londres. En brodant ses souliers, il a fait la demande. Son pĂšre le veut bien, sa mĂšre en est contente. N'y a que les parents qui font face dolente. Murmure qui voudra, aux amours faut se rendre ! Le lundi, c'est les noc's, le mardi c'est la danse. Le mercredi au soir, ils coucheront ensemble, Dans un beau lit carrĂ©, couvert de dentelle, Aux quatre coins du lit, quatre pommes vermeilles. Mais au chevet du lit, le verre et la bouteille. Au beau milieu du lit, le galant et la belle. A la tĂȘte du lit, le rossignol y chante. Tout Ă  cĂŽtĂ© du lit, une claire fontaine. C'est lĂ  que, le matin, la mariĂ©e se baigne Ell' s'y est tant baignĂ©, qu'elle a perdu ses peignes. Ell' s'y baigne encor, a retrouvĂ© ses peignes. Ses peignes et ses autours, ses autours et ses peines. Ici, chaque vers est chantĂ© en bissant le premier hĂ©mistiche complĂ©tĂ© par un texte non significatif "Lundi, mardi, jour de mai" et en triplant le second, ce qui donne C'Ă©tait un cordonnier, lundi, mardi, jour de mai, bis S'en revenant de Londres ter Cette derniĂšre version se retrouve sous une forme un peu diffĂ©rente en Bourgogne dans le Morvan sous le titre "Qu'en ai fait la demande". Elle est "agrĂ©mentĂ©e" de "CrĂ©nom de dieu d' bon dieu de nom de dieu" qui remplacent, plus longuement, les "lundi, mardi, jour de mai"; vous pouvez Ă©couter un extrait . Nettement plus "hard", c'est vraisemblement elle qui est Ă  l'origine de l'HĂŽtel-Dieu. Les stances Ă  Sophie TA-PE-TE 1907 Arrangement Xavier Hubaut Mp3 Tonus 1. Tu m' demand' tes lettr's, ta photographie Ton Ă©pong' Ă  cul, ton bidet d' mĂ©tal Je m'en fous pas mal, ingrate Sophie Et j' te renvoie l' tout par colis postal. Sophie que j'aimais tant J' t'emmerde bis Sophie que j'aimais tant J' t'emmerde Ă  prĂ©sent! 2. Tu veux fair' la peau, un mĂ©tier d' grenouille Et me remplacer par d'autres amants, Mais vois-tu, j' m'en fous, comm' d' la peau d' mes couilles Car tu pues du bec, et t'as l' con trop grand. 3. Je t'ai rencontrĂ©e un soir dans la rue, OĂč tu dĂ©gueulais tripes et boyaux, Ah! si j'avais su qu' tu n'Ă©tais qu'un' grue, J' t'aurais balancĂ©e par l' trou des gogu'nots. 4. Mais j' t'ai ramassĂ©e, Dieu que j'Ă©tais bĂȘte! Car le lendemain, je m' suis aperçu, Qu' j'avais des morpions des pieds Ă  la tĂȘte, Des poils du nombril jusqu'au trou du cul! 5. Puis il a fallu qu'avec toi je couche, Mais de tout'la nuit, j'n'ai pu roupiller, Tu n'as pas voulu ma pin' dans ta bouche Et t'avais tout l'temps l'con sur l'oreiller. 6. Puis le lendemain, t'avais tes affaires, Le sang inondait la chambre Ă  coucher, Et j'ai consenti, pour te satisfaire, A te sucer l' con pour mieux le sĂ©cher. 7. En ai-je bouffĂ© de tes pertes blanches, Mais quand j'ai voulu tirer un bon coup, Tu ne gigotais pas plus qu'une planche, Et je m'esquintais sans rien fair' du tout! 8. Et puis tu avais des passions honteuses, J'en rougis encor, rien que d'y songer, Et pour apaiser ta chair luxurieuse, A tous tes capric's m'a fallu cĂ©der. 9. N'as-tu point voulu que ma langu' se perde, Dans les plis profonds du trou de ton cul, Je l'ai retirĂ©e toute plein' de merde, J'en ai dĂ©gueulĂ©, tu n'en as rien su. 10. Tu peux t'en aller, va, tu me dĂ©goĂ»tes, De toi, je me fous, je sais me branler, Je ferai gicler mon sperm' goutte Ă  goutte, PlutĂŽt qu' revenir te caramboler. 11. Tout est bien fini, je te l' dis sans glose N'ayant plus d' putain, je n' s'rai plus cocu, Et si, par hasard, je te r'mets quĂšqu'chose, Ce n' sera jamais que mon pied dans l' cul! Dans l'Anthologie hospitaliĂšre et latinesque, les Stances Ă  Sophie sont prĂ©sentĂ©es comme une chanson d'amour !? et signĂ©es par un certain TA-PÉ-TÉ dont nous ignorons tout. Le refrain semble avoir Ă©tĂ© ajoutĂ© postĂ©rieurement. Il n'y figure pas, pas plus que dans le BrĂ©viaire du Carabin.
Cematin dans la rue on a vu,\r\nUne chouette qui mettait ses lunettes,\r\nUn oiseau qui faisait du vĂ©lo,\r\nUn lapin perchĂ© sur un sapin.\r\n\r\n Refrain\r\n C'est pas vrai, ça s'peut pas, dans la rue, y'a pas ça\r\n J'te dis qu'si, viens chez moi, y'en a plein, tu verras !\r\n\r\n2. Ce matin dans la rue on a vu,\r\nUn cheval qui jouait Ă  NĂ©e en 1917 dans le sud des États-Unis, orpheline arpentant les rues de Harlem, hantĂ©e par l’angoisse et ses secrets d’enfance, Ella Fitzgerald a sacrifiĂ© sa vie au public et Ă  la musique, jusqu’à se fondre en elle. En tĂ©moignent ses scats endiablĂ©s, ses interprĂ©tations lumineuses et son art de l’improvisation. Elle est tout Ă  la fois le swing des big bands, le bebop des clubs embrumĂ©s, les comĂ©dies musicales de Broadway et les ballades de Tin Pan Alley. Elle a chantĂ© en Ă©gale avec Louis Armstrong et Frank Sinatra, a donnĂ© leurs lettres de noblesse aux meilleurs compositeurs amĂ©ricains Gershwin, Duke Ellington et mĂȘme la pop des Beatles. Dans une AmĂ©rique dĂ©vorĂ©e par le racisme, elle a fait entrer le jazz et les artistes noirs dans les lieux qui leur Ă©taient interdits et a ainsi contribuĂ© Ă  conquĂ©rir la dignitĂ© qui leur Ă©tait due. L’importance de son Ɠuvre est tout Ă  la fois musicale, patrimoniale et culturelle. Revue de presse - Ella Fitzgerald StĂ©phane Bern & Matthieu NoĂ«l Europe 1 // Historiquement vĂŽtre 2 mars 2022 - Ella Fitzgerald Jean-Marc Pinson Ouest-France 15 mars 2022 - Ella Fitzgerald Christophe Rodriguez TED Tendances Electroniques & Design septembre 2021 - Ella Fitzgerald Matthieu Jouan Citizen Jazz 25 octobre 2021 - Ella Fitzgerald Christophe Rodriguez Polar, noir et blanc 7 juillet 2021 - Ella Fitzgerald Guy Donikian La Cause LittĂ©raire 30 juin 2021 - La voix d'Ella ne flĂ©trit pas Joe Farmer RFI // L'Ă©popĂ©e des musiques noires 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald Laurent Hakim France 3 // 19-20h 19 juin 2021 - Ella Fitzgerald Serge Hartmann DerniĂšres Nouvelles d'Alsace 7 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-Pierre Goffin Jazz Mania 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald Sophie Chambon DerniĂšres Nouvelles du Jazz 15 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-François Picaut Radio C-lab // Jazz Actu 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-Pierre Goffin L' 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald Bernard Morlino Le blog de Bernard Morlino 2 juin 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Rebecca Manzoni France Inter // Pop N' Co 22 mai 2021 - Ella Fitzgerald Benjamin Mazaleyrat Maze 26 mai 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Fabrice Kada Musiq3-RTBF / Demandez le programme 14 mai 2021 - Ella Fitzgerald Daniel Rolland Culture hebdo 18 mai 2021 - Ella Fitzgerald Alex Dutilh France Musique // Open Jazz 11 mai 2021 - Ella Fitzgerald Thierry Boillot L'Alsace 9 mai 2021 - Ella Fitzgerald Dominique Boulay Paris Move 5 mai 2021 - Ella Fitzgerald TSF Jazz // Les Matins Jazz Laure Albernhe et Mathieu Beaudou - Ella Fitzgerald Jazz Radio 3 mai 2021 - Ella Fitzgerald StĂ©phane Bern et Matthieu NoĂ«l, entourĂ©s de leurs chroniqueurs historiquement drĂŽles et parfaitement informĂ©s, s’amusent avec l’Histoire – la grande, la petite, la moyenne
 – et retracent les destins extraordinaires de personnalitĂ©s qui n’auraient jamais pu se croiser, pour deux heures oĂč le savoir et l’humour avancent main dans la main. Aujourd’hui, Ella Fitzgerald. Réécouter l’émission sur Europe 1 StĂ©phane Bern & Matthieu NoĂ«l Europe 1 // Historiquement vĂŽtre 2 mars 2022 - Ella Fitzgerald Elle a chantĂ© avec Frank Sinatra, Count Basie et Louis Armstrong. Elle a cĂŽtoyĂ© les plus grands compositeurs, Duke Ellington, Gershwin. Elle a tutoyĂ© les Beatles. Elle a fait du jazz un cheval de Troie et permis Ă  des noirs de frĂ©quenter des lieux qui leur Ă©taient interdits. Elle Ă©tait la voix de l’AmĂ©rique. Elle incarnait le bebop des clubs, le swing des big bands. Mais qui Ă©tait-elle, cette Ella Fitzgerald, nĂ©e en 1917 dans le sud des États-Unis, petite orpheline dans les rues de Harlem ? La PremiĂšre dame du jazz est sortie de la pauvretĂ© de la rue, dans un contexte oĂč la couleur de peau Ă©tait un autre handicap, grĂące Ă  sa volontĂ©. Et Ă  sa voix. Steven JĂ©zo-Vannier, habituĂ© des biographies The Byrds, Sinatra, Creedence Clearwater Revival
, retrace le parcours de cette figure du swing, dans un livre richement documentĂ© et qui se lit comme le roman d’une vie. Les fans apprĂ©cieront grandement son travail, les nĂ©ophytes dĂ©couvriront, non pas une voix, mais La voix de l’AmĂ©rique. Jean-Marc Pinson Ouest-France 15 mars 2022 - Ella Fitzgerald L’écrivain et biographe Steven Jezo- Vannier né en 1984 m’avait surpris il y a deux ans, avec une biographie de Frank Sinatra. Dans cet esprit, vous allez donc redécouvrir la vie foisonnante de la chanteuse Ella Fitzgerald. Véritable machine à succès, elle gagna très bien sa vie à moins de trente ans. Cette douce dame qui ne toucha jamais à aucune substance illicite eut un parcours sans faille. Malgré et les modes et le temps qui passèrent, la venue sur scène de la First Lady of Jazz était gage de succès. Toujours inquiète, elle ne voulait jamais décevoir son public, et sa vie se confond avec l’histoire du jazz. En trente ans et des poussières de jazz, combien de fois ai-je croisé la route de la grande Ella ! De Porgy and Bess en tandem avec son ami Louis Armstrong et Duke Ellington à la Côte d’Azur, les concerts du JATP, sans oublier tout ce qu’elle fit pour le Great American Songbook, Ella fut le jazz. En plus de 300 pages, l’auteur ne cache rien, raconte les débuts d’une adolescente qui aurait souhaité devenir danseuse, mais qui avait un talent inné pour le chant et un sens tout aussi inné pour le swing. Ella aimait les musiciens et ce fut à leurs côtés qu’elle développa ce sens du rythme. Du trompettiste Dizzy Gillespie, pionnier du bop, aux pianistes Jimmy Rowles / Tommy Flanagan, des guitaristes Joe Pass / Herb Ellis, sans oublier son grand amour, le contrebassiste Ray Brown, ni son travail, cette éternelle jeune fille traversa les époques. Avec son agent, Norman Granz, homme d’affaires avisé qui, toute sa vie, lutta contre la ségrégation, elle Ɠuvra dans les meilleures conditions, défendant, comme elle le pouvait, ses amis afro-américains. Une vie étoilée. Christophe Rodriguez TED Tendances Electroniques & Design septembre 2021 - Ella Fitzgerald PremiĂšre biographie française sĂ©rieuse de la chanteuse nord-amĂ©ricaine Ella Fitzgerald, ce livre est signĂ© du prĂ©cis et prolifique spĂ©cialiste du rock et des contre-cultures, Steven Jezo-Vannier. AprĂšs The Doors, The Byrds ou Grateful Dead, il s’était attaquĂ© Ă  la biographie de Frank Sinatra, mettant un pied les deux mĂȘme dans l’histoire du jazz, une contre-culture si importante qu’elle est devenue une culture Ă  part entiĂšre. Autre monument du jazz, mais aprĂšs Sinatra on peut tout se permettre, c’est Ella Fitzgerald qui fait l’objet de ses recherches et attentions. La mĂ©thode est simple. Jezo-Vannier a rassemblĂ© un corpus de documents quasi exhaustif sur la chanteuse articles, livres, Ă©missions de radio, documentaires, concerts et interviews. Puis, comme pour la construction d’un puzzle de 50000 piĂšces reprĂ©sentant la Voie LactĂ©e, il a patiemment mis bout Ă  bout les informations dans l’ordre chronologique. Informations techniques, comme les lieux et dates des enregistrements, des concerts, des tournĂ©es, mais aussi informations biographiques plus personnelles. Mais surtout, l’auteur a embrassĂ© les dĂ©clarations de la chanteuse et de ses proches famille, musiciens, managers pour en dresser un portrait psychologique assez fin. Aussi, sans l’avoir jamais rencontrĂ©e, il donne l’impression d’avoir passĂ© des heures Ă  rĂ©colter les souvenirs de la grande dame pour Ă©crire sa biographie. C’est un tour de force. Pour le reste, l’histoire se dĂ©roule comme un film documentaire, avec une introduction qui montre la chanteuse dans sa loge avant un concert, en 1974. On est dĂ©jĂ  Ă  cĂŽtĂ© d’elle, perchĂ© sur son Ă©paule, et on observe, on Ă©coute. [
] Tout le long, c’est aussi l’histoire des USA qui apparaĂźt en filigrane, et forcĂ©ment vu l’époque et les personnages en question, ce n’est pas le plus glorieux visage de cette sociĂ©tĂ© qui est dĂ©peint, mais bien les travers les plus abjects de la pensĂ©e sĂ©grĂ©gationniste, raciste et puritaine. Le type mĂȘme de sociĂ©tĂ© dont on voudrait nous vendre des Ă©chantillons ces temps-ci de ce cĂŽtĂ© de l’Atlantique
 beurk. Les quelques 350 pages se lisent comme un roman, Ă©maillĂ© de pochettes des disques enregistrĂ©s par Ella Fitzgerald et les titres des chapitres font rĂ©fĂ©rence aux standards du jazz qu’elle savait magnifier. Une chronique Ă  retrouver sur Citizen Jazz Matthieu Jouan Citizen Jazz 25 octobre 2021 - Ella Fitzgerald Issu de la culture rock et alternative, l’écrivain et biographe Steven Jezo-Vannier nĂ© en 1984 m’avait surpris il y a deux ans, avec une biographie de Frank Sinatra. PlutĂŽt qu’un simple collage de textes, son essai biographique Ă©tait passionnant, brillamment construit et fait assez rare, il parlait aussi des musiciens et des arrangeurs qui taillĂšrent un Ă©crin de luxe au Charmain of the Board ». Dans cet Ă©tat d’esprit, vous allez donc redĂ©couvrir la vie foisonnante de la chanteuse Ella Fitzgerald. VĂ©ritable machine Ă  succĂšs, elle gagna trĂšs bien sa vie Ă  moins de trente ans, cette douce dame qui ne toucha jamais Ă  aucune substance illicite, eu un parcours sans faille. [
] En plus de 300 pages, l’auteur ne cache rien, raconte les dĂ©buts d’une adolescente qui aurait souhaitĂ© devenir danseuse, mais qui avait un talent innĂ© pour le chant plus de trois octaves et un sens du swing innĂ©. Ella aimait les musiciens et ce fut Ă  leurs cĂŽtĂ©s qu’elle dĂ©veloppa ce sens du rythme, des amorces, du scat. Du trompettiste Dizzy Gillespie, pionnier du bop qui fit presque ses premiĂšres armes en l’accompagnant, aux pianistes Jimmy Rowles/Tommy Flanagan, des guitaristes Joe Pass/Herb Ellis, sans oublier son grand amour le contrebassiste Ray Brown ou son travail avec l’immense chef d’orchestrer et arrangeur Russel Garcia, cette Ă©ternelle jeune fille traversa les Ă©poques. [
] Une chronique Ă  lire en intĂ©gralitĂ© sur Polar noir et blanc Christophe Rodriguez Polar, noir et blanc 7 juillet 2021 - Ella Fitzgerald Beaucoup a Ă©tĂ© dit et Ă©crit sur Ella Fitzgerald. Un livre de plus pourrait-on dire, quel intĂ©rĂȘt
 Pourtant, intĂ©rĂȘt il y a pour qui s’intĂ©resse Ă  la musique, aux mouvements sociaux qu’elle a traduits en crĂ©ant des courants et des genres musicaux ; et pour qui s’intĂ©resse aux musiciens, l’intĂ©rĂȘt ici rĂ©side dans le dĂ©tail d’une vie que hasard et nĂ©cessitĂ© » ont vouĂ©e Ă  la musique. The first lady of song avait une tessiture exceptionnelle qui lui a permis d’exercer son art dans le jazz, mais aussi le swing, le bebop, avec les plus grands musiciens la photo de couverture de 1947 la montre en compagnie de Dizzy Gillespie et de Ray Brown, le blues, le rythm and blues et le gospel. Ella Fitzgerald ne s’est jamais laissĂ© enfermer dans un style. Elle n’accorde pas plus d’importance aux frontiĂšres artistiques qu’elle n’admet de barriĂšres culturelles, sociales ou raciales. Elle chante pour tout le monde, riche ou pauvre, Noir ou Blanc. A ses yeux, la musique, comme le public, ne doit souffrir d’aucune sĂ©grĂ©gation. La musique n’a pas de couleur dira-t-elle en 1963. Des styles musicaux diffĂ©rents donc, qui traduisent aussi son engagement. Ella Ă©tait lĂ  bien avant le black power, les protest song et la rĂ©volution rock. Son truc Ă  elle, c’est le soft power. Elle utilise l’essence universelle de la musique et son pouvoir fĂ©dĂ©rateur pour abattre les murs ». [
] Ella Fitzgerald va vivre toutes ces Ă©volutions, elle qui encore adolescente, alors qu’elle vit dans la rue, va saisir des opportunitĂ©s qui vont rĂ©vĂ©ler une voix unique, exceptionnelle de chaleur, de rythme, en improvisant comme le font les instrumentistes et en dĂ©veloppant le scat, une autre maniĂšre de se situer aux frontiĂšres de diffĂ©rents styles musicaux, de traduire une infinitĂ© d’émotions en colorant Ă  souhait les onomatopĂ©es dont elle va user pour dire aussi ses engagements contre toutes les formes de discriminations, qu’elles soient raciales ou sociales. Ella chantera avec les plus grands, et le mĂ©rite de l’auteur est de nous faire suivre sa carriĂšre en relatant par le menu les moments les plus importants, en la suivant dans les diffĂ©rents concerts, aidĂ©e tant par les plus grands du jazz que par des managers qui ont, tĂŽt, saisi l’originalitĂ© des qualitĂ©s exceptionnelles d’une voix. Une chronique Ă  retrouver sur La Cause littĂ©raire Guy Donikian La Cause LittĂ©raire 30 juin 2021 - La voix d'Ella ne flĂ©trit pas Il y a 25 ans, le 15 juin 1996, la chanteuse afro-amĂ©ricaine Ella Fitzgerald disparaissait Ă  l’ñge de 79 ans. Son Ă©popĂ©e, brillamment restituĂ©e par Steven Jezo-Vannier dans son dernier ouvrage paru aux Ă©ditions Le Mot et Le Reste, fascine, Ă©meut, surprend, passionne et scintille au-delĂ  des temps. Sa voix prĂ©cise et enchanteresse ne s’est jamais flĂ©trie. MalgrĂ© d’innombrables revers, la “First Lady of Swing” conserva ce goĂ»t innĂ© pour le chant et la scĂšne. Le racisme, les humiliations, sa santĂ© chancelante, ses propres doutes, n’effritĂšrent jamais son obstination d’égayer son public. De ses premiers pas aux cĂŽtĂ©s du batteur Chick Webb Ă  ses derniĂšres apparitions lors de soirĂ©es honorifiques, sa maĂźtrise vocale fut exceptionnelle. Ella Fitzgerald fut, sans nul doute, la plus grande interprĂšte de l’histoire du jazz ! Bien qu’elle se destinait Ă  la danse, Ella Fitzgerald trouvera dans l’art vocal une forme d’expression suffisamment flexible pour soulager ses maux et apaiser ses doutes. Lumineuse sur scĂšne, elle peinait en coulisses Ă  croire en son talent. Ce manque de confiance viscĂ©ral ne fut que partiellement guĂ©ri par la bienveillance de partenaires comprĂ©hensifs et attentifs. Chick Webb fut son premier chaperon. Il ne parvint cependant pas Ă  accompagner longtemps le dĂ©veloppement artistique de sa jeune recrue. Il perdra la vie, en 1939, seulement cinq ans aprĂšs avoir accueilli et rĂ©vĂ©lĂ© la future reine du scat afro-amĂ©ricain. Au fil des annĂ©es, Ella Fitzgerald s’en remettra aux conseils de son entourage proche. Ainsi, au tournant des annĂ©es 1950, le producteur Norman Granz prendra soin, Ă  son tour, de guider les pas d’une incroyable interprĂšte. Il confiera Ă  Ella Fitzgerald la mission pĂ©rilleuse de chanter le grand rĂ©pertoire amĂ©ricain populaire, les airs de George Gershwin, Cole Porter, JĂ©rĂŽme Kern, Irving Berlin. PĂ©trie de swing, elle revitalisera avec goĂ»t des Ɠuvres lĂ©gendaires et les sublimera. Une Ă©mission Ă  réécouter sur RFI Joe Farmer RFI // L'Ă©popĂ©e des musiques noires 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald l y a vingt-cinq ans, Ella Fitzgerald est dĂ©cĂ©dĂ©e. La chanteuse laisse derriĂšre elle un hĂ©ritage musical impressionnant avec des tubes connus de tous. Elle Ă©tait surnommĂ©e “The first lady of swing”. Ella Fitzgerald est une vĂ©ritable lĂ©gende dans le monde de la musique. Alors qu’elle se voyait dans un premier temps devenir danseuse, sa trajectoire a finalement Ă©tĂ© diffĂ©rente. “Elle participe Ă  un concours amateur Ă  Harlem New York, États-Unis. Elle passe juste aprĂšs un duo de danseuses Ă©poustouflantes et elle se dit ce n’est pas possible, je vais me ridiculiser’. Et lĂ , son rĂ©flexe, c’est de chanter”, raconte Steven Jezo-Vannier, auteur de Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique. Retrouvez l’interview de Steven Jezo-Vannier dans l’édition du 19 juin du 19/20 de France 3 National Laurent Hakim France 3 // 19-20h 19 juin 2021 - Ella Fitzgerald À la limite de la clochardisation, elle avait fait ses classes en chantant dans la rue Ă  New York avant de prendre un formidable envol planĂ©-taire Ella Fitzgerald a Ă©tĂ© “The First Lady”, la grande voix du jazz. SpĂ©cialiste de la musique populaire, Steven Jezo-Vannier lui consacre une passionnante biographie. [
] Du swing Ă  la pop en passant par le be-bop Car faire la biographie d’Ella Fitzgerald, c’est aussi Ă©tablir un portrait de l’AmĂ©rique du siĂšcle dernier. Depuis la sĂ©grĂ©gation des lois Jim Crow separate but equal » jusqu’à la lutte pour les droits civiques des Afro-AmĂ©ricains. C’est aussi dresser une histoire de la musique populaire amĂ©ricaine, dont le jazz constitue un Ă©lĂ©ment essentiel et dont Ella Fitzgerald a accompagnĂ© ses mutations du big band au be-bop, de la ballade au scat. Avec une Ă©rudition impressionnante, s’appuyant sur une solide documentation, Steven Jezo-Vannier consacre Ă  celle dont Duke Ellington disait qu’elle incarnait le jazz total », une biographie exception Ella Fitzgerald. Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique chez Le Mot et Le Reste, 367 pages, 24 €. Un article Ă  retrouver en intĂ©gralitĂ© dans les DNA Serge Hartmann DerniĂšres Nouvelles d'Alsace 7 juin 2021 - Ella Fitzgerald Elle a Ă©tĂ© la voix du jazz pour plusieurs gĂ©nĂ©rations. NĂ©e en 1917, l’annĂ©e du premier enregistrement d’un disque de jazz, Ella Fitzgerald vit une enfance douloureuse et misĂ©rable durant laquelle elle connaĂźtra la maison de redressement de l’Etat de New-York et la mendicitĂ© dans les rues de Harlem. Est-ce l’Arbre d’EspĂ©rance » situĂ© au coin de la 7e Avenue et qu’elle ira caresser qui lui portera chance ? Elle la saisira en tout cas en s’inscrivant dans les concours amateurs, de danse puis de chant, lĂ  oĂč elle se fera remarquer en premier lieu. Avec l’orchestre de Chick Webb elle chante Ă  l’Apollo et enregistre son premier disque en 1935. La reconnaissance internationale viendra avec les tournĂ©es du Jazz at the Philharmonic », une idĂ©e de Norman Granz auquel un chapitre du livre est consacrĂ©, une sĂ©rie de tournĂ©es qui deviendront internationales. Ella en sera la star, devenant la coqueluche d’un public tout acquis Ă  sa cause. Ce sera la rencontre avec Oscar Peterson, Barney Kessel, Joe Pass, 
 AdulĂ©e par les jazzfans, elle Ă©largit son public en interprĂ©tant aussi bien Gershwin que les Beatles. Atteinte par un diabĂšte sĂ©vĂšre, elle est amputĂ©e des deux jambes et s’éteint le 15 juin 1996. Ce trĂšs bref aperçu de la carriĂšre d’Ella s’étend dans le livre sur 360 pages, avec moult dĂ©tails, anecdotes, citations, notes de bas de page, 
 Cette premiĂšre biographie en français de Ella, Ă©crite par Steven Jezo-Vannier, retrace le parcours dĂ©taillĂ© et passionnant d’une des plus grandes voix du XXe siĂšcle. Un ouvrage fouillĂ© qui aborde aussi, sans complaisance, les travers de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine du siĂšcle passĂ©. Une chronique Ă  retrouver sur Jazz Mania Jean-Pierre Goffin Jazz Mania 20 juin 2021 - Ella Fitzgerald La premiĂšre biographie en français de la chanteuse Ella Fitzgerald est Ă  coup sĂ»r un Ă©vĂ©nement. On va enfin en savoir plus sur cette extraordinaire chanteuse, la Voix du Swing, la PremiĂšre Dame du Jazz, celle qui parvint “au jazz total” selon Duke Ellington qui lui Ă©crivit un portrait en quatre mouvements dont l’insurpassable “Beyond Category”. C’est le premier intĂ©rĂȘt du nouveau livre de Steven Jezo-Vannier pour Le Mot et le Reste, l’excellente maison d’édition marseillaise qui a publiĂ© tous les Ă©crits de ce passionnĂ© de musiques, de rock, de contreculture. Mais pas seulement, puisqu’aprĂšs une biographie dĂ©finitive de Frank Sinatra, soulignant la force du mythe, l’auteur s’intĂ©resse Ă  Ella Fitzgerald, l’autre grande star vocale qui rĂ©ussit Ă  fabriquer son image, Ă  incarner la musique amĂ©ricaine du XXĂšme siĂšcle. Frank Sinatra et Ella Fitzgerald ont contribuĂ© tous deux Ă  changer le statut des chanteurs de Big Band arrivĂ©s au bon moment, ils ont profitĂ© de l’évolution du paysage sonore, de l’arrivĂ©e des micros qui créÚrent une relation plus intime entre le chanteur et son public. Steven Jezo-Vannier nous livre une nouvelle biographie prĂ©cise, extrĂȘmement documentĂ©e qui suit la chronologie des enregistrements comme des concerts. Comme la chanteuse s’est produite pendant prĂšs de soixante ans, dĂ©diant sa vie Ă  la scĂšne, au rythme de 50 semaines par an, avec un peu plus de 200 albums dont 70 vendus Ă  plusieurs millions d’exemplaires, cela reprĂ©sente une matiĂšre considĂ©rable Ă  exploiter, un travail d’historien que rĂ©ussit l’auteur en Ă©crivant un rĂ©cit passionnant, structurĂ© en deux parties consistantes, la premiĂšre de 1917 Ă  1955 et la seconde de 1955 Ă  1995, aprĂšs un avant-goĂ»t impeccable. [...] On peut lire ce livre dans l’ordre, l’histoire d’une vie dĂ©diĂ©e Ă  la musique ou revenir sur un chapitre particulier au titre de chanson l’une des marques de fabrique de la maison d’édition qui renvoie Ă  un album prĂ©cis, un enregistrement, ou un concert d’anthologie. Saluons une nouvelle rĂ©ussite pour cet auteur fascinĂ© par son formidable sujet. Une chronique Ă  retrouver en intĂ©gralitĂ© sur les DerniĂšres Nouvelles du jazz Sophie Chambon DerniĂšres Nouvelles du Jazz 15 juin 2021 - Ella Fitzgerald Jean-François Picaut a parlĂ© de la biographie d’Ella Fitzgerald Ă©crite par Steven Jezo-Vannier dans l’émission Jazz Actu sur les ondes de la radio C-lab. À réécouter en ligne Jean-François Picaut Radio C-lab // Jazz Actu 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald *Steven Jezo-Vannier retrace la vie et la carriĂšre passionnante d’une des plus grandes voix du jazz pour la premiĂšre fois en français.* Elle a Ă©tĂ© la voix du jazz pour plusieurs gĂ©nĂ©rations. NĂ©e en 1917, l’annĂ©e du premier enregistrement d’un disque de jazz, Ella Fitzgerald vit une enfance douloureuse et misĂ©rable pendant laquelle elle n’évitera pas la maison de redressement de l’État de New York, ni la mendicitĂ© dans les rues de Harlem. Est-ce “L’Arbre d’EspĂ©rance », au coin de la 7e Avenue qu’elle ira caresser qui lui portera chance ? Elle la saisira en tout cas en s’inscrivant dans les concours d’amateurs, de danse puis de chant, lĂ  oĂč elle se fera remarquer en premier lieu. Avec l’orchestre Chick Webb, elle chante Ă  l’Apollo et enregistre son premier disque, en 1935. La reconnaissance internationale viendra avec les tournĂ©es du Jazz at the Philharmonic, une idĂ©e de Norman Granz, une sĂ©rie de tournĂ©es qui deviendront internationales Ella en sera la star devenant la coqueluche d’un public tout acquis Ă  sa cause. Puis, viendra la rencontre avec Oscar Peterson, Barney Kessel, Joe Pass. AdulĂ©e par les jazzfans, elle Ă©largit son public en interprĂ©tant aussi bien Gershwin que les Beatles. Atteinte par un diabĂšte sĂ©vĂšre, elle est amputĂ©e des deux jambes et s’éteint le 15 juin 1996. En 360 pages, la premiĂšre biographie en français d’Ella, Ă©crite par Steven Jezo-Vannier, retrace le par- cours dĂ©taillĂ© passionnant d’une des plus grandes voix du XXe siĂšcle, avec de nombreux tĂ©moignages et rĂ©fĂ©rences. Un ouvrage fouillĂ© qui aborde aussi sans complaisance les travers de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine du siĂšcle passĂ©. Jean-Pierre Goffin L' 8 juin 2021 - Ella Fitzgerald Ella Fitzgerald savait d’oĂč elle venait mais elle elle prĂ©fĂ©rait savoir oĂč aller Monumentale chanteuse et ĂȘtre humain du XXe siĂšcle, la chanteuse fut une artiste exceptionnelle qui voulait ĂȘtre cĂ©lĂšbre pour son talent, rien que pour son talent. Le livre que Steven Jezo-Vannier consacre Ă  Ella Fitzgerald 1917–1996 se dĂ©vore. Pour Ă©crire une biographie aussi dense que celle de Steven Jezo-Vannier, il faut remuer ciel et terre. Que de documents farfouillĂ©s ici et lĂ  ! Il fait corps avec son sujet, Ă  merveille. On aime autant Ella Fitzgerald que lui. Quelle grande dame ! Pas question pour elle de militer autrement que par son moyen d’expression. “Ce qui compte n’est pas d’oĂč tu viens mais ou tu vas” disait-elle. Et aussi “La musique n’a pas de couleur”. Impossible d’ĂȘtre plus humble qu’elle “J’espĂšre qu’ils vont m’aimer”. Elle Ă©tait le contraire d’une prĂ©tentieuse. “Qu’ai-je fait pour mĂ©riter ça ? Des chanteuses ont une voix meilleure que la mienne”, pensait-elle. Cela nous change des bĂ©casses qui nous gavent avec des chansonnettes inaudibles qui passent sans cesse Ă  la radio et tĂ©lĂ©vision. Avec Billie Holiday et Nina Simone, elle appartient aux dĂ©esses qui enchantent les tympans. Elle avait pourtant de quoi pleurnicher sur la place publique. NĂ©e pauvre, et mĂȘme plus que ça, de pĂšre inconnu, elle prĂ©fĂšre passer Ă  l’action plutĂŽt que d’agiter des pancartes. C’est la premiĂšre chanteuse “de couleur” Ă  chanter au Monte-Carlo Club de Miami, le 18 juin 1949. VoilĂ  une date importante, et il s’agit d’elle, rien que d’elle. Ella Fitzgerald est nĂ©e chanteuse, elle ne l’est pas devenue grĂące Ă  un impresario ou un radio-crochet. Rien ne lui a Ă©tĂ© facile. Elle fut une lutteuse permanente, un combattante acharnĂ©e, sans jamais se mettre en avant pour dire qu’elle Ă©tait victime du racisme des imbĂ©ciles qui sont par millions aux Etats-Unis et ailleurs. Louis Armstrong, son grand ami, Ă©tait comme elle. Petit-fils d’esclave, le trompettiste avait dĂ©cidĂ© qu’il voulait surtout ĂȘtre un grand musicien plutĂŽt que devenir l’emblĂšme du mouvement afro-amĂ©ricain. Armstrong et Fitzgerald voulaient que chaque individu assume son destin pour se faire une place au soleil en dehors de tous baratins politiques. Fitzgerald est devenue mondialement connue pour ses divines improvisations, ses scats merveilleux, et non pas pour l’invention d’une marionnette mĂ©diatique. Elle a eu son lot de catastrophes suite Ă  une IVG atroce elle n’a pas pu avoir d’enfant elle adopta la fils de sa demi-sƓur, et en 1993, diabĂ©tique, elle a Ă©tĂ© amputĂ©e des deux jambes, sous les genoux. Au lieu de s’écrouler, la vue atteinte elle dit “Je ne chante pas avec mes jambes”. Donc elle continue de chanter pour ses amis. C’est une femme oiseau, comme la Callas. Seule la mort l’a fait taire. Une chronique Ă  retrouver sur le blog de Bernard Morlino Bernard Morlino Le blog de Bernard Morlino 2 juin 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Ce matin, Pop N’Co est Pop N’Ella Fitzgerald ou une voix qui rĂ©concilie l’AmĂ©rique. “Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique”, c’est d’ailleurs le titre de la biographie que Steven Jezo-Vannier vient de lui consacrer. Avec plus de 250 disques, Ella est peut-ĂȘtre l’exemple unique qui a incarnĂ© et chantĂ© la joie Ă  un tel niveau. Tous les artistes vous diront qu’interprĂ©ter la joie est l’un des trucs les plus compliquĂ©s qui soient, d’autant que c’est souvent dans la tragĂ©die qu’on acquiert une certaine crĂ©dibilitĂ©. Pendant plus de 60 ans, Ella Fitzgerald a su se rĂ©inventer sans cesse en enregistrant des morceaux enlevĂ©s autant que des ballades, oĂč sa voix se dĂ©ploie comme un ruban. “Tu crois qu’ils vont m’aimer ?” Pourtant, elle a peu de raisons d’en douter nous sommes en 1974, elle a 40 ans de carriĂšre au sommet derriĂšre elle, mais comme Ă  chaque fois qu’elle s’apprĂȘte Ă  monter sur scĂšne, Ella Fitzgerald demande Ă  l’un de ses musiciens “Tu crois qu’ils vont m’aimer ?” Au gĂ©nĂ©rique de ce Pop N’Ella ce matin, on croise donc Louis Armstrong, Dizzy Gillespie, Duke Ellington, Cole Porter, Norman Granz. Que des hommes qui ont changĂ© le cours de la musique mondiale. Et elle, en majestĂ© qui dĂ©clarait “la seule chose qui soit meilleure que chanter. C’est chanter encore plus”. Réécouter l’émission sur France Inter Rebecca Manzoni France Inter // Pop N' Co 22 mai 2021 - Ella Fitzgerald Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique est la premiĂšre biographie française d’Ella Fitzgerald. Steven Jezo-Vannier, biographe habituĂ© des stars de la contre-culture amĂ©ricaine, condense ici 79 ans de l’histoire du jazz, de culture populaire, et d’une puissance vocale qui n’admettra jamais de barriĂšres stylistiques, sociales ou raciales. Si vous vous promeniez dans les rues de Harlem, disons en 1934, entre la 130e et la 134e rue, vous auriez tout d’abord Ă©tĂ© attirĂ© par les enseignes lumineuses des théùtres et salles de concert qui ont fait la renommĂ©e du quartier. Elles sont le berceau des grandes formations de jazz. Vous auriez probablement jetĂ© un Ɠil aux musiciens et danseurs de rues, se produisant sur les trottoirs, rĂȘvant d’attirer le regard d’un producteur, d’un musicien, d’un chef d’orchestre qui les mĂšnerait vers la scĂšne. Vous vous seriez peut-ĂȘtre arrĂȘtĂ© devant cette jeune fille noire de 15 ans, en robe Ă©limĂ©e, des chaussures trop grandes. Puis vous seriez entrĂ© au Savoy Ballroom, auriez Ă©coutĂ© et dansĂ© sur les rythmes audacieux de l’orchestre de Chick Webb. Sans le savoir, vous auriez Ă©tĂ© tĂ©moin des premiers pas d’Ella Fitzgerald dans le monde du jazz. [...] Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique est une biographie complĂšte, fourmillant de dĂ©tailles, d’anecdotes. Le microcosme des plus grands musiciens et acteurs de l’ùre du jazz semblent rassemblĂ©s dans cet ouvrage pour parler d’Ella Fitzgerald, de son talent et de son amour pour la musique. Au-delĂ  d’un bel hommage Ă  l’une des plus grandes chanteuses du XXĂšme siĂšcle, c’est Ă©galement un excellent condensĂ© d’informations sur l’ñge d’or du swing et du bebop. Une chronique Ă  retrouver en intĂ©gralitĂ© sur Maze Benjamin Mazaleyrat Maze 26 mai 2021 - Interview de Steven Jezo-Vannier Steven Jezo-Vannier publie une biographie en Français de “la PremiĂšre dame du jazz” Ella Fitzgerald, Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique Le mot et le reste. Dans Demandez le programme, Fabrice Kada Ă©voque avec lui la vie et de la carriĂšre d’Ella Fitzgerald 1917–1996, depuis son enfance Ă  Yonkers dans le Nord de New-York, ses premiĂšres scĂšnes Ă  Harlem, sa passion pour la danse et le chant, ses nombreuses collaborations avec Chick Webb, Dizzie Gillepsie, Duke Ellington, Louis Armstrong, Oscar Peterson, Count Basie, Nat King Cole, Frank Sinatra
, ses tournĂ©es 50 semaines de concerts par an ! aux États-Unis et en Europe, son Ă©clectisme musical, son impressionnante discographie, ses doutes et son besoin insatiable d’amour
 “Ella Fitzgerald ne s’est jamais laissĂ©e enfermer dans un style. Elle n’accorde pas d’importance aux frontiĂšres artistiques qu’elle n’admet de barriĂšres culturelles, sociales ou raciales. Elle chante pour tout le monde, riche ou pauvre, Noir ou Blanc. A ses yeux, la musique, comme le public, ne doit souffrir d’aucune sĂ©grĂ©gation.” Steven Jezo-Vannier Réécouter l’émission Fabrice Kada Musiq3-RTBF / Demandez le programme 14 mai 2021 - Ella Fitzgerald Enfin une biographie de rĂ©fĂ©rence sur Ella Fitzgerald La reine du scat qui avait hĂ©ritĂ© aussi du surnom de “The First lady of swing” a enfin droit Ă  une biographie de rĂ©fĂ©rence rĂ©alisĂ©e par Steven Jezo-Vannier. Un ouvrage qui vient enrichir la remarquable collection de titres sur la musique aux Ă©ditions Le mot et le reste. Chanteuse dotĂ©e de trois octaves dont elle se sert Ă  merveille, elle va scatter en respectant toujours la partition. Elle qui a dĂ©butĂ© Ă  seize ans au cĂ©lĂšbre cabaret Apollo dans Harlem cumulera 60 annĂ©es de carriĂšre. Comme toute afro-amĂ©ricaine, elle devra composer avec le racisme qui est une composante de l’ADN de la culture chez nos voisins au sud de la frontiĂšre. Orpheline, elle dĂ©bute en remportant des concours d’amateurs. Elle sera vite repĂ©rĂ©e et encouragĂ©e. On se souvient moins qu’elle a Ă©tĂ© actrice au grand Ă©cran. Et Ă  ce chapitre c’est une Marilyn Monroe admiratrice achevĂ©e de la chanteuse qui viendra lui donner un sacrĂ© coup de pouce. Et malgrĂ© la renommĂ©e qui est la sienne, elle sera sous-payĂ©e comme ce fut le cas pour tous les artistes black mais en plus elle avait un manque de confiance abyssal. Elle a eu une fin de vie attristante causĂ©e par un diabĂšte fulgurant qui la rendit aveugle mais aussi qui l’obligea Ă  l’amputation de ses deux jambes. C’est une biographie qui regorge de mille anecdotes et qui donne le goĂ»t de se prĂ©cipiter sur Youtube pour aller l’entendre. Une chronique Ă  retrouver sur Culture hebdo Daniel Rolland Culture hebdo 18 mai 2021 - Ella Fitzgerald “Ella Fitzgerald, il Ă©tait une voix en AmĂ©rique” de Steven Jezo-Vannier qui paraĂźt chez Le Mot et le Reste, est la seule biographie française disponible sur la First Lady of Swing. Alex Dutilh en parle longuement dans son Ă©mission Open Jazz ! À réécouter sur France Musique Alex Dutilh France Musique // Open Jazz 11 mai 2021 - Ella Fitzgerald Et si c’était la plus grande voix jamais entendue au monde ? Lorsqu’on Ă©coute chanter Ella Fitzgerald, tout paraĂźt si facile ». La reine du swing avait pourtant des origines plus que modestes. NĂ©e en Virginie en 1917, la jeune orpheline fait ses premiers pas ar- tistiques Ă  Harlem. La voix d’Ella, dĂ©jĂ , produit un effet auquel on ne rĂ©siste pas. Steven Jezo-Vannier ne manque pas d’y ajouter son sens innĂ© du rythme » et ses envolĂ©es vocales sur des scats endiablĂ©s ». Le portrait qu’il nous dresse de la divine chanteuse est tout sauf celui d’une diva. Il nous dĂ©crit une Miss jamais vraiment sĂ»re de son talent. Elle Ă©tait cette dame tendre et naĂŻve qui n’avait jamais grandi ». Et pourtant
 Ella Fitzgerald est devenue une icĂŽne de la musique du XXe siĂšcle, comme en tĂ©moigne sa discographie ahurissante que Steven Jezo-Vannier parcourt depuis ses tout premiers enregistrements dans les annĂ©es 30, avant d’aborder ses chefs-d’Ɠuvre oĂč elle chante Gershwin, Cole Porter, Rodgers and Hart, Duke Ellington
 La liste paraĂźt sans fin. Ella fut aussi l’une des premiĂšres chanteuses noires Ă  se produire sur des scĂšnes jusque-lĂ  rĂ©servĂ©es au blanc. NĂ©e avec le jazz, elle a grandi et s’est Ă©panouie avec lui », conclut l’auteur. Elle a embrassĂ© toute la tradition amĂ©ricaine pour mieux la transcender et briser les frontiĂšres de styles, de classes et de couleurs ». Le jazz avait effectivement sa PremiĂšre Dame avec Ella Fitzgerald. Cette voix d’AmĂ©rique ne s’est jamais Ă©teinte. L’écouter Ă  nouveau dans le siĂšcle d’aprĂšs procure toujours le mĂȘme frisson. Un article Ă  retrouver dans L’Alsace Thierry Boillot L'Alsace 9 mai 2021 - Ella Fitzgerald Qu’il dĂ©cide de nous conter Franck Sinatra, The Doors, Grateful Dead, Creedence Clearwater Revival, The Byrds, et j’en passe
 Steven Jezo-Vannier rĂ©ussit toujours Ă  nous captiver de la premiĂšre Ă  la derniĂšre note. Nous suivons aujourd’hui, et pas Ă  pas, l’itinĂ©raire d’une petite afro-amĂ©ricaine nĂ©e dans le sud des Etats Unis en 1917
 jusqu’au 15 juin 1996. Ella Fitzgerald a parcouru des dizaines de milliers de kilomĂštres, visitĂ© les 5 continents et une multitude de capitales et de grandes villes au seul service de la Musique. Plus de 82 albums, studio et live, enregistrĂ©s sur 7 labels, et une quantitĂ© phĂ©nomĂ©nale de reprĂ©sentations suffiraient Ă  peine Ă  caractĂ©riser le rĂŽle phĂ©nomĂ©nal que Ella Fitzgerald a jouĂ© dans l’édification et la cĂ©lĂ©bration de la Musique du 20Ăšme siĂšcle. Une musique blues & soul qui ne connait ni frontiĂšre, ni classe, ni couleur, ni style, et cela ne l’empĂȘche nullement de combattre toute forme de racisme et de sĂ©grĂ©gation. Ella a cĂ©lĂ©brĂ© le swing des Big Bands, le Be-Bop, les comĂ©dies musicales de Broadway et les ballades de Tin Pan Alley surnom de la premiĂšre musique populaire amĂ©ricaine. Elle a chantĂ© avec les plus grands Louis Armstrong, Frank Sinatra, Count Basie, et a interprĂ©tĂ© avec la mĂȘme ferveur aussi bien l’OpĂ©ra de Gershwin, le Jazz de Duke Ellington que la bossa-nova de Jobim ou la pop des Beatles. Elle a sublimĂ© les Songbooks de Cole Porter, Duke Ellington, George et Ira Gershwin, Johnny Mercer, et j’en passe, car la liste est longue comme le bras
 Le Great American Song Book Ă©tait dĂ©jĂ  une institution, mais elle est parvenue Ă  le figer dans le marbre grĂące Ă  la maniĂšre dont elle a su en interprĂ©ter de nombreux extraits. L’ouvrage regorge de notes en bas de page, de citations et de renseignements supplĂ©mentaires qui font de celui-ci une vĂ©ritable rĂ©fĂ©rence en ce qui concerne cette Diva de la Musique qu’était Ella Fitzgerald. A lire en Ă©coutant quelques uns des inombrables chefs d’oeuvre qu’elle a gravĂ©s! Une chronique Ă  retrouver sur Paris Move Dominique Boulay Paris Move 5 mai 2021 - Ella Fitzgerald Le public Ă©tait sa seule drogue, son seul excĂšs. Pourtant, elle Ă©tait morte de trouille Ă  chaque fois qu’elle montait sur scĂšne “J’espĂšre qu’ils vont m’aimer” avait-elle l’habitude de rĂ©pĂ©ter comme un mantra. Ella Fitzgerald n’a jamais tellement intĂ©ressĂ© les biographes, contrairement Ă  l’autre “grande”, Billie Holiday. Parce que son personnage Ă©tait jugĂ© trop lisse, sans doute, sans aspĂ©ritĂ©. Steven Jezo-Vannier a Ă©coutĂ© des centaines d’heures d’archives, d’interviews, d’enregistrements
 pour signer la premiĂšre biographie en France consacrĂ©e Ă  la chanteuse “Ella Fitzgerald – Une voix en AmĂ©rique” paraĂźt aujourd’hui aux Editions Le mot et le reste. Réécouter l’émission sur TSF Jazz TSF Jazz // Les Matins Jazz Laure Albernhe et Mathieu Beaudou - Ella Fitzgerald Ella Fitzgerald racontĂ©e par Steven Jezo-Vannier ! La diva du jazz, connue pour son talent incommensurable et son phrasĂ© majestueux, voit sa vie retracĂ©e dans un nouvel ouvrage sobrement intitulĂ© Ella Fitzgerald, Il Ă©tait une voix en AmĂ©rique. Dans ce livre, l’auteur revient sur la carriĂšre de la diva en soulignant l’hĂ©ritage culturel qu’elle a construit, mais Ă©galement son rĂŽle dans l’évolution du jazz et dans la considĂ©ration des femmes dans l’industrie musicale. L’ouvrage sera disponible Ă  compter de ce jeudi 6 mai ! Jazz Radio 3 mai 2021 TĂȘted’affiche de la soirĂ©e? AngĂšle. Celle qui prendra les arĂšnes de NĂźmes mercredi prochain avant le ZĂ©nith de Toulon le 26 octobre, se produit ce soir-lĂ  en piano solo pour une centaine
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LisezFraternité Matin n°17297 - Du mardi 23 août 2022 en Presse sur YouScribeFraternité Matin n°17297 - Du mardi 23 août 2022Actualité en ligne en Archives Archives Afrique

Etje me balade dans la vie. Refrain : Je suis sans famille. Et je m'appelle Rémi. Et je me balade. Avec tous mes amis. Ma famille à moi c'est celle que j'ai choisie. Car on a besoin d'affection dans la vie. Venez avec nous.
cucaracha(la) 86 d 87 danse des canards (la) 87 dans cent cinquante ans (et) 87 dans l'eau de la claire fontaine 87 dans la vie faut pas s'en faire 88 dans le soleil et dans le vent 88 dans le soleil et dans le vent 88 dans les bras d'un matelot 88 dans les plaines du far-west 88 dans ma pÉniche 88 danse des canards (la) 89
jesuis a la recherche de cette chanson "ce matin dans la rue" du cd "les ecole qui chantent" de 2000-2001, si quelqu'un possÚde cette chanson, je la remerci a l'avance. peut etre est ce cela que tu cherches, tu peux télécharger version instrumentale et chantée
Établissementsde Paris, La derniĂšre chanson de l'annĂ©e! Un texte long et difficile. Heureusement l'Ă©criture et la lecture sont lĂ  pour aider les petits chanteurs Ă  mĂ©moriser Les voilĂ  prĂȘts pour aller au CP en chantant! Accueil. Identification. École maternelle 8, passage Émelie 75019 Paris. École maternelle 8, passage Émelie 75019 PARIS tĂ©l : 01 40 35 42 33 ce.0754312E@ac
Cematin dans la rue on a vu, Une chouette qui jouait d’la trompette, Un corbeau qui jouait du saxo, Un renard qui jouait d’la guitare. Ce matin dans la rue on a vu, Un poisson qui jouait du violon, Un oiseau qui jouait du piano, Une souris qui jouait d’la batt’rie. C'est pas vrai, ne mens pas, dans ta rue, y'a pas ça !
OuvMGh.
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  • ce matin dans la rue on a vu partition