Commentoccuper vos enfants aujourd’hui ? Je vous ai trouvĂ© une activitĂ© sympa qui leur permettra de rĂ©aliser une pĂąte Ă  modeler avec laquelle ils pourront ensuite se laver 🛁 . Je vous ai trouvĂ© une activitĂ© sympa qui leur permettra de rĂ©aliser une pĂąte Ă  modeler avec laquelle ils pourront ensuite se laver 🛁 . Brave soldat revient de guerre
 Mais nous ne sommes pas dans une chanson. Aussi boiteux que soit son corps blessĂ© de toutes parts, notre homme a les deux pieds sur terre, et pas dans le mĂȘme sabot. Retour dĂ©finitif Ă  Belleville-MĂ©nilmontant. Recommence alors la vraie vie, libertĂ© et fraternitĂ©. Jeanjean reprend sa place et continue de lire les journaux. Et la petite famille s’agrandit. Texte Sortir de la guerre refermer l’album Note de bas de page 1 Retour Ă  l'intime au sortir de la guerre, sous la dir. de Bruno Cabanes et Guillaume Piketty, Tallandier, 2009, 316 p. Note de bas de page 2 Bruno Cabanes, La victoire endeuillĂ©e la sortie de guerre des soldats français 1918-1920, Le Seuil, 2004 L'univers historique, 549 p. Sortir de la guerre, revenir Ă  la vie civile, enfin ! ...Plus de quatre ans de sĂ©paration, de blessures, de vie nomade, de vie entre hommes, d'inconfort, de tumulte pour les soldats Ă  cĂŽtoyer la mort, d’absence de femmes pour ces hommes, d'absence d'hommes pour les femmes, vie suspendue et tous ces morts Ă  pleurer, tous ces morts, ces amochĂ©s. Une catastrophe pareille, est-ce qu'on peut en revenir, dans quel Ă©tat en revient-on ? La question se pose, s'agissant des deux conflits dits mondiaux qui auront marquĂ© le XXe SiĂšcle. Les historiens se sont demandĂ©, Ă  la lecture des tĂ©moignages, des correspondances, de la littĂ©rature, comment avait pu se passer ce qu'ils ont appelĂ© le retour Ă  l'intime »1. Ils ont dĂ©crit la sortie de guerre, la victoire endeuillĂ©e » de 19182, la culpabilitĂ© des survivants, la vie ravagĂ©e de ceux qui en sont revenus sans pouvoir en rĂ©chapper vraiment, des tranchĂ©es, plus tard des camps de la mort, du Vietnam, d’Irak. Gueules cassĂ©es, dans leur chair parfois, dans leurs nerfs toujours probablement. Note de bas de page 3 Louis Aragon, AurĂ©lien, Gallimard 1944, Ed du Livre de poche, 1964. 704 p. Note de bas de page 4 Op cit, p. 9. Certains ne s’en sont jamais remis. Tel AurĂ©lien, le hĂ©ros Ă©ponyme du roman d'Aragon3. Elle [la guerre] l'avait pris avant qu'il eĂ»t vĂ©cu
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 l'avait enlevĂ© Ă  la caserne et le rendait Ă  la vie aprĂšs ces annĂ©es interminables dans le provisoire, l'habitude du provisoire.» Il ne s'en remettait pas ; bien plus tard encore il n'arrivait pas Ă  s'y faire, incapable de construire une vie normale. Cela faisait bientĂŽt trois ans qu'il Ă©tait libre, qu'on ne lui demandait plus rien, qu'il n'avait qu'Ă  se dĂ©brouiller, qu'on ne lui prĂ©parait plus sa pitance tous les jours avec celle d'autres gens, moyennant quoi il ne saluait plus personne 
 Il se reprenait Ă  regretter la guerre. Enfin, pas la guerre. Le temps de la guerre. Il ne s'en Ă©tait jamais remis. Il n'avait jamais retrouvĂ© le rythme de la vie4. Note de bas de page 5 Pierre T. de C., La nostalgie du front, Études, t. 153, novembre 1917, p. 458-467, note 1. Note de bas de page 6 Il apparaĂźt en 1979 selon le Petit Robert. Regretter la guerre, c’est un comble, ne pas pouvoir se remettre Ă  autre chose. Tel fut, semble-t-il, le lot d’un certain nombre des revenants. DĂ©mobilisĂ©s, dĂ©boussolĂ©s nos ex-poilus, jusqu'Ă  une vĂ©ritable incapacitĂ© conjugale, familiale et sociale. Simon Jeanjean, s’il ne s’y laissa pas aller – et on ne voit pas qu’il se soit jamais laissĂ© aller – avait bien pressenti ce gouffre tout en l’anticipant avec luciditĂ© ...c'est bizarre on ne peut pas s'accoutumer Ă  cette idĂ©e mais on s'accoutumera vite 634. On a pu voir lĂ , chez certains, l'effet d'une addiction paradoxale, au sein mĂȘme des combats et des tranchĂ©es, Ă  l'expĂ©rience radicale que put reprĂ©senter la montĂ©e au front et le voisinage avec la mort. Ainsi de Pierre Teilhard de Chardin, dans un article intitulĂ©... La nostalgie du front », publiĂ© en 1917 dans la revue Études, va trĂšs loin dans le dĂ©veloppement de ce qu'il appelle l'incontestable sentiment de nostalgie – nonobstant toutes les horreurs contemplĂ©es ou vĂ©cues – par l'homme qui se voit privĂ©, aprĂšs l'avoir goĂ»tĂ©e en plĂ©nitude, de l'exaltation puissante versĂ©e Ă  l'Ăąme par la vie du front5. Le mot addiction » n’est pas tirĂ© de cet article et ne risquait pas de s’y trouver6, mais je le maintiens. Note de bas de page 7 Deux cartes dans l’album, Ă©crites Ă  Simon dans les annĂ©es 20, sont signĂ©es Crinon 45 et 336. Simon Jeanjean, lui, ne mange pas de ce pain-lĂ . Si la vie au grand air, les copains » comme il disait, la dĂ©couverte de lieux nouveaux – ses filles aprĂšs lui en feront l'expĂ©rience Ă  travers le scoutisme – lui Ă©taient importants et mĂȘme indispensables, nous le connaissons assez pour voir que sa religion Ă  lui avait peu de rapport avec le romantisme d’un AurĂ©lien ou le mysticisme d’un Teilhard, encore moins avec cette nostalgie. Remettons donc les pieds sur terre. Revenons Ă  Simon, et avec lui Ă  la vie civile. Il n'a pas eu la gueule cassĂ©e. DĂ©jĂ  myope comme une taupe avant de partir Ă  la guerre, pareillement myope en revint, perclus de rhumatismes, avec en sa jambe le souvenir d'une mauvaise balle, et s’aidant d’une canne pour se dĂ©placer. Mais toujours la tĂȘte sur les Ă©paules. On l’a vu, toutes ces annĂ©es, garder en main sans jamais faillir la dĂ©fense de ses droits et le respect de ses devoirs, toujours soucieux de pallier son absence Ă  Paris en bon pĂšre de famille. Rien moins que romantique, c’est un costaud. Que la Grande guerre l'ait marquĂ© Ă  jamais, que les souvenirs du front l'aient hantĂ©, c'est certain et c’était inĂ©vitable. Il les partageait avec ses copains les anciens combattants, qu'il revoyait rĂ©guliĂšrement comme ses filles nous l’ont dit, mĂȘme si elles n'en connaissaient pas tous les dĂ©tails, Monique eut pour parrain le fils de Crinon – ce Crinon, on s’en souvient, qui le guidait dans les tranchĂ©es au crĂ©puscule7. Et Jeanjean faisait honneur aux rĂ©unions d’anciens combattants, comme Ă  sa propre mĂ©daille de la victoire et Ă  son ruban de blessĂ© de guerre 2604. Reprendre le collier en 1919, le collier de la vie d’avant, cela semblait inimaginable et pourtant ça y Ă©tait. Se remettre au boulot, Ă  la vraie vie qu’il n’avait jamais nĂ©gligĂ©e, cela allait se faire tout naturellement. Pour Jeanjean la vie reprend son cours ordinaire. Pour le lecteur des archives bien au contraire, cela se termine. C’était si dense, revĂ©cu jour aprĂšs jour, parfois heure aprĂšs heure Ă  travers les cartes postales. Il va falloir changer de rythme, enjamber parfois des mois et des annĂ©es entiĂšres, renoncer Ă  toute continuitĂ©. Accrocher notre histoire Ă  quelques images, Ă  quelques thĂšmes significatifs. L'album de cartes postales Ă©tait si dĂ©taillĂ©, les cartes si bien Ă©crites, quel chance de pouvoir les citer au jour le jour. Mais refermons l’album. L’Histoire ne s’arrĂȘte pas. BientĂŽt viendront les AnnĂ©es folles, le seront-elles pour les Jeanjean ? Viendra la crise de 29, la montĂ©e du fascisme, les ligues en sera-t-il, Jeanjean ?, le Front populaire, la folie nazie... Refermons l’album, replaçons-le dans les rayonnages entre l'album ancien de Metz et les huit albums ultĂ©rieurs contenant les photos de famille, de vacances, de fĂȘtes, de gens dans des lieux, connus ou inconnus les gens autant que les lieux, et il faudra bien nous contenter en guise de lĂ©gendes de quelques maigres indications manuscrites laissĂ©es lĂ  pour mĂ©moire. Et puis j’explorerai les collections de livres, les coupures de journaux, courriers administratifs, les quelques suites de courriers spĂ©cifiques et autres piĂšces jugĂ©es mĂ©morables, d’oĂč ressortent les faits saillants de l’histoire des Jeanjean et du monde. Mais peu de choses, hĂ©las, de la vie quotidienne que personne, sauf Ă  tenir un journal ou Ă  envoyer des cartes postales jour aprĂšs jour, ne note ou ne photographie systĂ©matiquement avant Facebook, du moins. Nous avons fait un premier inventaire incomplet, peut-ĂȘtre dĂ©finitif, qui le sait ? de ces archives familiales jadis triĂ©es et classĂ©es par Simon, puis pieusement conservĂ©es mais oubliĂ©es par ses filles, lĂ -haut dans le grenier oĂč elles ne mettaient plus les pieds, leurs jambes refusant l’escalier. Archives archipel lacunaire au milieu d'un ocĂ©an d'oubli. Les Becs Visseaux Note de bas de page 8 Au sujet des Becs Visseaux, nous avons consultĂ© le site – blog de la petite fille de Jacques Visseaux. 'Il ne reste rien, peut-on lire en conclusion, de l'entreprise de mon arriĂšre-grand-pĂšre, si ce n'est, dans la tĂȘte des plus vieux Lyonnais, quelques souvenirs de slogans et d'images... Il semble en effet que mon arriĂšre-grand-pĂšre ait en cela atteint son but, celui de faire connaĂźtre son entreprise par une publicitĂ© avant-gardiste... puisque son souvenir reste encore prĂ©sent quelque part. Tout de suite Simon a repris son poste, chez TourniĂ©roux. Le contrat de travail datĂ© du 19 mai 2204 consacre sa promotion au rang de directeur commercial, sous l’entĂȘte triomphal de la SociĂ©tĂ© des Becs Visseaux de Lyon sous-entĂȘte L. TourniĂ©roux & Cie. Ladite sociĂ©tĂ©, créée par Jacques Visseaux 1872-1952 fabriquait un systĂšme d'Ă©clairage au gaz d'oĂč les becs » utilisant des manchons de soie, dont elle avait l’exclusivitĂ©, et qu’elle commercialisait par l'entremise de TourniĂ©roux en Seine et Seine-et-Oise. Elle Ă©tait alors en pleine prospĂ©ritĂ©, sa nouvelle usine lyonnaise s'Ă©tendant sur 5 hectares. Par la suite, la SBV se consacra Ă  la fabrication de lampes Ă©lectriques Ă  filament Ă©tirĂ©, technique nĂ©e avant la guerre. Ce qui nous Ă©carte de l’image passĂ©iste que j’avais conçu de cette sociĂ©tĂ© d’aprĂšs son seul nom. Exit le Bec Visseaux, place Ă  l’électricitĂ©. Leur slogan Les petites Visseaux font les grandes lumiĂšres ! »8 DĂšs lors, TourniĂ©roux sera mariĂ© » avec les Becs Visseaux. Et Simon restera mariĂ© avec TourniĂ©roux, aussi fidĂšlement qu’avec sa Blanchette. Enfin non, pas exactement. Car la raison sociale TourniĂ©roux & Cie disparaĂźt en 1930 lors du dĂ©part Ă  la retraite du patron fondateur, LĂ©onard TourniĂ©roux. D’oĂč dĂ©mission symbolique de Simon Jeanjean qui avait gravi les Ă©chelons depuis son poste de dĂ©part de magasinier-expĂ©ditionnaire, en passant par celui de caissier dĂ©biteur puis de reprĂ©sentant, jusqu'Ă  celui de directeur commercial, donc, Ă  son retour en 1919. L’adresse de la sociĂ©tĂ© TourniĂ©roux Ă©tait au 24 rue des Petites Ă©curies – Paris 10Ăšme. Celle de la SBV SociĂ©tĂ© des Becs Visseaux Ă  Paris, sera 118 Faubourg Saint-Martin, ce qui ne fait pas une grande diffĂ©rence – une station de mĂ©tro, si je ne me trompe. Le patron de la SBV Ă  Paris s'appelait Alfred Lucas. Les relations furent suffisamment amicales pour que Lucas fĂźt don Ă  Jeanjean, pour son album, de quelques cartes postales signĂ©es notamment de sa main diminutif Fred » et de celle de sa femme, datant notamment des annĂ©es de guerre et qui se sont retrouvĂ©es dans l'album 292, 374, 375, 394, 395, 611. Il avait une Ă©criture distinguĂ©e et une fille qu'il appelait ma poupĂ©e 374. Fut blessĂ© et passa par le DĂ©pĂŽt d'Ă©clopĂ©s de Vitry-le-François 292. Passa enfin la main Ă  un nommĂ© Lenormand. Les Becs Visseaux » dĂ©nomination ringarde Ă  la longue ne sont plus ce qu’ils Ă©taient, comme en tĂ©moigne la lettre recommandĂ©e, en date du 26 mai 1951, signifiant Ă  Simon Jeanjean la suppression de son poste et son licenciement. Note de bas de page 9 = Transmission Sans Fil. Au dĂ©part c’était du morse qui voyageait ainsi. Pour le numĂ©rique on dit aujourd’hui Wi-fi, terme construit Ă  l’imitation de Hi-Fi, pour Wireless Fidelity. En anglais, forcĂ©ment. Je note qu' en tĂȘte de ce courrier 2240, la mention SBV – SociĂ©tĂ© anonyme pour la vente et l'entretien du Bec intensif Visseaux est complĂ©tĂ©e par Fournitures gĂ©nĂ©rales en gros pour Ă©lectriciens, bazars, marchands de couleurs. Il y a aussi un cartouche prĂ©cisant que l'entreprise appartient Ă  la FĂ©dĂ©ration des grossistes de matĂ©riel Ă©lectrique. Comme ses filles nous l'avaient dit, la SociĂ©tĂ© des Becs Visseaux faisait des ampoules, des lampes, des trucs Ă©lectriques ». C'Ă©tait vague, mais suffisant pour nous donner Ă  concevoir une Ă©volution logique depuis les origines. Un autre entĂȘte, sur un bordereau de la mĂȘme annĂ©e, dĂ©cline les spĂ©cialitĂ©s suivantes Lampes Ă©lectriques, appareillage. DĂšs 1927, ne voulant pas ĂȘtre en reste avec le dĂ©veloppement de la Visseaux avait adjoint Ă  ses ateliers une usine de lampes de radio. Et il me plaĂźt, soit dit entre parenthĂšses, que cette sociĂ©tĂ© d’abord diffusĂ©e et distribuĂ©e Ă  Paris par un limougeaud, ait connu une Ă©volution parallĂšle Ă  celle d'une autre, certes beaucoup plus importante qui a son berceau Ă  Limoges Legrand spĂ©cialiste mondial des infrastructures Ă©lectriques et numĂ©riques du bĂątiment, est nĂ©e en 1904 d'une entreprise de porcelaine montĂ©e par l'aĂŻeul, FrĂ©dĂ©ric Legrand, lequel dĂ©veloppa en parallĂšle dans les annĂ©es 20 une activitĂ© d’accessoires Ă©lectriques en porcelaine, meilleur isolant connu de l’époque. Note de bas de page 10 Avec l’aimable autorisation d’Emmanuelle Visseaux-Cart-Tanneur, arriĂšre-petite-fille du fondateur Jacques Visseaux et auteur du site relatant notamment la saga »Visseaux » Illustration copiĂ©e sur internet10 Simon Jeanjean avait le titre de directeur et bĂ©nĂ©ficia Ă  ce titre d'une retraite assurĂ©e par la CIRCIA, Caisse Interprofessionnelle de Retraite des Cadres de l'Industrie et AssimilĂ©s. Il mit fin ainsi, le 30 septembre 1951 exactement, Ă  quarante six-ans de bons et loyaux services. Note de bas de page 11 Paris change, mais rien dans ma mĂ©lancolie / N’a bougé  Baudelaire, Le Cygne Je l'imagine pendant toutes ces annĂ©es je l’imagine maintenant, moi qui suis nĂ© l’annĂ©e d’avant sa retraite, m’approchant aujourd'hui Ă  mon tour de son Ăąge ultime et parcourant sa vie, je l’imagine prenant le mĂ©tro Ă  la station Gambetta, direction Pont de Levallois, changeant Ă  RĂ©publique, direction Pantin pour descendre Ă  ChĂąteau d'eau et enfin remonter quelques mĂštres de la rue du ChĂąteau d'eau puis celle des Petites Ă©curies jusqu'au numĂ©ro 24, chez TourniĂ©roux ; puis Ă  partir de 1930 emprunter la rue du ChĂąteau d'eau dans l'autre sens pour rejoindre la rue du Faubourg Saint-Martin qui s'appelait alors plus simplement Faubourg Saint-Martin, jusqu'au numĂ©ro 118 ; Ă  moins qu'il ne prĂ©fĂ©rĂąt descendre une station plus loin, Gare de l'Est. Ou prendre le bus. Et je ne suppose pas, mĂȘme si la pointe du 20Ăšme arrondissement touche celle du 10Ăšme Ă  Belleville et cela fait tout de mĂȘme une belle trotte, qu'il y allĂąt jamais Ă  pied avec sa canne, car son Ă©tat physique gĂ©nĂ©ral, ne serait-ce que celui de sa jambe gauche, devait l'en empĂȘcher. Je l'ai toujours connu s'aidant d'une canne pour se dĂ©placer. Il se peut aussi que la ligne 3, comme on l'appelle maintenant, et qui traverse la moitiĂ© nord de Paris de l'est au nord-ouest en faisant des vagues, ne s'appelĂąt pas Ă  l'Ă©poque Gallieni-Pont de Levallois-BĂ©con » de mĂȘme que la ligne 5 a Ă©tĂ© prolongĂ©e de la Porte de Pantin Ă  Bobigny-Pablo Picasso » ; il se peut qu'il en fĂ»t autrement que je ne l'imagine, car Paris change11. Et encore n'imaginĂ©-je lĂ  que le dĂ©but d'une journĂ©e de travail. Que faisait-il ensuite ? RĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone ? Superviser directement le travail de ses collaborateurs ? Dans son propre bureau ou le partageant avec d'autres ? Repas de midi au rĂ©fectoire ou tirĂ© du sac ou quoi d'autre ? Sans parler des troubles divers, travaux, dĂ©mĂ©nagements, Front Populaire, guerre et occupation, et sans journal Ă©crit pour les distinguer, ne serait-ce qu'un mot de temps en temps sur une lettre ou une carte postale, pour rapporter une rencontre, parler de la pluie, de la grippe espagnole ou de la compote de pommes, alors il faudra un peu d’imagination. L’engagement syndical J’ai parlĂ© du travail et du mĂ©tro. Mais il serait dommage de laisser croire par lĂ  qu’une journĂ©e-type se rĂ©duisĂźt pour Simon Jeanjean uniquement Ă  l’affligeant mĂ©tro-boulot-dodo ». Ce serait ignorer ses nombreuses activitĂ©s et affiliations. J’ai dĂ©jĂ  parlĂ© du Cercle St RĂ©my de MĂ©nilmontant, et laissĂ© supposer de multiples activitĂ©s amicales et sociales. Il faut revenir au moins ici, en marge et en complĂ©ment de la vie professionnelle, sur son engagement militant – religieux, syndical et politique. Sur la religion et la politique on aura amplement de quoi dire ensuite. Mais du travail au syndicat il n'y a qu'un pas – mĂȘme si entre les Becs Visseaux et la ConfĂ©dĂ©ration française des travailleurs chrĂ©tiens CFTC n'apparaĂźt aucun rapport direct Ă  la lecture des archives nulle trace d'action syndicale de Jeanjean au sein de l'entreprise TourniĂ©roux-SBV. Il est Ă  croire qu'il dissociait clairement les deux domaines, et que, en bon chrĂ©tien et en bon syndicaliste, il veillait naturellement Ă  l'application du droit social dans son milieu professionnel. Pas de trace non plus, en cette sortie de guerre, d'engagement politique ni d'appartenance Ă  un parti. Cela viendra trĂšs vite. Bien des manifestations de ses convictions trĂšs tranchĂ©es, de son sens civique toujours actif, des allusions Ă  ses abonnements et lectures, nous laissent Ă  penser qu'il y vint trĂšs tĂŽt, sans doute dĂšs avant 14. Nous avons vu oĂč allaient les sympathies du jeune homme, clairement du cĂŽtĂ© de la vieille droite catholique, nationaliste, revancharde, cocardiĂšre, volontiers antisĂ©mite et antimaçonnique... Il y a lieu de supposer qu’il n’en resta pas lĂ , nous en reparlerons. Note de bas de page 12 Sur ce point voir plus haut chapitre III, Syndicaliste et militant associatif. Sa pratique syndicale12 est d'abord celle d'un militant engagĂ© au niveau de sa section locale, l'union locale CFTC du 20Ăšme arrondissement, 2 rue Henri Chevreau. Il a trĂšs certainement adhĂ©rĂ© Ă  la CFTC dĂšs les dĂ©buts de celle-ci en 1919, Ă  la suite du Syndicat des EmployĂ©s. Les archives conservent de nombreux documents attestant de son activitĂ© en tant que trĂ©sorier de la section CFTC – notamment un cahier comptable relevant les versements de cotisations des membres de la section – et de son adhĂ©sion au syndicat jusqu'Ă  la fin. Le dernier document syndical date du 18 octobre 1963 2228-2229. Les vendredi et samedi 6 et 7 novembre 1964 se tint le congrĂšs extraordinaire au cours duquel la tendance de gauche reconstruction », marxiste et autogestionnaire, nĂ©e Ă  la LibĂ©ration et devenue majoritaire dĂšs 1961 au sein de la CFTC, transforma la CFTC en CFDT, syndicat laĂŻc. Simon Jeanjean Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© le mercredi prĂ©cĂ©dent, 4 novembre, Ă  l'Ăąge de 78 ans. Ses filles Monique et GeneviĂšve adhĂ©reront logiquement Ă  la CFDT Le 19 mars 1919... Le 19 mars 1919, Simon Jeanjean rentre Ă  la maison en permission dĂ©finitive. Les Jeanjean habitent au 46 Villa Faucheur, 1 rue des Envierges Paris 20e adresse Ă  deux niveaux le 1 rue des Envierges est la Villa Faucheur », et celle-ci ouvre vers un ensemble de petits appartements. Permission dĂ©finitive, fin de la sĂ©paration et cessation des courriers, cartes postales rĂ©duites Ă  l’état de souvenirs classĂ©s. Contentons-nous, pour le retour du soldat Jeanjean, de cette introduction circonstancielle le 19 mars 1919, Villa Faucheur Paris 20Ăšme. La date d’abord, inoubliable. Dix-neuf mars dix-neuf-cent-dix-neuf vaut bien Quinze-cent-quinze-bataille-de-Marignan. Comment, le narrateur de cette histoire – moi-mĂȘme Jean PĂ©chenart, ne vous dĂ©plaise – pourrait-il se retenir de ramener sa fraise comme on dit vulgairement, ou plutĂŽt d’ajouter sa cerise sur le gĂąteau ? Car justement le 19 mars, c’est mon anniversaire ! NĂ© un 19 mars, jour de la Saint Joseph – d’oĂč mon troisiĂšme prĂ©nom Ă  l’état-civil – de l’an 1950, trente-et-un ans tout juste aprĂšs le retour du soldat Jeanjean, pĂšre de ma marraine laquelle va venir au monde Ă  peine moins d’un an aprĂšs ledit retour, comment pourrais-je ne pas relever cette nouvelle coĂŻncidence ? Note de bas de page 13 À propos de rassemblements, il y a eu aussi cette carte, en dĂ©but 1916, oĂč il s’étonnait en ces termes Comment se fait-il que vous n’ayez pas Ă©tĂ© le 14 jusqu’à la Place de la RĂ©publique voir les Russes, Anglais et Belges ? Ce n’était pourtant pas loin’. On sent une frustration et une colĂšre, sans doute injuste, envers sa femme et ses tantes qui avaient peut-ĂȘtre autre chose Ă  faire que de
 mais au fait, de quoi s’agissait-il? Simon Jeanjean adore les fĂȘtes. Se retrouver en nombre et partager avec des copains, c’est ce qu’il aimait Ă  l’armĂ©e. Complexe de fils unique, peut-ĂȘtre. Non, pas un fĂȘtard au sens de boire et ripailler sans mesure, son plaisir c’est se trouver en compagnie, nombreuse de prĂ©fĂ©rence, et cĂ©lĂ©brer la vie, chanter jouer boire et manger. On se souvient, dans ses cartes postales, avec quel luxe de dĂ©tails il pouvait dĂ©crire la nourriture, casse-croĂ»te ou menus divers et variĂ©s. On se souvient du drame que c’était de ne pas pouvoir assister Ă  la fĂȘte de noĂ«l, Ă  la procession de la FĂȘte-Dieu ou Ă  la FĂȘte de MĂ©nilmontant » 32613. Les anniversaires, avec gĂąteau et cadeaux, faisaient Ă©videmment partie de ces rĂ©jouissances Ă  ne pas manquer. Cette date du 19 mars 19 sera Ă©videmment un anniversaire Ă  cĂ©lĂ©brer par la suite. Imaginons Jeanjean, arrivĂ© le matin mĂȘme Ă  la Gare du Nord, et retrouvant les siens. La joie est grande. N, I, Ni, fini – enfin c’était fini ! Ils elles ont fĂȘtĂ© l’évĂ©nement sans doute, Ă  midi, avec Blanche et les tantes qui ont prĂ©parĂ© quelques bons petits plats et achetĂ© un gĂąteau car il adore ça ses filles me l’ont dit, c’est pour cela qu’on l’appelait papa-gĂąteau. Et puis il a ouvert son courrier, avec plaisir, comme un cadeau, et mis de cĂŽtĂ© pour le soir les journaux auxquels il est abonnĂ©. Il a pris La Libre Parole, a parcouru les titres. Que disait le journal, le 19 mars 19 ? Note de bas de page 14 Lu dans Gallica, base de donnĂ©es en ligne de la BNF. Je choisis La Libre Parole, dont j’aime le titre autant que je dĂ©teste le sous-titre, La France aux Français, suivi d’un point d’exclamation. Dans le numĂ©ro datĂ© du 19 mars 191914, le sous-titre est imprimĂ© en petits caractĂšres, Ă  la suite du nom du fondateur Édouard Drumont. Je me souviens du rĂŽle moteur qu’ils jouĂšrent, Drumont et son journal, au moment de l’Affaire Dreyfus en 1894. Je constate que la une du journal n’a guĂšre changĂ© de forme depuis ses origines. L’auteur de La France juive est mort en 1917, mais pas l’antisĂ©mitisme. La LP, par ailleurs, se rĂ©clame du socialisme ». Simon, lecteur fidĂšle, y Ă©tait sans doute abonnĂ©. Il devait en avoir accumulĂ© des kilos de La Libre Parole, un numĂ©ro par jour, deux Ă  six pages par numĂ©ro. Nous n’en avons trouvĂ© aucun exemplaire dans ses archives, Ă  la diffĂ©rence d’autres titres d’époques plus rĂ©centes. Postulons qu’à la date dont nous parlons ses opinions sont restĂ©es les mĂȘmes, Ă  droite toute, catholique intĂ©griste – il le sera encore – disant et rĂ©pĂ©tant ce que la majoritĂ© disait alors l’Allemagne paiera ! Simon Jeanjean lisait La Libre Parole, je peux bien la lire aprĂšs lui, comme j’avais lu La Porteuse de pain. Six colonnes, c’est le calibre habituel. Deux grandes pages pour cette Ă©dition du 19 mars 19, soit une feuille recto-verso, d’autres jours il y avait quatre pages. De toutes façons il y a de quoi lire. Les gens savent lire, ils sont demandeurs. La presse d’opinion est alors au plus haut – une quarantaine de quotidiens Ă  Paris. Celui-ci coĂ»te dix centimes un kilo de pain en coĂ»te cinquante. En gĂ©nĂ©ral, on commence par lire les titres ainsi que certaines rubriques choisies, quitte Ă  y revenir plus tard pour s’informer plus avant... Lecture du journal On commence en haut Ă  gauche, et ensuite on navigue. La premiĂšre rubrique, sur deux colonnes, s’intitule Choses d’autrefois ! avec un point d’exclamation. Deux colonnes pour le premier article, c’est assez logique ; ce qui me surprend un peu plus, c’est de trouver en tĂȘte une histoire du passĂ©. L’article, signĂ© du sĂ©nateur de la Manche, commence par cette phrase Je crois bien ĂȘtre le seul survivant des otages » de la Commune de 1871 – en tout cas des officiers qui partagĂšrent la captivitĂ© du gĂ©nĂ©ral Chanzy, Ă  la prison de la SantĂ© !... Bref, passons. Balayons d’un Ɠil agile les colonnes de bas en haut et de gauche Ă  droite. C’est un peu comme un puzzle, l’Ɠil lecteur en a l’habitude. En bas Ă  gauche, encore un titre costaud, la LP ne mĂąche pas ses mots Les instituteurs bolcheviks un scandale qui n’a que trop durĂ©. L’affaire semble compliquĂ©e. Les derniers mots de l’article, en bas de la page, ne font pas dans la dentelle Est-ce que ce scandale va durer ?
 Comment se fait-il que le corps mĂȘme des instituteurs ne proteste pas contre l’attitude de ces Ă©tranges collĂšges et ne rĂ©clame pas leur rĂ©vocation ? VoilĂ  un ton musclĂ© qui n’est pas pour dĂ©plaire Ă  Simon Jeanjean, il lui arrivera de s’exprimer lui-mĂȘme de la sorte dans des courriers polĂ©miques
 Ensuite sur la mĂȘme ligne, 2e colonne, se trouve le Billet du matin contre la censure. La lutte contre la censure Anastasie » est un des fondamentaux » de la presse d’opinion de droite comme de gauche voir Le Canard enchaĂźnĂ©. Lecture rapide 
 Les lecteurs de la LP lisent de temps Ă  autre des articles tronquĂ©s, dont une partie
 est remplacĂ©e ou par des blancs ou par la mention X lignes censurĂ©es ». Notre excellent collaborateur Le RenseignĂ© » est la victime ordinaire de ces amputations. Quelles thĂšses exorbitantes soutenons-nous donc ? Nul besoin de prĂ©ciser de quelles thĂšses il s’agit, c’est implicitement le rĂšglement du conflit. 
 Nous ne devons pas ĂȘtre en posture humiliĂ©e devant les plĂ©nipotentiaires du monde. Nous avons le droit de formuler nos conditions dans leur forme dĂ©finitive, non seulement parce que la France, qui n’avait pas voulu la guerre, n’obĂ©it nullement Ă  des appĂ©tits dĂ©sordonnĂ©s, mais Ă  la fois parce que les sacrifices consentis par nous l’emportent sans comparaison possible sur ceux de tous nos AlliĂ©s et parce que nous demeurons la sentinelle avancĂ©e du monde civilisĂ© contre la barbarie allemande. Rien d’étonnant, l’ennemi n° 1 est bien toujours le mĂȘme, et cela n’est pas prĂšs de changer. 
 Que nous rĂ©clamions la sĂ©curitĂ© sur le Rhin, le versement d’une indemnitĂ© de dix milliards [etc. etc.], ce n’est pas seulement notre droit, c’est notre devoir 
 La pĂ©roraison est majestueuse Est-ce que, si le gouvernement conserve encore quelque bon sens, il n’aperçoit pas que nos plĂ©nipotentiaires auraient grand bĂ©nĂ©fice Ă  s’appuyer sur les manifestations non Ă©quivoques de l’opinion publique, dans les Chambres et dans la Presse ? Le Billet du matin » nous ramĂšne Ă  l’actualitĂ© la plus brĂ»lante la ConfĂ©rence de Paris. Le titre ne le disait pas mais ce n’est pas une surprise. On n’en lira pas beaucoup plus dans un premier temps. Juste un coup d’Ɠil sur les titres suivants Échos La grande Association catholique des Chevaliers de Colomb collabore trĂšs Ă©troitement avec le gouvernement Ă  la reprise de la vie Ă©conomique
 Menus propos
 Le mystĂšre de Fresnes
 Pour nos soldats suite de brĂšves qu’on trouve dans chaque numĂ©ro
 Tiens, sur deux colonnes en haut Ă  droite, encore un titre accrocheur Comment un syndicat allemand utilise les produits volĂ©s en Belgique et en France 
 DĂ©cidĂ©ment on peut compter sur les Boches pour... Dommage que les braves gens d’outre-Rhin ils existent, Simon les a rencontrĂ©s restent invisibles... L’article suivant n’est pas un scoop pour Simon Jeanjean Une confĂ©dĂ©ration internationale basĂ©e sur les principes chrĂ©tiens. Il s’agit d’établir une coordination entre les mouvements syndicaux des pays adhĂ©rents. Le siĂšge sera Ă  Bruxelles. Vient ensuite un article Ă  nouveau trĂšs critique sur le traitement des affaires internationales ce qui n’incline pas Ă  l’optimisme Autour de la ConfĂ©rence La Ligue des Nations ne sera-t-elle qu’une plaisanterie ?. LĂ  encore, un coup d’Ɠil rapide jusqu’à la conclusion ...Nous acceptons la rĂ©alitĂ© de la SociĂ©tĂ© des Nations Ă  condition qu elle soit une force sĂ©rieuse et vivante. Nous ne voulons mĂȘme pas le mot de Ligue des Nations si ce mot ne dĂ©signe que le vide. SignĂ© Le RenseignĂ©. Je ne regrette pas ma lecture. J’aime Ă  lire ainsi en quelque sorte par-dessus son Ă©paule, Ă  revenir Ă  ce 19 mars d’il y a un siĂšcle. Le journal du jour, aussi partial soit-il, nous y ramĂšne au plus prĂšs. Et je ne suis pas fĂąchĂ©, aprĂšs tout, d’affiner un peu l’opinion simpliste qui Ă©tait la mienne au sujet de cet organe de presse. J’apprĂ©cie, mĂȘme si je ne la partage pas, cette conviction forte qui l’anime et qui se fait rare aujourd’hui. Je constate que tous les articles exprimant un point de vue sont signĂ©s, soit d’un nom complet, soit d’initiales probablement transparentes. Je constate qu’on trouve lĂ  non seulement une phrasĂ©ologie univoque, mais aussi un suivi sĂ©rieux de l’actualitĂ© politique. Ainsi de la rubrique suivante, la derniĂšre de la premiĂšre page et dĂ©bordant sur la deuxiĂšme, intitulĂ©e À la Chambre et pourvue ensuite d’intertitres indiquant les sujets. C’est bref mais informatif... ...Pincez-moi, je rĂȘve ! Suis-je en train de faire l’éloge de ce torchon anti-rĂ©publicain ?... Tournons la page. À la Chambre est logiquement suivi de Au SĂ©nat. Ensuite c’est un vrai capharnaĂŒm encarts publicitaires, culture, sports, courtes dĂ©pĂȘches alternent avec les articles succĂ©dant Ă  ceux de la premiĂšre page, sans oublier, en pied de page et sur toute largeur, le feuilleton Ă  suivre. Tout cela, mis bout Ă  bout, donne un inventaire Ă  la PrĂ©vert oĂč l’Ɠil exercĂ© du lecteur Jeanjean mĂȘme avec binocles slalome habilement, prĂ©levant en vitesse ce qui l’intĂ©resse. [Au SĂ©nat, Le travail de nuit des boulangers comme l’a dit Lacordaire il y a des cas oĂč c’est la libertĂ© qui opprime, et c’est la loi qui affranchit »  Informations parlementaires l’enquĂȘte sur la mĂ©tallurgie
 Pour rester JEUNE, crĂšme Simon, chaque jour sur la peau mouillĂ©e
 La ConfĂ©rence de la paix M. Lloyd George retenu par ses collĂšgues – Revendications fĂ©minines tiens, il faudra lire cela de plus prĂšs
 Le Roi George reçoit les syndicalistes Thomas et Brownlie
 Le gouvernement d’Alsace-Lorraine M. Jonnart n’est pas encore nommé  La guerre au BolchĂ©visme victorieuse offensive lithuanienne – Victoire des volontaires russes – La mobilisation en SibĂ©rie j’imagine des correspondants Ă  la Jules Verne, tels Alcide Jolivet et Harry Blount dans Michel Strogoff, tĂ©lĂ©phonant tous les jours... A la Haute Cour M. Caillaux dit tout le bien qu’il a fait Ă  la France !... Les expositions
 La canonisation de Jeanne d’Arc
 Le comte Della Torre adhĂšre au CongrĂšs des syndicats chrĂ©tiens bis, dĂ©jĂ  vu en page une
 L’impĂŽt sur le revenu
 Suites de bronchites
 Les sports cyclisme les Six heures de Bruxelles... Bulletin financier valeurs boursiĂšres totalement incertaines
 DĂ©mobilisation annonce commerciale
 Spectacles ce qui se joue dans les grandes salles parisiennes
 CrĂ©dit commercial de France
 Jouvence de l’AbbĂ© Soury
 Gouttes de Colonies de Chandron
 Pour nos jardins 2 col.
 Vente de produits chimiques et pharmaceutiques
] Puis Simon laisse le journal de cĂŽtĂ©. Ce sera un plaisir, ce soir, Ă  la veillĂ©e, lorsque les filles seront couchĂ©es, de le reprendre tranquillement pour complĂ©ter sa lecture, puis de bouquiner encore un petit moment, s’il n’est pas trop fatiguĂ©. Il lira de plus prĂšs ce qu’il n’a fait que parcourir, et puis le feuilleton bien sĂ»r. En ce moment c’est Par l’épouvante ! de L. Gastine. Il savourera alors pleinement le plaisir d’ĂȘtre enfin lĂ , rentrĂ© chez lui, Villa Faucheur
 Villa Faucheur Note de bas de page 15 Jules et Jim. Note de bas de page 16 Robert Bober, On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux, 2010, 288 p. Citation p. 107. C’est un bel endroit la Villa Faucheur, un quartier dans le quartier. On y entre en passant sous un grand portail, avec arc en plein cintre, ouvrant sur une impasse. Les enfants peuvent jouer dans la rue intĂ©rieure. Les gens s’y croisent, on cause, on se connaĂźt. Jadis c’était le village de Belleville belle vue ». C'est un lieu pittoresque, oĂč plus tard viendront s’installer les artistes. On y tournera des films. J'ai promenĂ© mon regard sur les devantures allumĂ©es, le bistrot de Nadine accolĂ© Ă  la Villa Faucheur, la Villa Castel un peu plus loin, visible dans le film15 de François Truffaut, Ă©crira Robert Bober, dans On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux16. Du temps des Jeanjean il y avait des vignes sur le coteau exposĂ©s plein sud, au bord des rues Piat et des Envierges. Balcon avec vue sur Paris, point culminant comme Montmartre. C’est bourrĂ© de populo, Belleville, de gens venus d’un peu partout... Note de bas de page 17 Tania da Rocha Pitta, Belleville, un quartier divers, SociĂ©tĂ©s, n°97, 2007-3, p. 39-52. Note de bas de page 18 Rappel le Parc de Belleville fut amĂ©nagĂ© dans les annĂ©es 80, soixante ans plus tard. Quelles transformations n’a-t-il pas connues ce village, puis ce quartier de Belleville-MĂ©nilmontant ? AprĂšs l’époque des monastĂšres qui cultivaient les vignes est venue l’époque des guinguettes – oĂč l’on buvait le pinard local, mais aussi tout ce qu’on voulait d’autre – puis celle de la Commune, et enfin maintenant celle des immigrĂ©s. Et depuis l’émigration s’est diversifiĂ©e, le quartier accueille des artistes et toutes sortes de populations mĂ©langĂ©es. Cela lui donne aujourd’hui son image de ville cosmopolite oĂč ces diffĂ©rentes personnes forment des tribus selon leurs cultures. Telle est la conclusion rĂ©capitulative d’un article sur Belleville paru en 2007 dans la revue SociĂ©tĂ©s17. J’y dĂ©couvre un nouvel aspect qui m’avait Ă©chappĂ© du monde oĂč vĂ©curent les Jeanjean. RĂ©fugiĂ©s venus chercher asile une quinzaine d’annĂ©es plus tĂŽt on peut le dire comme ça, Simon avec ses tantes Ă  la suite de son pĂšre ont atterri lĂ  oĂč il fallait bien, faute de ressources, parmi des milliers d’autres dans leur cas, dans les mĂȘmes quartiers populaires, dĂ©shĂ©ritĂ©s, surpeuplĂ©s, et dans les mĂȘmes conditions prĂ©caires. À la date oĂč nous sommes, en mars 1919, les Jeanjean devront attendre encore pour ĂȘtre enfin relogĂ©s, comme bien d’autres dans leur cas, dans un logement plus vaste. Et encore, si ce n’était que le nombre de piĂšces. Pour tout dire, l’ancien village viticole, juste Ă  cĂŽtĂ© sur l’emplacement du futur parc de Belleville18, Ă©tait alors notoirement insalubre, et tout le voisinage Ă©tait dans un triste Ă©tat. Il se trouve justement que ce sujet est abordĂ© dans la Libre Parole de ce 19 mars. Revenons-y avec lui. La journĂ©e a passĂ© Ă  toute vitesse chez les Jeanjean, en petites retrouvailles, fragments de projets et menus ajustements pour les jours Ă  venir. La nuit est tombĂ©e, le quartier a trouvĂ© un semblant de calme, Simon reprend sa lecture Ă  la lueur d’une lampe Visseaux... Note de bas de page 19 L’auteur de l’article prend prĂ©texte de l’Affaire Cottin pour lĂącher ses chiens. L’intĂ©rĂȘt reste vif dans l’opinion depuis la tentative d’assassinat de Georges ClĂ©menceau, prĂ©sident du Conseil, par le jeune anarchiste Émile Cottin. C’était un mois plus tĂŽt exactement, le 19 fĂ©vrier 1919. L’enquĂȘte visant Ă  dĂ©terminer, comme il se fait toujours en pareil cas, si Cottin avait agi seul ou en lien avec une organisation terroriste, et de quelle ampleur, avait dĂ©terminĂ© la perquisition chez l’instituteur Loriot, dĂ©chaĂźnant une gĂ©nĂ©ralisation un peu facile et une diatribe contre cette engeance des instituteurs extrĂ©mistes, prĂ©tendus dangereux pour nos chĂšres tĂȘtes blondes. AprĂšs lecture rapide de l’article concernant Les instituteurs bolcheviks » – titre qui pue Ă  plein nez la chasse aux sorciĂšres, et c’est en effet bien la cas19 – gageons que Simon Jeanjean se sera informĂ© sur les dĂ©bats de l’AssemblĂ©e Nationale, dans la rubrique intitulĂ©e À la Chambre ». Il s’y mĂšne alors un dĂ©bat qui, entre autres populations parisiennes prĂ©caires requĂ©rant une action de l’État, concerne de prĂšs la famille Jeanjean. La question annoncĂ©e par le titre est celle des fortifications de Paris » couramment nommĂ©es les fortifs » – dĂ©bat ardu et encore loin d’aboutir si l’on en croit ce bref rapport Au cours de sa sĂ©ance du matin la Chambre a continuĂ© la discussion du projet relatif au dĂ©classement et Ă  la dĂ©molition des fortifications de Paris. M. l’abbĂ© Lemire intervint longuement, mais vainement, pour rĂ©clamer le maintien aux zoniers des emplacements qu’ils occupent, et la non-rĂ©trocession Ă  la Ville de terrains qui sont la propriĂ©tĂ© de l’État 
 On a un peu oubliĂ© l’abbĂ© Lemire. Plus prĂšs de nous on se souvient, siĂ©geant Ă  l’assemblĂ©e nationale, de l’abbĂ© Pierre bien sĂ»r, ou du chanoine Kir. L’abbĂ© Lemire Ă©tait dĂ©putĂ© du Nord depuis 1893 et maire d’Hazebrouck depuis 1914. On le voit, au cours de cette sĂ©ance du 18 mars, mouiller sa chemise ou plutĂŽt sa soutane une fois de plus au service des plus pauvres, prĂȘtant sa voix Ă  ceux qui n’en ont pas. Cette fois c’étaient les malheureux habitants de la Zone », appelĂ©s ici les zoniers. La Zone a comptĂ© jusqu’à 30 000 habitants – des multitudes de familles laissĂ©es pour compte, sans Ă©ducation, abandonnĂ©es aux affres de la pauvretĂ©, maladie et dĂ©linquance. Maintenant on parle des zonards, oubliant un peu cette Zone-lĂ , en bordure de Paris, occupĂ©e par des bidonvilles avant la lettre on disait des taudis comme on en voit souvent aux abords des grandes mĂ©tropoles. Il y a urgence, en ce dĂ©but de XXe siĂšcle, Ă  rĂ©nover cette zone qui jouxte notamment Belleville, et Ă  mettre en Ɠuvre un plan de relogement des populations habitant les quartiers insalubres. Les Jeanjean en font partie, ils sont Ă©ligibles pour ĂȘtre relogĂ©s. Ils ne sont pas des zonards, ils n’habitent pas un taudis, mais leur quartier est concernĂ©. Note de bas de page 20 Un dĂ©cret sur la zone de servitude militaire du 19 mars 1925 prĂ©voit le rattachement Ă  Paris des territoires de l'ancienne zone non ĂŠdificandi. Cette annexion est rĂ©alisĂ©e en trois Ă©tapes secteurs de Boulogne, Issy-les-Moulineaux, Malakoff, Vanves, Montrouge et Gentilly en 1925 dĂ©crets du 3 avril 1925, secteurs d'Ivry-sur-Seine, de Neuilly-sur-Seine, du Kremlin-BicĂȘtre, de Charenton-le-Pont et de Saint-MandĂ© en 1929 dĂ©crets du 18 avril 1929 et secteurs de Levallois-Perret, Clichy, Saint-Ouen, Saint-Denis, Aubervilliers, Pantin, Le PrĂ©-Saint-Gervais, Les Lilas, Bagnolet et Montreuil en 1930 dĂ©crets du 27 juillet 1930. La Zone Ă©tait situĂ©e, Ă  peu de choses prĂšs, sur l'emplacement anciennement occupĂ© par les bastions de l'enceinte fortifiĂ©e construite par Thiers en 1844 – plus prĂ©cisĂ©ment sur une bande de terre de 250 mĂštres en avant des bastions, zone classĂ©e et donc non constructible. D’oĂč le projet relatif au dĂ©classement et Ă  la dĂ©molition des fortifs » Ă©voquĂ© dans la Libre Parole. Pour en revenir au dĂ©bat, on voit l’abbĂ© Lemire rĂ©clamer le maintien aux zoniers des emplacements qu’ils occupent. Il s’agit d’une mesure immĂ©diate rĂ©gularisation d’un Ă©tat de fait, ne prĂ©jugeant en rien de la politique future d’assainissement et de relogement. Encore un mois, et les fortifications de Paris seront dĂ©classĂ©es par la loi du 19 avril 191920 pour ĂȘtre dĂ©molies peu aprĂšs par la suite, c’est sur ces terrains, intĂ©grĂ©s entre-temps Ă  la ville de Paris, que sera construit le boulevard pĂ©riphĂ©rique. Note de bas de page 21 Louis-Ferdinand CĂ©line, Voyage au bout de la nuit, Gallimard Folio, p. 422. On parlait alors d’état prĂ©-social » pour qualifier les zonards. Plus tard on les appellera le quart-monde ». Louis-Ferdinand CĂ©line, dans Voyage au bout de la nuit, voit dans la Zone, en 1920, cette espĂšce de village qui n'arrive jamais Ă  se dĂ©gager tout Ă  fait de la boue, coincĂ© dans les ordures et bordĂ© de sentiers oĂč les petites filles trop Ă©veillĂ©es et morveuses, le long des palissades, fuient l'Ă©cole pour attraper d'un satyre Ă  l'autre vingt sous, des frites et la blennorragie’21. La misĂšre y est si grande, dĂ©pourvus comme ils sont, les zonards, a priori de tout – non seulement de richesse et de biens matĂ©riels, mais tout autant ou plus encore des autres biens nĂ©cessaires, Ă©ducation, moralitĂ©, culture et sociabilitĂ© – que leur relogement mĂȘme ne se fera jamais simplement. Enfin, d’une façon ou d’une autre les choses sont en train de bouger du cĂŽtĂ© de Belleville et de MĂ©nilmontant. GrĂąces en soient rendues Ă  l’infatigable AbbĂ© Lemire et aux artisans convaincus de cette politique sociale. Ce n’est pas Ă  eux qu’on ira reprocher les retards pris et les erreurs commises par la suite. PlutĂŽt aux bourgeois craintifs et bĂ©ni-oui-oui qui n’ont cessĂ© de dire non-non, ainsi qu’à ses collĂšgues de l’Église. La palme Ă  l’évĂȘque de Lille, qui non content de refuser Ă  l’abbĂ© l’autorisation de se prĂ©senter aux Ă©lections en 1913 – suite Ă  quoi Lemire se trouva interdit de messe et de sacrements – fit interdiction aux prĂȘtres de donner l’absolution aux lecteurs du Cri des Flandres, le journal créé pour soutenir son action. Comme s’il Ă©tait en son pouvoir, au petit Ă©vĂȘque de Lille, d’envoyer les gens en enfer ou au paradis. Jules Lemire fut d’ailleurs rĂ©intĂ©grĂ© ensuite dans les ordres et renommĂ© abbĂ©, Ă  la demande du pape BenoĂźt XV ; l’évĂȘque de Lille a dĂ» en avaler sa mitre. Au demeurant l’abbĂ© Lemire reste aux yeux de la postĂ©ritĂ© l’auteur d’une Ɠuvre sociale et parlementaire importante. PĂšre des Jardins ouvriers, Ă  travers la Ligue française du coin de terre et du foyer qu’il fonda en 1896, maire de Hazebrouck Ă©lu en 1914 puis rĂ©parateur, en mieux, des destructions de la guerre, il fut l’initiateur de bien des rĂ©formes durables du moins on l’espĂšre – repos hebdomadaire dominical, allocations familiales, rĂ©glementation de la durĂ©e du temps de travail, notamment du travail de nuit – et artisan de la crĂ©ation d’un ministĂšre du travail. Mais il se fait tard Ă  la Villa Faucheur. Blanche est allĂ©e se coucher. Vivement qu’on trouve de quoi se loger ailleurs, pense Simon. Surtout si la famille vient Ă  s’agrandir, un petit frĂšre ça ne ferait pas de mal 
ou mĂȘme une petite sƓur. Il plie le journal, le pose sur la pile en cours, Ă©teint la lampe. Demain sera un autre jour comme on dit. Et commencera une nouvelle vie
 + GeneviĂšve, + Monique = la famille est au complet C’est moins d’un an plus tard, deux semaines avant le dix-neuf mars, qu’arriva un des Ă©vĂ©nements les plus considĂ©rables de cette histoire. Je veux parler de la naissance de ma marraine Mme et M. Blanche et Simon Jeanjean, demeurant au 46 Villa Faucheur, 1 rue des Envierges, Paris XXe, Melles Marie-Denise et Madeleine Jeanjean et adjoignons-leur, car elles le mĂ©ritent bien Melles CĂ©lestine, Christine [ou Lucie] et Christine [ou Pauline] Jeanjean ont le plaisir de vous annoncer la naissance, le 2 mars 1920, de leur fille, sƓur et petite-niĂšce GENEVIÈVE. Une fille, encore, la troisiĂšme. On imagine la dĂ©ception de Simon. DĂ©ception ou rĂ©signation fataliste, Ă  la longue il a fini par s’y faire. Et puis non, rĂ©signation non plus, ce n’est pas son genre, de se rĂ©signer Ă  quoi que ce soit. Alors ce fut bien du bonheur, tant qu’à faire, de voir arriver cette troisiĂšme qui jouera avec les deux autres, qu’elles auront plaisir Ă  pouponner. Une bande de filles, ce n’est pas mal non plus. Et avançons maintenant, passons quatre annĂ©es encore. Enfin voilĂ , dit Monique dans l’interview, Ginette est nĂ©e en 20, moi je suis nĂ©e en 24... Y a rien de spĂ©cial entre deux
 Rien de plus Ă  dire Monique va naĂźtre en 1924, le 14 fĂ©vrier, et la petite tribu sera au complet. On aura la photo dĂ©finitive, celle qui trĂŽnait au salon, Ă  Lardy, derriĂšre les deux vieilles dames, auprĂšs de celle des deux parents ĂągĂ©s et face Ă  la tĂ©lĂ©. La lĂ©gende prĂ©tend que Monique aurait Ă©tĂ© une erreur », qu’elle n’était pas prĂ©vue. Ce sont elles qui le disent, Monique et GeneviĂšve, dans l’interview. Admettons que Monique ait Ă©tĂ© une sorte d’ajout, de post-scriptum accidentel... qu’importe, sans elle l’équipe n’aurait pas Ă©tĂ© complĂšte. La photo n’existerait pas, les Jeanjean ne seraient pas ce qu’elles furent. TrĂšs belle photo oĂč l’on voit les quatre filles du soldat Jeanjean en ordre croissant de taille, de gauche Ă  droite, en forme de flĂ»te de Pan ou Ă  la façon des Dalton dans les albums de Lucky Luke. 1407. La photo a Ă©tĂ© prise en 1925 ou 26. Un beau matin les Jeanjean ont fait ce qui ne se fait plus beaucoup de nos jours ils ont coiffĂ© les filles, ont habillĂ© les grandes de jolies robes, les ont aidĂ©es Ă  se pomponner, Ă  se coiffer, et tout le monde s’est rendu au studio Lenoir, 11 rue Piat, Ă  deux pas de la Villa Faucheur. Ainsi faisait-on dans les familles. Rares Ă©taient les particuliers qui avaient des appareils-photo, cela ne leur serait mĂȘme pas venu Ă  l’idĂ©e de rivaliser avec les professionnels. On prenait rendez-vous avec eux comme avec les mĂ©decins. Les Jeanjean l’ont fait souvent. Les filles ont toutes Ă©tĂ© fixĂ©es sur pellicule dĂšs qu’elles ont pu se tenir assises ; le photographe les faisait trĂŽner sur une peau de mouton, c’était l’unique photo qu’on avait du bĂ©bĂ©. Certaines ont Ă©tĂ© insĂ©rĂ©es dans l’album noir, cĂŽtoyant de belles photos Ă  monture cartonnĂ©e faites Ă  Metz. Il y a eu aussi Mulot, le photographe du mariage en 1912, le photographe de la Bastille ». Et puis il y a les photos-cartes, nombreuses, Ă  croire que Simon en faisait faire Ă  chaque permission. La plus photographiĂ©e est Denise, la premiĂšre. Note de bas de page 22 Il y a encore un studio Lenoir de nos jours, rue du Faubourg St Denis, c’est sans doute la mĂȘme famille. Le studio Lenoir Ă©tait Ă  deux pas de la Villa Faucheur, la rue Piat donnant dans la rue des Il-elles y sont ensemble, tous les six. Bien habillĂ©es comme de juste, elles se sont mises en ligne, suivant les instructions, devant le dĂ©cor en carton et le rideau, face Ă  l’appareil Ă  soufflet montĂ© sur son trĂ©pied. Le photographe leur a tout expliquĂ©, leur a demandĂ© de regarder sa main droite, lĂ , levĂ©e sur le cĂŽtĂ© ou, peut-ĂȘtre, de regarder leur papa, postĂ© Ă  l’endroit ad hoc, coucou les filles, et surtout de ne plus bouger dĂšs qu’il le leur demanderait. Puis il s’est cachĂ© sous le drap noir et a dit Attention ne bougez plus. Il a fallu s’y reprendre Ă  plusieurs fois, la petite Monique ne tenait pas en place, sa maman a dĂ» lui courir aprĂšs trois ou quatre fois pour essayer de la remettre dans le cadre en espĂ©rant qu’elle s’y tienne au moins quelques secondes. Il y a un autre essai moins flatteur 5122 oĂč Madeleine louche visiblement. C’était autre chose qu’un simple Photomaton. Note de bas de page 23 Texte Ă  paraĂźtre dans les Cahiers Robert Margerit, n° XXVI, 2022. J'imagine trĂšs bien cette scĂšne. Elle se relie dans ma mĂ©moire Ă  une autre, beaucoup plus rĂ©cente. Nous sommes en 2008. Je suis venu passer le week-end de la Toussaint Ă  Lardy chez Monique et GeneviĂšve, ĂągĂ©es de 88 et 92 ans. J'y ai retrouvĂ© Magali. Nous passons quelques moments agrĂ©ables avec ces deux vieilles dames flageolantes qui ne savent plus quel jour on est. La plus fatiguĂ©e est Monique, elle se dĂ©place avec l'aide d'un dĂ©ambulateur, seule sa voix est restĂ©e haute et claire. Elles ne sortent plus de la maison. Mais elles ont fait une exception cette fois. Monique tenait absolument Ă  faire mettre Ă  jour sa carte d'identitĂ© pour pouvoir voter. Il fallait donc trouver un photomaton pour obtenir une photo rĂ©cente. Ce fut une expĂ©dition Ă©pique, principalement pour Monique. J'ai racontĂ© ce week-end mĂ©morable dans une sorte de nouvelle intitulĂ©e Les DerniĂšres des On peut remercier M. Lenoir pour cette trĂšs belle photo. On y lit chacune des filles Jeanjean comme Ă  livre ouvert. Denise Ă  droite, le regard assurĂ©, grande sƓur heureuse et fiĂšre Ă  sa place d’aĂźnĂ©e. Madeleine Ă  ses cĂŽtĂ©s, toute douceur, en retrait. Et les deux autres que je connais et reconnais bien ici, GeneviĂšve et Monique. Monique, avec sa bouille ronde et ses cheveux bouclĂ©s, c’est un beau bĂ©bĂ©. Ses parents en sont tellement fiers qu’ils l’ont prĂ©sentĂ©e – et elle a sans doute Ă©tĂ© primĂ©e – Ă  un concours du plus beau bĂ©bĂ©, comme le laisse entendre la photo de groupe lĂ©gendĂ©e Dispensaire Marguerite Marie – concours, juillet 1925 » 1438. C’est en 1925, en effet, qu’eut lieu le premier concours BĂ©bĂ© Cadum. Des quatre filles, c’est elle Monique qui ressemble le plus Ă  Simon qui dĂ©jĂ  ne ressemblait Ă  personne de connu dans sa famille et donc sans doute Ă  sa mĂšre inconnue. Elle ne tient pas en place, Monique, toujours en activitĂ©, dĂ©jĂ  toute petite et cela ne changera pas ensuite, avec cette voix de mezzo-soprano qu’elle avait, sonore et ronde comme elle. Erreur imprĂ©vue c’est possible, les parents n’ont pas cachĂ© qu’ils ne s’attendaient pas Ă  cette grossesse et Ă  cette naissance-lĂ , c’était la fable de la famille. Ce qui est certain c’est que son pĂšre Ă©tait en adoration devant elle. T’étais la chouchoute !, dit Ginette dans l’interview. On ne sera pas Ă©tonnĂ© de voir le papa toujours attentif derriĂšre elle, quand elle sera grande, l’assistant lors de ses premiers dĂ©mĂȘlĂ©s professionnels. 1438 GeneviĂšve, maintenant. Pour parler d’elle, ma marraine, les mots qui me viennent d’abord Ă  l’esprit sont ceux-lĂ  mĂȘme par lesquels elle Ă©voquait son pĂšre C’était quelqu’un ! ». Voyez ce regard, cette petite moue, ce lĂ©ger retrait Ă  la diffĂ©rence des deux aĂźnĂ©es qui se prĂȘtent au jeu de la photo sans rĂ©serve. Voyez-la, avec son nƓud sur la tĂȘte. On lui a peut-ĂȘtre demandĂ© de l’enlever, mais vous pouvez toujours essayer de la contraindre celle-lĂ , ou de venir marcher sur ses plates-bandes. Je n’aurais pas soupçonnĂ© ce trait de caractĂšre, c’est elle qui me l’a avouĂ© au fil de ses rĂ©cits familiaux, exemples Ă  l’appui. Moi j’étais plutĂŽt sensible Ă  sa gentillesse, Ă  ses attentions. À sa voix feutrĂ©e, chantante, ce allĂŽĂŽĂŽ » montant, en rĂ©ponse aux appels tĂ©lĂ©phoniques, et plus tard aussi Ă  quelques dĂ©faillances, Ă  une santĂ© fragile dont j’avais une vague idĂ©e, qui lui avait fait prendre une retraite un peu anticipĂ©e. Elles ont vite fait Ă©quipe toutes les deux, avec sa petite sƓur, formant tandem au sein de la famille. Les deux autres Ă©taient un peu plus loin, ce qui s’est confirmĂ© quand elles sont sorties du jeu, peu Ă  peu puis prou, l’une pour raison de santĂ©, l’autre cessant de frĂ©quenter le monde. La famille Jeanjean, pour moi, outre les parents que je n’ai pas connus trĂšs longtemps, c’était Monique-et-GeneviĂšve. DiffĂ©rentes et complĂ©mentaires, elles assumaient des rĂŽles bien Ă©tablis au sein de leur mĂ©nage Ă  deux. Monique avait la voix la plus haute. Mais l’aĂźnĂ©e, la chef », c’était toujours Ginette. On n’aurait pas supposĂ© pareille allĂ©geance de la cadette, Ă  en juger d'aprĂšs son air dĂ©cidĂ©, ses maniĂšres Ă©nergiques. Mais c’était GeneviĂšve qui conduisait la voiture. Monique avait passĂ© le permis mais elle ne s’en servait plus. En bonnes parisiennes, elles prenaient les transports en commun pour la vie courante, et sortaient la voiture au moment des vacances garĂ©e oĂč, au fait ? Je ne sais plus. Mais je me souviens que par la suite en des temps plus rĂ©cents c’était elle seule qui conduisait. Elle n’avait jamais eu d’accident, et en Ă©tait assez fiĂšre. Les parents, eux, n’avaient pas le permis. Je me demande comment on avait bien pu s’organiser pour le voyage en ArdĂšche, en cinquante-six ou cinquante-sept. On l’a fait en voiture, j’en suis sĂ»r, c’est GeneviĂšve qui conduisait et les parents Ă©taient du voyage. Nous avions fait Ă©tape en route, quelque part Ă  mi-chemin. Mais Ă  cinq dans la voiture cela aurait fait beaucoup, Monique ne devait pas ĂȘtre avec nous. Le tandem n’était pas permanent heureusement. Reste la voiture, que GeneviĂšve aimait tant conduire. La voiture symbole, qu’on le veuille ou non, d’indĂ©pendance et de libertĂ©. Mais je m’égare un peu. Revenons aux annĂ©es 20. La famille est au complet, et vogue la galĂšre, ainsi soit-il.
DĂšsl'Ăąge de sept ans, exercices d'introspection et de dĂ©tente font sens pour l'Ă©quilibre psychologique de nos chĂšres petites tĂȘtes blondes. Cette dĂ©tente passe Ă©galement par la culture.
E-motion Ă©nergie en mouvement,qui lorsqu’elle n’a pas pu ĂȘtre accueillie un jour, reste tourmentĂ©e et bloquĂ©e dans le corps et l’ñme de Ă©motions ColĂšre, Joie, Tristesse et Peur sont naturelles et saines lorsqu’elles ont correctement exprimĂ©es et au bon endroit Nous retrouvons des comportements de colĂšre chez les animaux lorsqu’il s’agit de dĂ©fendre son territoire et dĂ©fendre sa vie et celle du clan. La tristesse quant Ă  elle nous est utile pour faire le deuil, se sĂ©parer de l’objet ou de la personne aimĂ©e, et nous permettre de passer Ă  autre chose. La peur quant Ă  elle peut nous sauver la Vie, avec fuir ou se tĂ©taniser, rĂ©flexe archaĂŻque de survie. La Joie est notre Ă©tat d’ĂȘtre naturel lorsque nous sommes en harmonie quelle autre Ă©motion nous empĂȘche d’y accĂ©der ?Maintenant que nous ne sommes plus que des animaux, mais des ĂȘtres humains bien-pensants, le souci commence lĂ  avec le mental et le conditionnement ce qu’il conviens de montrer dans notre sociĂ©tĂ© bien-pensante, de faire ou ne pas faire pour ĂȘtre accepter ou exclus si je ne m’y conforme pas. En rĂ©sumĂ© comment rĂ©agir au stimulus avec la bonne conditionnement commence tĂŽt dans nos Vie avec les attentes conscientes et inconscientes de nos parents, pĂšre et mĂšre, de nos proches, amis et sociĂ©tĂ© dans laquelle nous vivons. Et pour recevoir l’Amour et l’acceptation dont nous avons tous besoin pour se dĂ©velopper d’abord Ă©tant enfants et combler notre besoin d’appartenance une fois adulte
Nous allons mourir a notre partie libre et sauvage pour s’adapter au systĂšme en place question de survie. Et d’ĂȘtre parfaitement adaptĂ© Ă  un systĂšme malade, c’est la crise assurĂ©e
 Voyons d’un peu plus prĂšs quelques mĂ©canismes du conditionnement Pour cela il convient de dĂ©finir un peu mieux ce que nous sommes Nous sommes faits de chair et d’os, nous avons un corps, et nous ne sommes pas que cela. Ce corps est habitĂ© par une conscience, certains appellerons cela l’ñme, l’énergie de Vie, ou le Divin en nous
 Moi je parlerai de conscience et vous pouvez remplacer ce mot par celui de votre se trouve que la conscience du nourrisson, est beaucoup plus grande que son petit corps Ă  la naissance et aprĂšs
il est sensible Ă  TOUT ce qui se passe chez sa maman il n’a pas encore de conscience individuelle et se fond dans la mĂšre et dans son environnement proche appartement, maison, ambiance et atmosphĂšre du lieu. Il sait parce qu’il ressent profondĂ©ment son environnement et fait corps avec plus tard avec le langage vient une premiĂšre contraction de la conscience Ă  force de nommer, ceci est une chaise, cela une table, et ce corps c’est toi 
 et se l’entendre rĂ©pĂ©ter des centaines de fois. Alors la conscience commence Ă  se densifier pour n’habiter que ce petit corps d’ĂȘtre humain c’est pas confortable pour une Ăąme qui viens d’un monde d’instantanĂ©itĂ© ou le temps et l’espace n’existent pas comme nous le reprĂ©sentons.Puis petit enfant deviendra grand et connaĂźtra inĂ©vitablement la souffrance, et fera l’expĂ©rience du rejet, de l’abandon, trahison, impuissance, incomprĂ©hension, humiliation
 les blessures du cƓur, qui feront flĂ©trir notre Ăąme Ă  nouveau
 Et par question de survie, cette conscience choisira de ne plus ressentir, car cela fait trop mal et viendra se rĂ©fugier dans la tĂȘte avec un mental fort et solide. Ainsi armĂ© de bouclier, cĂŽte de maille et casque, c’est pratique pour ne plus ressentir les coups, les douleurs et les bleus de l’ñme de ce bas monde
tout du moins en pĂ©riode de stress
 mais quand cela fait des annĂ©es voir des dĂ©cennies que j’ai coupĂ© avec le ressenti, un jour je me rĂ©veil et me rends compte que la Vie est fade , car si je me coupe d’une Ă©motion car jugĂ©e inacceptable, douloureuse ou mĂȘme nĂ©gative, je me coupe de toutes les Ă©motions
 La Joie, l’Amour et la Vie. Suis-je devenu un mort vivant ? Pourrait-on se demander ce sujet j’aime la lecture du Chevalier Ă  l’armure rouillĂ©e
 et je la recommande, ainsi que les 4 accords ToltĂšques de Don Miguel ce n’est pas fini, car pour ĂȘtre bien Ă©duquĂ© petit enfant ira Ă  l’école. Et qu’apprend-t-on Ă  l’école obligation du masculin, interdiction du fĂ©minin. Je m’explique, pour rĂ©ussir dans la vie, il me faut faire des hautes Ă©tudes cerveau gauche masculin, ĂȘtre le meilleur compĂ©tition, masculin pour savoir gĂ©rer, planifier, organiser, et espĂ©rer avoir un gros compte en banque rĂ©fĂ©rence externe, donc masculin, avoir des gros muscles et une grosse voiture/maison etc
Oui ce n’est pas Ă  cette Ă©cole que j’ai appris Ă  prendre le temps, prendre soin, recevoir, se ressourcer, se rĂ©gĂ©nĂ©rer, ĂȘtre crĂ©atif, recevoir, intuiter, le fĂ©minin de l’ĂȘtre quoi. ConsĂ©quences je sors de mes Ă©tudes avec une conscience focalisĂ©e dans le cerveau gauche masculin, et un mental fort qui s’oppose Ă  ressentir. Et voilĂ  comment ma conscience habite une toute petite partie de mon ĂȘtre
 quel gĂąchis !Et pourtant tous les grands sages de cette planĂšte vous le diront, nous avons tous ces deux parties en nous, masculin et fĂ©minin, yin et yang, qui doivent se dĂ©velopper et cohabiter en harmonie, dans mon corps et mon ĂȘtre sexuĂ© et polarisĂ©. C’est l’union mystique, l’harmonie en racket Ă©motionnelCela une consĂ©quence Ă  une trop grande adaptation Ă  notre milieu et systĂšme familial et un rapide tour d’horizon des messages cachĂ©s de notre Ă©ducation De nos jours, les petits garçons sont Ă©levĂ©s pour ne pas ressentir, ĂȘtre fort et courageux
sous-entendu mais non ça fait pas mal » quand il vient de tomber et qu’il se relĂšve le genou en sang ; ne demande pas de l’aide, sois fort, dĂ©pĂȘches toi, sois parfait, ou mĂȘme n’existe pas ! Voici les message conscients et inconscients appelĂ©s injonctions que nous transmettons Ă  nos chĂšres tĂȘtes blondes, et tout cela sous le couvert de leur bien ĂȘtre, bien entendu ! L’enfer est pavĂ© de bonnes d’avoir peur pour ne pas ĂȘtre taxĂ© de poule mouillĂ©e ou de tapette ou de se sentir triste devant la bande de copains du collĂšge et du lycĂ©e. La colĂšre oui et l’agressivitĂ© parfois petites filles quant Ă  elles reçoivent des messages type tu n’as pas le droit d’ĂȘtre en colĂšre, ranges-moi vite ce vilain caprice ! C’est plus tolĂ©rĂ© qu’elle puisse avoir peur ou ĂȘtre triste
Les hommes doivent avoir un gros compte en banque, de gros muscles, et une belle voiture, ĂȘtre fort, sympathiques et courageux
 les femmes se plier aux canons de beautĂ© Ă  force d’esthĂ©ticiennes, coiffeur, beaux vĂȘtements, ĂȘtre au service, voir se sacrifier
ou pire, mettre les bouchĂ©es doubles pour devenir comme un homme dans cette sociĂ©tĂ© patriarcale, et par lĂ  mĂȘme renier son coup avec une adaptation parfaite Ă  notre milieu familiale et sociĂ©tale pas toujours sain d’ailleurs, le racket Ă©motionnel a toute la place pour faire son chemin
et voilĂ  pourquoi certaines personnes pleurent lorsqu’elles sont en colĂšre Ă©motion non acceptable, acceptĂ©e dans le systĂšme de rĂ©fĂ©rence et donc refoulĂ©e, et d’autres se mettent en colĂšre au lieu d’ĂȘtre triste quelle tĂȘte faisait votre ex, lors de votre sĂ©paration ?.Donc se permettre de remettre chaque Ă©motion Ă  sa juste place et considĂ©rer sa juste valeur est important sur le chemin de Vie pour une Vie plein et radieuse. Car ces Ă©motions nous rendent vivants, c’est de l’énergie de Vie qui cherche Ă  ĂȘtre en mouvement. ConsidĂ©rer vos Ă©motions enfouis comme autant de trĂ©sors et de potentiel de Vie en vous dont vous pourrez bĂ©nĂ©ficier bientĂŽt. Car se sentir ĂȘtre envie, c’est bien se permettre de ressentir et se laisser traverser librement par tout ce que la Vie nous amĂšne Ă  vivre, pour se sentir vivant La Joie, L’Amour, la Tristesse, la Peur et la Ă  nous de retrouver le chemin de l’école de la Vie, pour nous rĂ©apprendre Ă  vivre ce chemin s’appelle un pĂšlerinage, c’est le but de tous les pĂšlerinages du monde, et le plus long mesure 
. 50cm !Il s’agit de nous permettre de redescendre de la tĂȘte vers le CƓur
 et retrouver son ressenti, agrĂ©able et dĂ©sagrĂ©able
laisser passer ce qui Ă  Ă©tĂ© nouĂ© avec douceur et bienveillance pour intensifier la Joie, l’Amour et la Vie qui sont nos Ă©tats d’ĂȘtre pourquoi aprĂšs avoir profitĂ© longtemps des bienfaits de la thĂ©rapie Ă©motionnelle et libĂ©ratrice, je vous propose Ă  prĂ©sent de partager ces bienfaits lors de sĂ©ance individuelles, ou lors de mes de sĂ©ances de thĂ©rapie, dans un cadre de sĂ©curitĂ© et de bienveillance, vous aurez la possibilitĂ© d’aller Ă  la rencontre de vos Ă©motions De faire un pas vers elles, les Ă©couter, les reconnaĂźtre et peut-ĂȘtre les laisser faire leur chemin de libĂ©ration
pour laisser plus de place Ă  la Vie, l’Amour et la qu’une sociĂ©tĂ© sans violence, un corps sans maladie, un esprit sans confusion, un intellect sans inhibition, une mĂ©moire libre de traumas et une Ăąme sans chagrin devrait ĂȘtre le droit de naissance de chaque Être humain sur cette Terre. Les Ă©motions dont nous ne prenons pas soin,prendrons soin de nous un jour. » Thomas d’AnsebourgVous souhaitez passer Ă  la pratique ?Pour toute demande d’information ou de rendez-vous, merci de me contacter par tĂ©lĂ©phone 06 24 41 01 serai ravi de rĂ©pondre Ă  vos questions. Karl
Le 1er site d’information sur l’actualitĂ©. Retrouvez ici une archive du 04 septembre 1991 sur le sujet ChĂšres petites tĂȘtes blondes
Ils parlent plusieurs langues, s'adaptent Ă  chaque arrivĂ©e dans un nouveau pays, leur quotidien privilĂ©giĂ© est souvent fait de piscines, d'avions et de beaux hĂŽtels. Les anglo-saxons les appellent les TCK "Third Culture Kids". Tour d'horizon des effets de l'expatriation sur nos chĂšres tĂȘtes parents, pensons unanimement que l'expatriation est un plus indĂ©niable dans la vie de nos enfants, leur personnalitĂ© en sera Ă  jamais marquĂ©e. Il nous est cependant bien difficile, mĂȘme si certains d'entre nous l'ont vĂ©cue enfant, d'imaginer ce qu'il se passe concrĂštement dans leur esprit. DĂ©racinĂ©s, transbahutĂ©s, perdant leurs amis rĂ©guliĂšrement, recrĂ©ant leur espace vital, apprenant une nouvelle langue tous les trois ans ce n'est pas un petit challenge. Peu d'Ă©tudes francophones ont Ă©tĂ© menĂ©es sur le sujet, la seule rĂ©fĂ©rence rĂ©cente est le livre "L'enfant ExpatriĂ©" de GaĂ«lle Goutain et AdĂ©laĂŻde Russell; le systĂšme anglo-saxon les a depuis longtemps cataloguĂ©s comme les TCK "Third Culture Kids", ou CCK "Cross Cultural Kid" ou encore "global nomads". Bien sĂ»r, un enfant qui vit une seule expatriation sur un temps limitĂ© durant son enfance ou son adolescence ne se dĂ©finira pas de la mĂȘme façon que celui qui passe d'expatriation en expatriation. La dĂ©finition d'un TCK est une personne qui a passĂ© une part significative de ses annĂ©es de dĂ©veloppement dans une culture, deux, trois ou plus, diffĂ©rentes de celles de ses parents, en raison du travail de ces derniers. Il Ă©tablit donc des connections avec toutes les cultures alors qu'il n'en maĂźtrise aucune. Bien qu'il intĂšgre de nombreux Ă©lĂ©ments de son pays d'accueil, son sentiment d'appartenance se fait en relation avec d'autres personnes partageant le mĂȘme type d'expĂ©rience. L'existence de Facebook est d'ailleurs une aide incontournable pour que tous ces "TCK" restent en contact, et dĂ©veloppent un impressionnant rĂ©seau d'enfants d'expatriĂ©s. En allant faire un tour sur son FB, on constate que plus des deux tiers de ses amis vivent Ă  l'Ă©tranger. Les caractĂ©ristiques du "TCK"1. Son quotidien amis Ă  l'Ă©cole, vie externe... est multiculturel. C'est encore plus fort quand il dĂ©bute sa vie d'enfant dans un kindergarden local, ou, plus grand, Ă©tudie dans une Ă©cole Ă©trangĂšre entrĂ© comme Ă©tranger, il perd inconsciemment ce statut pour se fondre dans la La mobilitĂ© est sa norme trĂšs jeune, il doit surmonter le sentiment de sĂ©paration. Parfois, il idĂ©alise la vie d'avant souhaitant la retrouver, il ne rĂ©alisera que plus tard qu'il n'entre plus dans le "moule" facteurs non systĂ©matiques et Ă  des degrĂ©s variables 3. Il a vĂ©cu dans un monde oĂč il est "visiblement diffĂ©rent" exemple en Asie.4. Un jour, il rentrera dans son pays c'est la diffĂ©rence majeure avec un immigrant.5. Son style de vie Il sait qu'il n'est pas juste français mais français Ă  l'Ă©tranger. Quand nos enfants doivent rĂ©pondre Ă  la question "D'oĂč viens-tu ?", il est rare qu'ils le fassent en une phrase. Certes, ils sont français mais n'ont jamais habitĂ© en France ou si peu. La France, pour eux, est synonyme de vacances, retrouvailles en famille et souvent avec leurs anciens partenaires "TCK". Car un "TCK" l'est toute sa vie, il se crĂ©e sur ces bases, dĂ©finit son appartenance Ă  son pays d'accueil, ainsi il vibrera avec le BrĂ©sil lors de la coupe du monde de foot plutĂŽt qu'avec l'Ă©quipe des Bleus. L'enfant expatriĂ© se sent souvent perdu lorsqu'il rentre en France sa culture populaire est brĂ©silienne, italienne, tokyoĂŻte, new-yorkaise... Il ignore gĂ©nĂ©ralement ce qu'il se passe en France. Une langue commune mais un historique si diffĂ©rent, et pas Ă©vident Ă  raconter car leurs interlocuteurs locaux, le temps des vacances, ne sont pas toujours trĂšs rĂ©actifs. Divergent les codes de conduite, les Ă©missions regardĂ©es Ă  la tĂ©lĂ©vision, les modes vestimentaires, le rythme scolaire entre hĂ©misphĂšre nord et sud. MĂȘme au sein de la famille, les diffĂ©rences sont flagrantes et sont Ă  modĂ©rer. Il nous faut, parfois, en apartĂ©, expliquer Ă  nos "TCK" que l'avion n'est pas le mode de transport le plus usitĂ© par leurs cousins, qu'avoir une employĂ©e de maison n'est pas la norme, que tout le monde ne parle pas deux ou trois langues etc. Il est dur pour eux de ne pouvoir partager leur expĂ©rience avec leurs proches, mais il est de bon ton de faire profil bas. La rĂ©adaptation lors du retour est souvent plus dure que l'arrivĂ©e dans une nouvelle expatriation. "Garder les pieds sur terre"La culture de notre enfant n'est pas la nĂŽtre, ni celle du pays ou il rĂ©side. C'est un mix entre les deux, voire entre toutes celles qu'il a cĂŽtoyĂ©es, son Ă©quilibre personnel se dĂ©finit entre son environnement extĂ©rieur, la culture de ses parents? Quoique nous essayions de lui expliquer d'oĂč il vient, il ne peut Ă©tablir sa personnalitĂ© sur les rĂ©cits de nos enfances et adolescences pour fonder la sienne. Sa rĂ©alitĂ© est son vĂ©cu c'est un processus inconscient. Notre angoisse est qu'il pense sa vie actuelle immuable. Nous sommes nombreux Ă  rĂ©pĂ©ter que la rĂ©alitĂ© en mĂ©tropole est bien diffĂ©rente, que tout repose sur l'emploi de son pĂšre ou sa mĂšre et peut terminer demain. La ritournelle "nous ne sommes pas rentiers et cela va s'arrĂȘter" ne lui "parle" pas. Ce dĂ©calage est la normalitĂ© qu'il vit au jour le jour, ses rĂ©fĂ©rents s'il est expatriĂ© depuis tout petit sont gĂ©nĂ©ralement logement confortable, voyages, hĂŽtels de luxe toujours avec piscine, nounous, parfois chauffeur et cuisiniĂšre. Nos tentatives de "garder les pieds sur terre" en lui faisant faire son lit et ranger sa chambre ne sauraient attĂ©nuer cette discordance, mais continuons car c'est une excellence habitude Ă  prendre ! Les comparaisons entre un enfant sĂ©dentaire et un "TCK" soulignent une connaissance multiculturelle indĂ©niable mais souvent mise Ă  mal par une ignorance parfois importante de sa culture d'origine, un sentiment d'ĂȘtre citoyen du monde et non pas ressortissant français, une aisance Ă  s'adapter partout et une vĂ©ritable "bougeotte". Quant au "TCK" qui possĂšde une double nationalitĂ© obtenue par le droit du sol, on constate un dĂ©sir spontanĂ© Ă  ne s'identifier que par celle-ci au dĂ©triment de celle de notre pays d'origine; ainsi un jour, pendant un Ă©tĂ© en France, mon fils de 5 ans rĂ©pondit Ă  ses grands-parents lui trouvant de bonnes couleurs "C'est normal que j'ai la peau bronzĂ©e je suis BrĂ©silien !"Anne LEBAS-SIGNORA - BrĂ©sil RediffusionSur le mĂȘme sujet, voir aussi nos articles Les enfants en difficultĂ© et l'expatriationet Les enfants, comment s'adaptent-ils ?
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Amandine, blogueuse et passionnĂ©e de voyages, nous fait partager son point de vue sur l'image de la femme. Cette globe-trotteuse nous livre une tribune piquante qui suscite la rĂ©flexion et bouscule les clichĂ©s. Depuis la nuit des temps, l’image de la femme a sans cesse Ă©voluĂ©, dans toutes les sociĂ©tĂ©s occupant notre planĂšte. On considĂšre souvent que le combat » en Occident est gagnĂ© et n’a plus raison d’ĂȘtre les femmes ont le droit de vote, peuvent travailler, se vĂȘtir de jeans comme de mini-jupe, gĂ©rer leur contraception
 Mais la rĂ©alitĂ© est bien plus complexe !L'herbe est toujours plus moche ailleurs !Nous n'aimons pas regarder dans notre assiette quand on peut espionner celle du voisin. Nos problĂšmes sont passĂ©s sous silence pour exploiter les faiblesses des autres. C'est tellement plus facile ! Et puis quel problĂšme ? Le fĂ©minisme ? Plus besoin dans notre belle sociĂ©tĂ© occidentale tout va bien dans le meilleur des mondes. C’est au tour des autres sociĂ©tĂ©s, dans ces contrĂ©es lointaines et sous-dĂ©veloppĂ©es », d’ĂȘtre passĂ©es au crible pour les faire Ă©voluer dans le notre droit chemin ». Pourtant, l’image de la femme Ă  travers le monde est multiple et pleine de nuances. Bien ici mal lĂ  bas ? Est-ce aussi simple ? Et en a-t-il toujours Ă©tĂ© ainsi ? Cette belle vidĂ©o, tirĂ©e de la sĂ©rie "100 years of Beauty" 100 ans de beautĂ© sur Ă©volution de l'allure de la femme en Iran en est un bel exemple...Cette image de la femme mĂ©rite donc rĂ©flexion... et mĂȘme dans nos sociĂ©tĂ©s ! Elle fait encore l’objet de dĂ©bats et de combats pour atteindre une rĂ©elle Ă©galitĂ© des le mĂȘme sujet ​Et si les extraterrestres dĂ©barquaient ?Et si de petits ĂȘtres bleus pourquoi devraient-ils toujours ĂȘtre verts ? dĂ©barquaient sur notre planĂšte que penseraient-ils de nous ? Peut-ĂȘtre qu’avant d’arriver, comme le voyageur ils feraient des recherches sur leur base de donnĂ©es intergalactique, et dĂ©couvriraient notre Internet. Alors, Google, dis-moi qui sont ces ĂȘtres vivants ?L'Homme selon GoogleGoogle Image nous prĂ©sente l’Homme comme un bipĂšde Ă  la peau claire, aux cheveux bruns, souvent vĂȘtu de vĂȘtements noirs recouvrant l’ensemble de son corps hormis son visage, et possĂ©dant, lĂ©gĂšrement visibles sous ses habits, un torse aux muscles Femme selon Google​​La femme, par contre, doit ĂȘtre un animal Ă  sang chaud, ne nĂ©cessitant pas de se couvrir de vĂȘtements comme l’homme, prĂ©fĂ©rant la posture allongĂ©e Ă  la station place de la femme Ă  travers les mĂ©diasTĂ©lĂ©vision, journaux, Internet
 jusque ou surtout aux livres pour enfant tous ou presque utilisent des stĂ©rĂ©otypes de genres. Les clichĂ©s pullulent Ă  un point tel que nous ne les voyons mĂȘme plus, comme les lunettes que l’on cherche lorsqu’elles sont sur le bout de notre nez. On se choque plus facilement des journaux Ă©quatoriens oĂč des photographies de demoiselles dĂ©nudĂ©es se retrouvent Ă  chaque page, agrĂ©mentant les informations sĂ©rieuses du jour ; ou des panneaux publicitaires pĂ©ruviens utilisant les arguments fĂ©minins » pour inciter Ă  l’achat
​Oui, cela me choque. Mais en ouvrant Ă  peu prĂšs n’importe quel magazine dans mon pays, je suis sĂ»re de tomber Ă©galement sur des photographies de femmes peu vĂȘtues et/ou dans des poses tout aussi suggestives
 Et si ce n’est pas en image, ce sera Ă  travers les mots que les clichĂ©s continueront Ă  ĂȘtre vĂ©hiculĂ©s
On retrouve ces tendances paradoxales par exemple dans les magazines fĂ©minins page 14 "acceptez-vous comme vous ĂȘtes" ; page 15 "comment perdre 4 kg en 1 semaine" ; et page 16 "meilleure recette de cake" !"Pour vous convaincre que rien de ce qui passe Ă  travers les mĂ©dias n’est anodin, je vous invite Ă  regarder cette vidĂ©o d’une confĂ©rence donnĂ©e par Anne-CĂ©cile Mailfert au TEDx Les blagues sexistes, ça tue ! ». Cette fĂ©ministe nous explique l’effet papillon que dĂ©clenchent ces blagues innocentes » et les effets qu’elles ont sur la sociĂ©tĂ© prĂ©sente et future. Les stĂ©rĂ©otypes tuent !​Les clichĂ©s des genres sont partout​C’est une vĂ©ritable chasse aux sorciĂšres qui attend celui qui dĂ©sire dĂ©masquer les stĂ©rĂ©otypes des genres dans notre quotidien. Souvent masquĂ©s par l’humour et les habitudes, ces clichĂ©s semblent si inoffensifs qu’ils nous feraient presque sourire
 Un peu comme ces phrases que l’on continue Ă  entendre Je ne suis pas raciste, mais
 ».Voici donc quelques exemples de clichĂ©s sur les genres cachĂ©s » dans notre quotidien.​1/ Pour les grandsLes clichĂ©s sont partout sur les Ă©crans, petits comme grands, les spots et affiches publicitaires
​Tabou et enrobageVoici un trĂšs bel exemple pour comprendre Ă  quel point les publicitĂ©s s’adressent de maniĂšre stĂ©rĂ©otypĂ©e aux diffĂ©rents genres Si les hommes avaient les rĂšgles ». Une belle campagne ifmanhadperiods pour dĂ©noncer le tabou autour des rĂšgles et les clichĂ©s des genres
 avec des tampons pour hommes conçus par la NASA​ La journĂ©e des femmes, c'est 365 jours par anCette autre vidĂ©o, sortie Ă  l’occasion de la journĂ©e de la femme en 2015, reprĂ©sente aussi trĂšs bien les clichĂ©s vĂ©hiculĂ©s sur les deux genres Ă  travers les diffĂ©rents mĂ©dias et archĂ©types de notre ou humoristique ?AprĂšs, je ne pense pas qu’il soit nĂ©cessaire de prĂ©senter de nombreux exemples pour illustrer ce point c’est au quotidien que nous sommes bombardĂ©s de publicitĂ©s créées Ă  partir des stĂ©rĂ©otypes, et ce, depuis les dĂ©buts de la publicité Quoiqu’on en dise, et mĂȘme si le sexisme est maintenant davantage habillĂ© d’humour » ou revĂȘt des atours plus modernes, les choses n’ont pas beaucoup Ă©voluĂ© depuis lors ! Ou si, sur un point les centimĂštres carrĂ©s de peau visible, car la nuditĂ© ne fait plus peur Ă  prĂ©sent...MalgrĂ© tout, si beaucoup s’accordent Ă  penser que les publicitĂ©s sexistes sont intolĂ©rables, il reste souvent difficile de cibler rĂ©ellement ce qu’est une publicitĂ© sexiste, Ă  partir de quand une publicitĂ© est choquante/de mauvais goĂ»t/nocive
Dans les publicitĂ©s sexistes, on retrouve gĂ©nĂ©ralement deux grandes facettes de la femme la femme-mĂšre » et la femme-putain », l’une Ă©tant la parfaite mĂ©nagĂšre, l’autre le parfait objet sexuel. Toutes deux dĂ©vouĂ©es
 et soumises.​2/ Et pour les petitsParce que nos chĂšres tĂȘtes blondes ne sont pas Ă©pargnĂ©es loin de lĂ  par les effets des mĂ©dias. Que ce soit Ă  travers les contes de fĂ©es, les jouets pour enfants ou mĂȘme les livres pĂ©dagogiques, les clichĂ©s des genres sont bien trop prĂ©sents encore Ă  l'heure rĂ©flĂ©chir Pour poursuivre la rĂ©flexion, je vous invite Ă  lire l’article en anglais Comment parler aux petites filles » How to talk to little girls. * Pourquoi pousse-t-on davantage les garçons Ă  Ă©tudier les mathĂ©matiques et les sciences ? Pourquoi pousse-t-on davantage les filles Ă  la beautĂ© et l’esthĂ©tisme dans toutes ses formes dans le dessin, l’habillement, la musique, l’attention Ă  son corps et son apparence, la grĂące et l’élĂ©gance
Voici un bel exemple trouvĂ© sur le blog ActivitĂ©s Ă  la maison Je suis vraiment choquĂ©e »FĂ©minisme chez nous de nos jours que faire ?Une grande question m’a littĂ©ralement hantĂ©e durant mon voyage d'un an autour du monde celle de ma place en tant que femme face au dĂ©bat et combat du fĂ©minisme et la place de la femme dans le monde et dans la sociĂ©tĂ© occidentale. Comment ĂȘtre utile ? Comment faire avancer la situation ? De belles initiatives existent, tout comme des rĂ©flexions intĂ©ressantes dĂ©bouchant sur des pistes concrĂštes. Que ce soit dans l’univers professionnel ou privĂ©, en voyage comme chez soi, dans ses relations aux adultes comme aux enfants l’égalitĂ© des sexes peut exister
 En tout cas j’ai envie d’y croire !Retrouvez Amandine, citoyenne du monde, passionnĂ©e de voyages et aventuriĂšre sur son blog Un sac sur le dos A lire aussi sur aufeminin Les choses que je sais et celles que je ne saurai jamaisCes hommes fĂ©ministes 21mai 2018 - DĂ©couvrez le tableau "Nos chĂšres petites tĂȘtes blondes" de Laetitia tout simplement sur Pinterest. Voir plus d'idĂ©es sur le thĂšme photos d'enfants, beaux enfants, portrait enfant.
Les centres de vacances peuvent prĂ©senter Ă©normĂ©ment d’avantages aussi bien pour les parents que pour les enfants. Mais Ă  quel Ăąge commencer Ă  en profiter ? Comment les choisir en fonction de l’ñge de vos enfants ? Voici tout ce qu’il vous faut savoir pour en profiter. Des offres Ă  partir de 4 ans Vous pouvez envoyer vos enfants dans un centre de vacances dĂšs l’ñge de 4 ans. Attention toutefois, Ă  cet Ăąge, la sĂ©paration peut ĂȘtre compliquĂ©e aussi bien pour les parents que pour les enfants. C’est pourquoi on recommande des sĂ©jours courts et assez proches de la maison pour commencer. Ce sera plus simple Ă  organiser. PrĂ©parez-vous en avance psychologiquement comme financiĂšrement. Choisissez ensemble la colonie de vacances idĂ©ale en vous basant non seulement sur la tranche d’ñge des pensionnaires, mais aussi sur les activitĂ©s Ă  faire et le prix des sĂ©jours. AprĂšs quoi, vous allez devoir discuter avec votre enfant pour lui expliquer les choses. PrĂ©sentez le sĂ©jour sous ses meilleurs auspices ce sera l’occasion pour votre petit de se faire des copains. Il pourra s’amuser toute la journĂ©e avec des jeux. Papa et maman l’appelleront tous les soirs. Il faudra Ă©galement bien prĂ©parer les valises de votre enfant pour Ă©viter les crises pendant le sĂ©jour. Le doudou notamment est un incontournable pour le rassurer. Cela permettra de facilement l’endormir le soir et de lui faire sentir comme Ă  la maison malgrĂ© la distance. Tout dĂ©pend de votre enfant L’ñge Ă  laquelle vous devez envoyer votre enfant dans un centre de vacances dĂ©pend de votre enfant. En effet, ce n’est pas parce qu’il existe des structures pour les 4 ans que c’est obligatoire de l’y envoyer Ă  cet Ăąge. Les experts recommandent mĂȘme de garder les enfants en bas Ăąge au plus prĂšs de ses parents autant que possible. Si votre petit a encore du mal Ă  s’occuper de lui seul et qu’il est trĂšs stressĂ© Ă  l’idĂ©e de vous quitter quelques jours, il est prĂ©fĂ©rable de ne pas le forcer. Cela pourrait causer des traumatismes et des blocages face aux camps de vacances Ă  l’avenir. Sans compter qu’il ne profitera pas Ă  bon escient de son sĂ©jour. Cela ne sert donc Ă  rien. Sachez que certains parents attendent les 10 ou 12 ans des enfants pour les inscrire dans une colonie de vacances. À cet Ăąge, vous ĂȘtes sĂ»r que l’enfant sera Ă  mĂȘme de se socialiser comme il faut, de s’occuper de lui et de ses affaires, et de respecter les rĂšgles. Il est dĂ©jĂ  conscient de ce qui est bien ou mal, ou du moins en partie. Il existe Ă©videmment des colonies de vacances qui proposent des offres uniquement pour cette tranche d’ñge. Attendez que votre enfant soit ado ou qu’il ait l’habitude des sĂ©parations avant de l’inscrire dans un centre de vacances Ă  l’étranger. C’est plus sĂ»r. Choisir une bonne colonie de vacances en fonction de l’ñge de vos enfants Vous l’aurez compris, les offres de centre de vacances se dĂ©clinent actuellement en plusieurs sortes. Toutefois, pour assurer le confort et la sĂ©curitĂ© de vos enfants, vous devez choisir votre colonie en fonction de l’ñge de vos petits. Si votre enfant a effectivement 4 ans, optez pour des camps de vacances qui peuvent accueillir des petits de cette tranche d’ñge. Il faut une certaine connaissance pour prendre en charge des enfants de ce genre. Pour la sĂ©curitĂ© de vos chĂšres petites tĂȘtes blondes, choisissez donc un centre qui dispose de tout le matĂ©riel et qui est spĂ©cialisĂ© en la matiĂšre. De mĂȘme, si vous avez un enfant de 7 ans, vous ne pouvez pas l’envoyer dans un centre de vacances oĂč se trouvent des pensionnaires plus grands ou plus petits que lui. Il ne sera pas Ă  l’aise. Idem pour tous les Ăąges. Sachez que sur le Net, vous avez mĂȘme des camps de vacances pour les ados si besoin. De quoi vous permettre de souffler un peu, loin des tensions quotidiennes, et de laisser votre ado profiter de ses vacances. Il suffit de quelques clics pour rĂ©server. Afin de vous assurer envoyer vos enfants dans le bon camp de vacances, veuillez lire les descriptions des offres. Les prestataires vous apportent gĂ©nĂ©ralement plus de prĂ©cision dans ces derniĂšres.
ets'il arrive que nous soyons en desaccord, on ne le dis pas devant elle; mais une fois qu'elle n'est plus dans la piĂšce.. car je ne veux pas qu'elle pense qu'elle peut nous "monter" l'un contre l'autre..
Alexandre Avril, le maire de Salbris, et la FSU 41 n’ont pas la mĂȘme conception des projets Ă©ducatifs en milieu scolaire. Leurs perceptions de la sociĂ©tĂ©, la laĂŻcitĂ© et la diversitĂ© entre autres, ajoutĂ©es Ă  une volontĂ© d’ingĂ©rence de la politique dans l’éducation sont par trop diffĂ©rentes. Et on ne joue pas que sur les mots
 Par Fabrice Simoes Les affaires du collĂšge Gaston Jollet relĂšvent de la compĂ©tence de l’AcadĂ©mie d’OrlĂ©ans-Tours et non de la municipalitĂ© de Salbris ! Photo Fabrice Simoes Bien avant la fin l’étĂ©, et d’avoir mis les pieds sur la plage, c’est plus fort que lui, le maire LR de Salbris, Alexandre Avril crĂ©e le buzz. Par rapport Ă  2021, et son arrĂȘt intempestif de son bel Ă©tĂ© salbrisien festif, par rapport Ă  2020, et son portage » de la statue de Notre Dame de France publiĂ© sur sa page de maire, il commence un tantinet plus tĂŽt cette annĂ©e. Cette fois, c’est l’éducation de nos chĂšres petites tĂȘtes blondes – expression française pour dĂ©signer d’une façon gĂ©nĂ©rique les enfants, tous les enfants et cela inclus tout autant les rouquins, les bruns clairs, les bruns foncĂ©s et toutes les autres couleurs de cheveux – qui est en jeu. En Sologne, pays de tradition, on le sait, tous les instits sont de gauche. En Sologne, pays de tradition, on le sait, tous les profs sont de gauche. En Sologne, pays de tradition, on le sait, cela fait des lustres que l’Éducation Nationale, composĂ©e d’enseignants de gauche donc, fait du prosĂ©lytisme politique et pervertit nos chĂšres petites tĂȘtes blondes comme expliquĂ© plus haut, les autres coloris sont bons aussi. Depuis le temps qu’on le dit, depuis le temps que le systĂšme est en place mĂȘme, on est en droit de se demander comment un parti d’extrĂȘme droite peut se targuer d’ĂȘtre, aujourd’hui, le premier parti d’opposition Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Parce que, tout de mĂȘme, tous les Ă©lecteurs actuels sont passĂ©s, avec plus ou moins de constance, par un certain nombre d’heures sur les bancs de l’école publique. C’est donc que l’enseignement n’est pas aussi efficace que souhaitĂ©. Cette question ne se pose mĂȘme pas pour le jeune maire de Salbris, Alexandre Avril, passĂ© lui aussi par Gaston-Jollet. Il a vu dans une journĂ©e d’éducation Ă  la citoyennetĂ© et Ă  la lutte contre les discriminations, initiĂ©e voilĂ  plusieurs mois par le principal du collĂšge Gaston-Jollet, une initiative non liĂ©e Ă  un travail pĂ©dagogique s’apparentant Ă  une forme de soutien Ă  la cause LGBT », un truc de gauche quoi. Les personnels de l’établissement salbrisien, comme les parents d’élĂšves Ă  travers Pronote, ont ainsi reçu un message, le 10 juin dernier, du principal par intĂ©rim M. Collo. Il leur signifiait J’ai reçu un courrier de monsieur le maire m’indiquant que de nombreux parents d’élĂšves l’on alertĂ© sur une action menĂ©e le 16 juin et publiĂ©e sur le rĂ©seau social Instagram. La publication a Ă©tĂ© retirĂ©e du rĂ©seau social. Cette action a pour objectif de sensibiliser les Ă©lĂšves sur les diffĂ©rences
 » Une ingĂ©rence qui a fait rĂ©agir les personnels de l’établissement. Capture d’écran de l’application Pronote A travers un courrier envoyĂ© Ă  l’inspection acadĂ©mique, ces derniers estimaient que, en gros, chacun devait rester Ă  sa place, Ă©lus inclus, et qu’il Ă©tait souhaitable qu’il en soit ainsi Ă  l’avenir. AlertĂ©, la FSU 41 FĂ©dĂ©ration syndicale unitaire s’est fendue d’un communiquĂ© aux instances administratives et Ă  la presse. Les Ă©lus ne doivent pas intervenir dans la vie des Ă©tablissements scolaires Pour Emmanuel Mercier, le secrĂ©taire du syndicat pour le secondaire, outre l’attitude du premier magistrat de Salbris lors de ses passages tĂ©lĂ©visĂ©s Ă  L’heure des pros de Cnews, c’est son intervention dans la sphĂšre Ă©ducative qui pose problĂšme. Il remet en cause la neutralitĂ©, la probitĂ©, l’honnĂȘtetĂ© professionnelle des personnels du collĂšge qui ont organisĂ© cette action dans le cadre du programme scolaire. On Ă©tait lĂ  dans une journĂ©e de citoyennetĂ© et de lutte contre les discriminations en gĂ©nĂ©ral pas de soutien Ă  une quelconque cause », estime-t-il. Le maire outre-passe ses droits. Il va au-delĂ  de ses compĂ©tences et dĂ©tourne le concept pour afficher ses opinions », ajoute-t-il. Le principal par intĂ©rim dĂ©gage en touche et a expliquĂ© que c’est l’inspectrice d’acadĂ©mie Sandrine Lair qui gĂšre les contacts avec la presse ». Il a cependant prĂ©cisĂ©, contre toute attente, que pour cette action rien n’a Ă©tĂ© annulĂ© ». Selon le quotidien La Nouvelle RĂ©publique, l’inspection indique soutenir la dĂ©marche du principal de l’établissement, et comprend qu’un maire, interpellĂ© par des parents, puisse se tourner vers le chef d’établissement. Mais un maire n’a pas Ă  s’immiscer dans ce qui se passe dans l’établissement ». Une certitude Alexandre Avril, les adhĂ©rents de la FSU 41 et les enseignants ne partiront pas ensemble Ă  l’occasion des prochaines vacances scolaires. Probablement pas pour celles d’aprĂšs non plus.
lamienne elle est réelle, c'est ma fille cadette qui me l'a sortie (4 ans) pour comprendre il faut savoir que notre voisine avait une chienne sans queue, du no . L'univers de Cathy Williams: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. L'univers de Cathy Williams. L'univers de Cathy Williams -38%
Cours de maths sur Epernay et ses environs Initiation SCRATCH Bienvenue sur le site jclmaths. Selon une Ă©tude internationale, les Ă©coliers français sont tout en bas du classement en maths et en sciences. À 10 ans, ils affichent les pires rĂ©sultats de l'Union europĂ©enne et en mathĂ©matiques ils sont BONS DERNIERS ! Pourtant les professeurs des Ă©coles disent consacrer 193 heures par an aux mathĂ©matiques, soit plus que la moyenne des autres pays europĂ©ens 158. Alors nos chĂšres petites tĂȘtes blondes seraient-elles moins intelligentes que celles des autres pays ? Certes non, et la rĂ©ponse n'est-elle pas dans l'INCOMPÉTENCE de certains professeurs ? Vous trouverez sur ce site quelques exemples de COURS et de CORRECTIONS d'EXERCICES donnĂ©s aux Ă©lĂšves lors de mes interventions. ATTENTION En cette pĂ©riode de pandĂ©mie les cours Ă  domicile seront donnĂ©s en prĂ©sentiel avec port du masque et gel hydroalcoolique pour Ă©lĂšves ET parents ! La vaccination de tous Ă©tant fortement souhaitable. A chaque sĂ©ance un rĂ©sumĂ© du cours est donnĂ© Ă  l'Ă©lĂšve . . . Feuilletez le cahier de cours de votre enfant. Etes-vous certain qu'il a bien recopiĂ© ou transcrit ce que son professeur a essayĂ© d'expliquer ? Certes avant il y avait le livre fourni par le collĂšge . . . mais c'est de moins en moins la cas, alors comment revoir une notion dispensĂ©e les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes ? C'est pour cela qu'il est donnĂ© Ă  chaque Ă©lĂšve un petit classeur dans lequel les diffĂ©rents cours sont archivĂ©s. . . . ainsi qu'un corrigĂ© type. Vous avez certainement examinĂ© un devoir notĂ© par le professeur, avec des commentaires plus ou moins abscons, ou pire, inexistants. - "Et la correction, vous avez corrigĂ© le devoir ?" demandez-vous. - "Ben y'en a pas" rĂ©pond immanquablement votre chĂšre petite tĂȘte blonde ! Voici la rĂ©alitĂ© du collĂšge et du lycĂ©e d'aujourd'hui et c'est pour cette raison qu'aprĂšs chaque exercice effectuĂ© lors de mes interventions un corrigĂ© type est toujours donnĂ© Ă  l'Ă©lĂšve, pour que celui-ci puisse s'y reporter, si nĂ©cessaire, lors de ses rĂ©visions en vue d'une interrogation. Pour vous faire une idĂ©e des documents fournis vous pouvez tĂ©lĂ©charger sur ce site quelques exemples d'exercices ou de cours. Ceux-ci sont classĂ©s par niveau de la seconde Ă  la sixiĂšme dans le bandeau de gauche. Pour la classe de seconde vous trouverez en particulier une notice pratique sur l'utilisation de la calculatrice graphique "CASIO GRAPH 35+" ainsi que plusieurs fichiers tableurs "Libre Office", "Open Office et "EXCEL" concernant la mise sous FORME CANONIQUE d'un trinĂŽme du second degrĂ© et d'une fonction HOMOGRAPHIQUE. Algorithmique et programmation Au cycle 4 5Ăšme, 4Ăšme et 3Ăšme, nos collĂ©giens devraient s'initier Ă  la programmation. Avec, par exemple le logiciel " SCRATCH " ils mettent en Ă©vidence les notions de variables et de fonctions sous une forme diffĂ©rente, et s’entraĂźnent au raisonnement . . . Mais la plupart des professeurs font l'impasse sur cette partie du programme. Remarque identique pour les TABLEURS, alors que ces deux notions d'algorithmie "tombent" inĂ©luctablement au BREVET ! Logiciel SCRATCH et diffĂ©rents tutoriels Exemples Ă  tĂ©lĂ©charger Rubrique "Les indispensables" A partir de la seconde, les Ă©lĂšves pourront continuer d’utiliser Scratch ou bien se tourner vers " ALGOBOX " un logiciel gratuit d'aide Ă  l'Ă©laboration et Ă  l'exĂ©cution d'algorithmes, ou bien "Python" TĂ©lĂ©chargeable ou utilisable en ligne. Bonne consultation. Contact
Lesouverain explique comment il s'organise pour la respecter. Ce moment, le prince Albert II de Monaco l’attendait avec impatience. Ce mardi 31 mars, aprùs deux semaines de quarantaine et

Des parents en manque de repĂšres, aux prises avec des enfants de plus en plus sensibles, voilĂ  ce qui pourrait expliquer la hausse des troubles du sommeil observĂ©e chez l'enfant, affirme VĂ©ronique Lemoine Cordier, psychologue et psychothĂ©rapeute, cofondatrice avec Bernadette Lemoine de l’association MCAdS Mieux ConnaĂźtre l’Angoisse de SĂ©paration.Il suffit d’interroger les parents des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes pour rĂ©aliser que les enfants dorment aujourd’hui moins bien qu’avant endormissements difficiles, multiples levers aprĂšs le coucher, rĂ©veils nocturnes ou trop matinaux
 Jamais vous ne m’avez fait ça ! », s’exclament-ils, compatissants, aux rĂ©cits des nuits hachĂ©es de leurs enfants et petits-enfants. Et il ne s’agit pas d’un oubli de leur part, comme lorsqu’on efface toutes les petites contrariĂ©tĂ©s liĂ©es Ă  l’arrivĂ©e d’un enfant tellement la joie est immense par ailleurs. Non, non ! Les troubles du sommeil chez l’enfant semblent bien s’accentuer depuis quelques annĂ©es. Une Ă©tude publiĂ©e en janvier 2019 dans la revue Sleep, rĂ©alisĂ©e entre 2008 et 2015 sur femmes et hommes, avance mĂȘme qu’en moyenne le sommeil de l’enfant est perturbĂ© jusqu’à l’ñge de 6 ans. Un constat qui n’étonne pas VĂ©ronique Lemoine Cordier, psychologue spĂ©cialisĂ©e dans les troubles liĂ©s Ă  l’angoisse de sĂ©paration qui exerce depuis une vingtaine d’annĂ©es et auteur du Guide de survie Ă  l’usage des parents Quasar. Elle livre Ă  Aleteia les raisons qui, selon elle, troublent le sommeil de ces chĂšres tĂȘtes parents hyper tolĂ©rantsElle remarque ainsi que depuis une dizaine d’annĂ©es, le seuil de tolĂ©rance des parents a fortement augmentĂ© Ă  la question, votre enfant dort-il bien ? », les parents rĂ©pondent positivement, sans s’étendre outre mesure. Or au fur et Ă  mesure de l’entretien, la psychologue entend que l’enfant se relĂšve, se rĂ©veille plusieurs fois par nuit ou a besoin d’un parent dans la chambre pour s’endormir. Les parents sont clairement en manque de repĂšres », constate VĂ©ronique Lemoine Cordier. Ils ne savent plus ce que signifie bien dormir », par dĂ©faut de transmission, parce qu’ils lisent tout et son contraire dans les magazines, ou par comparaison le fils de la voisine braille dĂšs 5 heures du matin alors ils s’estiment heureux que le leur ne se rĂ©veille qu’à 6 heures. Or, ce seuil de tolĂ©rance, bien plus Ă©levĂ© aujourd’hui qu’il y a dix ans, ouvre la porte Ă  de mauvaises habitudes, au dĂ©triment d’un bon aussi Comment coucher un enfant sans cris et sans larmesAlors qu’est-ce qu’un bon sommeil » ? Pour VĂ©ronique Lemoine Cordier, un enfant, dĂšs l’ñge de 3 mois voire 6 mois pour les enfants allaitĂ©s, s’il n’a pas de problĂšme de santĂ©, est capable de s’endormir tout seul, de dormir d’une traite et de gazouiller un peu dans son lit le matin avant que ses parents ne viennent le chercher. Une dĂ©finition qui fait parfois tomber des nues les parents enfants hypersensiblesL’hyper-tolĂ©rance des parents n’est pas la seule responsable des difficultĂ©s que rencontrent les enfants pour dormir. À cela s’ajoute la sensibilitĂ© exacerbĂ©e des enfants aujourd’hui. Les enfants sont de plus en plus sensibles. Ils sont compĂ©tents trĂšs prĂ©cocement, mais ils sont aussi trĂšs vulnĂ©rables aux angoisses, ils ressentent davantage l’insĂ©curitĂ© dans laquelle le monde vit. Et ils perçoivent trĂšs bien la marge de manƓuvre laissĂ©e par leurs parents », prĂ©cise VĂ©ronique Lemoine aussi Comment aider un enfant prĂ©coce Ă  gĂ©rer son hypersensibilitĂ© ?Une hypersensibilitĂ© qui rend parfois difficile la distinction entre angoisses et caprices. Dans les troubles du sommeil », explique la psychologue, il y a toujours deux composantes une angoisse de sĂ©paration ET des caprices. La rĂ©partition entre les deux varie d’un enfant Ă  l’autre. Mais jusqu’à il y a sept ans, c’étaient essentiellement des angoisses de sĂ©paration qui Ă©taient Ă  l’origine des troubles du sommeil. Aujourd’hui, je vois de plus en plus d’enfants qui n’ont pas vraiment vĂ©cu d’évĂ©nements ayant gĂ©nĂ©rĂ© des angoisses ce sont plutĂŽt des mauvaises habitudes et des caprices qui entraĂźnent des perturbations du sommeil, invalidantes pour l’enfant et pour la famille ».Rassurer et faire preuve de fermetĂ©Avoir identifiĂ© les deux composantes des troubles du sommeil, angoisses et caprices, permet de trouver des solutions d’abord rassurer l’enfant, pour apaiser les angoisses, puis faire preuve de fermetĂ©, pour Ă©viter les caprices Ă  rĂ©pĂ©tition. S’il est important de commencer par bien rassurer l’enfant, il est tout aussi essentiel de lui montrer les limites qu’il est dĂ©sormais en mesure de respecter. »Lire aussi RentrĂ©e en maternelle que dire Ă  un enfant angoissĂ© par la sĂ©paration ?Voici des paroles qui apaisent Nous nous retrouverons demain matin », Papa et moi continuons toujours de t’aimer pendant la nuit », ou encore Tu es en sĂ©curitĂ©, tu peux donc ĂȘtre complĂštement tranquille ». Une fois que l’angoisse est dĂ©samorcĂ©e, le caprice, seul, persiste, mais n’est plus acceptable. Il revient alors aux parents de refuser de raconter une Ă©niĂšme histoire ou de revenir Ă  nouveau dans la chambre. La fermetĂ© rassure l’enfant, et lui permet de grandir », assure VĂ©ronique Lemoine de survie Ă  l’usage des parents, les mots pour aider votre enfant Ă  grandir heureux, VĂ©ronique Lemoine Cordier, Quasar, 2014, 20 euros.

ProtĂ©gernos chĂšres tĂȘtes blondes Ă  travers une signalĂ©tique Ă  faire ricaner un ado d’aujourd’hui? Bof. 2. Au tour des tĂ©lĂ©coms et de sa rĂ©gulation: quelle Ă©volution pour ce secteur
PubliĂ© par Philippe CrĂ©hange le 06 mai 2020 Ă  17h09 Photo d’illustration. Le TĂ©lĂ©gramme/Lionel Le Saux Lundi 11 mai, dĂ©confinement oblige, les enseignants de maternelle et du primaire reprendront le chemin de l’école. Avant leurs premiers Ă©lĂšves, trois jours plus tard. Un casse-tĂȘte organisationnel qui mobilise la communautĂ© Ă©ducative et les services de l’État en Bretagne. Combien d’élĂšves et enseignants prĂȘts Ă  reprendre ? Quel espace disponible pour faire respecter les mesures de distanciation ? Quelles activitĂ©s pour les maternelles alors que les jouets seront interdits ? Quel Ă©quipement de protection ? OĂč les faire manger
 Autant de questions que se posent toute la communautĂ© Ă©ducative et des parents toujours dans le quelques jours d’une rentrĂ©e progressive, qui verra d’abord les Ă©lĂšves de grande section, de CP et de CM2 reprendre le chemin de l’école, l’Éducation nationale se trouve face Ă  un vĂ©ritable casse-tĂȘte chinois. D’autant que, dans la rĂ©gion, les familles sont plutĂŽt enclines Ă  renvoyer leurs chĂšres tĂȘtes blondes dans les cours de degrĂ© 60 % des parents bretons prĂȘts au retour Ă  l’école Aujourd’hui, 60 % des effectifs du premier degrĂ© en Bretagne sont prĂȘts Ă  rentrer », constate le recteur de la rĂ©gion acadĂ©mique Emmanuel Ethis. Soit 150 000 Ă  200 000 des 317 059 Ă©lĂšves recensĂ©s. Un chiffre Ă  prendre avec prĂ©caution - c’est du dĂ©claratif des parents » - qui devrait encore Ă©voluer dans les prochains jours. Et qui dĂ©terminera le nombre d’enseignants Ă  mobiliser. Le chiffre dĂ©finitif sera affinĂ© quand les parents auront rĂ©pondu », prĂ©cise la prĂ©fĂšte MichĂšle Kirry, rappelant la consigne dĂ©finie par le ministĂšre 15 enfants maximum par classe. Mais on va avoir la possibilitĂ© de voir ces souhaits rĂ©alisĂ©s. Il n’y a pas de sĂ©lection qui est prĂ©vue », veut rassurer le recteur. Il n’empĂȘche, avec les 4 000 enfants de parents exerçant des professions dites prioritaires aides-soignants, pompiers, etc. dĂ©jĂ  scolarisĂ©s, les places risquent d’ĂȘtre chĂšres. L’instruction est obligatoire. Elle se fera en prĂ©sentiel ou Ă  distance », rĂ©torque Emmanuel Ă  cette montagne organisationnelle, les discussions vont bon train entre rectorat, directeurs d’école, professeurs et maires, en premiĂšre ligne pour le premier degrĂ©. Des Ă©lus, dans leur trĂšs grande majoritĂ©, disposĂ©s Ă  ouvrir les Ă©coles. Nous n’assistons pas en Bretagne Ă  une fronde des maires », insiste MichĂšle Kirry, reprĂ©sentante d’une tutelle et d’un ministĂšre qui se veulent nĂ©anmoins souples. On a donnĂ© aux enseignants la date du 11 mai pour le dĂ©part mais nous ouvrirons quand les conditions sanitaires seront rassemblĂ©es pour que tout le monde soit en confiance. AprĂšs, chacun sera libre de venir ou de ne pas venir », explique Emmanuel Ethis. On va devoir vivre avec ce virus jusqu’à ce qu’il y ait un vaccin et qu’il disparaisse. Oui c’est difficile, oui c’est totalement inĂ©dit mais on y arrivera », veut positiver la prĂ©fĂšte. FRANÇOIS DESTOC/LE TÉLÉGRAMMEInternats ils ouvriront selon les disponibilitĂ©s »Il n’empĂȘche, de nombreuses interrogations persistent quant Ă  cette rentrĂ©e » qui s’apparente, par certains aspects, Ă  une solution de garderie amĂ©liorĂ©e pour des parents contraints de reprendre parallĂšlement leur travail. Pour parvenir Ă  une solution transitoire, des protocoles sanitaires ont Ă©tĂ© Ă©tablis avec le soutien de Bureau Veritas, organisme de certification spĂ©cialisĂ© dans la qualitĂ©, la sĂ©curitĂ©, l’hygiĂšne et l’environnement. Un document qui prĂ©voit pour chacun des Ă©tablissements, en lien avec les directeurs, des mesures de distanciation physique, une capacitĂ© maximale par classe, diffĂ©rentes entrĂ©es pour gĂ©rer les flux
 Aujourd’hui pour les Ă©lĂšves de primaire. Demain pour les collĂ©giens, qui commenceront Ă  rentrer une semaine plus tard. Quant aux internats ils ouvriront selon les disponibilitĂ©s. Ce ne sera pas systĂ©matique. On va faire du cas par cas ». C’est toujours mieux, mĂȘme en mode contraint, de retrouver cette sociabilisation. »CĂŽtĂ© protection, l’État, par la voix de la prĂ©fĂšte, assure que des masques seront distribuĂ©s Ă  tous les Ă©lĂšves bretons, dans le public et dans le privĂ©. Seules les maternelles seront exemptĂ©es en raison des risques accrus de transmission de la maladie lors de la manipulation des Ă©quipements par les plus petits. Des dispositions contraignantes qui ne doivent pas faire oublier l’essentiel au-delĂ  de la question sanitaire L’objectif est de reprendre le lien pĂ©dagogique avec chacun de nos Ă©lĂšves », souligne Emmanuel Ethis. Avec seulement 3 % de dĂ©crocheurs pendant le confinement 7 % en lycĂ©e professionnel, la Bretagne s’en sort mieux » qu’ailleurs en France, prĂ©cise le autant, toutes les familles n’ont pas Ă©tĂ© dans la mĂȘme situation et des enfants sont fragilisĂ©s. On va mobiliser nos psychologues et l’assistance de nos personnels de santĂ© ». Pour faire le point avec les Ă©lĂšves et dresser un Ă©tat des lieux. Mais quoi qu’il en soit, la France, contrairement Ă  d’autres pays, assume son choix d’un retour Ă  l’école dĂšs mai plutĂŽt que de repousser l’échĂ©ance Ă  septembre. C’est toujours mieux, mĂȘme en mode contraint, de retrouver cette sociabilisation », affirme la prĂ©fĂšte. L’avenir le confirmera
 ou non. Suivre l'Ă©pidĂ©mie de covid-19 > Incidence, hospitalisations les derniers chiffres sur la covid-19 en Bretagne et en France > Couverture vaccinale, rythme le suivi de la vaccination en Bretagne et en France > Vaccination vos questions, nos rĂ©ponses > DerniĂšres informations sur la covid-19 suivre notre direct J'ai commencĂ© ma carriĂšre de journaliste Ă  Paris dans l'univers de la presse spĂ©cialisĂ©e puis au Parisien. J'ai ensuite rejoint la presse Ă©conomique en crĂ©ant en Ille-et-Vilaine une Ă©dition pour Le Journal des Entreprises, mensuel dont j'ai ensuite assurĂ© la rĂ©daction en chef durant trois ans. Depuis 2016, je suis grand reporter au TĂ©lĂ©gramme Ă  Rennes et Nantes, pour lequel je couvre en particulier l'actualitĂ© politique et Ă©conomique. Je dirige parallĂšlement le bureau de Rennes du quotidien et suis rĂ©dacteur en chef du Mensuel de Rennes, magazine d'investigation du groupe. Bienque cela soit tentant de chercher un peu de rĂ©confort auprĂšs de vos chĂšres tĂȘtes blondes et de leur raconter l’histoire de Maman et Papa, ils n’ont pas Ă  la connaĂźtre. Tout
Le stress, l’anxiĂ©tĂ© et les angoisses ne sont pas seulement le lot des adultes. Malheureusement, vos chĂšres tĂȘtes blondes peuvent aussi ĂȘtre confrontĂ©es Ă  ces sentiments. Comment aider votre enfant Ă  surmonter ses craintes ? PediAct fait le tour de la question. L’anxiĂ©tĂ© et le stress chez l’enfant Comme la peur, l’anxiĂ©tĂ© est une Ă©motion tout Ă  fait naturel qui rĂ©pond Ă  une impression de danger. Elle est compliquĂ©e Ă  vivre pour l’enfant si son anxiĂ©tĂ© lui provoque des rĂ©actions exagĂ©rĂ©es au quotidien, un mal-ĂȘtre ou s’il n’arrive pas Ă  contrĂŽler ses Ă©motions. Le stress - lui - se traduit gĂ©nĂ©ralement par une rĂ©action du corps face Ă  un Ă©vĂ©nement nouveau ou une situation inattendue qui apparaĂźt comme inquiĂ©tante pour l’enfant. Comme pour les adultes, on peut parler de “bon stress” et de “mauvais stress”, de celui qui nuit au bonheur et Ă  l’épanouissement personnel. Attention, celui-ci peut avoir des consĂ©quences nĂ©gatives sur la santĂ© mentale et/ou physique de votre petit. Voici les causes potentielles L’anxiĂ©tĂ© Un changement brutal ou trop important un deuil, un dĂ©mĂ©nagement, une sĂ©paration ; Des Ă©vĂ©nements extĂ©rieurs des actualitĂ©s angoissantes, des images ou scĂšnes aperçues au cinĂ©ma, sur Internet ou Ă  la tĂ©lĂ©vision ; Une mauvaise routine alimentation, sommeil, etc ; Surprotection familiale. Le stress Une trop grande compĂ©tition Ă  l’école ; La crainte de dĂ©plaire Ă  ses amis, Ă  sa famille ou Ă  sa maĂźtresse ; Des problĂšmes de sociabilitĂ© ; Une grande sensibilitĂ© ; Un environnement stressant ; Des Ă©vĂ©nements traumatisants. Savoir reconnaĂźtre les symptĂŽmes Vous le savez si bien, ce n’est pas toujours simple de dĂ©terminer si votre enfant se sent bien mentalement. Ressent-il un stress ponctuel ou, au contraire, est-ce chronique ? Sachez que quelques symptĂŽmes, facilement identifiables, peuvent vous mettre sur la piste Une irritabilitĂ© ; Des maux soudain tĂȘte, ventre, nausĂ©es, coeur qui bat ; Des changements d’humeur soudain ; Une sur-Ă©motivitĂ© ; Des troubles du sommeil, de la concentration ou de l’apprentissage ; Un refus d’aller Ă  l’école ; Du repli ou de l’isolement Des angoisses ; Un besoin constant d’ĂȘtre rassurĂ© ; Des rĂ©actions parfois excessives Ă  des situations. Que faire pour aider votre enfant ? Entre le stress et les angoisses, vous vous sentez parfois impuissant. Et on le sait bien, il n’y a rien de pire. Dans un premier temps, sachez qu’il est important d’offrir Ă  votre enfant tout le soutien et rĂ©confort qu’il mĂ©rite. Pour l’aider, rien de mieux que d’identifier la source de son angoisse. En effet, si vous parvenez Ă  dĂ©couvrir ce qui le perturbe vous pourrez plus facilement lui donner des clĂ©s afin de lui apporter les bonnes solutions pour l’aider. Sport et dĂ©tente L’exercice physique sera toujours un bon moyen pour aider Ă  diminuer le stress de votre enfant. En se dĂ©passant, il pourra mettre ses angoisses de cĂŽtĂ© que ce soit en pratiquant de la course, un sport d’équipe ou de la danse. N’hĂ©sitez pas, Ă©galement, Ă  lui proposer des activitĂ©s physiques plus calmes comme le yoga, imparable pour lutter contre le stress. Discussions et Ă©changes Passez du temps avec votre enfant, Ă©changez avec lui en permanence afin qu’il se sente toujours en confiance pour vous parler de son stress et des situations qui le rendent anxieux. Aidez-le, aussi, Ă  mettre des mots sur ses Ă©motions sans jamais dramatiser ou minimiser ce qu’il vit. Routine et bonne hygiĂšne de vie Un enfant anxieux ou stressĂ© apprĂ©ciera toujours une routine de vie stable. Aussi, respectez des heures de sommeil rĂ©guliĂšres, des temps de repas rĂ©guliers et des petites routines qui participeront Ă  le rassurer au quotidien. Enfin, limitez Ă©galement les heures passĂ©es devant les Ă©crans et veillez Ă  ce qu’il ne tombe pas sur des images qui pourraient le perturber. PrĂ©venir des changements Un dĂ©mĂ©nagement ? Un changement d’école ? De rythme ? Les bouleversements du quotidien peuvent impacter votre enfant. Aussi, nous vous conseillons de toujours prendre le temps d’expliquer ce qu’il va se passer Ă  votre enfant. Si vous allez dĂ©mĂ©nager, n’hĂ©sitez pas Ă  lui montrer des photos de votre futur quartier ou Ă  vous y rendre pour une balade en famille. Ce qu’il faut retenir Ne l’oubliez jamais, tous les enfants sont diffĂ©rents. Si votre petit est stressĂ© et angoissĂ©, vous devrez avant tout privilĂ©gier l’écoute. Au quotidien, tentez de toujours comprendre les peurs et angoisses de votre tout petit, sans jamais les exagĂ©rer ou les minimiser. Enfin, n’hĂ©sitez pas Ă  faire appel Ă  un professionnel si vous sentez que l’état mental de votre petit vous dĂ©passe.
Ilarrive parfois qu'ils haussent le ton pour que leurs petites tĂȘtes blondes cessent alors. Ce n'est pas l'attitude qu'a adoptĂ©e Randy Gaines face Ă  sa petite princesse. Le message du papa Jadis cloisonnĂ©e autour des vĂ©hicules quatre roues, la mobilitĂ© Ă©lectrique se conjugue dĂ©sormais sur deux roues comme en tĂ©moigne les nombreuses innovations dĂ©voilĂ©es sur le salon EVER Monaco. Longtemps l’apanage des seuls vĂ©hicules quatre roues, la technologie Ă©lectrique se tourne dorĂ©navant de plus en plus vers les deux roues. La 13Ăšme Ă©dition du salon EVER Monaco en est d’ailleurs la plus belle illustration. Si les SUV, citadines et autres berlines continuent de phagocyter la grande majoritĂ© de l’espace dĂ©diĂ© Ă  la mobilitĂ© propre et aux Ă©nergies renouvelables sous la verriĂšre du Grimaldi Forum, les scooters, vĂ©los ou trottinettes Ă©lectriques parviennent progressivement Ă  tirer leur Ă©pingle du jeu. PrĂ©sente pour la toute premiĂšre fois en PrincipautĂ©, la marque Faucon Moto a profitĂ© de cet essor pour venir prĂ©senter deux de ses modĂšles de scooters Ă©lectriques. Le Faucon e9 ressemble Ă  un maxi scooter, explique le fondateur de la marque, Andreas Kolar. Il dispose d’une autonomie de 240 kilomĂštres pour une puissance de 17 KW. L’e4 arbore, lui, un look plus rĂ©tro inspirĂ© du Vespa. Il a la particularitĂ© de disposer de batteries amovibles. Il peut rouler jusqu’à 90 km/ pour une autonomie de 110 kilomĂštres. Il s’accommode donc parfaitement Ă  un usage urbain. » Si les modĂšles dĂ©veloppĂ©s par Faucon Moto jouent pleinement la carte de la sobriĂ©tĂ© et du classicisme sur le plan esthĂ©tique, d’autres ont prĂ©fĂ©rĂ© miser sur un look nettement moins singulier Ă  l’instar d’Onemile et de son intriguant Halo City. Construit Ă  partir de trois matĂ©riaux principaux aluminium, fibre de carbone et magnĂ©sium, ce premier produit de la toute jeune sociĂ©tĂ© basĂ©e dans le Var entend rĂ©volutionner le monde de la mobilitĂ© Ă©lectrique. Le Halo City reprĂ©sente la synthĂšse idĂ©ale entre le vĂ©lo, le scooter et la trottinette, avance la responsable commerce et communication de l’entreprise, Anne Loonis. Il offre la polyvalence du premier, le confort du second et la praticitĂ© du troisiĂšme. Attention toutefois, car il ne s’agit pas d’un jouet pour les enfants. » Entreprise rĂ©fĂ©rence dans l’univers des moteurs Ă©lectriques, Askoll n’a de son cĂŽtĂ© pas oubliĂ© de cibler les plus jeunes en enrichissant sa gamme de vĂ©los Ă©lectriques d’un tout nouveau modĂšle prĂ©nommĂ© eBolt. Exclusivement rĂ©servĂ©e Ă  nos chĂšres petites tĂȘtes blondes, cette bicyclette Ă  pĂ©dalage assistĂ© s’appuie sur une autonomie confortable de 60 kilomĂštres, de quoi garantir de nombreuses heures de balade les cheveux au vent. L’eBolt compte beaucoup Ă  nos yeux, car ce vĂ©lo revĂȘte aussi un but Ă©ducatif, dĂ©clare le manager de la firme italienne, Riccardo Agostini Novello. Il reprĂ©sente pour les enfants une premiĂšre approche du vĂ©lo Ă©lectrique, le dĂ©but d’un parcours qui les emmĂšnera peut-ĂȘtre un jour Ă  conduire un scooter ou une voiture Ă©lectrique. » A lire sur Salon EVER Monaco 2018 des constructeurs branchĂ©s ! Monaco fĂȘte l’hybride rechargeable avec Kia [SALON EVER 2017] Salon Ever le futur se conjugue dĂ©jĂ  au prĂ©sent YMUuryB.
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